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Commentaires de livres faits par ayon83

Extraits de livres par ayon83

Commentaires de livres appréciés par ayon83

Extraits de livres appréciés par ayon83

Pour les reporters de cette époque, c'était encore une jolie petite guerre, avec juste ce qu'il faut d'adrénaline. Pour la voir, il suffisait de se présenter à l'aube à l'aéroport de Saigon.
- Je suis le correspondant de l'agence UIP !
- Capitaine Khôi. Alors, on veut faire un peu de tourisme ?
- C'est quoi votre mission aujourd'hui ?
- Bah, la routine : chasse aux Viêt-Cong dans le delta. Vous serez de retour à Saigon pour l'apéro.
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Un jour de décembre 61, je flânais avec Chu Ba, quand nous vîmes surgir un énorme porte-avions américain. Le U.S.C.V. Core nous livrait à domicile le cadeau de Noël de Kennedy : du matériel sophistiqué pour muscler notre armée. Un plan d'aide nommé "Project BEEF-UP". Les hélicos "bananes" - revêtus d'une enveloppe protectrice - avaient l'allure d'étranges chrysalides. L'hélico était considéré comme la panacée en matière de lutte contre la guerilla.
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Qui peut juger le juge ?
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Ceci n'est pas la fin. Ce n'est même pas le début de la.fin. Mais c'est, peu être, la fin du commencement.
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Le premier baiser n'est pas aussi vital que le dernier.
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Ce qui est bien et ce qui est facile sont rarement la même chose.
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date : 28-02-2013
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"_ Oui. Cette sensation étrange quand le client va faire son choix,et puis, il y a le bruit de la sonnette, quand tu l’entends, tu te demandes quel genre de type ça va être. Bien sûr, je faisais ça pour le pognon mais cet instant où le désir d'un tiers se porte sur toi, cet instant de la rencontre quand un individu dirige son désire sur toi, ça c'est vraiment excitant. En comparaison, quand on se retrouve seuls, qu'on passe au lit et qu'on s'y met, ça aussi, c'est bon mais ce n'est pas la même chose. En fait, c'est une chose que je n'ai comprise que beaucoup plus tard. Quand tu es jeune, tu ne comprends cette émotion particulière de la rencontre avec l'autre. Surtout quand il s'agit de sexe. C'est pareil pour les filles. Elles laissent des messages sur des messageries pour se payer des trucs de chez Chanel ou Gucci mais si c'était de ça qu'elles avaient vraiment envie, elles pourraient le voler, non ? C'est ce que je ne cessais de répéter à Yoshio mais que je lui parle de l'"autre", de "rencontre", ça devait lui faire l'impression de m'entendre parler en dormant. Et oui voilà, terminé ! Je veux croire que chacun d'entre nous a une valeur, le sexe, c'est seulement un moyen plus rapide. Mais c'est aussi pour ça que le désir de l'autre qui se porte sur toi est si excitant, parce que ça veut dire que chacun d'entre nous a une valeur."
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date : 29-12-2011
Spoiler(cliquez pour révéler)
La voix de cette jeune femme doucement s'éloigna. Éloigna l'Inde. J'livres les yeux. Elle etait devant moi entièrement, nue. Elle me fixait intensément. Avec une lenteur qui me réveilla, dans lâcher mes yeux, elle defitma ceinture, ouvrit ma chemise. Chaque bouton etait un continent. Mèche par mèche, sa chevelure sombre bascula sur mon ventre. La chaleur de son visage s'avança vers ma peau. Je me laissai aller sur le dos. Lentement elle se redressa, me chevaucha.
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date : 29-12-2011
Les mains ouvertes, le coeur battant, on se met à attendre une femme qui est partie ou une autre qui pourrait venir.
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j'avale ma salive et hésite avant de me lancer :
_ Tu sais, vendredi soir, après le théâtre, en fait, nous avions prévu quelque chose.
_ Ah ? Quoi ?
En repensant à nos projets, j'esquisse un sourire qui s'efface aussitôt que je me rappelle comment s'est terminée la soirée.
_ Quelque chose d'important.
_ Important comment ?
Oh, tu sais, une suite au Montage, des dessous sexy, des fraises trempées dans le chocolat, du champagne ... La routine, quoi !
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Quand j'avais six ou sept ans, j'ai été volée. Je ne m'en souviens pas vraiment car j'étais trop jeune, et tout ce que j'ai vécu ensuite a effacé ce souvenir. C'est plutôt comme un rêve, un cauchemar lointain, terrible, qui revient certaines nuits, qui me trouble même dans le jour. Il y a cette rue blanche de soleil, poussiéreuse et vide, le ciel bleu, le cri déchirant d'un oiseau noir, et tout à coup des mains d'homme qui me jettent au fond d'un grand sac, et j'étouffe. C'est Lalla Asma qui m'a achetée.
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" L'heure était venue de chasser. Inhalant profondément, j'ai reniflé l'odeur du sang des humains dans la rue. S'ils n'étaient pas les seuls alentour, ils étaient les plus proches. Le gibier qu'on se choisissait releveait d'une décision que l'on devait prendre avant d'en humer le parfum. Après, il était trop tard pour changer d'avis. Un râle sourd s'est échappé de mes lèvres. Ce sang était à moi. L'incendie de ma gorge a redoublé d'intensité, et je n'ai plus songé qu'à m'abreuver. "
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date : 19-06-2011
« Je ne fuirai pas… !! »
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date : 19-06-2011
"Et toi, c'est quoi ton rêve ?".
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date : 19-06-2011
« Toi tu ne pourras jamais la trahir, parce que tu as une dette envers elle. C’est la seule raison pour laquelle tu es encore en vie … »
Avez vous apprécié cet extrait ? +10


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