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« — D’ailleurs, à ce sujet, je t’ai apporté un uniforme. Nous ne portons pas de vêtements personnels sur la grille. Les uniformes et l’équipement de protection sont lavés chaque semaine avec de l’aconit tue-loup. Ainsi, les Luther ne peuvent ni nous sentir ni reconnaître nos odeurs individuelles. Toutes nos armes et nos pièges sont également nettoyés à l’aconit.

Waouh. Impressionnant.

— OK.

— Nous avons une énorme plantation d’aconit sous le manoir.

— On dirait une façon alambiquée de dire que vous faites pousser de la beuh sous votre baraque.

— C’est aussi ce que pense Rhona, admit-il avec un petit rire.  »

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« Debout à côté d’Herc, j’observai Rhona inspecter mon appartement. Elle était déjà venue une première fois, mais son comportement de prédateur devait être habituel. Herc avait l’air vaguement penaud, comme s’il avait abandonné depuis longtemps l’idée de réguler l’attitude de sa fille.

— Pas mes affaires, lançai-je, péremptoire. Je te l’ai déjà dit la dernière fois.

Elle laissa retomber le sommet de ma valise en me jetant un regard corrosif.

— Désolé, marmonna Herc.

— Les gens qui me préparent des muffins aux myrtilles n’ont pas besoin de s’excuser. »

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« Je gravis la colline d’un pas décidé. Hairy détachait le cordon pour laisser entrer un groupe de trentenaires déjà bien éméchés. Le bêta poussa un sifflement admiratif en me voyant.

— Où est-il ? demandai-je en posant ma main libre sur ma hanche.

— Puis-je savoir à qui tu fais référence ? s’enquit-il avec une expression neutre.

Je m’approchai et brandis un index accusateur vers son torse.

— Ou est Sascha Enfoiré Greyson ? 

Spoiler(cliquez pour révéler)— Son deuxième prénom, c’est Alarick.

Vraiment ?

J’enfonçai mon index sur son muscle solide.

— Réponds-moi, Hairy. Tu me dois bien ça après tout, pour compenser la fois où tu m’as fait pleurer.

— Tu l’as fait pleurer ? s’indigna une femme ivre en tête de file.

— Oui, assurai-je avec un triste hochement de tête.

Des huées s’élevèrent de la queue et j’inclinai la tête sur le côté en direction du loup-garou. Ce dernier m’observa une fraction de seconde, puis leva les yeux vers le ciel. Je suivis son regard et aperçus l’auvent du bar.

Quoi... Je restai bouche bée.

Sascha était sur le toit ?

Hairy me fit pratiquement entrer de force dans Le Repaire et j’étudiai le plafond bas à l’intérieur. Était-ce ainsi que Sascha me suivait en ville ?

Au secours. »

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