Charlie Eriksen

Génial un deuxième tome excellent !!

Génial !👍

Écriture ciselée, personnages attachants, scénario palpitant, de l’humour ...bref que du bonheur!

Oracle nous emmène dans un autre monde , impossible de refermer le livre avant de l’avoir terminé!

Que dire ? Mais que dire de cette histoire qui m’a transportée, enthousiasmée, et tant fait vibrer ? Tant et si bien que je n’ai plus qu’une chose en tête désormais, plonger rapidement dans Oracle-la-Corrosive pour continuer ce voyage merveilleux dans le monde fantastique imaginé par la talentueuse Charlie Eriksen (il faut croire que les Charlie ont ça en commun !!) Oui, je sais, ça fait beaucoup de compliments d’un seul coup ! Mais voilà, j’aime passionnément ce genre d’univers. J’aime qu’il y ait de l’action, des rebondissements, des secrets qui se dévoilent peu à peu, des intrigues, et tout ce qui fait le sel d’une histoire rondement menée. J’aime ces mondes de fiction minutieusement détaillés qui fixent leur image sur la rétine pendant un long moment. J’aime ces galeries de personnages, aux caractères fouillés de manière si approfondie qu’on a l’impression de les connaître intimement depuis toujours. Et j’aime ces plumes dynamiques et incisives qui transcendent le récit et font naître sous nos yeux des images colorées, dans notre cœur des sensations étourdissantes et dans notre cerveau des souvenirs indélébiles.

La Cité des Insoumis est tout ça à la fois et bien plus encore ! C’est dynamique et le récit nous emporte avec talent dans un univers de fantasy, auprès de Dragan et ses acolytes, au sein d’une Cité où le danger rode ; une cité impitoyable où survivre est une gageure, et vivre, une valse incessante entre entraide et trahison, vie ou mort. Une cité où, parfois, la main d’un ennemi vous sauve et celle d’un ami vous tue. Une cité dangereuse mais dans laquelle subsiste une lueur d’espoir née dans la rébellion et le chaos. Au cœur de cette cité, vivent de manière plus ou moins harmonieuse des brigands de tous poils. Et parmi eux, les lézards. Rapides. Silencieux. Furtifs. En premier lieu des voleurs mais également une famille incroyablement attachante, une famille de cœur dont le chef n’est autre que Dragan, le héros de l’histoire. Et quel héros ! Charismatique, intelligent, noble de cœur et d’esprit. Un tacticien hors pair ; un homme juste et droit qui met tout en œuvre pour protéger les siens. Bon, je pourrais vous en parler encore longtemps car je crois que je suis un tout petit peu tombé en amour pour lui ! [Soupir rêveur…] Mais ce qui rend l’histoire encore plus addictive, c’est cette merveilleuse galerie de personnages, travaillés avec minutie et dont on se plait, sans limite, à suivre les nombreuses péripéties.

Et il est vrai que ce récit n'en manque pas ! Et c’est un régal ! Je me rends compte avec le recul, que ce livre est plutôt gros ! Mais finalement, la longueur d’un roman dépend tellement de son auteur et de sa manière de nous conter son histoire, ne trouvez-vous pas ?! Pas un seul moment je n’ai trouvé le temps long ! Au contraire, j’aurais pu rester à Luxiel (et pourtant, ce n’était pas la joie !!) encore longtemps pour y voir évoluer nos Lézards préférés. Pour les observer naviguer en eaux troubles, douter puis reprendre espoir ; pour découvrir plus d’eux, et toujours plus de Dragan et de Maël car, et c’est là l’unique point que je regrette, le sentiment amoureux de notre couple phare n’est pas assez développé à mon goût. L’auteur le distille avec parcimonie et parfois même, il faut lire entre les lignes. Je peux supporter qu’il n’y ait pas ou peu de romance dans un récit mais ici, l’auteur, quand elle sort de sa réserve, nous conte leur amour à travers un regard, une parole, un geste et cet amour est poignant. Alors on se plait à rêver paillettes, petits cœurs et… non, je m’égare… difficile de mettre des paillettes au milieu du chaos ! J’aurais simplement aimé qu’ils se dévoilent plus, sans doute parce qu’ils étaient beaux et touchants. Et peut-être aussi parce que j’ai parfois encore un peu un cœur de midinette ?

Il n’en reste pas moins que je conseille totalement ce roman, original et captivant. Prenez le risque de vous laisser surprendre et entraîner par cette plume parfaite. Laissez-vous porter et partez échouer sur le port de Luxiel. Il s’y trouvera bien un Dragan pour vous prendre sous son aile…

Les circonstances politiques indiquées dans le résumé ne m'ont pas paru flagrantes. Au début, ces tensions sont inexistantes ou plutôt invisibles. C'est vraiment au moment du tournoi des clés que l'atmosphère tendue commence à se ressentir. A partir de ce moment, tout s'accélère, la rébellion se répand comme une traînée poudre, montant crescendo jusqu'à la confrontation, jusqu'à l'implosion. Tout se passe dans la même cité, rien ne semble déborder de ce cadre. Je regrette ce manque, parce que le contexte dans son ensemble n'est déjà pas facile à saisir, c'est un peu confus. Pour cause, de nombreux éléments nous échappent et prennent sens au fur et à mesure, tout s'éclaire vraiment à la fin.

Selon moi, la partie préalable à ce déclic concerne surtout les personnages et les affaires internes à leur groupe et leurs interactions avec leurs vis-à-vis criminels. Tout est fait dans la subtilité, on sait que Dragan a beaucoup de secrets et tait ses intentions réelles à ses acolytes, ceux-ci n'arrêtent de lui reprocher. Ca m'a dérangée parce que je ne comprenais pas les enjeux. Les indices sont disséminés avec parcimonie. Un aspect positif ressort quand même de cette approche : l'évolution de la relation sentimentale, très en retrait, elle est abordée tout en finesse. Et pourtant elle joue un rôle non négligeable dans le récit.

Et puis il y a Gaia, une artiste un peu légendaire, dont on ignore tout. L'aspect artistique et culturel, au fort impact politique malgré tout, m'a beaucoup plu. Cela relève même légèrement d'un caractère théologique. Ses œuvres sont inspirantes et percutantes. Cependant, le mystère autour de son identité est trop mystique, on n'obtient pas toutes les réponses.

L'aventure se déroule dans un décor moyenâgeux, d'autant plus frappant que l'on découvre l'autre ville uniquement en totale contradiction avec Luxiel, par les critiques qui en sont faites. Un ton de Steam punk très léger plane sur l'univers.

Une lecture intéressante et une intrigue bien ficelée, mais dont je me suis sentie écartée. Je n'étais pas assez impliquée dans l'histoire pour vraiment en profiter. Cela dit, la particularité de Dragan est très originale.

C'est toujours un pur bonheur de retourner au Paris des Merveilles, et ce d'autant plus lorsque les nouvelles proposées sont d'une aussi grande qualité. J'ai évidemment dévoré celle de Pierre Pevel, pour retrouver avec grand plaisir les Artilleuses, et j'ai également passé un excellent moment deuxième et troisième nouvelles, dont je garde un excellent souvenir!

Fan de la série Oracle la corrosive, voici le dernier roman de Charlie Eriksen.

Celui-ci nous entraine dans la ville de Luxiel, avec ses complots, ses jeux (bien souvent de dupes), ses luttes de pouvoir, ses combats… mais aussi ses amitiés. Peu à peu, on se retrouve à partager la vie mouvementée de la troupe des Lézards !

L’écriture est magique, fine, imagée, avec une remarquable expression des sentiments et des humeurs.

Si vous voulez un bon moment de lecture et d’évasion, ce roman est fait pour vous !

Ce recueil de nouvelles m'a laissé un peu perplexe, j'ai aimé retourner dans le Paris des Merveilles, mais chaque nouvelle aurait bien mérité un tome indépendant vu le suspense et les questions qu'il me reste à la fin de certaines d'entre elles.

Les différentes intrigues se basent toutes sur le Paris plus humain et moins magique, ce qui était très intéressant à voir. L'imbrication entre la vie pauvre des malfaiteurs et leur découverte de la magie est bien mise en place. J'ai aussi apprécié le fait que certaines nouvelles amènent un côté historique avec certains personnages que l'on connaît tous comme Marie Curie, Edison et Tesla ou De Vinci, de plus on retrouve parfois des personnages que nous connaissons, les mêler à l'intrigue était un très bon point.

Les différentes plumes s'alternent parfaitement et les différents auteurs ont su écrire des nouvelles captivantes malgré le fait qu'elles soient trop courtes à mes yeux pour englober tous les enjeux ou tout l'univers dans lequel elles évoluent. Ils auraient fallu au moins trois cents pages de plus pour englober toutes les questions que je me pose. Toutefois, l'univers et les plumes sont vraiment bien construits et certaines d'entre elles sont même complexes dans le bon sens du terme.

Concernant les personnages, j'ai eu un petit coup de cœur pour Alice et son caractère, ce personnage à son petit caractère et je trouve que par certains aspects, elle ressemble beaucoup à la baronne de St Gil sans magie. C'est une jeune femme courageuse qui n'hésite pas à aller au bout de ses idées et qui est prête à risquer beaucoup pour se battre pour ses idéaux.

J'ai aussi apprécié le personnage de Roland, son côté vraiment fleur bleue et romantique était touchant même si le côté cœur d'artichaut était parfois un peu trop lourd, je me suis prise d'affection pour ce personnage qui n'a pas de chance. Il doit subir une trahison pour finalement embarquer dans une aventure où il reproduit la même chose, le remplissant de remords et culpabilité et quelque chose qui m'a touché.

Pour tous les autres personnages que l'on rencontre, au niveau des principaux, j'ai eu du mal à m'attacher à Catherine, je l'ai trouvé un peu irritante même si son côté féministe pour l'époque était bien travaillé tout comme sa quête d'indépendance. Au niveau des personnages secondaires, j'ai trouvé qu'ils apportent tous à l'histoire même si certains personnages m'ont irrité comme Irvin ou le grand-père de Catherine, j'ai vraiment aimé retrouver des personnages que l'on avait laissés dans la trilogie de base, ce qui permet d'en apprendre plus sur leur rôle ou ce que l'on n'a pas vu dans les tomes précédents.

J'ai bien aimé la première nouvelle avec les Artilleuses, même si j'ai eu du mal à rentrer dans ma lecture, certainement car je ne connaissais pas les personnages. Au final j'ai beaucoup aimé leur dynamique, en particulier celle de Louison qui est une tête brûlée sacrément classe. J'ai également été ravie de retrouver l'humour léger mais bien divertissant de la trilogie. J'ai juste trouvé dommage ce teasing d'un casse dangereux pour au final arrêter l'histoire juste avant...

Contrairement aux autres avis, j'ai beaucoup moins apprécié la nouvelle d'Alice, qui n'a d'Alice au pays des merveilles que le titre et quelques clins d'œil superficiels. Quel intérêt de l'intituler ainsi si au final ça n'a absolument rien à voir avec cette œuvre ? J'ai eu du mal à accrocher avec l'héroïne et ce n'est clairement pas la même ambiance humoristique que la première histoire. Si j'aime bien l'idée de centrer l'histoire sur des personnages réels, je n'ai pas compris l'apparition d'Isabel de Saint-Gil : pourquoi la faire venir pour si peu de temps et sans représenter le caractère explosif qui fait toute sa splendeur ? Quand on reprend des personnages de l'œuvre d'origine, la moindre des choses est de respecter leur caractère sinon on s'abstient !

Ma nouvelle préférée est sans doute Gris souris ; j'ai aimé l'ambiance, l'intrigue et le fameux Néon. Les courts chapitres aident à rentrer vite dans l'histoire et à dévorer le récit sans s'en rendre compte. Il se passe pas mal de choses sans pour autant que ce soit too much, c'était cool de suivre Clémentine dans ses explorations nocturnes ailées accompagnée d'Azincourt en guest star. J'ai aussi aimé l'ambiance de l'orphelinat, des souris et l'affection de l'héroïne pour Moïra. Je me suis attachée à Clémentine, j'ai été révoltée de l'attitude détestable de son grand-père qui aurait mérité des baffes et j'ai été agacée par la gouvernante qui, malgré son affection évidente pour sa protégée, fait preuve d'une ingérence qui m'a fait grincer des dents. J'ai parfois eu envie de secouer Clémentine elle-même, qui laisse les adultes gérer toute sa vie sans jamais protester et va même jusqu'à culpabiliser alors qu'elle ne fait que se libérer de l'oppression de son grand-père, qui devrait plutôt s'en prendre à lui-même ! Mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier le tout, y compris le dénouement qui est très satisfaisant.

Le Gang du Chat Noir et Savant larcin étaient sympathiques, la première pour son immersion picturale, la seconde pour son héros touchant dans sa lutte contre la pauvreté et la maladie de son père ainsi que l'apparition de Marie Curie, même s'il n'y a pas grand-chose de plus à en dire. Pour finir, Myosotis est celle que j'ai le moins aimée ; je l'ai trouvée très en-dessous des autres au niveau de l'écriture - souvent maladroite, pour ne pas dire médiocre - que de l'ambiance et l'univers. Je n'ai pas eu l'impression d'évoluer dans le Paris des Merveilles, sauf dans les deux derniers chapitres qui rattrapent un peu le tout avec notamment l'apparition de Cécile. L'approche narrative était aussi distincte du reste du recueil : j'ai eu du mal avec les pensées de Myosotis et ses dialogues avec Jocelyn, qui ne faisaient pas naturels du tout. De plus, le choix d'intégrer une ellipse de trois mois coupe tout un passage potentiellement intéressant et empêche de ressentir l'attachement du changelin pour sa nouvelle famille, se contentant de nous mettre devant le fait accompli... Autant les cinq autres nouvelles forment un ensemble particulièrement cohérent dans le style et le respect de l'univers, autant celle-ci était à mon avis de trop.

Pour faire une petite pause dans la lecture d'un pavé en vo je me suis dit pourquoi pas un petit voyage dans le monde des merveilles à travers des Nouvelles et de diaboliques malfaiteurs. Il faut avouer que pour le terme "diaboliques" on en est bien loin...

Quelques personnages de la série originelle et quelques autres, historiques comme Marie Curie et Nikola Tesla, font des apparitions dans ce Paris d'antan à la sauce Imaginaire.

Ces Nouvelles me font penser à de jolies histoires contées, peut-être trop mignonnes pour moi....

Ce second tome est aussi prenant que le premier, voire même plus. On retrouve Ange et Marvin, un duo atypique mais tellement soudé. Ils cherchent à dévoiler à la population le complot d'Oracle afin d'y mettre un terme avant la guerre. De nombreux obstacles se dressent sur leur route. L'écriture est vraiment prenante, fluide et l'histoire ne nous laisse pas nous reposer. Il y a toujours de l'action, des rebondissements... L'un des coups de coeur de cette année.