Jason Pearson
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Note moyenne : 7.68/10Nombre d'évaluations : 25
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Le pingouin n'est pas un personnage que les auteurs choissisent souvent pour être le méchant principal de Batman. Pourtant, on le croise très souvent dans les comics, renseignant le chevalier noir ou complotant contre lui. Bref, c'est donc un personnage incontournable que nous présente Urban. C'est d'ailleurs pratiquement le seul méchant qui n'est pas fou mais plutôt froidement calculateur. Et pourtant on apprend qu'il cache un profond traumatisme qui n'est pas sans rappeler la version burtonesque offerte par Batman le défi au début des années 90. Pour autant, ce tome retrace les origines du Pingouin en le faisant évoluer dans une famille déchirée entre sa mère qui le soutient et son père associé à ses frères et soeurs qui le martyrisent. Une enfance traumatisante donc qui, s'il ne le rend pas cinglé, le marque profondément et fait de lui le parrain de la pègre de Gotham le plus craint qui ait jamais existé.
Cela conditionne également son rapport avec les femmes et son caractère violent.
Les dessins mettent en exergue le climat sombre et sordide dans lequel évolue le pingouin par des couleurs de circonstances et des cadrages généralisés sur les visages et leurs expressions. Les émotions comme la peur, l'effroi ou la surprise nous saisissent comme si nous vivions les situations. Les quelques apparitions de Batman font leur petit effet.
C'est donc un grand comics que fournit Urban avec toute la pédagogie dont fait preuve l'éditeur qui nous gratifie de plusieurs explications concernant le personnage, ses origines et son évolution dans les comics, qui permettent aux novices d'apprécier ce comics.
Je le conseille donc fortement :3
Afficher en entierBof! Le principal interêt de ce comic book est de revisiter le passé du Pingouin, un des "méchants" de Batman. Le graphisme est assez laid, et l'histoire assez caricaturale.
Afficher en entier"Il faut soigner le soldat Wilson" est l'introduction parfaite pour découvrir cet incroyable anti-héros qu'est Deadpool. Plein d'humour et unique en son genre, rapide à lire et remplis de bonnes références.
Afficher en entierVraiment sympas pour apprendre à connaître le personnage de Deadpool et ses origines.
Les dessins sont super.
Afficher en entierÉnorme coup de cœur ! Je ne lis jamais de comics mais avec l'approche du film, j'avais envie d'en apprendre plus sur le personnage. J'ai donc demandé conseil à mon libraire, qui s'y connait bien et me voilà repartie avec ce comics... J'ai ris, du début à la fin. C'était énorme, spirituel, le personnage de Deadpool est parfait et ne peut que nous faire adorer ce grand anti-héros Marvel !
Afficher en entierHaha, j'aime vraiment beaucoup ce personnage. Avec lui rien n'est grave. Le graphisme est sympa en plus de ça !
Afficher en entierhttps://leslecturessucrees.com/2016/06/26/deadpool-il-faut-soigner-le-soldat-wilson-duane-swierczynski-jason-pearson/
Depuis que le film DEADPOOL est sorti, ce personnage est devenu une obsession pour moi. Je ne suis pas une adepte des héros même si j’apprécie fortement Spider Man. Après avoir vu le film DEADPOOL je ne voulais qu’une chose, découvrir des Comics qui le mettaient en scène et c’est chose faite. Je n’y connais rien en Comics et j’ai ouvert l’ouvrage avec appréhension, car j’avais peur que les graphismes ne me plaisent pas. J’ai recherché des titres de Comics pour être sûre de découvrir le personnage dans un ordre précis et c’est : Il faut sauver le soldat Wilson qui était recommandé pour s’imprégner de DEADPOOL.
L’histoire nous dévoile comment le personnage de Wade Wilson qui est devenu DEADPOOL a combattu avec trois autres héros (Bullseye, Silver Sable et Domino) durant un massacre à Sinaloa au Mexique. DEADPOOL va devoir raconter les faits et justifier ses actes devant le Sénat des États-Unis. La vérité est difficile à entendre surtout quand elle est différente d’une personne à une autre.
Ce que j’apprécie chez DEADPOOL c’est son côté anti-héros qui s’amuse avec des répliques qui nous sont adressés tout particulièrement en tant que lecteurs. DEADPOOL est conscient qu’il est un personnage de Comics et il en joue. L’histoire en elle-même est quelque peu bancale, mélangeant passé et présent et je dois avouer ne pas avoir été emballée par l’histoire.
Cependant, j’ai adoré le graphisme avec des couleurs flash qui donnent vie aux personnages. DEADPOOL est très drôle et j’ai apprécié le découvrir dans ce Comics.
Afficher en entierOswald Chesterfield Cobblepot est l’une des personnes les plus influentes et les plus redoutées de Gotham City. Si sa fortune colossale lui permet tous les excès, il n’hésite pas à voler ce qui ne peut s’acheter. Quiconque le regarde de travers ou lui manque de respect verra sa vie littéralement s’effondrer en un claquement de doigts sans pouvoir rien y faire.
Le Pingouin est incontestablement l’un des méchants que je préfère dans l’univers de Batman, même si on ne le voit que trop peu souvent. Ma fascination pour ce personnage a commencé avec Batman, returns, de Tim Burton. J’étais jeune, je ne comprenais pas tout, mais j’adorai à un point inimaginable. La série animée des années 90 n’a fait que me conforter dans mon choix, même si le personnage y était moins sombre. Quel plaisir donc, de découvrir un album qui lui soit entièrement consacré ! Album un peu maigre, il faut bien le reconnaître, et c’est vraiment dommage. J’aurais tellement aimé en apprendre encore plus ! Même si je reconnais que Hurwitz nous en dit déjà beaucoup, du moins sur sa version de l’histoire.
Ici Oswald n’est pas issue d’une famille déjà riche et influente, pas plus qu’il n’a été abandonné à la naissance. Aimé sans limite par sa mère, Oswald ne trouve pas grâce aux yeux de son père à cause de sa difformité, de sa stature chétive, peut-être même de son incapacité à tenir tête à ses trois grands frères. Raillé et martyrisé à l’école comme chez lui, peu aidé par sa mère malgré l’amour qu’elle lui porte, Oswald trouve la compagnie dont il a besoin auprès des oiseaux. C’est une enfance froide qui l’a conduit à devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Charismatique, certes, mais empli de méchanceté, de cruauté et de machiavélisme. S’il ne tue pas lui-même, il a toujours des hommes de main prêts à le faire pour lui. Aux yeux du Pingouins peu importe les méthodes de ses sbires tant qu’ils obtiennent ce qu’il convoite. C’est ainsi que pour récupérer un énorme rubis monté en pendentif, ses hommes n’hésite pas à décapiter la propriétaire en pleine rue. Je dois reconnaître que je ne m’attendais pas à une telle violence. Le Pingouin auquel je suis habitué a un peu plus de classe et de principes moraux. Voleur oui, meurtrier non.
Mais il faut cependant préciser que ce Pingouin vu par Hurwitz n’est pas le plus sain d’esprit. La relation qu’il a avec sa mère n’est pas des plus normales. Son propre père l’avait remarqué à l’époque : Oswald ne regarde pas sa mère comme un enfant. Rien n’est dit clairement, peut-être pour ne pas repousser les limites des lecteurs, mais Oedipe n’est pas très loin. L’affection qu’il porte à sa mère le pousse à faire des choses inconsidérées mais aussi à « éliminer la concurrence », quelle qu’elle soit. Oswald commet son premier meurtre alors qu’il n’a pas dix ans.
Hurwitz s’efforce donc avec La splendeur du Pingouin de nous dépeindre l’enfance du Pingouin comme pour nous expliquer l’homme qu’il est devenu. Au final, si l’on veut simplifier les choses, tout ça n’est plus qu’une histoire de vengeance : contre sa famille, contre ces enfants qui se sont moqués de lui, contre cette société qui l’a rejeté. Ce Pingouin inspire la crainte et l’horreur, certes, mais il fait aussi pitié. Je n’ai pu m’empêcher de ressentir une certaine empathie pour lui quand on voit tout ce qu’il a traversé. Je ne dis pas que tout cela excuse son comportement actuel, mais les scènes de son enfance font qu’au final l’homme qu’il est devenu ne nous surprend pas, on en vient à comprendre pourquoi il agit ainsi (même si évidement on ne le cautionne pas). Le plus triste dans tout ça est que sans son argent, Oswald ne serait rien. C’est la crainte et la peur qui inspire le respect aux gens qui l’entourent mais qui voudrait de ce genre de respect ? Inconsciemment, le Pingouin lui-même sait que son empire n’est qu’illusion. Il suffit que Batman se dresse contre lui pour que les railleries reprennent, pour que son assurance vacille.
Apparait alors Cassandra, comme une petite lueur d’espoir. Aveugle, elle ne peut avoir conscience de la difformité du Pingouin (qui se garde bien de la laisser le toucher). Leur histoire est belle mais on sait déjà que ça ne peut que mal finir. La seule question qui reste est de savoir comment. Honnêtement, je ne m’attendais pas à un tel acte de la part du Pingouin et pourtant avec le recul, tout est parfaitement logique. Paradoxalement cette romance me fait éprouver encore plus de pitié pour le Pingouin si avide de tendresse et d’affection. Sans oublier qu’il donne l’impression d’avoir honte d’être ce criminel craint et redouté, lui qui en était pourtant si fier jusque là.
Mon plus gros regret concerne la vitesse du récit. On passe de l’enfance d’Oswald a sa vie en tant que Pingouin, mais nous ignorons tout de ce qu’il s’est passé entre ces deux époques. Comment est-il devenu un personnage influent de Gotham ? Comment a-t-il construit son réseau ?
Côté graphismes, je suis partagée. L’ambiance est très sombre, malsaine, oppressante, ce qui colle parfaitement avec les sentiments qu’inspire le Pingouin. Ce choix desserre malheureusement parfois le récit : les scènes d’action sont bizarrement confuses, on peine parfois à comprendre ce qui se joue pourtant devant nos yeux. Les personnages ne retrouvent parfois noyés dans les ténèbres qui composent le décor. D’ailleurs lorsque vous lirez ce livre prévoyez une bonne source de lumière. Les couleurs vives y sont rares et le noir (sous toutes ses nuances) y abonde.
Côté bonus, cet opus s’accompagne d’une histoire de Jason Aaron et Jason Pearson où le Joker nous raconte l’histoire de ce petit garçon difforme qui deviendra plus tard le Pingouin. Ce récit est bien moins sombre graphiquement parlant mais le personnage principal n’y est pas plus stable ‘l’inceste en moins). Je comprends l’idée d’avoir rassemblé les deux histoires en un même volume puisque le Pingouin y a le rôle principal, mais malheureusement cela produit un effet redondant. Ici aussi Oswald se met à changer au contact d’une jeune femme, le rendant moins cruel pour un temps. Et ici aussi la romance ne peut que mal finir.
La splendeur du Pingouin se révèle être un titre particulièrement glauque pour l’univers de Batman. On ne peut s’empêcher d’éprouver un certain malaise à la lecture et pourtant il est impossible d’arrêter de lire. On veut savoir jusqu’où ira le Pingouin et si quelqu’un sera capable de l’arrêter. Les scènes de combat ne sont pas légion et le scénario n’a rien d’exceptionnel, mais ici il s’agit avant tout de psychologie. Jamais le Pingouin n’avait été pensé avec autant de profondeur.
Afficher en entierJ'avais un mauvais a priori sur le Pingouin après le visionnage de Batman Returns de Tim Burton ; j'ai adoré le découvrir ici. Son histoire est vraiment triste, touchante. C'est un personnage plus complexe qu'un simple méchant ; son histoire montre un peu les conséquences de la cruauté, du harcèlement, de la discrimination. Un très bon comics.
http://redbluemoon.unblog.fr/2017/07/27/batman-la-splendeur-du-pingouin-de-gregg-hurwitz-jason-aaron-szymon-kudranski-et-jason-pearson/
Afficher en entierLes gens aiment aussi
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Editeurs
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