Carole Zalberg
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Note moyenne : 7.21/10Nombre d'évaluations : 14
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
très bon livres mais pour adultes sa ses mon avis perso!
marquise66
Afficher en entierFait parti de la sélection pour le prix Ouest France 2012
Afficher en entierLe roman est frais et agréable. la plume légère dessine des personnages attachants.
Quelques bémols sur l'absence de certains.
J'aime Adèle de tout mon coeur, si humaine et belle.
Afficher en entier"Ce livre aux allures ancestrales, comme une voix venue de loin, des tréfonds d’un peuple oublié, se forme soudain, et, au détour de phrases limpides, s’attaque soudain à un engagement inattendu, à la volonté de dénoncer, mais bien plus de montrer, d’émouvoir, et enfin, de comprendre.
Ainsi, le ton est poignant dès les premières lignes. Le texte, sous la forme d’un long monologue, se souffle d’une expiration déclarée d’un père à sa fille. C’est ce qui s’affiche en premier, s’étouffe de mots durs, comme une coque protectrice, pour se parer contre le monde, pour éviter de fracasser cet amour immense mais d’une fragilité sans nom. C’est dans ces deux aspects que résonne toute l’émotion du livre, toute la chaleur des mots, et leur pouvoir incontestable. Carole Zalberg, offre au lecteur un récit touchant et pigmenté d’émotions extrêmement fortes qui gonflent les mots d’existence."
Suite : http://lavoixdulivre.blogspot.fr/2014/09/tel-est-le-mystere-des-hommes-qui.html
Afficher en entierBouleversant... Le parcours d'un père courage qui s'effondre soudain quand sa fille, qu'il a sauvée, protégée, choyée, dérape... Une histoire née dans le feu qui va périr dans un autre feu. Dans ces 15 ans, le parcours d'un couple qui aura connu la guerre, la misère, l'exil, le déracinement, le rejet... Qui s'est intégré au forceps pour quoi ? Et un constat terrible sur nos sociétés occidentales.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2014/01/je-nai-jamais-oublie-que-nous-sommes.html
Afficher en entierJe referme ce livre étourdie par les émotions que je n'ai pas vu arriver et qui m'ont parfois submergées.
Surprise aussi.
Surprise par cette écriture qui évoque et interroge plus qu'elle ne raconte, par ces bribes de récits claquées telles quelles, mais aussi par "ce petit monde", cette famille inconnue du lecteur qu'on aurait pourtant presque envie de tutoyer.
Pas de mots ni de phrases superflues. Juste l'essentiel.
C'est un carnet de voyage en Israël mais aussi une errance dans la vie des autres, remplie d'interrogations qui peinent à trouver réponses.
Lorsque Carole Zalberg évoque son absence d'émotion devant le Mur des Lamentations, je comprends le "trop de noms peut-être". J'ai visité l'an dernier la Maison des enfants d'Izieu (le mémorial des enfants juifs exterminés) et je suis restée presque imperméable à cette liste déshumanisée. En revanche, j'ai été bouleversée par les dessins des enfants, par les lettres destinées à leurs parents et par les témoignages audio.
Ce livre n'est pas un livre d'Histoire, ni un énième ouvrage sur l'antisémitisme. C'est un récit sincère et profond sur les liens familiaux, sur les origines, sur les blessures d'hier et d'aujourd'hui d'un pays tourmenté, mais aussi un formidable appel à la tolérance et à la fraternité.
Afficher en entierLiliane, c’est le prénom que lui a donné sa mère, celui qu’elle lui donnera toujours, incapable de lui trouver un gentil surnom, d’être aimante, de lui trouver des qualités, catalysant sur sa fille toutes les rancœurs de sa triste vie.
Lili, Lilou, Lilas sont les petits noms donnés par son père, trouvant dans sa petite fille la beauté que la vie lui a ôté, que sa femme dragon lui a ôté. Mari effacé, troublé par des pensées impures, il est transfiguré par l’amour qu’il porte à son enfant. Seulement, il se garde de le montrer devant sa femme qui ne manquerait pas de le détruire.
Lili, petite fille, dénigrée par sa mère, adulée secrètement par son père, ne comprend pas pourquoi elle plait aux autres enfants à l’école et cela lui semble une imposture. Toute attention de la part des autres lui paraîtra tel un mensonge, elle ne peut y croire avec son physique, son maintien, tout ce qui a toujours été critiqué par sa mère.
Pour échapper à ce physique qu’elle trouve ingrat, elle n’aura de cesse de devenir autre grâce à la chirurgie esthétique et fera ce métier salissant pour lequel elle croit être faite : strip-teaseuse. Dans ce corps refait et défait, elle cache son désarroi de petite fille, recroquevillée sur elle-même, spectatrice de sa chute. Entourée de ceux qui l’ont façonnée puis délaissée comme un jouet trop usé..
Le livre commence et finit par la mort de Lili. Entre les deux, sa vie qui ne fut pas heureuse.
Afficher en entierBon... Et bien pour être bref, c'est bref ! (je parle de la fin) Spoiler(cliquez pour révéler)peut être tout ce livre est un message pour dire que derrière les moments sombres se cache le rire ?
Afficher en entierJe suis passée complètement à côté de ce livre, que je n'ai pas compris. Alors oui ça parle des deux guerres mondiales et de leurs conséquences en mettant à l'honneur plusieurs générations d'une famille juive. Mais je n'ai pas saisi l'angle d'approche du sujet - qui n'apprend pas grand-chose - ni sa finalité puisque tout au long du roman je me suis demandé où l'auteur voulait en venir. L'opacité du récit n'a pas aidé : il est quasi entièrement à la voix narrative, les rares dialogues étant tellement intégrés à la narration qu'on ne se rend pas compte immédiatement qu'il s'agit de discours. Certaines répliques sont présentées comme un paragraphe normal, c'est-à-dire retour à la ligne, pas de tiret, de guillemets ni de verbe introducteur. D'autres sont au discours direct mais tellement fondues dans la narration que là encore, on s'en rend compte après coup.
Les chapitres très courts (3-4 pages en moyenne) rattrapent un peu ce défaut d'additivité, tout comme l'alternance des époques, qui est plutôt bien maîtrisée. En effet, l'histoire relate la vie de deux familles sur environ quatre générations mais les chapitres alternent toujours entre deux époques à la fois pour ne pas trop perdre le lecteur. Cela fonctionne plutôt bien, si ce n'est qu'à la fin tout va trop vite et une génération entière est racontée en l'espace de deux chapitres, dommage. L'événement final, en revanche, est bien trouvé ; j'ai trouvé très pertinent d'achever ce récit par les prémices d'une troisième Guerre mondiale (bien qu'elle n'aura pas lieu, évidemment, mais c'était la pensée commune à l'époque).
Pour finir, j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages. Déjà que j'ai galéré à m'y retrouver parmi les multiples personnages (et ce du début à la fin), aucune des figures féminines présentées ne m'a plu ni touchée, toutes m'ont laissée indifférente. J'ai cru que je pourrais apprécier Suzan mais elle se révèle tellement aigrie et inerte qu'elle m'a gonflée. Le seul côté intéressant que je leur ai trouvé est leur évolution : celle de Lisa à travers sa correspondance avec Sophia, mais surtout celle d'Adèle qui est d'abord introduite comme une femme détestable avant de montrer son passé, tout ce qui l'a conduite à devenir ainsi. Leur point commun : leur indépendance sacrifiée dans une société patriarcale où la femme mariée se voit interdite d'exercer une profession ou de s'épanouir en dehors du foyer.
Afficher en entier« L’invention du désir » c’est l’histoire d’un couple adultérin qui se trouve et se retrouve dans des moments volés, courts et précieux.
Pour eux, c’est une résurrection ou plutôt une naissance car avant ils n’avaient jamais éprouvé autant ce désir, au point de l’inventer à eux deux. Ils enfin plutôt elle. Car la narratrice c’est la femme. Elle se dévoile dans une langue sensuelle, poétique et suggestive. Elle décrit ce qu’elle découvre et ce qu’elle ressent et comme cet échange réciproque, l’homme participe aussi, à la fin, en lui répondant. Ce livre est le cri d’une femme, un hurlement d’amour, une vibration du corps, des corps qui s’imaginent, se trouveront, se trouvent, se cognent, s’embrasent…tout ce que l’amour permet de ressentir mais de manière prude, imagée qui laisse le lecteur imaginer…
Les illustrations de Frédéric Poincelet sont elles moins suggestives, plus concrètes voire érotiques, montrant une seule fois le portrait de l’homme et toujours la femme comme pour accompagner ce désir nouveau et douloureux et sans cesse réinventé et nous donner à voir d’un point de vue extérieur. Ce ne serait pas très utile si ces illustrations n’avaient pas ce trait fin et ces contrastes noirs et jaunes.
Et une nouvelle rencontre avec « les éditions Chemin de Fer » qui m’a encore une fois emballé.
C’est beau, tendre et sublime ; ça se lit d’une traite car on ne peut pas arrêter un désir qui s’assouvit, même s’il doit s’inventer encore et toujours.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Carole Zalberg
et autres évènements
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Editeurs
Actes Sud : 4 livres
Grasset : 3 livres
Albin Michel : 2 livres
France Loisirs : 1 livre
Editions du Chemin de Fer : 1 livre
Nathan : 1 livre
Actes Sud Junior : 1 livre
Biographie