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Poète et auteur dramatique, né en 1921 à Zagreb, Radovan Ivsic a réussi à être interdit aussi bien pendant l'occupation allemande que par le régime titiste. C'est en effet en 1945 que les chantres du réalisme socialiste, renforcés par les premiers surréalistes yougoslaves tour à tour devenus staliniens et/ou titistes, lui ferment pour trente ans les portes du théâtre. Sa poésie connaît le même sort, bien que son poème, Narcisse, ait été saisi en 1942 par le régime oustachi comme symbole de l'art décadent. Du coup, il devient essentiellement traducteur, non seulement des Confessions de Jean-Jacques Rousseau, du Dom Juan de Molière, mais aussi de Maeterlinck, Marivaux, Mérimée, Apollinaire, Giraudoux, Ionesco, Breton, Césaire...
En tant qu'auteur dramatique, il a écrit, entre 1941 et 1956, de nombreux textes de théâtre dont le plus connu est Le Roi Gordogane (1943), cité par André Breton comme une date notable dans les éphémérides surréalistes. On lui doit également parmi d'autres Pouvoir dire ou Aiaxaia.
En 1954, il parvient cependant à gagner Paris où il vit depuis lors et où, sur l'invitation d'André Breton et de Benjamin Péret, il a participé à toutes les manifestations du mouvement surréaliste. À partir de là, il écrit presque exclusivement en français.
Avec les années 1970, l'oeuvre de Radovan Ivsic est peu à peu "réhabilitée" en Yougoslavie sous la pression des jeunes générations qui choisissent même le nom d'une de ses pièces, Gordogane, pour titre de leur revue. Un peu avant la publication de son théâtre, paraît, en 1974, Crno, un important choix de ses anciens poèmes.
C'est par cet ensemble, augmenté de ses textes poétiques écrits à Paris, que commence la publication en français de l'oeuvre de Radovan Ivsic.
La maison d'édition Gallimard a annoncé hier le décès du poète surréaliste et dramaturge Radovan Ivsic. Il avait 89 ans.
Il avait été interdit de publication en Croatie durant l'occupation allemande mais aussi sous le régime communiste de Tito. Il s'était alors lancé dans la traduction des oeuvres de Rousseau, Molière, Apollinaire mais aussi de Breton et Eluard (entre autres).
En 1954, il quitte la Croatie pour se réfugier en France. Là, il se joint aux surréalistes et écrit des poèmes mais aussi des pièces de théâtre (comme Airia) rappelle l'AFP. Gallimard avait sorti en 2004 une anthologie de sa poésie intitulée Poèmes.
Biographie
Poète et auteur dramatique, né en 1921 à Zagreb, Radovan Ivsic a réussi à être interdit aussi bien pendant l'occupation allemande que par le régime titiste. C'est en effet en 1945 que les chantres du réalisme socialiste, renforcés par les premiers surréalistes yougoslaves tour à tour devenus staliniens et/ou titistes, lui ferment pour trente ans les portes du théâtre. Sa poésie connaît le même sort, bien que son poème, Narcisse, ait été saisi en 1942 par le régime oustachi comme symbole de l'art décadent. Du coup, il devient essentiellement traducteur, non seulement des Confessions de Jean-Jacques Rousseau, du Dom Juan de Molière, mais aussi de Maeterlinck, Marivaux, Mérimée, Apollinaire, Giraudoux, Ionesco, Breton, Césaire...
En tant qu'auteur dramatique, il a écrit, entre 1941 et 1956, de nombreux textes de théâtre dont le plus connu est Le Roi Gordogane (1943), cité par André Breton comme une date notable dans les éphémérides surréalistes. On lui doit également parmi d'autres Pouvoir dire ou Aiaxaia.
En 1954, il parvient cependant à gagner Paris où il vit depuis lors et où, sur l'invitation d'André Breton et de Benjamin Péret, il a participé à toutes les manifestations du mouvement surréaliste. À partir de là, il écrit presque exclusivement en français.
Avec les années 1970, l'oeuvre de Radovan Ivsic est peu à peu "réhabilitée" en Yougoslavie sous la pression des jeunes générations qui choisissent même le nom d'une de ses pièces, Gordogane, pour titre de leur revue. Un peu avant la publication de son théâtre, paraît, en 1974, Crno, un important choix de ses anciens poèmes.
C'est par cet ensemble, augmenté de ses textes poétiques écrits à Paris, que commence la publication en français de l'oeuvre de Radovan Ivsic.
© Cityvox
8 janvier 2010
La maison d'édition Gallimard a annoncé hier le décès du poète surréaliste et dramaturge Radovan Ivsic. Il avait 89 ans.
Il avait été interdit de publication en Croatie durant l'occupation allemande mais aussi sous le régime communiste de Tito. Il s'était alors lancé dans la traduction des oeuvres de Rousseau, Molière, Apollinaire mais aussi de Breton et Eluard (entre autres).
En 1954, il quitte la Croatie pour se réfugier en France. Là, il se joint aux surréalistes et écrit des poèmes mais aussi des pièces de théâtre (comme Airia) rappelle l'AFP. Gallimard avait sorti en 2004 une anthologie de sa poésie intitulée Poèmes.
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