Yishai Sarid

Voilà ce que l'on appelle une belle écriture.

L'auteur, forcément bien traduit vu la qualité de l'ouvrage, allie une intrigue solide dans un contexte particulièrement difficile dans son pays : le contre-terrorisme israélien.

Son personnage principal, depuis douze ans déjà qu'il mène sans répit des interrogatoires musclés sur tous les suspects qui défilent dans son service, va devoir approcher une auteure pour se lier d'amitié dans un but que je ne peux vous dévoiler sans gâcher une partie du suspens.

Mais il ne faudrait pas croire que ce poète de Gaza ne soit qu'un "simple" thriller. La tension psychologique est adroitement menée, les doutes, tiraillements et réflexions du héros sont particulièrement bien sentis. La société israélienne, et son éternel revers, la société palestinienne, sont présentées de façon intelligentes et donc complexes. Vraiment, on suit de bout en bout cette histoire à multiples facettes.

C'est un regard authentique et stimulant sur une question toujours sensible : Israël et les les territoires occupés. Quant à cela vous ajoutez une très belle histoire d'amour, vous avez tout du grand roman.

Halala.... Et dire que j'ai failli ne pas lire ce livre. Une œuvre tout simplement incroyable, je ne peux vous en dire plus, mais lisez-le, ce livre mérite un coup d'oeil.

Un roman dépaysant l'auteur nous fait découvrir son pays ses coutumes mais c'est si bien écrit que la lecture est simple et fluide. J'ai aimé les personnages et la question de la morale est excellente. Qui ment de la jeune fille qui parle toute seule ou du valeureux soldat qui ai aimé de tous et qui risque sa vie pour son pays ? Un très bon livre....

C'est le premier livre d'un auteur né en 1965 à Tel-Aviv que je lis. Il a donc 52 ans. Fils du député de gauche et infatigable militant pour la paix, Yossi Sarid. Yisbaï Sarid, après avoir étudié le droit à Jérusalem et à Harward, devient procureur. Le Poète de Gaza est son deuxième roman.

Il se lit facilement d'une traite. On a envie d'en savoir plus et on tourne les pages. Pourquoi le narrateur cherche-t-il à s'introduire et à devenir familier avec Dafna, une écrivaine mûre mais séduisante résidant à Tel-Aviv, sous couvert d'un roman qu'il veut écrire alors qu'en fait, il est un agent secret israélien ? On se rend vite compte de l'intérêt majeur que le narrateur porte à Hani, l'ami de Dafna, le Poète de Gaza et on suit le déroulement de l'action jusqu'à son apogée. C'est bien écrit, c'est haletant, c'est un thriller !

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman, de part l'écriture fluide et agréable, mais également grâce aux personnages et au côté historique du contexte.

Je dois avouer que j'ai beau essayer de comprendre le conflit entre Israël et Palestine, je reste perdue à chaque fois. Et ce n'est pas ce livre là qui aura permis de clarifier les choses ... Je compte bien enfin me pencher sur la question et le relire une deuxième fois afin de mieux comprendre tout ce qui s'y passe, y compris ce qui est sous-entendu.

L'intrigue en elle-même est bien développée, les personnages sont très intéressants, plus complexes que juste des façades, et on s'en aperçoit au premier abord.

Un thriller prenant, et qui me permet d'en apprendre un peu plus sur Israël.

"Une proie trop facile" est un roman policier/thriller/polar. Et pourtant, ce n'est pas l'intrigue policière que je vais retenir ni qui m'a donné envie de continuer à lire le livre. J'ai, en effet, l'impression que cette intrigue n'était qu'un prétexte permettant d'évoquer l'Israël, pays qui vit depuis des années dans le chaos. La psychologie des personnages est profonde et complexe et c'est ce qui m'a poussé à continuer.

Lu et relu ! J’ai adoré la plume de l’auteur pour nous raconter, sous forme d’une longue lettre, la shoah. Un historien juif qui se retrouve guide dans un camp de concentration pour expliquer aux jeunes comment l’extermination de son peuple a eu lieu, est une excellente idée, qui mieux que quelqu’un issu de cette population pour exprimer tous les drames qui y ont eu lieu ? Le vivre. Le vivre et voir de ses yeux un camp c’est autre chose que du virtuel et l’auteur l’explique bien, dans un monde de façade, du tourisme de l’horreur, comment transmettre la survie de ses personnes, comment ancrer le réel dans un monde virtuel, tout en gardant sa rigueur scientifique notre guide s’attèlera à répondre à ses questions.

Pour moi c’est un coup de cœur, un roman puissant qui trouve les bons mots pour parler de la shoah dans notre société moderne. L’auteur transmet, fait réfléchir à notre condition, questionne. Le livre peut paraître un peu long du fait qu’il n’y a pas de chapitre mais c’est un petit livre et promis, vous serez vite prit dedans pour peu que le sujet vous intéresse.