Dominique Noguez
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Note moyenne : 6/10Nombre d'évaluations : 5
0 Citations 5 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Wow, compliqué comme livre :s je n'ai pas pu le lire en entier !
Afficher en entierDe succulentes pastilles qui se dégustent savoureusement.
Afficher en entierJ'ai beaucoup apprécié ce livre très humoristique, au sujet original. La langue est également littéraire, très agréable à lire.
Mon bémol : les références littéraires beaucoup trop fréquentes qui gênent la lecture.
Afficher en entierD’une plume dynamique et lucide, Noguez attaque, défend, regrette, déplore, Noguez ironise, Noguez s’interroge, rend hommage…
Ses pages sont souvent teintées d’humour, humour dont il nous donne 9 propositions dont la suivante : « Il n’est pas la drôlerie, ni le comique, ni le rire, ni même le sourire. Encore moins le calembour. Il est une chose rarissime et qui peut-être même n’a jamais existé à l’état pur ».
L’auteur a rassemblé des textes qui sont des réflexions sur l’avenir de la langue française, la sagesse antique, l’amour des livres, les livres qui sont les « seuls amis vraiment fidèles, tendres, intelligents, modestes, apaisants et qui ne se plaignent jamais ».
Des textes aussi sur des « babioles de la vie quotidienne » comme l’auteur se plaît à les nommer, des portraits exquis, savoureux, des analyses et des conseils, des « notions à clarifier »… Dominique Noguez a concocté un florilège, un recueil qu’il rapproche des miscellanées.
Il défend la cause désespérée de la littérature, qualifie le français de « langue provisoirement encore vivante », célèbre les poètes, dramaturges, historiens et philosophes de la Grèce antique, éclaire son lecteur sur quelques concepts et notions comme la vulgarité, le scepticisme ou encore la sagesse aujourd’hui. Son chapitre sur « La barbe » est excellent, sa « Réponse à une invitation » et sa "Désespérante postérité" valent le détour.
Des éloges bien sûr : François-Marie Banier, Cocteau dont il admire l’inventivité, la créativité ; les portraits de Montherlant et Henri Langlois dont « il se souvient » tant de choses, sans oublier Topor et Ylipe dessinateurs de presse ou encore le 6e arrondissement de Paris, « République des lettres » par excellence.
J’ai eu bien du plaisir à découvrir un recueil vivant, traitant de sujets divers et variés, des textes rédigés avec esprit et aisance, preuve que « l’analyse et l’explication de textes » sont un exercice dans lequel cet ancien normalien excelle.
Afficher en entierOn parle de Dominique Noguez ici :
2012-03-24T13:54:32+01:00
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Dédicaces de Dominique Noguez
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Le Grand livre du mois : 1 livre
Payot : 1 livre
Robert Laffont : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Mercure de France : 1 livre
Rivages : 1 livre
éditions du rocher : 1 livre
Biographie
Dominique Noguez, né le 12 septembre 1942 à Bolbec (Seine-Maritime), est un écrivain français
Normalien, agrégé de philosophie et docteur d'État, Dominique Noguez enseigne à l'Université de Montréal, puis à l'Université de Paris-I. Passionné de cinéma expérimental, spécialiste du cinéma underground, il passe son temps dans les cinémathèques. Se consacrant surtout à la littérature, l'auteur, écrivain et essayiste, publie une vingtaine d'ouvrages dont certains à la fois délurés et saugrenus tels Les Trois Rimbaud, publié en 1986 où il fait vivre Arthur Rimbaud jusqu'en 1937 ! Ou encore Lénine Dada, publié en 1989 où il imagine Lénine en quasi-fondateur du mouvement dada. Il obtient le prix Femina en 1997 pour son roman Amour noir. Proche de Jean-Pierre Chevènement bien qu'ayant voté oui au traité de Maastricht, il a été candidat aux élections européennes de 1994 sur la liste du MDC.
Il s'attache à défendre et faire connaître les autres écrivains, notamment lorsqu'ils sont perçus comme mal-pensants par l'époque, comme Michel Houellebecq. Il défend aussi le rayonnement de la langue française ; La Colonisation douce porte la dédicace : « À Gaston Miron et à nos frères du Québec ; aux francophones de l'an 3000 ».
En 2009, les frères Larrieu portent à l'écran son roman Les Derniers jours du monde, avec Mathieu Amalric dans le rôle principal.
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