Audrey Brière

Dans ce livre on va suivre Sacha, qui pour satisfaire son grand-père, Fergus avec qui elle ne s'entend pas bien va enquêter sur ses ancêtres. Il va lui proposer un marché. Elle héritera de sa fortune et de tous ses biens si elle retrouve d'où il vient.

Une quête qui va vite se révéler bien plus dangereuse que prévue et semée d'embûches...

J'ai passé un très bon moment avec ce thriller que je trouve bien écrit et où la tension augmente sans cesse. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher avant de l'avoir terminé. Il est très difficile de s'en détacher même si quelques petits bémols ont ponctués ma lecture.

Attention aux nombreuses scènes de violence et aux scènes de sexe avec disons des rapports de force… Ce livre n'est clairement pas à laisser trainer dans toutes les mains !

Mais à part cela et une fois qu'on est au courant, ce livre se dégusterait presque avec un bon verre de scotch ou votre boisson préféré.

Les personnages sont bien travaillés et surtout approfondis avec juste les clichés qu'il faut pour nous mettre dans l'ambiance.

Petit bémol pour moi sur la fin et la découverte de l'égnime qui par rapport au reste du roman m'a laissé la désagréable sensation de déjà-vu !

Je recommande ce livre à tous les adorateurs de thriller et de Secrets de famille vous passerez à coup sûr un excellent moment !

Merci aux éditions de seuil, pour l'envoi du roman d'Audrey Brière en service presse.

Une belle réussite pour un premier livre. Nous sommes loin du monde de thriller, mais un polar historique, d'une extrême noirceur. j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais cela est vite passé. Je me suis laissée envouter dans cette histoire hors-normes, des personnages atypiques, lendemain de guerre, un village sombre, inquiétant, aucune joie de vivre, les descriptions des paysages et du temps surtout en hiver, tous les éléments pour nous entrainer dans un univers oppressant, angoissant suffocant. Un village mystérieux , où chaque personnage ont un rôle important à jouer , tous mystérieux les uns des autres , chacun cache des secrets depuis des années

Pourquoi Thomas Sorel est -il découvert égorgé, dans la cave de sa belle-mère. Une source de joie de soulagement ,une délivrance de cet être détestable.

Une énigme autour du couvent des Ursulines, où Mathias Lavau, a été élevé par les sœurs, se retrouvent commissaire et se voit confier cette enquête qui va s'avérer difficile à résoudre, il sera accompagné d'Esther Louve . Un village où de nombreux secrets sont cachés, des informations précieuses qui peuvent aider dans cette enquête.

L'auteure maitrise d'une maniere prestigieuse sa thématique. Une lenteur dans l'écriture, et la lecture, qui nous font baigner dans ce monde obscur.

Nous sommes dans le questionnement du début jusqu'au final, trouverons nous les réponses à nos questions.

Une belle découverte.

Un premier roman très réussi qui nous emmène dans un petit village de Bourgogne en 1917.

Dès le départ, j’ai été plongée dans une atmosphère glauque et lourde, dans une sorte de huis clos à grande échelle. Un village isolé, une vie difficile entre ce froid qui n’en finit pas et la faim. Aucune forme d’espoir, de douceur. De la nostalgie parfois. Le seul endroit qui semble plus vivant, ou plutôt moins sombre, est le couvent des Ursulines, un orphelinat. En peu de pages, l’auteure a parfaitement su retranscrire une ambiance pesante qui met le lecteur en situation.

J’étais comme engluée dans une toile d’araignée, prise au piège de ce village, avec ses inimitiés, ses on-dit et ses non-dits.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue. Bien menée, pensée, plus complexe qu’il n’y parait. Intéressante aussi parce que l’enquêteur applique des méthodes de police scientifique, qui n’en est qu’à ses débuts (observation de la scène de crime, du cadavre, empreintes…).

Un très bon moment donc, même si je ne suis pas parvenue à vraiment adopter les personnages principaux. Ils sont fouillés, décortiqués mais gardent une part d’ombre. Je les ai découverts au fil des pages, complexes eux aussi.

Matthias Lavau, l’inspecteur en charge de l’enquête, vient, comme beaucoup d’habitants du village, de l’orphelinat. Je l’ai trouvé désagréable, méprisant avec tout le monde. Une première impression qui a eu du mal à me lâcher, même si mon ressenti a évolué pendant la lecture. Sa faiblesse, il ne supporte pas la vue du sang. Son atout, sa mémoire phénoménale. Atout pour son travail du moins, parce que ne pas pouvoir oublier des moments difficiles de son existence ne doit pas être évident.

Matthias n’est pas plus agréable avec son assistante, Esther. J’ai eu plus d’affinités avec elle. Une femme déterminée ; observatrice, en avance sur son temps et qui cache quelque chose de sombre. Elle sert de « médecin légiste » à Matthias, même si elle n’en a pas les diplômes.

Une volonté de l’auteure de les présenter ainsi, les rendant réalistes par rapport au contexte très noir.

Ne pas « faire siens » les personnages ne veut pas dire pour autant que la lecture n’a pas été agréable. J’ai aimé cette enquête, je me suis laissée entraîner par l’écriture plaisante et précise. L’auteure a su me donner l’envie d’aller au bout du roman, me faisant partager les réflexions de ses protagonistes. Et m’amenant vers une fin que je n’avais pas vraiment vu venir.

Deux petits détails m’ont titillée. La victime Thomas Sorel, est la plupart du temps appelée par ses initiales, TS. Une façon de le « déshumaniser » tellement il était détesté. Mais cela m’a paru un peu bizarre pour l’époque. Tout comme ce que je vais vous dire maintenant.

A un moment donné, un loup intervient dans l’intrigue. Ce n’est pas sa présence qui m’a gênée, elle apporte une touche de mystère supplémentaire, mais plutôt son nom, Blue.

Ce n’est absolument pas gênant pour la lecture, ce ne sont que des détails. Ce premier roman est une réussite, l’écriture est agréable à lire et l’intrigue tout à fait plausible. J’ai passé un très bon moment, avec ce livre, mais également avec l’auteure, que j’ai eu la chance de rencontrer aux Quais du polar à Lyon. Une auteure que je suivrai avec plaisir.

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« Les malvenus » a été une bonne lecture. Un thriller historique. Une ambiance glaciale, voire presque onirique. Un très bon premier roman d'une auteure prometteuse. Il contient tous les codes d'un bon thriller. Du mystère, des rebondissements, des révélations saisissantes et un côté très noirs. J'ai aimé le côté historique, on ressent les conséquences de la guerre sur ce petit village. Un thriller qui m'a tenue en haleine et captivée.

Les + :

* J'ai aimé l'ambiance générale du roman. L'hiver interminable, les effets de la Première Guerre mondiale et l'ambiance du petit village d’Haut-de-Coeur rendent le tout  froid et oppressant.

* Une histoire menée d'une main de maître . J'ai aimé l'enquête menée par Esther et Matthias. Tout le monde semble avoir un mobile pour le meurtre de Thomas Sorel. Dans ce petit village pittoresque, les complots, le vice, les mensonges et les secrets règnent en maître.

* Les personnages sont passionnants. Tous ont une importance capitale pour le récit. J'ai aimé découvrir les habitants d’Haut-de-Coeur. Ils sont intéressants, mystérieux, complexes et subtils.

* Une plume presque onirique. Audrey Brière a une plume poétique, rythmée et immersive.

Les – :

* Quelques petites longueurs.

* J'étais parfois un peu perdue.

Découverte de ce premier roman.

Une ambiance glauque à l’époque de la première guerre mondiale, en plein hiver dans un petit village de Bourgogne. De nombreux personnages qui complexifient un peu l’intrigue à mon goût. Une fin que l’on attends pas. Une autrice que j’avais rencontré à Quai du Polar, et que je suivrai

Je voyais passer ce livre et j'avoue qu'il m'a tentée des le départ. Une couverture sombre et énigmatique, un titre intriguant et un résumé qui m'invitait à me plonger dans la lecture.

J'ai été bousculée dès le départ car je m'attendais à tout autre chose, mais ce fut une agréable surprise. L'ambiance sombre et pesante qui est contrebalancée par un humour pince sans rire m'ont conquise.

Je vous mets au défi de découvrir la fin! L’auteure nous balade et nos emmène de fausses pistes (plausibles) en fausses pistes. Je n'ai pas du tout deviné la fin, je ne faisais que me porter par ma lecture en essayant d'échafauder de nombreuses hypothèses bien sûr, toutes fausses.

L'ambiance après guerre avec cet homme que tout le monde déteste et que donc tout le monde a pu tuer est prenante. J'ai été happée par ma lecture et j'ai eu bien du mal à le poser. Malgré les vacances, j'ai pu le lire en seulement deux jours (je dormirai plus tard 😅).

J'ai vu beaucoup de retour positif sur ce roman.

Moi j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman et apprécier l'histoire pour plusieurs raisons j'ai eu du mal à me situer dans l'époque évoquée 1917, j'ai trouvé l'atmosphère pesante, des descriptions fastidieuses, fausses pistes et des retours incessants entre passé et présent.

Je suis passée à côté de cette histoire....

[Abandon 25%]

Je n'ai pas du tout accroché à ce livre. Après avoir ramé pendant 1 mois pour lire seulement 25% du livre, j'abandonne !

J'ai du mal avec l'écriture de l'auteur, je trouve la récit d'une lourdeur pas possible. Les personnages sont tous antipathiques.

Un meurtre en plein hiver dans un village réputé pour son accueil des orphelins, alors que la Première Guerre mondiale fait rage. Des secrets en tous genres et une science policière en pleine ébullition. Enfin, un inspecteur Mathias Lavaud à l’étonnante mémoire torturée, accompagné d’une Esther Louve non moins complexe.

Le contexte imaginé par Audrey Brière est alléchant, et de plus porté par une jolie plume. Si l’autrice n’est encore ni Lemaitre ni Vargas (quelle idée de la part de sa maison d’édition d’utiliser telle comparaison), elle place néanmoins ici les fondations d’une solide recette.

Peut-être avec une enquête plus haletante, à l’avenir ? J’ai en tout hâte de retrouver le duo Mathias/Esther que j’ai hâte de retrouver.