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Ce qui est important, c'est d'accepter que les enfants n'appartiennent pas à leurs parents. Parce que la vie, c'est facile à créer, n'importe que peut y arriver. Le premier con qui oublie de mettre une capote peut réussir son coup. Il ne faut pas de compétence particulière pour y parvenir... Le plus dur, c'est de les élever et de les laisser vivre. C'est ça qui demande de vrais efforts.

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Mon cerveau grille quelques neurones. Il vient de saisir mon menton entre son pouce et l’index, pour m’obliger à lever le visage vers lui.

— Ouvre la bouche, Charlie, m’ordonne Logan d’une étrange voix douce.

— Si c’est pour me rouler une pelle, c’est sympa de demander avant.

Je fais la maligne mais mon cœur, lui, ne suit pas les règles ; il bat si vite dans ma poitrine que j’ai le sentiment de démarrer une autre crise de panique. C’est pourtant facile de deviner qu’il ne souhaite que vérifier mon haleine. Pour quelle autre raison se pencherait-il sur moi que celle de s’assurer que je n’ai pas fumé… ? La pression de ses doigts s’accentue. Juste par curiosité, j’obtempère, mais lorsqu’il devient dangereusement proche, je perds la tête. C’est immédiat, radical et au fond, très prévisible : je m’oublie. Je m’évade dans l’eau grise de ses yeux, dans son souffle sur mes lèvres, dans le contact m’emprisonnant encore la mâchoire. Il existe des secondes qui parviennent à durer plus longtemps que des heures. Vous êtes là, puis, l’instant suivant, vous avez traversé le miroir pour atterrir dans cette autre dimension où le temps s’écoule différemment, peut-être même dans le sens inverse. Je l’embrasse ; ma bouche est sur la sienne. Je crois que l’univers entier se fige, pétrifié par l’audace de mon acte, et moi également, à vrai dire, parce que je suis la première surprise. Je le veux tellement. La lumière aveuglante de cette pensée m’éclate la raison comme une boule de bowling renversant un misérable jeu de quilles déjà branlant.

(Charlie)

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Logan se place près de moi et dès que je le vois se pencher avec la ferme intention de me prendre mes bagages, je le repousse d’un coup d’épaule. Il riposte par un coup d’œil irrité.

— Non.

— Non… quoi ?

Il vient d’user de ce ton paternaliste qui me donne autant envie de lui sauter au cou pour l’embrasser que de lui filer une baffe.

— Laisse mes affaires tranquilles… et non, je ne fais pas l’enfant !

À son expression clairement dubitative, j’ai les poils qui se dressent.

— Je n’ai rien dit, Charlie.

J’opine.

— C’est exact. Ta bouche est restée close, scellée, murée, hermétiquement bouclée, mais tu as pensé tellement fort que le petit pingouin, là-bas, en Arctique, t’a aussi bien entendu que si tu l’avais chanté en « la » majeur dans un mégaphone.

Il s’approche encore plus près, me dominant de toute sa satanée hauteur de mâle alpha, mais je ne cède pas un pouce de terrain et continue à l’affronter sans sourciller. Je ne sais pas ce qu’il en est pour lui, mais en cette seconde précise, j’ai curieusement oublié le bus, les personnes autour de nous, tout, même jusqu’à la couleur du ciel. Il n’existe plus rien d’autre que ce bras de fer entre son regard gris obscur et le mien.

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MOI : « Je traîne avec des amis. »

ELLE : « Hu hu… des amis, hein ? C’pas plutôt une meuf ? »

Détourner son attention de cette question récurrente.

MOI : « Il est comment ton blaireau ? »

ELLE : « Belle gueule mais le QI d’une huître noyée au jus de citron. »

(textos entre Charlie et Logan)

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- prête à te prendre une raclée? S'enquit Ray que je vois se placer à côté de son partenaire Ruan.

- Petite bite ! Je lui rétorque un large sourire sur les lèvres.

Ray stoppe net puis pivote dans ma direction.

- T'as dit quoi là ?

J'ouvre la bouche pour répéter l'insulte mais Émilie intervient avec une vélocité drôlement surprenante.

- elle a dit qu'elle avait la frite! S'écrie-t-elle en bondissant comme un diable hors de sa boîte.

Face à ses yeux exorbités et ses joues rosies je m'esclaffe joyeusement.

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-Ce blaireau ! Tu ne pouvais pas choisir quelqu'un d'autre ? s'écrie-t-il en stoppant brutalement près de ma chaise.

-Ben tu sais, c'était la... euh, facilité ? Il était disponible, c'est tout.

-Quoi ! C'était juste pour cette raison ? T'es sérieuse ?

[...]

-J'étais disponible, lâche-t-il d'une voix blanche.

Je percute enfin ce qui le blesse réellement dans cette histoire. Je n'arrive plus à respirer !

-Logan, on ne peut rien y changer, c'est du passé. Arrête.

Je suffoque de l'intérieur.

-Moi aussi j'étais là, complètement... entièrement disponible. Merde, c'est de la folie ! (Il se cache le visage derrière les paumes de ses mains.) J'aurais fait attention, poursuit-il de ce timbre mort qui me brise l'âme. Je t'aurais traitée avec respect. J'aurais fait passer ton plaisir avant le mien... J'aurais tout fait pour que tu ne voies que moi, Charlie. Que tu ne veuilles que moi dans cette part de toi.

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— J’avais dit de ne pas sprinter ! s’égosille Lem.

Alors que je suis encore allongée sur le dos à tenter d’inspirer un maximum d’oxygène, le visage vierge de toute transpiration et ultra souriant de Ray apparaît au-dessus du mien :

— Alors ? C’est qui la petite bite ?

Je suis trop essoufflée pour lui répondre – mon organe cardiaque a migré dans ma bouche – donc, je me contente de lui offrir un majeur tendu. Danny avait raison. Voilà. Première leçon : le sport, ça se travaille.

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Résolution n°1 :

Être comme un frère :

" - Ah ? Et qui... «ne va pas bien»?

Charlie

- Charlie. Évidemment.

Évidemment. Je dois aller chez ce salopard d'Arnold Dumbly qui me tient par les couilles et c'est aujourd'hui que Charlie décide de se faire choper par Belford. Un soupir las m'échappe.

- C'est bon, je m'y colle avec Ray, on la sort de là pendant que toi, tu vas à ton rendez-vous. C'est important pour le business, intervient mon père, Lem.

Ray, pour l'instant, ne dit absolument rien, donc je m'emploie à jauger mon paternel, ce vieil homme mauvais comme la peste capable de vous faire prendre des vessie pour des lanternes. Belford s'impatiente à l'autre bout du fil, je l'entends clairement tapoter une surface quelconque du bout des ongles.

- Que s'est-il passé ?

- Elle s'est battue avec un gars...

Mon sang se transforme immédiatement en glace pilée.

- J'arrive."

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-D’après toi , parce que j'ai un vagin , je suis sensée adorer avoir une piaule nickel ? me taper , genre . . . des crises d'hystérie sauvage à la vue d'une éponge , ou d'un produit à récurer ??

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— Je suis un monstre, Charlie.

Sa voix n’est qu’un son étranglé. Les yeux mouillés de larmes, je le serre un peu plus fort contre moi.

— Ça tombe bien, parce qu’il se trouve que j’en suis un aussi.

Oui. Nous sommes tous les deux des monstres. Des monstres affamés d’amour qui ne savent ni comment le donner, ni comment le recevoir. Depuis que j’ai admis mes sentiments pour Logan, je découvre sans cesse des facettes de ma personnalité, des facettes dont j’ignorais l’existence. Des facettes que je n’aime pas. Jalousie. Envie. Je suppose que ce doit être pareil pour lui… c’est sûrement ça « être amoureux ». Être obligé d’affronter ce qu’il y a chez l’autre, le pire comme le meilleur.

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