Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2024/01/30/freres-denchantement-siana/

L’antagonisme des deux hommes évoqué dans le résumé nous accueille d’emblée.
Je ne spoilerai pas, mais ce que je peux dire c’est que la construction astucieuse du récit se déroule tout du long en deux temps. Toujours avec une voix à la première personne. Avec des voix qui s’entrecroisent.
La plume de l’autrice naviguera alors entre amertume (voire rage pure) et innocence, douleur et espoir – naissant ou piétiné. La folie, qu’elle soit cause ou conséquence, apparaît aussi en ligne d’horizon…
Dans tous les cas, j’admire la capacité de l’autrice à dépeindre les états d’âme de ses personnages et à les faire évoluer !
La couverture peut laisser voir un personnage habillé en blanc et l’autre en noir, dos à dos, mais le récit apporte doucement mais sûrement de la nuance.
Et au fur et à mesure de l’intrigue et des informations qui nous sont dévoilées, on peut réviser notre jugement sur les personnages. Et c’est une sensation extra en tant que lectrice !

Ce que je veux toutefois mettre en lumière : il est aussi mentionné de l’automutilation. Et j’ai envie de dire : beaucoup. Souvent. On n’en fait pas l’apologie non plus. Mais, comment dire ? Si des personnages secondaires remarquent la dépression et la chute dans l’alcool par exemple et tentent d’avertir le personnage, il n’en est rien pour l’automutilation. Le personnage se fait du mal « pour se faire du bien ». Or sans être entièrement problématique de par le traitement fait dans l’histoire, ce n’est pas… une belle image. Une note en début de roman m’aurait semblé pertinent.
Donc voilà : trigger warning, âmes sensibles, soyez averties ! ⚠

L’univers est une imbrication ingénieuse de ses paramètres propres : la « science-magie » et le plus sobre mais complexe génie mécanique ; l’Histoire ainsi que l’organisation officieuse des deux castes avec tout ce que cela engendre. Hormis ma légère gêne sur le TW que j’ai soulevé et la voix d’un des personnages qui m’a parfois irritée (mais c’était semble-t-il un des buts 🙊) – donc indirectement et ponctuellement la plume, je n’ai que peu de critiques à émettre !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2023/12/10/la-fleur-du-crime-emilie-vila/

Le mystère qui entoure la disparition se creuse progressivement. Les personnages, et suspects, sont à la fois nombreux et clairement mis au centre de la narration. Chacun d’eux se lance la pierre à tour de rôle, les accusations fusent et les indices tardent à révéler leurs secrets. Quelques éléments reviennent et attirent les soupçons, mais pour ce qui est de résoudre le puzzle, j’ai trouvé le jeu assez complexe et bien mené pour nous perdre.
Le roman est dynamique, bien que court. Le dialogue a la part belle, car riche d'informations subtiles à saisir au vol... et une belle surprise narrative attend le lecteur au détour de l'intrigue.
J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages, mais c'est une lecture qui me laisse une bonne impression néanmoins !

Chronique complète (livre + jeu) : https://plumedayorin.wordpress.com/2023/12/01/du-livre-au-jeu-ceux-qui-servent-i-maxime-durante-marion-roudaut/

Le résumé m’a interpellée : simple et efficace, il pose les bases de l’intrigue de nous allons suivre – un contraste entre gloire passée et ennui voire ruine actuelle, un cadre placé dans le froid, des griffons (!!), une protagoniste qui se rebelle et la promesse de menace supérieure… Je n’en demande pas plus pour être conquise !
Et pourtant. Je ne m’attendais pas, en lisant ces paragraphes, à me prendre une telle gifle en ouvrant le livre lui-même !
Nous découvrons des chevaucheurs de griffons, on nous met dans le bain de cet univers qui crée des duos entre ces créatures fabuleuses et les Hommes. Et puis c’est la bérézina totale. La situation tourne au vinaigre.

Le chapitre se clôt et une impression que l’on ne nous a pas tout dit m’a titillée !

Ces premières pages seules m’ont convaincue de lire la suite : plus que le mystère qu’elles instauraient, je suis complètement tombée amoureuse de la plume. L’écriture est une vraie merveille, telle que je les aime. Travaillée, imagée. Pas pompeuse ou alambiquée pour autant.
Les métaphores sont nombreuses, mais incluses comme des touches de pinceau, pour mieux nous donner à voir ce qu’il se passe, mieux saisir l’ambiance, mieux nous faire ressentir. La découverte des griffons (il en existe plusieurs races différentes !) fait rêver, il n’y a pas d’autres mots.
L’intrigue progresse donc à coup d’erreurs et d’audace, récompensée ou non, et des mystères qui s’accumulent autour de Sunie et de Norrasq – la forteresse à flanc de montagne glacée. La première interrogation est celle qui naît avec le prologue/premier chapitre, mais tout une série s’y ajoute. La situation s’épaissit ; il y a des moments réflexifs, des combats et affrontements. Bref, le rythme est varié, l’intensité aussi, et je suis personnellement conquise.
Un petit mot peut-être : malgré sa taille raisonnable (300 et quelques pages), les chapitres sont… assez longs. Comme de longs épisodes. Cela ne me dérange pas, à titre personnel. Mais c’est un point à souligner éventuellement !
La fin du roman nous laisse en suspend après avoir de nouveau glissé des événements déroutants…
Bref, je n’ai qu’une envie : lire la suite, car ce roman est indéniablement qualitatif.


Pour le jeu ~~~
Le roman peut se lire en entier de façon indépendante. C’est ce que j’ai fait dans un premier temps.
Mais le studio propose ce qu’il appelle des "aventures littéraires interactives", une expérience transmédia immersive. [Je cite].
J’ai dare-dare créé mon compte après ma lecture (il faut créer un compte sur le site https://pangar.fr/aventure pour découvrir le premier chapitre et ensuite avoir le choix d’acheter l’ebook et débloquer le jeu 🌟) et j’ai lancé une première partie.
**A noter que si vous choisissez de vous tourner vers Amazon pour acquérir le livre (quelque soit le format, papier ou ebook), vous aurez aussi l’accès complet au jeu grâce au code contenu. Il vous faudra juste créer un compte, comme je le disais.

Certains choix dépendent de nos aptitudes, des objets récoltés, des décisions précédentes mais aussi du hasard. Et j’ai trouvé cela très chouette ! (même si cela me dessert 90% du temps, malchanceuse que je suis)
Je n’ai fait qu’une route entière (c’est quand même assez long ! – à comprendre, il y a plusieurs chapitres, des défis divers, de l’histoire, on est vraiment gâtés) mais j’aimerais bien recommencer en partant d’un autre métier et en visant d’autres choix.
Les musiques sont très agréables à l’écoute car les transitions et boucles sont douces. Elles apportent vraiment une atmosphère particulière avec des bruits d’ambiance ou une tonalité adaptée.
On peut switcher du jeu à l’encyclopédie, voir ce que l’on a débloqué comme information et c’est l’idéal.
D’ailleurs ! Le roman est intercalé avec le jeu : on lit, on avance dans le jeu ; on lit, on avance dans le jeu.
Les épisodes de jeu sont en rapport direct avec ce qu’on vient de lire, ce qui participe à l’entrelacement entre l’intrigue « neutre » (le roman et le récit à la troisième personne) et l’aventure que l’on joue (à la première personne, avec des variations dont nous sommes responsables). Sans changer l’histoire du roman, nos interventions et choix nous font effectivement entrer dans l’intrigue. Je la connaissais car j’ai commencé par lire tout le roman, mais elle prenait une autre dimension pendant et après le jeu.
La promesse d’immersion est amplement validée à mon sens !

En bref : j’ai beaucoup aimé le jeu. J’ai parfois eu de vrais dilemmes, hésité loooooontemps sur des choix (peste ou choléra ? pile ou face ?). Cela complète et enrichit profondément le roman – qui peut être autosuffisant, mais je trouve que l’expérience du jeu ajoute un vrai plus.

Un coup de cœur sur toute la ligne pour ce roman, et le jeu associé !

Chronique complète : https://wordpress.com/post/plumedayorin.wordpress.com/5388

La première remarque que je voudrais faire est que, en lisant le prologue seul, j’ai su que j’allais adorer le style et la plume de l’auteur. C’était clair, subtilement travaillé et imagé. Et cette entrée dans le roman commençait déjà à disposer des petites pierres pour l’univers et l’intrigue. Superbe, vraiment !
Mais la qualité du « fond », l’histoire, n’est pas en reste, loin de là.
Le worldbuilding se déploie très très petit à petit, nous laissant ce qu’il faut pour suivre les personnages et nous imprégner des règles, de la magie, des coutumes, des croyances (gros point détaillé et original que la foi par ailleurs).
Aussi, et c’est l’autre grande force de ce livre à mon sens : j’ai aimé à part égale les trois protagonistes et leurs démêlés personnels. La part belle faite au développement des personnages par le moyen de conflits moraux forts est fabuleuse : ce qu’ils vivent leur demande parfois de virer à 90° voire 180° de leurs positions morales initiales et j’ai trouvé cela intéressant. L’écart entre ceux/celles qu’ils et elles sont au début du roman et à la fin est plus que remarquable.

Bref, je pourrais encore en dit long, et en bien, de ce roman, que je trouve qualitatif sur tous les points !
Je recommande chaleureusement ce titre ! 🥰

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2023/08/31/aesir-tome-1-les-dieux-de-pierre-cleo-monselois/

J'ai failli passer à côté de ce roman car, au premier regard, j'avais cru que c'était de la science-fiction.
Donc je l’atteste : même s’il y a un tout petit côté qui pourrait avoir trait à la technologie (plutôt style steampunk), c’est bien de la fantasy, et même de l’excellente fantasy !

Le récit va s’orchestrer selon plusieurs points de vue ; deux principaux et quelques-uns exceptionnels. L’ensemble offre autant de regards et d’opinions quant à des événements qui n’ont, semble-t-il, comme unique point commun leur caractère désastreux.
L’autrice expose et développe ses personnages via l’adversité qui se multiplie sur leur chemin – et celui-ci est véritablement retors !
J’ai adoré être surprise, tenue en haleine. J’étais suspendue à chaque fin de chapitre (l’autrice les maîtrise à la perfection, c’était une supplice xD).

En bref, c'est un roman très dense mais absolument passionnant : l’univers et ses nombreuses zones d’ombres, les manigances et les regards croisés offerts par les points de vue – centraux comme ponctuels mais aussi la plume de l’autrice et sa maîtrise de la narration m’ont définitivement convaincue ~
Je n’ai, pour ainsi, rien à redire sur la forme et le fond : j’ai passé un moment de lecture de grande qualité. (Et je suis très curieuse pour la suite !)
Je recommande sans hésiter !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2023/07/03/la-coureuse-des-greves-tome-2-les-vagues-fugitives-melanie-dufresne/

Deuxième tome, mais troisième volume, nous retrouvons Viviane pour une troisième enquête – dans une nouvelle saison d’ailleurs ! C’est cette fois-ci dans le froid de l’hiver que nous suivrons ses investigations et j’ai trouvé plaisant de voir le décor changer et l’importance du climat notamment.
De nouveau, la jeune femme ne fera pas cavalier seule car elle s’associera à Zacharie – personnage à la nature magique inédite et que j’ai beaucoup apprécié malgré son caractère de prime abord proche du charmeur. Je trouvais que leur duo fonctionnait très bien – vertueux, complice mais capable de quelques piques amusantes aussi. Aussi, je suis très contente de voir leur relation s’étoffer.
L’urgence de retrouver le disparu et l’inquiétude du devenir de sa communauté restent cependant centraux dans l’esprit de Viviane – et dans l’intrigue. Bien que non détective, j’aime toujours autant sa façon de progresser d’indices en suspects.
J’ai trouvé un peu plus d’intensité dans ce tome : il y avait plus de tension entre les personnages, plus d’action et de danger. Gros bon point pour moi !
Peut-être que la conclusion de cette affaire est étonnante – ou plutôt : je n’ai pas été déçue, mais j’ai eu besoin d’un moment pour cogiter sur les tenants et les aboutissants en prenant en compte les revirements finaux 🤔 Cela tient la route, pas de soucis, mais sur le moment, j’ai été un peu surprise par les explications données.

Dans ma chronique précédente, j’évoquais par ailleurs mon envie d’en savoir davantage sur la protagoniste, à entendre : plus sur son histoire personnelle, sur son objectif intime, sur ce pouvoir qui ne cesse d’être évoqué mais si peu expliqué encore. Je le dis sans ambages : je n’ai pas été déçue.
Viviane se dirige nettement vers la révélation à son sujet et je suis comme elle impatiente les confirmations (ou négations !) de certains dires/faits !

En résumé, il s’agit d’un nouveau tome tout aussi riche en découvertes surnaturelles que les précédents ; la part « investigation » est toujours très bien menée, ce qui est un excellent point pour ma part. Enfin, la dose de romance reste idéale – selon MES goûts – et je continue d’apprécier à en apprendre sur Viviane.
Hâte de voir le final ! ✨

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2023/03/15/enndray-tome-1-lunion-des-reliquats-garance-de-jorna/

Pour être honnête, j’avais repéré cette petite pépite à paraître depuis un moment. Et oui, il s’agit d’une lecture qui mérite très sincèrement le détour !

Ce premier tome n’est pas un long fil d’aventures mais plutôt une porte d’entrée dans l’univers très fourni de l’autrice. Sans être du tout une montagne d’informations débitées par un narrateur, l’intrigue nous permet de découvrir : les personnages, sur lesquels le travail fait est remarquable de profondeur, l’Histoire du monde et sa morphologie (paysages, …) – son bestiaire aussi. J’ai vraiment apprécié que l’on profite avant tout de s’imprégner du monde offert par l’autrice, de ses personnages torturés à l’Histoire en passant par la faune inventée de toutes pièces.

Le point central du roman, disais-je, n’est pas tout à fait tourné vers la force antagoniste. Ce qui ne me dérange pas, quoique cela donne une dynamique assez « tranquille » au roman : on ne voyage pas d’un bout à l’autre du monde ni n’enchaîne la description des quêtes et grosses batailles ; on voit les personnages jetés dans l’arène qu’est l’univers et à eux de se préparer au combat (ou se déchirer la figure, le cas échéant). Non, dans ce premier volet, les personnages doivent plutôt affronter l’ennemi… qui est en eux.
Le travail et la profondeur donnée à chacun était pour moi LA grande force dans ce récit !

À cela j’ajoute que la plume s’accorde à merveille à cette dimension. Élaborée sans trop l’être, avec le choix des mots et celui des métaphores. Et cela donnait une part très concrète à des sentiments comme la douleur, la colère.

En résumé, une magnifique promesse pour la saga en devenir, que je serai curieuse de suivre !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2022/12/20/la-porte-oubliee-liv-bonnelli/

Après un prologue énigmatique, la narration alterne entre plusieurs personnages. Parmi les premiers, j’ai adoré rencontré Meredith. Femme brillante, brute de pomme, grande gueule… et handicapée. Et ce détail n’est pas là pour le plaisir : si l’autrice annonce par la classification de son roman (thriller psychologique) qu’elle va se pencher sur le mental de son/sa/ses méchant/e/s, elle le fait aussi avec ses autres personnages, et cela passe par Meredith et une réflexion sur elle-même.

Sa faculté, qui m’avait attirée, n’est pas extrêmement développée : elle est plus que cruciale, participe à la résolution de l’enquête mais sa description n’est pas étendue au point de faire entièrement basculer le roman dans le fantastique et n’est pas non survolée au point d’en faire un « coup de pouce magique ». Il y avait aussi un recours (massif?) à l’informatique qui était intéressant.

Enfin, et c’est peut-être ce qui a fait passé ce livre de « très bonne lecture » à « coup de cœur » : le contrat respecté au niveau de la psychologie des personnages. Je l’ai un peu évoqué avec Meredith et son handicap, mais les personnages sont tous profondément creusés, labourés même. Le roman est loin d’être léger. On plonge purement et simplement dans ce qu’il y a de laid en l’humain… mais tout en exacerbant la sensibilité tout humaine justement de certains des protagonistes.
Aussi, des thèmes et des questions difficiles sont abordés : la fin de vie assistée, les violences sous plusieurs formes, et cætera.

Les chapitres sont plutôt courts, la tension est omniprésente, des petits détails m'ont semblé être répétés (vilain stratagème narratif !) dans différents points vue et mes soupçons se mélangeaient… et le fin mot de l'histoire m'a surprise.

En résumé, j’ai adoré être bernée par l’intrigue mêlant plusieurs fils, plusieurs narrateurs et autant de leurres. J’ai frissonné en suivant l’enquête tortueuse et morbide dans certains de ses détails, ainsi que cette recherche de « la porte oubliée » et ce qu’elle inclut d’horrible en actes et en pensées. Et j’ai adoré suivre des personnages complexes, torturés chacun à leur façon, et accéder à leurs peurs et leur noirceur. Et minuscule lumière un peu quand même !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2022/11/02/anymis-t1-lelite-incomplete-anne-sophie-hennicker/

On dit beaucoup qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Or, pour celui-ci, je peux vous assurer, vous le pouvez. Ici, la couverture annonce la couleur : de la noirceur, du mystère, de la magie,… et surtout de la qualité.

Les premières pages sont douces et angoissantes à la fois : la plume est belle, des détails tendraient à nous bercer, mais certains éléments promettent d’emblée quelque chose d’éminemment inquiétant et mystérieux. Et j’ai adoré cette entrée en matière ambivalente qui me fait me poser mille questions et installe l’ambiance.

Le roman, joli petit pavé, prend le temps de nous glisser dans la vie de Jill, ses habitudes,… et de voir comme elle son quotidien lui échapper, de voir des points sombres surgir de nulle part et disparaître tout aussi vite, d’être perdu-e… paranoïaque ? Un mélange des deux en attendant que les faits trouvent des explications. Jusqu’au point de rupture, summum du stress et de l’incompréhension.
L’intrigue gagne alors sa dimension fantastique et un brin d’action tout en conservant ces éléments clefs que sont l’horreur/le tragique, la peur et le cauchemar. Dès lors, Jill va devoir faire des choix parfois déchirants. Elle sera poussée à bout mentalement, devra avoir l’esprit ouvert en même temps, repousser ses limites.
J’ai adoré la suivre, la voir rebondir après chaque échec, s’armer contre ses démons. Et j’ai aimé les liens qui se tissaient entre les personnages. La part de noirceur et de frissons est un réel plaisir – plaisir redoublé par le soin de l’autrice à confectionner un objet-livre des plus chouettes, autant dedans que dehors !

Je suis heureuse que ce roman soit un premier tome : j’ai très envie de retrouver les personnages et les faits laissés en suspend (cette fin ~♡) !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2022/10/05/la-chronique-des-joyaux-t3-le-zenith-nacre-melanie-dufresne/

Une belle conclusion à la trilogie des Chroniques des Joyaux. Cette ultime aventure convoque un duo précieuse/maître d’armes aux relations compliquées, dont la communication l’est encore plus. J’ai aimé ce thème et le fait que ce soit un enjeu pour les personnages. Le voile se lève sur des éléments qui échappaient encore à notre connaissance au sujet de l’histoire des Joyaux et

Spoiler(cliquez pour révéler)

la naissance de la « menace jaune » alors je suis plus que contente de cette fin et de ce très chouette univers qui apparaît enfin comme complet.

__
Dans l’ensemble, j’ai énormément aimé l’univers et ses composantes fantasy uniques qui nous était offerts, et où j’ai trouvé que la part romantique était assez modérée – et pour le fil rouge qui traversait les tomes et les liait intimement.

Chronique complète :
https://plumedayorin.wordpress.com/2022/09/20/tueur-de-mondes-amina-archer/

Ce roman m'a décontenancée par sa "surprise narrative" : d'une part par la forme - alternance de chapitre de points de vue différents, tantôt en "je" tantôt en "il/elle" (ce qui était une once perturbant), et d'autre part parce "Tueur de mondes" est une fantasy… mais tellement plus que cela à la fois ! L’autrice emprunte à la dystopie, à la science-fiction sur certains aspects. L’hybridation est déroutante, mais intelligente et résolument agréable à découvrir.

Chaque voyage est étonnant : l’impression de changer les règles, de lancer les personnages dans une arène à chaque changement de cadre – pour les faire s’affronter entre eux, contre des tiers ou avec le lieu où ils sont, faire se frotter objectifs et ambitions des uns et des autres.
Les personnages sont forcés d’évoluer dans et grâce au chaos, de puiser dans leurs ressources et repousser toujours plus loin leurs limites.
En cela, j’ai énormément apprécié le personnage de Len, celui que nous suivions le plus assidûment le long du roman.

En résumé, il s'agit d'un roman pour le moins surprenant, mené par une plume particulière et frappante. La forme de polyphonie, alternance de « je » et d’ « il/elle », m’a en quelque sorte déstabilisée, et l’intrigue m’a sortie de ma zone de confort en déjouant toutes mes attentes, mais la densité des péripéties et les chemins tortueux sur lesquels sont poussés les personnages ont su me plaire.
Somme toute, une lecture un peu compliquée au début, mais que je noterai en fin de compte comme étant une très belle découverte – d’une façon complètement imprévue !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2022/07/10/les-sept-lames-jerome-camedescasse/


Je le dis d’avance : ce roman est typiquement ce que je nomme une perle ~

Asta, reine énigmatique mais implacable de prime abord, essuie une demande en mariage aux airs de d’ultimatum de la part d’un dirigeant belliqueux dans les premières pages. La froideur royale d’Asta s’oppose littéralement à la brutalité explosive – de verbe et de geste – de Regnor. Ce premier échange était tout en contrastes forts. Bref, j’admire la plume puissante, littéraire et visuelle de l’auteur, c’est acté !

Face à cette menace, Asta plonge dans une quête pour rassembler réponses, artefacts, héros. La reine devient magicienne, enquêtrice pleine de ressources à la recherche de ses « Lames » éparpillées dans le royaume.
Elle dévoile mille facettes d’elle-même au lecteur au cours de son aventure.

Autre élément qui m’a séduite est le thème du tarot, des lames, de la divination. Asta consulte une cartomancienne pour trouver des réponses – et éclaircir son destin.
De plus, chacun des individus derrière les cartes est unique. Chacun à son histoire, son caractère (pour certains, très… spécial, ahah), des objectifs immédiats, un passé plus ou moins reluisant.

En résumé, il s’agit d’un roman où se mêlent le thème de la divination, un univers marqué par la mythologie nordique, une quête complexe. J’ai apprécié rencontrer ces héros hétéroclites, mais surtout la reine, Asta, dont on découvre toutes les ombres et les lumières. L’intrigue est excellente ; j’ai été surprise, embarquée !
Bref, je ne peux que vous conseiller de lire ce titre. Vivement conseiller !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2022/03/09/le-chevalier-barde-les-compagnons-du-cygne-sylvain-arnaud/

Un roman fantasy riche en rebondissements et obstacles pour l’épopée et une intrigue qui valorise vraiment toutes les facettes des personnages. Et surtout, qui nous offre des figures féminines remarquables et complémentaires qui portent réellement l’histoire.
Chacune des trois femmes possède des qualités qui servent à des moments clefs de l’épopée, une personnalité riche et elles prennent tour à tour le devant de l’intrigue avant de former une triade équilibrée, nécessaire et inestimable. Et voir des personnages féminins aussi riches et valorisés est un vrai bonheur.
Hern reste quant à lui le fil rouge qui relie les trois femmes : s’il est le héros du début de l’histoire, ce sont Éline, puis Cynae et Mérédith qui vont pousser l’épopée toujours plus loin, l’alimenter, la concrétiser – aidée d’Hern.

Épopée qui dévoile son lot généreux de combats, affrontements, réflexions stratégiques, actions (et un peu de sang!). J’ai eu un vrai plaisir à évoluer au travers des pages !
J’ai réellement apprécié que le roman creuse les personnages : ils ne vont pas que vivre des aventures mouvementées, ils vont aussi être contraints de réfléchir et parfois remettre en question leur position.

En résumé, une très belle découverte !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/12/23/entre-voisins-john-veher/

Un roman tout bonnement excellent ! La tension, la densité de l’intrigue et l’altération psychologique du protagoniste sont autant de points forts qui m’ont convaincue et emportée. La recherche du corbeau qui envoie les lettres entraîne le personnage et le lecteur dans une enquête amatrice qui nous emmène dans des chemins divers, nous sème entre pistes et fausses pistes ; le danger et la folie insidieuse grandissent au fur et à mesure, bref, j’ai adoré et je recommande chaudement ce titre si le frisson vous tente !

Un univers complexe et un système de magie très travaillé ; l’initiative de nous montrer les héros en plein dans leur formation (magique ou guerrière) était une excellente façon de nous faire entrer et comprendre le monde ! Mais la romance des protagonistes ne me convainc pas (trop rapide, trop mielleuse) et je reste surprise de la présence d'objets comme des motos ou des voitures...

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/07/11/la-derniere-guerre-des-dieux-t2-la-quete-cecile-ama-courtois/

J'ai beaucoup apprécié voir l’intrigue s’enrichir grâce à un nouveau personnage et la légende des chants magiques qu’il partage aux héros. De nouveaux objectifs, de nouveaux alliés relancent l’intrigue et nous en découvrons davantage sur les difficultés actuelles et celles à venir, Saraë gagne en développement. La romance reste au statut quo entre Edoran et elle, mais ce n'est pas dérangeant du tout !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/06/23/les-ombres-dedimbourg-tome-1-lentre-monde-anna-lyra/


J’ai apprécié la forme que revêtait la magie dans le roman : les personnages l’incarnent et l’utilisent de différentes façons, les interventions de surnaturel étaient vraiment chouettes surtout qu’Edimbourg fourmille de légendes urbaines. J’ai particulièrement aimé l’histoire de la dame fantôme qui sert de fil rouge pour une partie du roman, d’autant plus qu’elle a contribue à « former » Emily, lui donne des éléments qui peuvent se révéler intéressants pour après… on sent d’ailleurs que la suite des événements va être potentiellement sombre et corsé !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/06/18/les-sans-ciel-t1-le-premier-phenix-xavier-bauche/

Le roman se divise, à mon sens, en deux grandes parties. Dans la première grande moitié, nous découvrons Lucifer et le châtiment qui le conduit à sombrer dans les Abysses, puni par Dieu. L’histoire de l’ange déchu n’est pas complètement inconnue du grand public, mais j’ai aimé qu’une première focalisation se fasse au-travers de Lucifer lui-même et que l’on ait aussi un peu du point de vue de l’archange Gabriel.
Mais le point de vue se déplace peu après pour laisser place aux quatre fils de l’archange : projetés dans le monde des Hommes, ils sont malmenés, dépouillés de leurs ailes, de leur énergie. C’est véritablement avec le récit de leur impuissance et de leur souffrance que nous les rencontrons, la plume de l’auteur étant par ailleurs à la fois belle et terriblement percutante.

Je trouve qu’il est assez rare de trouver dans un roman une relation fraternelle/familiale qui soit complexe comme je l’ai rencontrée dans "Les Sans Ciel".
Or, l’auteur nous présente quatre frères qui entretiennent une relation à la fois profonde et conflictuelle. Et leurs rapports sont loin d’être au beau fixe !

La deuxième partie est beaucoup centrée sur l’action des quatre frères, avec un dynamisme très appréciable !


En résumé, j’ai beaucoup aimé que le roman propose de s’intéresser à la chute de Lucifer comme un élément déclencheur et qu’il y ait des « continuateurs » de sa quête. La relation entre ses fils, entre conflictuelle et synergie, m’a plu par sa complexité.
Si je m’étais beaucoup attachée à Chester (l’aîné), je croise les doigts pour qu’il « reprenne du poil de la bête » comme on dit !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/02/27/plib2021-les-dragon-de-limperatrice-alice-sola/

J’ai passé un bon moment de lecture et de découverte dans cette réécriture conjuguant les histoires de Turandot et Hua Mulan. La cruauté et la froideur de l’une, l’intelligence et l’intuition de l’autre, m’ont beaucoup plu.
Elles représentent à elles deux les piliers du roman : toutes les deux luttent pour cacher leurs secrets. Leurs vies, n’ayant en apparence aucun autre point commun, vont pourtant se rejoindre, et avec elles celles de deux autres personnages (masculins) : celles de Calaf et Shen.

J’avais eu peur, au tout début, d’être confrontée à une princesse insupportable, Turandot étant particulièrement froide et arrogante. Par chance, elle dévoile au fur et à mesure des failles, des désirs, des motivations… Son attitude gagne progressivement tout son sens et elle évolue ; je l’ai beaucoup appréciée de ce fait !
Mon seul petit bémol est peut-être le déséquilibre entre l’approfondissement des personnages féminins et leurs compagnons – leurs relations respectives se développent de façon un peu simplette notamment (ce qui est dommage, car je disais que l’autrice avait fait des merveilles dans "Le Lac des cygnes"). Les personnages secondaires sont malheureusement effacés, à la limite du simple figurant parfois.

Je trouve le choix de l’autrice d’aller explorer des contrées lointaines et folklores tout aussi anciens vraiment chouette !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/04/10/le-cloitre-des-vanites-manon-segur/

L’intrigue est principalement centrée sur le personnage de Sernin le Bâtisseur : amoureux du bon goût, il est surtout un démon au palais délicat en matière d’âmes. Il est profondément littéralement sadique et dangereux, mais le fait de suivre une narration de son point de vue me l’a rendu presque… attirant.

L’importance de la beauté est un point très fort dans le roman qui passe par de nombreuses (et très belles) descriptions : dès les premières pages nous sommes emmenés en plein cœur d’une cathédrale, pleine de l’animation de son inauguration ; c’est aussi via la visite de celle-ci par l’esthète impie, ou encore au travers du physique de certains personnages – appréciés ou non par l’oeil critique de Sernin, que nous sont offerts divers tableaux vivants.
La plume est par ailleurs agréable et fluide, nous permettant de visualiser, sentir – compatir si on est comme Agnès, sourire si on prend le parti de Sernin.

Les personnages sont profondément creusés au niveau de leur psychologie, de leurs histoires personnelles même et c’est réellement un point fort.
Toutefois, hormis Sernin qui m’a subjuguée et effrayée à parts égales, je n’ai pas ressenti énormément d’affection pour les autres (Agnès, Hermine).
Ils sont complexes, mais je ne m'y suis pas aussi intéressée que Sernin. Cela ne retire en rien de la qualité du travail et de la plume de l'autrice !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/04/27/le-seuil-tome-1-la-voie-de-leau-j-l-sivert/

Un roman très prenant ! J’ai été aussi intriguée que les personnages par qui se trame dans cette école et on se prend assez vite de connivence avec le protagoniste et ses compagnons. J’ai suivi leur progression respective avec grand plaisir !
Le moins que l’on puisse dire en commençant la lecture est que le protagoniste, Milo, n’a pas du tout l’étoffe d’un héros au début de l’histoire ! Jeune homme baigné dans la fortune et la vie facile qui en résulte, pas sportif pour un sou mais fier comme un paon de sa destinée en apparence toute tracée, il déchante rapidement une fois arrivé au Seuil.
Et c’est ce qui rend son évolution remarquable tout au long du roman. Un vrai bon point !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/03/19/chroniques-macabres-sully-holt/

Les nouvelles sont inédites ; mais aussi tragiques, violentes, pitoyables… On ne peut pas rester de marbre. Je n’arrive pas à décider laquelle est ma préférée…
Les personnage sont pour certains misérables, d’autres rusés à la limite du machiavélisme, cruels aussi pour certains ou encore faussement innocents… Incroyable. Avant chaque nouvelle, une petite citation nous met sur la piste du conte qui va être revisité… mais même avec cet indice, j’étais toujours surprise de voir la tournure des réécritures.
J’ai été fascinée de voir l’originalité des intrigues. Celle d’Aladdin et de Jack et le Haricot magique notamment m’ont tout simplement prise de court.
C’était aussi deux nouvelles qui s’inspiraient de faits historiques et j’ai bien aimé cette particularité, aussi terribles soient les périodes historiques choisies.

J’ai choisi de ne lire qu’une nouvelle par jour pour savourer…. mais j’aurais clairement pu tout lire d’une traite.
La plume est fluide et si bien affûtée qu’elle nous emporte. Elle était aussi belle que crue : certains passages m’ont fait frémir, mais d’autres m’ont aussi charmée.

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/05/15/de-chair-de-sang-orezza-dantes/

Une chose que je retiendrai de ce roman est qu’il a été pour le moins assez… spécial. Par son thème, sa forme, sa focalisation… J’ai assez étonnée de cette petite découverte livresque !
Le roman met en scène comme personnages centraux des personnages absolument mauvais et vicieux. En comparaison, les quelques personnages secondaires qui gravitent autour paraissent extrêmement naïfs et innocents… à la limite de la bêtise parfois. Le contraste est saisissant, mais rendait les seconds particulièrement insipides...

Le roman tourne autour de crimes, de vices, de violence et ne conviendra pas aux âmes sensibles, à mon avis. Il dépasse la simple reprise de la légende de la comtesse se baignant dans le sang de vierges pour rester immortelle ; on explore l’esprit de personnages sadiques et presque psychopathes pour ce qui est d’Arthur Sandingham. Lui et Bathory ont le malheur de former à eux deux un duo explosif, une relation éminemment sulfureuse...

Je ne suis pas sûre d’avoir été séduite par la noirceur de cette intrigue diabolique mais je concède avoir admiré la grande maîtrise narrative de l’autrice – sans avoir exactement aimé les personnages, je n’en étais pas moins impatiente et curieuse de connaître leurs démêlés.

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/05/25/la-derniere-guerre-des-dieux-t1-la-delegation-cecile-ama-courtois/

Cette lecture a été la découverte d’un monde solidement bâti et impressionnant : des races, à leur histoire commune à leurs caractéristiques propres ; de leurs mœurs, forces et problèmes physiologiques liés à leur ethnie, l’univers est indéniablement travaillé et passionnant. C’était un réel plaisir de me plonger dans l’histoire et les différentes terres et peuples de Gahavia !

J’ai adoré les découvrir chacune des « espèces » autant qu’elles étaient en même temps qu’elles croisaient la route d’Edoran et se ralliaient à lui ; mes préférées étant (dans l’ordre) les vipérines (métamorphes femmes mi-serpents), les aelders (hommes et femmes métamorphes mi-oiseaux) et les sylphes (hommes et femmes mi-plantes).
D’autant que chaque peuple vit dans un paysage différent et que la délégation en traverse d’autres tout aussi variés : plaine herbeuse, marécage putride, forêt enchanteresse… C’était magique !

Il s’agit d’un premier tome absolument captivant tant pour la construction d’un univers incroyablement fourni et clair que pour le plaisir de découvrir et suivre les personnages extrêmement variés et forts. Le basculement de l’intrigue dans la seconde moitié du roman m’a surprise mais augure une suite des plus prometteuses… que je serai très curieuse de lire !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/06/10/la-frequence-fantome-t1-la-dame-blanche-matt-clayne/

Dès les premières pages du roman nous glissons dans une ambiance bercée par l’étrange et le mystérieux. Un orage gronde, un manoir craque de tous les côtés… La plume m’a plu d’emblée !
L’intrigue est extrêmement bien pensée, l’approche paradoxale du paranormal au travers d’une expérience scientifique est persuasive du fait qu’elle méticuleuse et plausible. J’ai apprécié que les personnages aient des intentions divergentes et je me suis particulièrement attachée à Will et la dame blanche. J'ai énormément aimé ce roman, que j'ai dévoré sans m'en rendre compte !

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/04/03/la-saga-du-roi-des-cendres-t1-le-chant-du-loup-renaud-pourtier/

Le roman était très plaisant à lire et la plume est très agréable et fluide. Elle était autant capable de décrire la mort et la ruine, que peindre des scènes de batailles dynamiques et violentes, et mettre en place des dialogues naturels. J’ai vraiment savouré ma lecture.

Il y a dans le récit plusieurs combats. Des stratagèmes militaires, des embuscades mesquines, des combats à mort et du sang… J’ai été happée par le récit ; je suis une lectrice très visuelle et je voyais les scènes très clairement. Et je suis une amoureuse de stratégie militaire alors j'ai été servie !

En résumé, il d'agit d'une épopée haletante et intense, qui mêle la magie noire, le sang et l’espoir. Les personnages se dévoilent au fur et à mesure que les liens se tissent entre eux et je me suis attachée à eux. L’univers régi par la mythologie nordique et l’intrigue de complot politique en fond de toile m’ont beaucoup plu. Je suis plus qu’intéressée pour la suite de la saga !