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Commentaire de jujulili

Awake


Commentaire ajouté par jujulili 2021-08-23T17:39:24+02:00

Alors là quelle déception !

Je me force toujours à finir un livre, quitte à le laisser de côté quelques temps pour le reprendre après, mais honnêtement là je n'ai pas pu.

Je débutais pourtant ma lecture dans un bon état d’esprit: j'avais déjà lu Le Week-end de l'auteur et j'avais beaucoup aimé sans être subjuguée par ma lecture. Je partais donc bien disposée sans pour autant avoir des attentes démesurées.

Et cependant, au risque de me répéter : quelle déception ! Les imperfections de The Week-end se retrouvent ici aussi, mais de nouveaux défauts s'y ajoutent.

L'écriture de l'auteur reste quasiment là même : assez fluide ce qui est plutôt agréable, mais aussi relativement creuse. C'est le gros, l'énorme problème du livre, puisque de l'écriture découle tout ce qui fait ce roman : les personnages, l'intrigue sont donc à l'image de celle-ci.

Prenons Scarlett par exemple : elle est fade, impossible de croire en son personnage. Je veux dire qu'en ouvrant un bon livre, même si je sais qu'il ne s'agit que d'une œuvre de fiction, j'arrive toujours à oublier ce "détail" au fil de ma lecture. Je me laisse transporter, et j'apprécie ou déteste le comportement des personnages comme s'ils étaient plus que des êtres de papier. Quant aux excellents livres, j'en arrive à les aimer ou détester à un point fou.

Mais comment donner un avis sur Scarlett ? Ce n'est pas que je ne l'apprécie pas, c'est que, comme je le disais, elle n'est pas crédible, tout sauf réaliste.

Elle est censée avoir seize ans, je lui en donne 5 de moins : elle ne parait en rien connaitre les tracas adolescents, les questions que peuvent susciter cette période de la vie.

Clairement Natasha Preston écrit sur un domaine qu'elle ne maitrise pas : ce n'est pas parce Scarlett échange des textos ou sort au ciné avec ses amis qu'elle en devient une adolescente plausible. On retrouve là tous les clichés littéraires sur les jeunes de 16 ans, à savoir qu'elle est jolie (évidemment !), brillante scolairement (oh surprenant !) sans qu'elle ait besoin de d'ouvrir un cahier. Pff tellement bateau...

Et puis, ses réactions, émotions sont aussi convaincantes que celles d'un ours en peluche : Noah arrive et elle tombe amoureuse avec papillons dans le ventre et tout le tralalala ; ses parents lui ont menti sur toute sa vie alors elle ne comprend pas, elle est choquée et énervée... mais elle réussit à surpasser cela, prendre sur elle pour discuter avec eux... sauf qu'elle reste énervée donc elle part avec Noah sans prévenir personne.

Ca n'a aucun sens.

A croire que ses sentiments fluctuent toutes les quarante cinq secondes : si elle est déçue et folle de rage au point de fuguer avec le premier venu, pourquoi prendre la peine avant cela de leur parler ?

Mais Scarlett fait les deux à la fois, parce qu'elle est... Qu'est-elle au juste ? Courageuse ou insensée, positive ou naïve ?

Sincèrement je ne saurais comment la qualifier.

J'ai l'impression que l'auteur ne cernait pas son personnage, Scarlett lui permettait simplement de raconter une histoire sans qu'elle la vive réellement.

Même les qualificatifs employées par Noah pour la décrire sont ridicules : belle et pure. (Pure ? On parle d'une eau de source là ?)

Leur histoire d'amour est tout aussi surfaite : ils viennent de se rencontrer et Scarlett lui raconte son traumatisme sans aucune difficulté.

Ils s'écrivent cent onze textos et les voilà amoureux. Leur discussion tourne autour de leurs fêtes préférées tandis qu'ils se promènent main dans la main dans la forêt. C'est extrêmement niais. Inutile de préciser que je n'ai pas particulièrement apprécier leur couple.

Quant à Noah... Il aurait du être celui qui apportait de la profondeur au livre. Permettre d'appréhender une secte à travers un de ses membres était une merveilleuse idée, mais Natasha Preston n'a pas su l'exploiter.

J'aurais souhaité un roman presque psychologique, même si l'histoire d'amour aurait du m'alerter sur son contenu.

En tout cas, l'auteur aurait du selon moi se renseigner, interroger des spécialistes de la question, au lieu de quoi j'ai plutôt l'impression qu'elle a choisi de raconter cette histoire à travers son point de vue sur a question, sans voir la profondeur et complexité de cette réalité.

Je veux dire par là qu'une secte évoque à tout et chacun les mêmes grandes lignes : des personnes embrigadées, qui pensent être légitimes dans leurs idées ou actions, qui vivent cloitrées, et qui sont pour la plupart, légèrement perturbés (et là je pense particulièrement à Donald et Fiona dans le roman).

Mais là est tout le problème : nous n'allons pas tous en faire un roman. Comment faire un bon livre sur un sujet que nous ne connaissons pas ? Ce n'est pas possible à mon avis, et cette œuvre en est le reflet.

Tous les clichés auxquels on pouvait s'attendre sont présents avec des membres bien bien fanatiques. Rien de bien original, mais admettons : j'aurais presque pu l'accepter si il n'y avait pas eu Noah. Sérieux ? Son revirement est d'un ridicule.

On parle d'un embrigadement depuis sa naissance, d'un bourrage de crâne constant pendant des années, suffisamment important pour duper une fille, la livrer en pâture...Pour au final la délivrer, son amour pour elle étant trop puissant.

C'est tellement caricaturale, à l'image du reste : la pureté de Scarlett, sa famille soudée qui s'oppose à la folie de ses parents véritables et des membres de la secte.

La réalité est bien moins manichéenne et c'est pourquoi ce livre n'est pas vraiment légitime pour aborder ce sujet.

De plus, le suspense présent dans ce Week-end, qui m'avait permis d'apprécier le livre malgré la légèreté un peu trop prononcée de la plume de l'auteur, n'est pas de la partie ici. Les révélations arrivent trop rapidement, pas très bien menées.

Je n'ajouterai pas grand chose sur ce roman qui sonne creux selon moi, sans réel consistance, ce qui est fort dommage puisque l'idée de base pouvait fournir un roman fort prometteur...

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