Basses besognes
Auteur
- Brian Coffey (Écrivain)
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extrait
— S’il était entre les mains de la police, je ne me bilerai pas le mins du monde, riposta Shirillo. Je suis sûr qu’il serait capable de tenir sa langue dans n’importe quel sous-sol de commissariat, en dépit de tous les troisièmes degrés. Mais je sais aussi que personne ne peut résiste longtemps à un interrogatoire de Baglio. S’il a été démoli dans l’accident, ils le rafistoleront, et puis ils lui poseront quelques questions et ils lui briseront tous les os du corps, un par un, jusqu’à ce qu’il se mette à table. Ils sont moins limités que les flics dans le choix des procédés.
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Koontz Thriller – J’arrive à un point où je me dis, autant tous les avoir. Il ne me reste plus beaucoup de ses livres à trouver, mais ce sont surtout les plus durs. « Basses besognes » est donc l’un deux. Je l’ai cherché partout où je me suis promené, scrutant chaque reliure de cette série noire de chez Galimard. La magie de l’Internet et c’est une facilité pour trouver la rareté.
Dean Koontz multi facette ayant un spectre d’action entre l’imaginaire (genre où il excelle) et le thriller (où il a tendance à me saouler). Cet auteur prolifique et bancable aux États-Unis, a usé d’un bon nombre de pseudonymes. Brian Coffey est l’un d’entre-eux. Trois livres ont été publié avec ce nom d’emprunt : « Basses besognes » (1973) ; « Le visage de la peur » (1977) ; « La voix des ténèbres » (1980).
L’histoire est d’une simplicité puisque nous suivons un casse qui se déroule mal avec une bande de mercenaires qui s’attaquent à une ponte de la mafia. Même si le récit est très loin d’être travaillé – sous-entendu avec un scénario complexe et des personnages tout aussi détaillé –, l’ensemble est très agréable à lire grâce à son dynamisme. À vrai dire, je ne me suis même pas ennuyé.
Le personnage principal se nomme Tucker. Bien qu’il soit du côté obscur de la force, un gangster, il n’en reste pas moins attachant. C’est un homme complexe avec ses faiblesses et ses défauts, mais surtout avec son sens de l’organisation.
Une bien belle surprise que ce livre, même si elle n’est pas aussi puissance qu’avec « Le monstre et l’enfant ». Quoi qu’il en soit, ce fut une lecture agréable où je ne me suis pas ennuyé. Petit à petit je complète ma collection. Et si tous ses livres avaient été traduit, j’en serai encore loin.
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Editeurs
Résumé
Tucker s'est acquis une solide réputation chez les «professionnels» : il n'a jamais loupé un casse. Jusqu'au jour où il décide de soulever la recette bi-mensuelle d'un réseau de la Mafia. Non seulement le coup foire, mais un de ses coéquipiers tombe aux mains des mafiosi. Il faut le récupérer, sinon la brillante carrière de Tucker est bousillée. Entreprise dangereuse, mais Tucker a plus d'un tour dans son sac et pour une fois... le hasard fait bien les choses. Nouvelle Description
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