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— Célia, s’il te plaît, il grogne.
J’attrape le magazine et lui colle sous le nez. Il ferme les yeux très brièvement et me l’arrache de la main. Ma voix ne résonne pas, mais je mime un distinct « Va te faire foutre ». Il lit sur mes lèvres, et sa réaction est immédiate : il attrape mon poignet et tire en se redressant.
— Mesdames, je vous l’emprunte ! il s’excuse auprès des autres.
— Roman, lâche-moi, je chuchote fort.
Je me suis assez fait remarquer ici pour aujourd’hui !
— Monsieur Weiss, si je peux me permettre une remarque, Vivi commence. Votre attitude ne respecte pas la convention de votre entreprise concernant…
— Il me semble que la convention « Je dois avoir une discussion d’urgence avec ma petite amie » prévaut sur celle de cette tour ! il réplique.
J’ai tout juste le temps de voir les filles laisser tomber leurs mâchoires dans leurs assiettes qu’il me traîne dans l’allée. J’ai l’impression que toute la salle est en train de nous regarder dans un silence de mort.
Afficher en entierUne seconde passe, et Roman tombe lentement à genoux, contre moi. Son front se pose contre mon ventre, et ses paumes enserrent mes hanches avec force. Il est en pleurs, juste là, et durant les secondes qui suivent, je ne sais absolument pas quoi faire.
- Je t’en supplie... il murmure. Pardonne-moi pour tout.
Afficher en entierQuand je relève la tête, il me montre sa tenue.
- Je suis présentable? il demande.
- On ne voit presque pas votre pénis dépasser de votre col, j'envoie.
Il explose de rire pendant que je remets en place son nœud de cravate.
Afficher en entierRoman Weiss qui prend le métro avec des sacs à ne plus savoir qu'en faire, le spectacle vaut le coup d'œil ! C'est comme assister à la migration d'un oiseau rare : ça n'arrive qu'une fois dans une vie.
Afficher en entierJe secoue la tête. Je vais prendre la chambre d'ami pour cette nuit, celle qui est à l'autre bout de la maison, juste pour être sûr de ne pas la rejoindre.
Afficher en entierJe secoue la tête en faisant bouger les glaçons au fond de mon verre vide. Je n’oublierai jamais le jour où Célia m’a regardé pour la première fois. Je m’étais juré de ne plus retourner me ridiculiser dans ce café, et pourtant, une semaine plus tard, j’étais planté devant elle, sans oser relever le nez de mon portable, de peur qu’elle me reconnaisse et qu’elle soit mal à l’aise. On aurait dit un môme…
Au départ, je n’y allais qu’une fois par semaine, juste pour m’assurer qu’elle allait bien, que son visage n’avait pas d’autres marques bleutées. Et puis, je me suis retrouvé à passer la porte de ce café absolument tous les jours. Et même comme ça, je n’arrivais pas à me la sortir de la tête. Je dois me rendre à l’évidence, c’est elle qu’il me faut, depuis le tout début.
Afficher en entier- Alors à chaque fois que je verrai ce mal-être passer sur ton joli visage, on dansera, il annonce.
- J'ai horreur de danser, Roman !
- Je sais ! On en avait parlé sur le banc... Moi aussi. Mais je préfère encore ça à te voir mal à l'aise sous mon regard. Tu n'imagines pas ce que tu es pour moi.
Afficher en entierIl se retourne et forme un cœur avec ses mains en penchant la tête sur el côté, puis me tourne le dos. Mon regard passe de ses épaules moulées dans ce pull léger à son cul mis en valeur dans ce jean.
Comment un type aussi charmant peut-il être un tel connard?
Afficher en entierIl acquiese en soufflant, et je les vois s'éloigner de quelques pas.
-Roman, est-ce que tu viens de te taper mon assistante? j'entends de l'autre côté de la porte.
Je n'attends pas de connaître la réponse de Roman et file jusqu'à mon bureau.
Afficher en entierIl a un petit sourire en disant ça. Je retiens le mien plus difficilement que prévu. C'est dur de continuer à détester un mec aussi adorable
Il fait réellement des efforts pour être à la hauteur. C'est certainement pour ça que j'évite toujours son regard si vert.
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