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Commentaires de livres faits par Azamoon

Extraits de livres par Azamoon

Commentaires de livres appréciés par Azamoon

Extraits de livres appréciés par Azamoon

Que dire de ce tome ? J'en attendais beaucoup mais étais préparée au fait qu'il soit en dessus du 1er (qui était un coup de cœur) vis-à-vis des nombreux retours que j'avais lus. Effectivement, ce tome 2 n'a pas l'excellence du Tome 1. Pour autant, il est bon, épique, addictif, avec des situations drôles, mais je n'ai pas autant apprécié Fable que Saga. Le personnage de Rose est spécial et ses réactions quand il s'agit de son père n'étaient pas à mon goût. Pour autant, j'ai adoré Nuage Libre, Rod etc. Et j'avoue avoir aimé le retour de certains héros du tome 1.
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J’avais vu ce livre passer sur instagram plusieurs fois et il m’intriguait beaucoup. Pour autant, je n’avais encore jamais lu de livre de cette maison d’édition, alors je n’avais pas sauté le pas. Et quand je l’ai vu en librairie, je suis restée devant un long moment avant de me décider à l’acheter. Je ne regrette absolument pas mon achat. Même si ce n’est pas un coup de cœur, j’ai hâte de lire la suite qui, heureusement, sort bientôt.

On fait la rencontre d’Analia, une jeune fille qui vit sur Eden Island. Habituée à ce que son bracelet affiche des voyants verts, (il s’agit d’un système qui « note » les gens en fonction de leur comportement, plus ils sont dans le vert, plus les résidents ont de ressources, droit à des denrées alimentaires, etc. À l’inverse, si tout devient rouge, vous êtes menacé d’expulsion), elle est considérée comme une jeune fille parfaite, jusqu’à ce qu’elle développe des sentiments et voit son bracelet passer au rouge. Elle commence alors à voir que derrière la façade parfaite d’Eden Island, des inégalités, des injustices existent. Je n’ai pas totalement adhéré à son personnage. Même s’il est bien construit, entretient de bonnes réflexions, je ne me suis pas attachée à elle. Il me manquait un petit plus chez elle pour y parvenir.

À côté, il y a Aylan qui vient chambouler son univers et accentuer sa remise en question. En effet, le jeune homme vient de l’extérieur, ce qui est assez exceptionnel. Eden Island n’invite que très peu de monde et pour se voir offrir une place sur l’île, il faut en quelque sorte posséder un don. Aylan, lui, est doué au solar-surf. Malgré tout, Eden Island ne le tente pas trop. Il est hors de question pour lui de quitter sa mère et sa petite sœur malade, être privé de liberté. Son côté protecteur, son amour pour sa famille était assez touchant et je l’ai un peu plus apprécié qu’Analia même si, je l’avoue, ce n’est pas non plus mon héros préféré. Je l’ai trouvé très fidèle à lui-même et à sa famille, contrairement à Analia qui m’a fait lever les yeux au ciel avec certaines de ses décisions. Là où celles-ci pourraient avoir des décisions nobles, au final, elle laisse un amour à peine clos et très récent la guider.

Ce qui m’amène à vous parler de leur relation. De mon point de vue, il manquait d’interactions entre les deux personnages pour savourer leurs sentiments, et comprendre les choix d’Analia. Bien sûr, la romance n’est pas le point central du livre, mais comme elle joue sur le déroulement de l’histoire, je trouve dommage de ne pas avoir davantage insisté là-dessus. J’ai eu l’impression que leurs sentiments naissaient du néant, malgré une poignée de scènes à l’esprit romantique. En bref, à mes yeux, ça faisait passer Analia pour une girouette, surtout qu’au début ils ne s’entendent pas très bien.

Du côté de l’histoire, j’ai adoré ! Les messages véhiculés à propos de la pollution, de l’homme qui est toujours dans l’excès, des libertés de chacun, ainsi que la complexité de certaines thématiques où finalement tout ne peut pas être blanc ou gris, où personne ne peut avoir totalement raison ou tort, sont le fort de ce livre. Il fait réfléchir en même temps qu’il arrive à vous évader grâce au décor installé. J’ai trouvé cette dystopie palpitante. Des rebondissements vous tombent toujours dessus, des révélations parsèment le récit. On ne s’ennuie pas. Et que dire de l’écriture de l’auteur ? J’ai apprécié son style !

En bref, ce premier tome est une très belle réussite avec une fin qu’on aime autant qu’on déteste (le « déteste » veut en réalité pointer du doigt le suspense instauré) et qui vous pousse à vouloir lire la suite, ce que je ferai avec grand plaisir. Si vous aimez ce genre, je vous recommande vivement Eden Island.
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L'intrigue était peut-être un peu en-dessous de celles des tomes précédents mais nécessaire, vu la fin, pour la suite. Pour autant, j'ai adoré ma lecture ! C'est toujours un plaisir de retrouver ces personnages !
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Je remercie les éditions Alter Real pour ce service presse. C’est le premier livre de la maison d’édition que je lis et je dois dire que c’est grâce à la magnifique couverture. Malheureusement, malgré un début prometteur, je n’ai pas totalement adhéré.

C’est l’histoire de Dawn, une jeune adolescente qui un beau jour décide de se faire tatouer. Cela va l’entraîner dans un monde à part. Très vite, je me suis dit que m’attacher à elle serait compliqué. Ça n’a pas manqué. Je ne l’ai pas détestée, mais ce n’est pas non plus une héroïne que je porte dans mon cœur. Je l’ai trouvée tellement désagréable parfois que ça enrayait totalement ses qualités. Même dans les moments qui se voulaient tristes, je n’ai pas réussi à ressentir la moindre empathie, compassion pour elle. De plus, je déteste quand un personnage fait des promesses et ne les respecte pas et c’est ce qu’elle fait.

Il y a également Kayron, beau gosse de l’histoire qui ne m’a fait ni chaud ni froid. J’ai trouvé son personnage très fade, sans grand intérêt en fait. La preuve, je n’ai pas grand-chose d’autre à dire sur lui.
Du coup, le peu de romance qu’il y a entre ces deux personnages, forcément, ça ne pouvait pas me convaincre. Fort heureusement, ils ne s’embrassent pas au bout de dix pages, mais pour autant, il y a tellement peu d’interactions mignonnes entre eux que lorsque ça arrive, on a l’impression que ça sort de nulle part. Je n’ai éprouvé aucun frisson dans leur relation, rien qui me pousse à les voir absolument ensemble.
Honnêtement, l’histoire se serait contentée de ces deux-là, je pense que j’aurais davantage apprécié ce livre. Hélas, deux personnages secondaires viennent tout gâcher : Ike, le meilleur ami de Kayron, et Debby, la meilleure amie de Dawn. Autant Ike apportait un peu d’humour et de zèle, le rendant attachant, autant Debby, c’est le genre de personnage qui m’horripile. Capricieuse, nian-nian à souhait, je ne me suis pas du tout attachée à elle. Alors, quand ces deux-là, ont commencé à avoir une relation, j’ai vu rouge. Le jour même où ils se rencontrent, ça se lance des « bébé ». Non, non, non. Ce que j’appréciais un minimum dans la relation de Dawn et Kayron, c’était justement le fait qu’elle traîne en longueur. Ce nouveau couple a tout gâché, leur relation est si rapide qu’à mes yeux, elle n’est pas du tout crédible.

Heureusement, l’histoire compense les problèmes liés aux personnages. On découvre un monde très bien décrit, original, idyllique. Le livre se démarque par les messages forts qu’il véhicule : l’écologie, la préservation de la nature, etc. Du côté de l’action, ça ne manque pas, grâce aux pouvoirs qui sont conférés aux Natifs de l’Oasis. Chaque nouveau Porteur se doit de découvrir son don, s’exercer. Pour Dawn, spéciale, ce ne sera pas facile, d’autant plus qu’une menace plane sur l’Oasis. Notre groupe de héros va déployer les grands moyens pour le préserver.

Il faut que je vous parle également de l’écriture parfois immature, ce n’est bien sûr qu’un avis personnel. Je ne peux nier qu’elle est la plupart du temps d’une bonne qualité, les descriptions ont réussi à m’immerger dans ce monde. Pourtant, à plusieurs reprises, j’ai relevé des expressions assez maladroites (exemples : « TJ (...) était mort de rire », « Il dégommait tous ceux qui approchaient » ou encore « Elle allait ouvrir la bouche pour lui rentrer dedans »). Elles auraient été incorporées aux dialogues, je ne me serais pas arrêtée dessus. Si la narration avait été à la première personne, ça ne m’aurait pas dérangée non plus, puisque les personnages sont pour la plupart des adolescents. Seulement, il s’agit d’une narration omnisciente et je trouve ça assez moyen. Heureusement, ça ne survenait pas à chaque page.

Pour conclure, ce livre a été une déception pour moi, même s’il a des points positifs. J’estime qu’il conviendra davantage à un jeune public, sans pour autant déplaire à tous les adultes qui le liront. Ben sûr, on peut être adulte et aimer le Young Adult, ça m’arrive d’en aimer, c’est juste que je n’ai pas adhéré à celui-ci.
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Mettez un corbeau, une corneille, sur une couverture, et il y a de fortes chances pour que je cède et que le-dit livre finisse dans ma pile à lire. Le tome 1 des chroniques de Nevernight n’a pas fait exception à la règle. J’ai effectivement craqué pour le broché et je n’ai pas du tout regretté. J’ai adoré, c’est un coup de cœur qui m’a retournée. Âme sensible s’abstenir, parce que les montagnes russes vous attendent !

On fait la rencontre de Mia, une jeune fille qui a vu son père pendu et sa mère emmenée pour la Pierre Philosophale, une prison. Après une tentative d’assassinat à son encontre qu’elle déjoue, Mia parvint à s’échapper. Elle se découvre alors le don de manipuler les ombres et des années durant, elle s’exerce dans un seul but : venger sa famille. Elle est envoyée à la Montagne Taciturne où elle devient un Disciple pour devenir une tueuse implacable. Vous plongerez dans un univers riche, sombre, où l’auteur ne fait pas dans la dentelle. Pour autant, Mia se distingue par sa capacité à se lier d’amitié avec les autres, à vouloir aider ceux qu’elle apprécie. Elle garde une part d’humanité dans ce lieu où, elle s’en rend compte de plus en plus, il n’y en a pas et qui s’efforce de la changer. J’ai beaucoup aimé son personnage badass et fort de ses convictions. Elle préfère encaisser les coups que trahir ceux qui lui sont chers. Et puis, son statut d’enténébrée m’intrigue énormément.

À côté, il y a Tric, jeune garçon qui est également lui aussi un Disciple. De par son histoire émouvante, son caractère, je me suis énormément attachée à lui. Garçon repoussé, maltraité par son grand-père pour ne pas avoir le bon père, il a tout comme Mia le désir de se venger. Il cache une grande émotivité et le peu qu’il laisse entrevoir m’a séduite.

Si vous vous attendez à une histoire centrée sur une romance, passez votre chemin, ce n’est clairement pas ce qui vous attend ici. Néanmoins, une relation s’installe entre Mia et Tric qui vous fera vivre plein de sensations. Je n’en dis pas plus, sinon je risque de vous spoiler la fin, mais j’ai adoré leurs moments ensemble et le contexte est si compliqué que ce n’est pas simple pour eux. En outre, ce sont des tueurs, l’amour a-t-il sa place dans leur vie ? Oseront-ils même avouer ce qu’ils ressentent ? Vous ne ressortirez pas indemne.

Du côté de l’histoire, j’ai pris mon pied ! J’ai totalement été embarquée par la plume, l’univers, malgré les nombreuses notes de bas de page qui coupent parfois le rythme, mais elles apportent des précisions intéressantes et des traits d’humour bienvenus. Mia, Tric et de nombreux autres Disciples suivent différents cours pour devenir des Lames. L’apprentissage est rude, mortel. Nombreuses sont les épreuves qui les attendent, peu seront ceux qui accéderont au titre convoité. J’ai aimé chacune des pages lues, chacun des rebondissements. Quand vous pensez trouver le mal quelque part, il vous attend ailleurs. J’ai été ballottée au gré des indices laissés comme des miettes et les dernières révélations m’ont donné des claques.

En bref, je n’ai trouvé aucun temps mort, ce livre est une pépite que je recommande. Ayez les nerfs bien accrochés et profitez ! Vous ne serez pas déçu ! Pour ma part, j’ai déjà pris rendez-vous pour le tome 2.
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Ayant entendu beaucoup de bien à propos de ce livre, j’ai eu envie de le lire moi aussi. Hélas, les coups de cœur des uns ne sont pas les coups de cœur des autres et pour celui-ci, je suis vraiment très loin du coup de foudre.

J’ai vraiment eu beaucoup de mal avec les personnages. D’un côté, nous avons Viola qui étudie encore. Hyper intelligente, elle a le nez plongé dans ses livres, ne s’accordant très peu de temps pour autre chose. Dans sa jeunesse, elle a complètement craqué sur son voisin, mais quelque chose s’est produit et un beau jour, cet amour s’est transformé en haine pure. Bon, d’accord. Seulement, je n’ai pas compris la moitié de ses choix. Je l’ai trouvée égoïste. Par exemple, son campus ferme durant les vacances et elle se voit obligée de trouver un nouveau toit sous lequel dormir. Elle se tourne donc vers son frère, Drew, qui cohabite avec son meilleur ami Travis, l’homme qu’elle déteste justement. Elle ne cesse de se plaindre de devoir le côtoyer. Dans ce cas, pourquoi reste-t-elle ? Elle avait plusieurs alternatives, mais elle reste. Et puis, comme une petite princesse, la voilà qu’elle impose ses règles. J’ai envie de dire, il est chez lui, il fait ce qu’il veut, non ? Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres.

D’un autre côté, il y a Travis qui n’est franchement pas mieux. Ses actes me l’ont rendu antipathique au plus au point. Il travaille dans les bureaux et à sa pause déjeuner, plutôt que d’être responsable, d’aller se chercher à manger lui-même, monsieur se tape la fille du PDG et prend Drew et Viola pour ses larbins. Pendant qu’il prend du bon temps, ils doivent lui apporter à manger. J’ai halluciné. Soi-disant elle le déteste, mais y va quand même. Sa tendance à toujours baiser à droite et à gauche n’a pas aidé. Je n’ai même pas réussi à le prendre en pitié quand la situation se retourne contre lui. Par contre, déjà que je ne l’aimais pas beaucoup, mais vu la fin, il a intérêt à avoir une sacrée bonne excuse et j’espère que ce n’est ce que je pense parce que ce serait juste ignoble de sa part.

Du coup, ce n’est pas étonnant que leur relation, le cœur de l’histoire, ne m’a pas convaincue. Ils se détestent, au fond ils s’aiment : une histoire classique en somme. Seulement, pour une fille hyper intelligente, pour un homme qui est déjà dans le monde du travail, j’ai trouvé qu’ils se comportaient comme deux adolescents. Les coups bas qu’ils enchaînent pour prouver leur haine, pour prouver qui est le meilleur à ce petit jeu sont dignes d’une cour d’école, c’est dire le niveau. Ils se désirent, nient même en plein acte, à un moment, c’est assez lassant.
Au final, l’histoire repose sur des quiproquos d’il y a dix ans et tant que les personnages ne s’expliqueront pas, il n’y aura pas d’amélioration. Heureusement, il y a un personnage encore plus exécrable que ces deux-là ; Alyssa qui fait la misère à Travis sur son lieu de travail, menaçant son avenir professionnel. J’espère que dans la suite, elle va avoir le retour de sa pièce car son comportement est vraiment horrible. Nymphomane, manipulatrice, elle mérite qu’on lui torde son cou.

En conclusion, je peux comprendre pourquoi beaucoup ont aimé ce livre. Ça se lit vite, la tension entre les personnages est présente, cette thématique amour/haine est appréciée et d’habitude je l’apprécie moi aussi. Seulement, je ne me suis pas attachée à Viola et Travis, et ce dès le départ. Forcément, apprécier le reste m’était compliqué. Malgré tout, je veux des réponses et lirai la suite.
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date : 27-03-2021
J’ai tout simplement adoré, dévoré ce livre !

On y fait la rencontre de Grace, une jeune fille dont la vie bascule du jour au lendemain. Ses parents décèdent et la voilà partie pour l’Alaska, là où vit ce qu’il reste de sa famille : son oncle Finn et sa cousine Macy. Je me suis énormément attachée à Grace. Malgré les coups bas de la vie, elle reste forte tout en sachant lâcher prise quand il le faut. Une héroïne qui ne pleure pas à chaque chapitre, ça fait du bien. Elle ne reste pas totalement naïve, elle se rend compte qu’il se passe des choses étranges autour d’elle, sans réussir à mettre le doigt dessus. Jusqu’au bout, elle se bat comme une lionne, sait ce qu’elle veut et fait tout pour l’avoir et le protéger.

À côté, il y a Jaxon, garçon énigmatique que tout le monde craint à Katmere et qui se comporte dès le début comme le ténébreux de service avec Grace. Il fait tout pour que Grace s’en va et, petit à petit, on comprend ses raisons. J’avoue que j’ai longtemps hésité sur ce qu’il était vraiment et j’ai beaucoup apprécié ce côté-là. Souvent, dans les livres de ce genre, on devine directement que le beau gosse de l’histoire est telle ou telle créature, mais là, j’hésitais entre deux d’entre elles. Bon point. À part ça, Jaxon est le protecteur par excellence qui n’hésite pas à taper pour prouver jusqu’où il est prêt à aller pour protéger Grace et ses convictions. Au fond, il reste quelqu’un de sensible, avec des remords, des regrets, tout le poids du monde qui pèse sur ses épaules. J’ai vraiment bien aimé son personnage, sans parler des trois derniers chapitres bonus qui sont de son point de vue et qui nous en apprennent davantage sur sa façon de penser. Un régal.

Le lien naît entre ces deux-là dès leur première rencontre. Pourtant, je n’ai pas trouvé que leur relation allait trop vite. En effet, Jaxon met des barrières pour, entre autres, la sécurité de Grace. Du coup, c’était appréciable malgré ses changements d’avis. Ses discours pour tenter de la tenir éloignée de lui instauraient le mystère. Ils étaient si mignons ensemble que je n’ai pas résisté.

Passons à l’histoire maintenant. C’est le schéma typique d’un YA : une jeune fille somme toute banale qui arrive dans un nouvel établissement scolaire où les élèves sont différents, sans parler de sa relation amoureuse avec le garçon le plus populaire. Néanmoins, c’est addictif. Je n’ai personnellement pas lu beaucoup d’histoires comme ça, alors peut-être que pour certains lecteurs, ça n’aura pas le même charme, mais en ce qui me concerne ça m’a fait du bien. Par ailleurs, l’auteur a apporté des éléments originaux : comme la présence de créatures que je n’avais pas encore croisées dans ce genre littéraire ainsi que des rebondissements en cascade sur les cent dernières pages (même si le méchant de l’histoire, je l’ai vu venir dès le début). Et cette fin ! De quoi vous mettre l’eau à la bouche pour la suite et qui réserve une surprise de taille (que je n’ai vraiment pas vue venir). Tout est bien amené, rien n’est laissé au hasard et tout paraît évident quand les révélations sont faites !

Pour conclure, ce fut pour ma part une très bonne surprise, une lecture addictive que je n’ai pas su lâcher et ce, dès le début. Je la recommande vivement à ceux qui comme moi n’en ont pas lu beaucoup ou au contraire qui sont fans des livres où vampires, sorcières et autres créatures surnaturelles peuplent les pages. Vous ne vous ennuierez pas.
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Je tiens à remercier l’auteur, Liz E. Myers, pour sa confiance. Je pense que si elle ne m’avait pas proposé son livre en service presse, je ne l’aurais sans doute jamais lu alors que ce fut une agréable découverte. La qualité d’écriture est indéniable.

Il va m’être difficile de rédiger cette chronique suivant le plan habituel. En effet, si je vous parle trop des personnages, je risque d’ôter tout suspense, et je déteste les spoilers. Je vais faire au mieux pour garder le mystère entier autour de l’intrigue.
Déjà, parlons de la narration. Il n’est pas rare qu’un livre cumule plusieurs points de vue. Ici, l’auteur a choisi une poignée de personnages, mais contrairement à ce qu’on peut voir d’habitude, chaque nouveau chapitre se voit attribuer un nouveau narrateur, d’où le petit nombre de chapitres (il y en a une petite dizaine). C’était un pari risqué, parce qu’on peut s’attendre à ne pas s’attacher aux personnes. Pour quelques-uns, c’est bel et bien le cas, mais pour d’autres, ça n’a pas posé de problème puisqu’ils sont présents tout du long du récit.

Au début du livre, vous ferez la rencontre d’Alken, un guerrier dit immortel. Malgré tout, on sent qu’il est perdu, qu’il a perdu sa seule raison de vivre. Il erre, sans but réel, jusqu’au jour où une mission le lance sur les traces d’une rumeur qu’il n’ose croire. On dit qu’une des sœurs Real, censées être assassinées, serait en vie. Autant je l’ai apprécié à certains moments, autant parfois, je me suis dit qu’il avait mis longtemps à comprendre ce qu’il ressentait vraiment. Cet aspect-là m’a un peu refroidie concernant son personnage.
Ensuite, il y a Brehan à qui il s’associe. Brehan, lui, est un peu dans la même situation qu’Alken. Depuis la disparition de sa sœur, il erre. De même, une femme lui apprend qu’une personne ressemble étrangement à la description de sa sœur. Il se lance à sa recherche. Je pense que c’est le personnage que j’ai le plus aimé. Il a apporté une touche d’humour bienvenue à l’histoire à laquelle je n’ai pas résisté. En même temps, il m’a un peu fait pitié...

Je pourrais vous parler des personnages féminins, mais non. Pourquoi ? L’histoire tourne autour des sœurs Real. Laquelle est en vie ? Laquelle est morte ? L’auteur joue à un jeu délicat : nous tromper sur l’identité de la survivante. Dès le départ, il y a quelque chose d’évident dans ce mystère, pour autant, à l’aide d’explications alambiquées, on se rend compte que la duperie n’est pas terminée. J’ai beaucoup aimé car ce n’est pas juste une histoire mystérieuse, il y a des scènes de combats, de magie qui rythme le récit. Les complots sont aussi de la partie.

J’ai juste une petite déception en ce qui concerne les relations, mais là, ce n’est que mon point de vue. Je voulais qu’Alken aille avec telle femme, de même pour Brehan (c’est d’ailleurs sur ce plan là qu’il m’a fait pitié). Au final, malgré les explications, nous sommes une fois de plus menés sur de fausses pistes. Pour autant, si vous recherchez une fantasy concentrée sur les relations amoureuses, sachez qu’ici ce n’est pas vraiment le cœur du sujet. Les interactions en ce sens sont d’ailleurs minimes.

Globalement, j’ai adoré ma lecture. Tout est bien mené, pensé. Il y a deux ou trois petits trucs qui m’ont laissé sur ma fin, notamment l’avenir de Chalea même si je l’aimais de moins en moins au fil des pages, ou l’explication de la disparition de la sœur de Brehan. Malgré tout, c’est un bon livre de Fantasy qui saura vous tenir en haleine.
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Je crois que c'est mon tome préféré, je l'ai dévoré, je suis allée de surprise en surprise, d'émotion en émotion. Aucun temps mort n'est présent, c'est une fin mémorable.
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J'ai eu du mal à me remettre dans l'histoire (les prénoms des personnages y sont pour beaucoup, ils se ressemblent tous - Louis, Léon, Lou, Loïc) et contrairement au tome 1, la romance ici est, de mon point de vue, moins mise en avant. Ce n'est pas dérangeant, ça peut juste frustrée les personnes qui s'attendent à lire beaucoup plus d'interactions entre Agathe et Léon, le couple de ce tome. En plus de ça, on ne s'arrête pas que sur eux, tous les personnages sont mis à l'honneur.
Pour l'histoire, je n'ai pas grand-chose à dire, ça ne manque pas d'action, de rebondissements et cette fin donne envie de lire la suite.
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Le tome 1 avait été une bonne lecture, le tome 2 n’avait en revanche pas eu autant de succès chez moi. Qu’en est-il du tome 3 ? Il m’a encore moins passionnée. Déjà, le titre de la saga m’a induite en erreur. Je m’attendais à ce que l’auteur s’attarde sur les frères et non sur les sœurs. En soi, ce n’est pas un problème, mais qu’on mette Petal à l’honneur, là, je me suis dit que j’allais avoir du mal à rentrer dans l’histoire. Ça n’a pas manqué, je vous explique pourquoi.

Petal est une jeune maman, divorcée depuis un an. Elle aimait et aime toujours son ex-mari. Hélas, elle lui a menti dès le début de leur relation. Elle a usurpé l’identité de sa sœur pour qu’il pense qu’elle était plus âgée. Au moment de leur rencontre, Petal n’avait en effet que seize ans et lui a huit ans de plus. Vous voyez le souci qui se pose ? Elle avait beau être jeune et stupide, je l’ai détestée au début du livre pour ses choix et ça s’est un peu amélioré par la suite, mais je suis restée trop longtemps sur une opinion négative pour faire un virage à 360° avec elle.

Luka, lui, est donc l’ex en question. Il m’a fait de la peine et, en même temps, j’avais envie de le secouer. Je n’aimais pas Petal et je ne comprenais pas comment il pouvait encore l’aimer (c’est bête de ma part, puisque les sentiments ça ne se contrôle pas). Pire, pour un shérif, qu’il ne devine rien du jeu pervers de son père paraissait vraiment gros. Il y avait tellement de signes !

Parlons de leur relation désormais. À savoir que dans les romances, j’adore la rencontre et, ici, les personnages ont un passif, ils se connaissent depuis de nombreuses années. Comme je m’y attendais, je me suis ennuyée ferme. Ils s’aiment, ne se l’annoncent pas, ils se répètent en pensée que l’autre est à lui/elle. OK, bah qu’est-ce que vous attendez pour jouer carte sur table, bon sang ? Leurs contradictions m’ont vraiment lassée. Oh, et j’ai trouvé les scènes de sexe vraiment pas très jolies, jolies. En fin de compte, tout ce qu’ils ont vécu est une succession de non-dits, de quiproquos pourtant tellement évidents. Vraiment, je n’ai pas été convainque, ce qui ne sera peut-être pas le cas d’autrui. Ils divorcent, Luka lui impose des conditions très particulières, mais Petal ne se doute pas de ses sentiments ? Invraisemblable.

Ida Sue, elle, m’a surprise et en mal dans ce tome alors que jusqu’ici je l’aimais bien. Son antipathie envers Luka, le plus innocent en fin de compte dans le couple, m’a fait revoir mon jugement. C’est sa fille qui ment sur toute la ligne et le père de Luka qui lui a causé des torts par le passé, mais elle ne peut s’empêcher de lui lancer des remarques acerbes, de se montrer exécrable, jouant un rôle majeur dans leur rupture. Son attitude m’a vraiment dérangée. Bien sûr, les révélations expliquent son comportement, mais pour moi, c’est resté en travers de la gorge quand même.

L’histoire n’a, hélas, pas relevé le niveau. Comme je le disais dans la précédente chronique, le méchant de l’histoire reste toujours le même : la famille d’un des personnages principaux. Ici, pas d’originalité de ce côté puisque dès le départ, le père de Luka s’impose comme le seul antagoniste. En plus de ça, la façon de régler le problème revient toujours à la même personne. Trois tomes et j’ai l’impression de lire un copier-coller à chaque fois. Mêlez ceci au fait qu’une grande partie du livre se concentre sur la relation de Luka et Petal qui tourne en rond, et vous m’avez perdue. Heureusement, les soixante dernières pages sont marquées par un peu plus d’action.

Vous l’aurez compris, mon avis est négatif. Ma note doit donc vous étonner. J’ai été lire d’autres avis pour voir si j’étais la seule à relever ces imperfections, et je me sens vraiment à contre-courant. L’histoire n’a pas eu d’emprise sur moi positivement. Dès le début, je suis partie du principe que ce tome 3 ne m’emballerait pas et je n’ai pas su me détacher de cette impression. Je pense sincèrement que je ne n’ai pas su apprécier ce livre à sa juste valeur, parce que, au final, tout (le comportement des personnages etc.) trouve une explication. Je suis certaine que les lecteurs ayant aimé les précédents tomes auront du plaisir à le lire, contrairement à moi.
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Excellent tome qui conclut parfaitement la série. Rien n'a été oublié, chaque détail compte. C'est remarquable.
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J’ai tellement entendu du bien de ce livre que j’ai été curieuse et ai fini par l’acheter. Après être resté près d’un an dans ma PAL, j’ai suivi mes envies et l’ai enfin lu. Ce n’est pas un coup de cœur, mais franchement, c’est un très bon livre.

Deux points de vue relatent l’histoire. Tout d’abord, il y a Robyn, une jeune maman extravertie. Tatouée, cheveux colorés, elle est libre d’être celle qu’elle veut depuis qu’elle a quitté son ex violent. J’ai apprécié ce côté-là chez elle, ainsi que sa combativité et son amour pour sa fille Anya. Sa poisse et la maladresse ont apporté une touche d’humour à l’histoire. En revanche, j’ai eu un peu de mal avec son langage quand elle s’énerve. De mon point de vue, ce n’est pas naturel, c’est surjoué. Cela dit, ça ne vous choquera peut-être pas. Pour en avoir parlé avec des amies, celles-ci ont trouvé ses répliques drôles. Fort heureusement pour moi, ces passages sont rares et se comptent sur les doigts d’une main.

Ensuite, nous faisons la rencontre de Valentin Laurent, de son vrai nom Valentino Massari, un italien pure souche, beau gosse à se damner, mais dangereux à tout point de vue puisqu’il est tueur à gages. Au début, il apparaît comme le bad boy de service, un brin insupportable dans ses réactions, son comportement. Derrière cette façade, se cache finalement un homme qui a déjà vécu tant de drames qu’il ne veut plus en vivre d’autres, ce qui explique ses vaines tentatives de maintenir Robyn à l’écart.

Malgré l’attirance indéniable entre les deux, leur relation ne va pas éclore en un claquement de doigts et ça, c’est un super bon point pour moi. Je déteste quand les personnages concluent au bout de dix pages. Ici, tout est fait pour les séparer. D’un, Robyn ne veut pas se relancer dans une relation sérieuse dans la mesure où ses expériences passées ont été de véritables fiascos, d’autant plus que son ex revient dans le paysage et menace sa tranquillité. De deux, Valentin ignore comment ça peut fonctionner entre eux au vu des mensonges autour de sa profession et de sa profession en elle-même. Addictif, non ?

Du côté de l’histoire, on a un peu de piment justement avec le statut de tueurs à gages. Valentin voit une menace planer sur sa tête : des tueurs à gages russes ont signé un contrat pour lui faire la peau. Comment Valentin va-t-il gérer ça ? Va-t-il réussir à préserver Robyn de cette menace ? Venez le découvrir !

En bref, j’ai beaucoup aimé ce livre. Il est addictif, a plusieurs fils conducteurs, ce qui permet de ne laisser aucun temps morts aux protagonistes et de ne pas être répétitif. Les personnages secondaires sont peu nombreux mais marquent les esprits. Vous souhaitez une romance torride, semée d’embûches ? Ce livre va vous plaire !
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À la base ce livre était un cadeau, mais comme je l’ai reçu abîmé, je l’ai gardé pour moi (rassurez-vous, mon amie a quand même reçu son cadeau). Du coup, je n’en attendais pas grand-chose, mais l’ai quand même gardé dans ma PAL, car c’est un genre auquel j’adhère. C’est un livre qui se lit rapidement. La première partie du roman est géniale, par contre j’ai trouvé la deuxième un peu répétitive, et par conséquent, moins addictive. Pour autant, j’ai apprécié cette lecture.

On suit les aventures de Erica St Gilles, qui a ouvert un bar à Las Vegas, où les clients sont des êtres surnaturels. On apprend qu’elle fuit son passé et quelqu’un en particulier. À certains moments, j’ai eu un peu de mal avec son personnage. OK, elle ne veut plus qu’aucun homme ne dicte ses choix, la fasse sentir faible, ça se comprend au vu de ses antécédents, mais ici, c’est poussé à l’extrême. Ça la pousse à faire des choix complètement idiots et dangereux. En gros, elle fonce tête baissée seule, sans même connaître l’ennemi et repousse sans cesse les gars qui veulent tout simplement l’aider. Autant son côté badass était super, autant ce côté irréfléchi la rendait agaçante.

Ne vous attendez pas à d’autres rôles principaux, ni à une relation amoureuse. Erica est juste entourée de ses employés qui forment une bande assez hétéroclite. Ce côté-là m’a beaucoup plu, je suis fan des groupes d’amis ou de héros luttant contre un ennemi commun. Ici, vous aurez donc Nate, capable de se transformer en grizzli (j’avoue avoir eu un petit faible pour lui), Barbie, une harpie que j’aimerais voir un peu plus dans la suite, Matteo, un vampire du genre vegan, Britannicus, un sorcier, et Lola, une flic somme toute normale. Je trouve dommage qu’on ne s’attarde pas plus sur chacun d’entre eux, et j’espère que dans la suite ce sera le cas.

Niveau histoire, tout commence par l’absence d’Agathe à son poste de barmaid au club et, ensuite, la découverte de son cadavre. Erica veut se venger et régler son compte au meurtrier dont elle est sûre et certaine de l’identité. Après avoir suivi une fausse piste, elle est poursuivie par une folle furieuse, surnommée Boucles d’Or, invincible et portée sur la violence. Elle réclame quelque chose à Erica qui lui appartiendrait et qu’on lui aurait volé. Ainsi commence un jeu du chat et de la souris assez long, puisqu’au final les rebondissements sont peu nombreux. Combat, échec de l’une ou l’autre partie, fuite et hop ! On recommence. Fort heureusement, il y a quelques révélations qui agrémentent cette seconde moitié.

Du coup, c’est un avis plutôt mitigé que j’ai pour ce premier tome. Il a ses qualités, il se lit très vite (j’ai lu la moitié en quelques heures seulement), il y a de bonnes idées, un bon cadre pour l’histoire, mais aussi des défauts qui heureusement ne concernent qu’une partie du livre. Par conséquent, pour un premier tome, c’est pas mal et j’ai vraiment envie de savoir ce que les tomes suivants réserveront à ce groupe de collègues.
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Ce livre est apparu dans ma PAL suite à une publication de ma part demandant des conseils lectures. Il faisait partie des propositions et je l’ai acheté sans m’attarder sur le résumé. N’ayant jamais été déçue par les livres publiés par les éditions Bookmark, celui-ci n’a pas dérogé à la règle. Je dois même dire qu’il a frôlé le coup de cœur ! C’était une bombe !

D’un côté, on a Holland. Au départ, c’est une adolescente issue d’un milieu modeste qui méprise ceux qui la méprisent, c’est-à-dire les personnes riches qui peuplent pourtant sa vie. Elle se ferme à l’amour, préférant étudier, et déteste ces jeunes filles qui offrent leur virginité au premier venu. En grandissant, elle devient cette personne que la version plus jeune d’elle aurait détesté : une adulte au compte en banque généreux et à la garde-robe chic. Sa vie pourrait être parfaite. Seulement, à l’aube de son mariage, alors qu’elle retourne à L.A, là où elle a grandi, elle se rend compte qu’elle n’a jamais pu oublier cette fameuse nuit depuis laquelle la culpabilité l’écrase de tout son poids. Elle est imparfaite, fait des erreurs, parfois il est trop tard pour les réparer, parfois non. Je l’ai adorée pour ça, parce qu’elle paraît réelle. Sur la fin, cependant, elle m’a un peu agacée à une fois encore s’énerver alors que toutes les preuves de l’amour de Landon sont littéralement sous son nez. C’est l’unique raison pour laquelle je n’ai pas mis 5/5.
De l’autre, se tient London. Méprisable en apparence, on se rend compte que tout ce qu’il a fait subir à Holland durant leur scolarisation est motivé non par la haine mais par amour, amour qu’on lui a interdit d’éprouver. Jeune, il n’a pas su gérer comme il fallait, il l’a fait à sa manière, ce qui a provoqué un désastre et la fuite de Holland. Plus tard, il se révèle enfin et on l’apprécie enfin à sa juste valeur. Il est irrésistible, juste miam miam, tout ce qu’on aime dans les romances.

Comme le présente la quatrième de couverture, c’est un Roméo et Juliette des temps modernes. Haine, amour, on ne sait plus trop où est la limite. Holland et London se cherchent, tout n’est pas clair. De par le passé de leurs familles respectives et les événements en cours, ça explose. C’est juste addictif, sulfureux ! Les quiproquos sont présents et séparent à chaque fois les personnages... ou les lient.

Côté personnage secondaire, je vais juste mentionner Lincoln, le supposé futur mari de Holland. Comme les deux personnages principaux, il a fait des erreurs, le rendant humain en fin de compte. Je n’ai pas réussi à le détester, il m’a plutôt fait pitié, parce que finalement, il a tellement souffert du rejet de son père, de sa compétition avec London où il se classe « toujours » second que ça le rend à mes yeux attachant. À voir dans la suite.

L’histoire, elle, est pleine de petits détails qui nous amènent à des révélations et à cette fin ultra frustrante ! Je ne vous en révèle pas trop à ce sujet, sinon c’est vous gâcher la surprise. Rien n’est laissé au hasard et tout est superbement amené. De plus, ce livre ne se contente pas d’une seule période dans la vie des personnages, j’ai adoré cette façon étonnante de relater l’histoire. Non seulement, vous suivez le couple phare sur plusieurs années, mais en plus, on a également le droit à un long épilogue expliquant la relation des parents. C’est tellement immersif, ça donne tellement plus de profondeur.

En bref, si vous recherchez une bonne romance, je recommande à mon tour celle-ci. L’écriture est fluide, certaines réflexions justes et joliment tournées. Foncez, vous ne le regretterez pas !
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Encore une fois, Cécilia nous délivre une grande qualité d'écriture, c'est un bonheur de lire ses mots. Tout est poétique, parfaitement détaillé. J'ai beaucoup aimé ce tome-ci, la présence de Lucifer a beaucoup joué. J'adore la tournure qu'ont pris les événements, même si comme dans le premier tome, il n'y a pas beaucoup d'action, les sentiments priment. Petit conseil : assurez-vous d'avoir le tome 3 sous la main, car la fin vous donne... faim.
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Après un coup de cœur pour le tome 1 en début d’année, je n’avais qu’une hâte, c’était de me replonger dans cet univers original et de retrouver les personnages que j’aimais tant. J’ai laissé durer le plaisir un peu plus d’un mois avant de flancher et d’entamer ma lecture. Le coup de cœur se confirme-t-il ? Oui, oui, oui ! J’ai versé ma petite larme, j’ai été aux anges et j’ai ragé plus que jamais !

On retrouve Olina qui se retrouve prise au piège sans son voile et adopte une nouvelle identité : Givre. J’ai beaucoup aimé cette personnalité d’elle parce que pour une fois elle peut agir normalement, sans craindre quoi que ce soit, elle est libre, sans protocole qui écrase ses épaules. On la voit enfin dans toute sa splendeur et se révèle badass, une héroïne comme je les aime. Mais, parce qu’il y a un mais, elle a cette fâcheuse tendance à prendre des décisions qui me font hurler de rage. Déjà à la fin du tome 1, je n’avais pas trop compris pourquoi ça partait dans cette direction et là, dans le tome 2, elle recommence ! Elle a ses raisons, certes, ça n’en reste pas moins frustrant !

À côté, il y a Jovan, roi magnifique de Glacium, fidèle à lui-même, quoique, on entrevoit de plus en plus son attirance pour Olina. Qu’est-ce qu’il m’a fait pitié à cause des décisions de cette jeune sotte, le pauvre. Enfin bref, je l’aime toujours autant et même si au final on ne le voit pas beaucoup, ça rendait les retrouvailles meilleures.

Comme je le mentionnais un peu plus tôt, la romance fait un bond dans ce tome. N’ayez crainte, elle aussi est malmenée par Olina et tout n’est pas encore acquis. J’aime quand ça traîne en longueur, ce n’est pas bon pour mes nerfs, mais au moins, je ne me lasse pas. Ici, c’est clairement tout ce que j’adore, l’auteur nous donne des miettes et on attend désespéramment d’en avoir davantage.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Ils changent du tout au tout du premier tome, puisque Olina quitte l’environnement du château pour les casernes et les combats illégaux. Comme pour le premier tome, j’adore la façon dont l’auteur arrive à nous les faire aimer : Éclat, Avalanche, Péché ont eu ma préférence. Tous différents, tous adorables à leur façon. À l'inverse, il y a ceux qu'on déteste automatiquement. Ils montrent un autre côté du peuple de Glacium et c’était vachement immersif.

L’histoire est beaucoup plus rythmée dans ce tome, apporte plus d’action aussi. On ne s’ennuie pas un seul instant. La première partie du livre est rythmée par les combats et le tournoi. Petit problème, on a l’impression que Givre/Olina oublie sa mission : trouver le meurtrier de Kendrick. Ça m’a un peu dérangée parce que le temps s’écoule encore et encore et ses recherches sont franchement minimes. J’avais relevé aussi ce détail dans le précédent tome. D’ailleurs, ce n’est pas le seul petit détail qui m’a chiffonnée. Un moment, on voit Sanjay avec un comportement inhabituel et... c’est tout. Aucune réponse n’est fournie. En aurai-je par la suite ? À voir.
Malgré tout, ce deuxième tome reste un coup de cœur parce que le lâcher a été difficile. Il est addictif, les personnages vous font vivre les montagnes russes et, surtout, on ne s’ennuie pas. Je n’en dirai pas davantage, car je ne vois pas l’intérêt de vous révéler où mène l’histoire à ce stade, mais une fois encore, le livre se finit sur un suspense de dingue !

En conclusion, le coup de cœur se confirme. Si vous attendiez de savoir si j’aimais la suite autant que le premier tome, vous pouvez désormais foncer. Il est génial.
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J'ai l'impression d'aller à contre-courant des autres avis, mais en ce qui me concerne, je sors mitigée de ma lecture. Alors, bien sûr, j'ai adoré, mais de base j'aimais pas trop Sienna, à contrario de Hawke, et j'ai pas vraiment accroché à leur romance. Et je commence je pense à me lasser du schéma pris par l'auteur, il n'y a pas vraiment de nouveauté à mon sens. Cela dit, je continuerai avec plaisir la série. C'est juste que ce tome n'est pas mon préféré, mais je suis sûre que la série réserve encore de belles surprises.
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Ayant apprécié le tome 1 des Frères Lucas, je ne pouvais pas passer à côté de la suite. Après un début addictif (me forçant à lire jusqu’à une heure du matin), l’histoire est un peu retombée comme un soufflé après. Du coup, je suis assez mitigée sur ce tome 2.

Déjà le personnage de Kayla ne m’a pas vraiment convaincue. D’accord, son rêve de tomber enceinte est beau, mais de là, à faire tout et n’importe quoi pour y arriver, quitte à se rendre dans des bars pour se trouver un coup d’un soir et espérer qu’il la mette enceinte, ce sont des décisions qui m’ont clairement fait tiquer. Parfois, elle se montre tellement... idiote également. White lui parle et elle ne comprend pas alors que c’est aussi évident qu’un nez au milieu d’une figure. Je pense que les raisons de son comportement arrivent bien trop tard, limite comme un cheveu dans la soupe. Il y a également la façon dont elle laisse sa sœur Rachel lui parler sans jamais relever, ça m’a mise hors de moi. J’aime bien quand les personnages ont du répondant et sur ce point-là, Kayla est décevante, pas assez battante à mon sens quand bien même elle a ses qualités.

Ensuite, il y a White et clairement je ne sais pas trop quoi penser de lui. Il fait stéréotypé : c’est l’homme riche et célèbre par excellence, qui couche avec plein de femmes jusqu’à ce qu’il se rende compte que la femme faite pour lui et dont il est amoureux c’est Kayla. Il y avait tellement d’aspects de sa vie qui auraient pu être développés pour le rendre unique... mais non. Bon, puis, clairement, je ne suis pas adepte de la vulgarité et il aime ça, le bougre. Ça casse son charme.

Pour l’histoire, on a donc Kayla qui veut absolument fonder sa famille et même si ce n’est pas son but de mettre White au pied du mur, celui-ci se porte volontaire pour l’aider dans cette entreprise. Commencent alors les interrogations qui posent quelques soucis et entraîne une remise en question. Kayla étant amoureuse de White depuis l’adolescence, elle se dit qu’au final, avoir un bébé de lui n’est pas une bonne idée. Elle revoit donc ses plans.
Entre temps, White s’attache à elle, mais elle ne comprend pas que ça va au-delà d’un service rendu alors que ça paraît si évident. Kayla a peu confiance en elle, elle n’ose pas lui avouer la vérité. Forcément plus le temps passe, plus ce mensonge par omission va prendre de l’ampleur. Pour le coup, j’ai apprécié l’évolution de leur relation parce que ça ne se fait pas du jour au lendemain et subsistent des doutes qui ne rendent pas leur futur ensemble acquis. Heureusement d’ailleurs, sinon ç’aurait été une succession de scènes de sexe.
Hélas, je trouve que les travers du tome 1 sont de nouveau présents dans ce tome 2. Les véritables problèmes n’arrivent qu’à la fin, quand Rachel, la sœur de Kayla, mielleuse et détestable au plus haut point se pointe avec un ventre rond. Une fois encore ça se résout très vite, en même pas cinquante pages. Et puis, ça rappelle une fois de plus des similitudes avec le tome 1. La relation de CC avec sa famille est aussi désastreuse que celle de Kayla et la sienne et les deux vont beaucoup trop loin.

Par conséquent, même si le début paraissait hyper prometteur, je n’ai pas été totalement conquise par ce deuxième tome. C’est dommage parce qu’il a un côté addictif : on va toujours à l’essentiel, sans s’attarder sur des futilités et on tourne les pages sans s’en rendre compte. Mieux, il y a la folie de la famille Lucas qui suscite le rire. Ce n’est pas une déception, bien sûr, c’est plaisant à lire, mais les défauts font que ce n’est pas la romance du siècle à mes yeux. D’ailleurs, les points soulevés seront peut-être des points positifs pour d’autres lecteurs. Si vous aimez la romance, ce livre vous plaira sûrement.
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Une suite qui a comblé mes attentes. Une fois de plus j'ai adoré me plonger dans cet univers riche ! Les personnages sont géniaux (le petit nouveau Bug m'a fait fondre), leurs interactions toujours aussi agréables et j'avoue que la fin me donne envie d'en savoir plus sur leur futur.
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J’avais vu plusieurs publications élogieuses concernant Sorcely of Thorns passer sur différents groupes de lecture. Elles ont titillé ma curiosité, d’autant plus que la couverture est magnifique. Et puis, j’ai vu le livre en rayon et j’ai cédé. Si ce n’est pas un coup de cœur, je ne peux nier qu’il s’agit d’un très bon livre.

Trois personnages sont au centre de cette histoire. Il y a d’abord Élisabeth. Elle travaille dans une Grande Bibliothèque qui renferme des grimoires on va dire « vivants ». Ils mordent, parlent, etc. Élisabeth a grandi au milieu des étagères et c’est devenu sa maison, si bien que les passages secrets n’ont aucun secret pour elle. Pour autant, rester enfermée a fait d’elle une jeune fille naïve qui croit ce que les plus âgés véhiculent. Aussi, pour elle, les sorciers sont des êtres mauvais, etc. Cet aspect crédule la rend étrangement attachante et j’ai bien aimé son personnage qui remet en question ses certitudes et ose aller de l’avant, n’hésitant pas à risquer sa vie pour révéler la vérité et arrêter les machinations du grand méchant de l’histoire (je ne vais tout de même pas vous révéler son identité). Son courage fait d’elle une héroïne badass.

Après, il y a Nathaniel Thorn qui est sans doute le tremplin du changement de sa vision des choses. Je l’ai aimé dès sa première apparition. Le côté mystérieux, la classe qui émane de lui mais aussi le fait qu’il ne ressemble pas du tout à l’image que s’en faisait Élisabeth, tout ceci le rend immédiatement attirant. Sans compter qu’il fait preuve de bonté en dépit de ce qu’elle croit de prime abord. Au-delà de son air suffisant et de sa puissance, il y a également une fragilité en lui, liée à son vécu et sa solitude. Aussi, on comprendra pourquoi il est le célibataire le plus en vue et ses raisons qui le poussent à faire comme si Élisabeth lui était indifférente.

Enfin, il y a Silas le démon. À l’instar d’ Élisabeth, je me suis attachée à lui, tel un ami pour lequel on se prend d’affection, malgré tous les arguments qu’il lui oppose pour lui assurer qu’il n’est pas celui qu’elle croit, en somme quelqu’un de bien. En effet, pour qu’un sorcier utilise la magie, il doit invoquer un démon, lequel lui octroie la sorcellerie en échange de quelque chose, en l’occurrence des années de sa vie. Par ailleurs, le démon devient son serviteur. D’après Silas, c’est la seule chose qui l’oblige à obéir aux ordres et à se montrer aussi amical. Toutes ses interventions pour aider Nathaniel ne seraient suscitées que par obligation, et non par affection pour son Maître. Élisabeth, a-t-elle tort de croire qu’il peut s’attacher à quelqu’un comme une personne normale ? Ou Silas est-il vraiment aussi mauvais qu’il le prétend ? Tout ce qu’il fait pour Nathaniel nous laisse douter jusqu’à la fin et j’ai beaucoup aimé ces incertitudes.

L’histoire se base dans un univers envoûtant, richement décrit, parfois un peu trop hélas. J’ai trouvé que des passages traînaient en longueur, surtout lorsqu’on est en plein cœur de l’action. Malgré ce petit détail, les tournures de phrases sont très jolies et le déroulé des événements reste addictif. Élisabeth est propulsée dans une sombre histoire d’assassinat suite à la mort de la Directrice de sa Grande Bibliothèque. Suspecte, elle est envoyée à Pont-l’Airain, la capitale, escortée par Nathaniel et Silas. Elle est rapidement disculpée quand on se rend compte que les autres structures sont elles aussi touchées. Les révélations vont nous proposer une intrigue palpitante, finement ficelée.

En bref, j’ai adoré ce roman young adult. La romance ne prend pas le pas sur l’histoire et c’est agréable, ça rend les passages où les deux personnages se rapprochent encore plus précieux. Je recommande donc vivement ce livre aux fans du genre. L’originalité autour des grimoires, des démons vous séduira.
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Fan de Jennifer L. Armentrout depuis que j’ai lu sa saga Lux il y a plusieurs années, je ne pouvais pas faire sans lire Dark Elements. J’attendais que la trilogie soit presque entièrement publiée pour me lancer. Bon sang, j’ai bien fait de ne pas lire ce premier tome à sa sortie ! Il se termine d’une telle manière que j’ai envie de sauter sur le tome 2 sans plus attendre.

Ici, on suit Layla, une jeune fille de dix-sept ans. Elle est particulière puisqu’elle est à moitié démone et à moitié Gardienne (gargouille). Sa particularité lui confère un atout pour les Gardiens qui chassent les démons venus sur terre. En effet, elle peut voir les âmes (ainsi que leur couleur, ce qui détermine le niveau de pureté ou de méchanceté des individus), or les seuls qui en sont dépourvus ce sont les démons. D’un simple toucher, elle peut marquer ces derniers afin que les Gardiens puissent les repérer plus facilement. C’est la seule contribution qu’elle peut apporter. Son sang l’empêche de se transformer en gargouille. Il est important pour elle qu’elle participe, histoire de prouver que sa part démoniaque ne prend pas le dessus, qu’elle est une bonne personne. Je ne me suis pas attachée à 100% à elle, mais elle m’a fait beaucoup de peine. Et vu sa situation, on peut comprendre parfois ses doutes, son besoin de reconnaissance et d’affection. Cela dit, des fois elle a quelques réactions immatures (vive la jalousie), c’est ce qui m’a empêchée d’adhérer totalement au personnage.

Ensuite, il y a Roth. Là, je ne peux retenir mon côté fangirl. Pour les lecteurs ayant lu Lux de la même auteure, il vous fera penser à Daemon, voire à Seth dans Covenant. Il fait badboy, a un humour pervers, etc. Bref, tout ce que j’aime. Et je l’ai aimé. Je me fiche qu’il soit démon, il est juste parfait ! En plus de ça, il est touchant quand il explique à Layla ce qu’il est. (Mention spéciale à ses tatouages, Bambi quoi ! Trop mignonne !)

Il y a également Zayne, Gardien et ami d’enfance de Layla. Clairement, pour cette dernière, c’est aussi son premier béguin. Il est gentil, loyal, attentionné, bref, il est le petit-copain dont on rêve. Seulement, il est inaccessible pour Layla, non pas parce qu’il la snobe, on comprend que lui aussi est attaché à elle, mais Layla ne peut embrasser personne ayant une âme sous peine de la lui voler. Eh oui, son baiser est mortel... sauf pour les démons. Vous voyez un peu où ça nous mène ? On voit un triangle amoureux se former, mais à mon avis, ça ne fait aucun doute sur celui avec lequel finira Layla. Du coup, ça ne me dérange pas autant que dans Covenant (pour celui-ci, j’avais parié sur le mauvais cheval...). Pour en revenir à Zayne, j’ai bien aimé son personnage.

Passons à l'histoire. Le monde de Layla bascule quand elle fait la rencontre de Roth alors qu’elle est en pleine séance de marquage qui tourne mal. D’un côté, elle apprend qu’elle est recherchée par le Enfers, et déjouer les plans des démons à sa poursuite ne sera pas simple. D'un autre côté, elle est attirée malgré elle par Roth. Celui-ci s’échinera à lui faire changer sa vision des choses et Layla ne sait plus qui croire. Ceux qu’elle considère comme sa famille lui ont-ils menti ? Se servent-ils d’elle pour leur mission ? Sont-ils aussi irréprochables qu’ils le prétendent ? Et les démons ? Sont-ils tous foncièrement mauvais ? Toutes ses certitudes volent en éclats. Layla apprendra qui elle est, développera de puissants sentiments mais s’en rendra compte peut-être trop tard.

Bref, Dark Elements est une histoire addictive où je n’ai pas ressenti de temps mort. Il y a toujours ce petit détail qui relance l’histoire et cette fin pleine de tension, d’action ! Je ne vais pas m’en remettre.
Vous connaissez Jennifer L. Armentrout mais n’avez pas encore lu celui-ci ? Mais qu’attendez-vous ? Vous ne la connaissez pas encore ? Alors, foncez !
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Autant j'ai trouvé Bane plus supportable dans ce livre, autant j'ai trouvé l'histoire vraiment banale (surtout les négociations pour Korena). Heureusement, le livre s'ouvre sur une autre trame : Caoimhe. Je suis curieuse à ce sujet.
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Honte à moi ! J’ai ce livre dans ma PAL depuis de nombreuses années, certainement depuis sa sortie. Je n’ai jamais pris le temps de le lire, il faut dire que c’est un beau pavé. J’ai finalement sauté le pas et je ne le regrette pas. C’est typiquement le genre de livres que j’aime.

Je me suis interrogée sur la manière dont j’allais rédiger cette chronique. Figurez-vous que sept personnages principaux se volent la vedette.
Il y a Loque, une gamine des rues qui est obligée de voler pour survivre. Au début, elle fait partie d’une petite bande qui se serre les coudes, mais un événement survient et la pousse à intégrer la Guilde, organisation malfaisante qui règne sur la ville d’Havrefer mieux que les Manteaux Verts. Loque est désespérée, embarquée dans des événements qui la dépassent, mais elle est prête à tout pour intégrer ce qui a ses yeux est sa planche de salut. Je ne me suis hélas pas vraiment attachée à elle. Je ne sais pas quelle sera son importance par la suite, mais à mes yeux, c’est elle qui a le rôle le moins important dans ce premier tome. Du coup, à côté de certains, elle ne s’est pas démarquée.

De son côté, Kaira est une Bouclière de Vorena, entraînée depuis toute petite à servir, à combattre. Elle qui n’a pas été habituée à sortir des murs de son sanctuaire, va bientôt y être contrainte. En effet, après une erreur de sa part – qu’elle ne regrettera jamais -, elle va devoir remplir une mission pour regagner le droit de servir en tant que Bouclière. Ainsi, elle est amenée à être le garde du corps de Merrick. En même temps, elle devra atteindre les dirigeants de la Guilde pour la dissoudre. Si, au début, je ne l’appréciais pas vraiment de par son statut, son attitude rigide, j’ai appris à l’apprécier au fil des pages. Elle prend conscience qu’elle peut mettre ses dons aux services des plus faibles de façon plus significative.

Du coup, parlons de Merrick. Bon sang, je crois que c’est celui que j’ai le plus aimé alors que c’est certainement le plus imparfait. Il m’a fait rire ! Il prend inlassablement les mauvaises décisions, se met toujours dans des situations périlleuses, se fait passer à tabac plus que de raison et surtout, a un goût prononcé pour le vin, les femmes, et l’argent des autres à dépenser, ce qui lui vaudra des ennuis, ennuis qui l’amèneront à tremper dans une sombre affaire et à rencontrer Kaira. De même que la jeune guerrière, j’ai adoré son évolution, même si des doutes persistent en lui. J’ai hâte de savoir ce qui va lui arriver.

Janessa, de son côté, est la Princesse des états-libres. Je suis mitigée quant à son personnage. Autant j’ai adoré sa relation avec Rivière, autant sa façon de penser m’exaspérait de temps en temps. Cela dit, elle est dans une situation délicate et je peux comprendre ses réticences, ses désirs. Elle a pris en maturité et je pense qu’il sera intéressant de la voir dans la suite.
Rivière lui est un assassin de la Guilde, envoyé pour tuer la Princesse. Or, pour lui la Princesse est une étrangère, pas cette jeune femme dont il est épris et qu’il rejoint en cachette le jour. J’ai adoré son personnage, c’est celui que je préfère après Merrick.

Il y a ensuite Nobul, ancien guerrier et forgeron qui va intégrer les rangs des Manteaux Verts. Il m’a fait beaucoup de peine au début, même si sa façon de se comporter avec son fils m’a fait grincer des dents. À la fin, je l’ai détesté pour ce qu’il a fait.

Et enfin, il y a Waylian, apprenti sorcier, qui ne comprend rien à ce qu’il étudie, mais qui se retrouve à enquêter sur une série de meurtres horribles. C’est l’un des personnages qu’on voit le moins et je l’ai trouvé assez fade en comparaison des autres et pas crédible. Hop ! Tout à coup, il devient exceptionnel.

Passons à l’histoire, ou plutôt devrais-je dire aux trois histoires. Les personnages sont plus ou moins liés. Merrick et Kaira vont participer à une vente d’esclaves. Le premier est censé s’assurer que tout se déroule au mieux, la seconde missionnée pour atteindre le sommet de la Guilde. Avec les frasques de Merrick, c’était hyper prenant.
À côté de ça, il y a la tentative d’assassinat de la Princesse par Rivière. L’aspect romance n’est pas déplaisant et apporte un peu de douceur dans le récit, même si le sang coule à flots à côté.
Et enfin, il y a ce malégien fou qui sévit en ville, désireux de détruire la ville grâce à un vieux rituel. C’est la partie que j’ai le moins aimée ; j’ai deviné le coupable bien avant la révélation. À mes yeux, c’était flagrant.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ces histoires qui, en fin de compte, sont toutes reliées, reliant par la même occasion les personnages de près ou de loin. J’ai hâte de connaître la suite, savoir ce qui va leur arriver et quelles tuiles vont leur tomber dessus. La guerre se rapproche et la tension monte.
Cela dit, il faut se montrer patient avec ce livre. Les premiers chapitres sont une succession de présentations de personnages (chacun ayant droit à son chapitre et comme ils sont sept...). Parfois, il vous faudra même attendre cent pages pour retrouver un même personnage. Heureusement, l’action ne manque pas. Les histoires se mettent en branle vers la moitié, le temps de mettre en place le contexte, etc. Pour autant, je ne me suis jamais ennuyée. Dès le début, j’ai été embarquée grâce à la diversité des personnages. Quand les interactions entre eux commencent, l’immersion est totale. En bref, j’ai beaucoup aimé.
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date : 15-01-2021
Je voulais une lecture dans la même veine que Book boyfriend, publié dans la même maison d’édition, et les recommandations ont mentionné ce livre. Ce n’est pas une romance que je recommanderais spontanément (et je vais vous expliquer pourquoi), mais j’ai passé un bon moment. Il se lit très vite et le tout est prenant.

On commence avec le point de vue de Ryder. A priori il a tout dans la vie pour être heureux (belle maison, de l’argent à ne plus savoir quoi en faire, un avenir professionnel tout tracé), mais on se rend compte très vite que ça ne le comble pas. Il a perdu sa mère, ce qui l'a profondément affecté. Ça a d’ailleurs joué sur sa relation avec Mallory avec laquelle il a rompu deux ans auparavant. Depuis, il tâtonne, ne profitant même plus des fêtes qu’il organise. Personne ne peut lui résister, pas même-moi. Au fur et à mesure qu’il se dévoile, on voit l’homme parfait qu’il est vraiment. En gros, je l’ai adoré.

Il y a ensuite Eden et j’avoue que son personnage peut faire tiquer les lectrices. Elle est cam girl, en gros, elle travaille sur des sites pornographiques, montre ses seins, se donne du plaisir devant la caméra. C’est assez déroutant, mais se dégage d’elle une telle sensibilité ! Pour ma part, ça m’a permis de passer outre ce côté dérangeant. Cela dit, ce travail prend une part énorme dans le récit et c’est assez compliqué d’imaginer qu’un homme puisse accepter qu’elle fasse cela alors que, clairement, Eden et Ryder développent des sentiments l’un pour l’autre. Pour autant, j’ai apprécié son personnage. Elle est touchante, sensible et forte à la fois. Elle croule sous le poids des responsabilités et ne peut s’y soustraire, ce qui l’a amenée à travailler de jour comme serveuse et la nuit comme cam-girl. Et en parallèle, elle a peur de s’engager, peur surtout d’être encore abandonnée.

Du coup, pourquoi n’arrête-t-elle ce job pas quand ça devient évident ? D’un, parce que c’est ce qui lui permet de joindre les deux bouts, sa vie étant compliquée depuis le départ de sa mère. De deux, parce qu’Eden et Ryder ne s’avouent pas leurs sentiments. En vrai, ils ne savent pas s’ils peuvent construire quoi que ce soit. Six heures d’avion les séparent. Le travail retient Ryder en Californie. Pour une raison que je ne vais pas évoquer, histoire de ne pas tout révéler, Eden est coincée dans l’Utah. Pourtant, au fil des pages, ils se rendent compte petit à petit qu’ils sont faits l’un pour l’autre, que l'éloignement est une torture. Dès lors, des décisions sont à prendre.

Pour résumer, j’ai beaucoup apprécié cette histoire, malgré le travail d’Eden, mais d’un côté, tout le monde a le droit de trouver l’amour, n’est-ce pas ? C’est un condensé de douceur, de candeur (merci Ollie !), d’amour, de moments assez drôles, de passages torrides, mais aussi poignants, le sujet de la perte des parents étant un point crucial du récit. L’histoire se conclut parfaitement et logiquement. Je n’ai pas fini ma lecture en me disant que c’était rocambolesque, too-much.
J’aimerais aussi préciser qu’elle se différencie des romances auxquelles je reproche d’aller trop vite. Dans Love online, les événements s’étalent sur plusieurs mois, ce qui est appréciable, et rend le tout plausible. Il n’y a pas non plus des scènes de sexe toutes les cinquante pages, contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord.

Pour tout vous dire, j’ai adoré cette histoire, même si elle peut s’avérer dérangeante à cause de ce que fait Eden, d’autant plus que ça prend une grande place dans l’histoire. Je la recommande aux plus téméraires, mais aussi aux personnes souhaitant sortir de leur zone de confort. Outre ce détail, c’est vraiment une belle et romantique histoire.
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J'aime beaucoup la tournure que prend ce tome 4 (même si dès le début, les intentions de Staviti me paraissaient limpides). L'évolution de Willa me charme, sa relation avec les Abscurse, encore plus. J'ai eu pas mal de fous rires. Vivement le tome 5.
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