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Le guerrier semblait affreusement mal en point ; il avait le visage livide et les lèvres légèrement bleues.

- Il est transi de froid ! Ôtons-lui ses habits mouillés et il se réchauffera, dit-elle.

- Je vais bien, gronda Dirk entre ses mâchoires serrées, en commençant à frissonner et tressaillir. Je vais… ma chambre.

Il tituba vers l’escalier en colimaçon. Il était manifestement plus atteint qu’il ne voulait l’admettre.

- Apportez de l’eau chaude et du whisky, ordonna-t-elle à l’un des domestiques qui dormaient dans la salle. Où est la guérisseuse ?

Cette entaille nécessiterait un nettoyage et l’application d’un baume.

- Je vais la chercher, décréta Aiden.

- Vos vêtements aussi sont gorgés d’eau.

- Oui. Je vais me changer, lança-t-il en s’éloignant au trot.

Dirk monta lentement mais par ses propres moyens les marches étroites. Deux membres du clan suivirent, et Isobel ferma la marche. Combien de temps avait-il passé dans le vent glacial, ainsi trempé ? Il était assuré d’attraper une fièvre. Une fois dans sa chambre, il s’écroula sur son lit.

- Aidez-moi à le sortir de cette tenue froide et mouillée, dit-elle aux deux hommes.

- La laine est plus chaude quand elle est humide, déclara Keegan.

- Eh bien, pourquoi a-t-il donc les lèvres qui bleuissent ?

Il sourcilla.

- Ravivez le feu. Je vais m’occuper de cela, ajouta-t-elle.

Elle lui retira son manteau, puis les couches de tartans givrés. Sa chemise en lin était collée à sa peau. Par tous les saints ! Elle défit ses hauts-de-chausses et tira dessus. Erskine l’aida à le retourner pour faire glisser l’arrière de l’habit.

- Laissez-moi, grommela MacKay.

- Non. Voulez-vous mourir ? demanda-t-elle.

Elle jeta sur lui une couverture sèche et lui enleva le vêtement de ses jambes.

Dirk arborait toujours une pâleur bleuâtre et maladive, et de puissants tremblements le secouaient de tout son être. Il avait immédiatement besoin de chaleur, et celle de la petite cheminée ne parviendrait pas jusqu’au lit avant un long moment.

Isobel défit sa ceinture et laissa tomber son arisaid au sol. Elle ôta le reste de sa tenue à l’exception de sa fine blouse en lin, puis se glissa sous les couvertures pour s’allonger sur le guerrier. Dieux du ciel, le corps de celui-ci n’était qu’un solide bloc de glace.

Il prit une vive inspiration, et de ses mains froides, agrippa la taille de sa compagne qui en eut un frisson. Il marmonna des propos qu’elle ne put saisir. Il avait l’haleine empreinte de whisky. Peut-être l’un de ses compagnons lui en avait-il donné pour aider à raviver sa circulation.

- Chut. Contentez-vous de vous reposer. Je vais vous réchauffer.

Elle lui embrassa le cou, heureuse qu’il lui soit revenu. Elle craignit qu’il n’ait des engelures tant sa peau était glacée.

Son corps trembla dans un accès de frissons. Sa température commençait donc à remonter, espérait-elle, car il avait à peine frissonné à son arrivée au château.

- Oh, lady Isobel ! Que faites-vous ? questionna Jessie dans un murmure effaré.

Elle regarda furtivement la jeune femme qui se tenait devant la porte en se couvrant les yeux.

- Je le réchauffe avec mon propre corps. Si je ne l’avais pas fait, il serait peut-être mort.

- Oh.

La sœur de Dirk retira ses mains et se précipita vers le lit.

- Comment va-t-il ? s’enquit-elle.

- De mieux en mieux, je pense.

— Je vais surveiller la porte, Isobel, pour éviter que ne se répande le bruit que vous êtes couchée auprès de mon frère, dit Jessie.

Elle se rendit à l’entrée, mais avant qu’elle ait pu l’atteindre, Rebbie fit irruption.

- Comment va-t-il ? demanda-t-il en arquant alors les sourcils. Je vois qu’il s’amuse plus que moi.

La veuve piqua un fard brûlant.

- Ne soyez pas idiot, lord Rebbinglen ! Je le réchauffe avec mon corps.

- Sale chanceux, marmonna-t-il.

La cadette de Dirk alla dans le couloir en fermant derrière elle.

- Cela n’a rien d’une blague. Il aurait pu mourir sans cela.

- Pfff. Je regrette de ne pas avoir frôlé la mort.

- Allez au diable, Rebbie, grommela le guerrier.

Sa protégée inspira brusquement, mais se réjouit qu’il semble plus alerte.

Le comte gloussa.

- Vous voyez, il est parfaitement lucide. Aussi résistant que les Highlands, celui-là.

C’est alors qu’elle sentit une bosse durcir contre sa jambe, tandis qu’elle était allongée sur MacKay. Oh, Seigneur, était-ce… ? Avait-il durci ? Toujours sous les couvertures, elle roula sur le côté et posa sa main le long de la joue fraîche de Dirk.

- Vous sentez-vous mieux ?

- Oui.

- Encore mieux que… mieux, je parie, murmura MacInnis. N’est-ce pas ?

- Certes, confirma le malade d’un ton monocorde qui ne révélait rien, les yeux toujours fermés.

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