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— Hé, Kazuma !
— Doug, mon vieux !
Mon pote Kazuma
était né dans la mauvaise décennie. Il n’avait que vingt-huit ans, mais il parlait et il se comportait comme s’il avait participé à Woodstock.
Je lui serrai la main et lui dis :
— Je vais déjeuner chez Land Lubber’s, je suis affamé. Tu veux venir ?
Kazuma regarda la boutique vide autour de lui.
— Mon dernier client est passé, je crois... quel jour sommes-nous ?
Il fumait également beaucoup d’herbe. Il n’avait pas une bonne mémoire.
— Mardi.
— OK, mon dernier client est donc passé vendredi, alors j’imagine que je peux fermer sans risque pendant une heure.
J’éclatai de rire.
— Ouais, rigole, mais souviens-toi de jeter des piécettes dans mon gobelet quand tu passeras devant moi dans la rue, mec.
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