Batman: White Knight #1

Pas besoin d'être un fan absolu de Batman pour apprécier ce comics ! Une connaissance vague des codes de DC Comics suffit à apprécier son chamboulement : un Batman emplit de défauts, un Joker en rédemption, une Harley Quinn le coeur à vif... Un réel plaisir de lecture !

C'est le tout premier récit de la saga Batman que je lis, et wow la claque que celui là peut mettre ! C'est un excellent récit, au bout duquel quand on découvre qu'il y a Curse of the White Knight et White Knight Harley Queen pour continuer le délire est un vrai bonheur.

Je n'avais pas prévu d'acheter d'autres volumes mais je crois que je n'ai plus vraiment le choix maintenant. ^^'

Quand Batman va trop loin, c'est le Joker qui intervient.

Batman se retrouve face au Joker et lui fait ingérer de force un médicament expérimental, qui va effacer la présence de ce dernier au profit de Jack Napier. Il va alors décider de reprendre Gotham City en main.

Le Joker, ou plutôt Jack Napier, apparaît comme le sauveur de Gotham, fragilisée par les méthodes radicales de combat contre le crime de Batman.

Se hissant jusqu'aux plus hautes sphères de la ville, il va tenter de neutraliser son ennemi de toujours.

La famille Wayne et ses liens avec les nazis, la relation Joker/Harley ou le cas Robin viendront pimenter ce thriller.

Entre Batman et le Joker, qui semblent littéralement obsédés l'un par l'autre.

Mais la disparition du Joker sur la scène des super-vilains va réveiller une de ses anciennes alliées, sous le nom de Neo-Joker, qui va tout faire pour que son ancien "sauveur" refasse surface.

Des dessins très réussis et une colorisation un peu old school pour un très bon rendu.

Conjuguer qualité et faible prix c'est possible, la preuve. Pour un peu moins de 6€ vous avez un temps de lecture conséquent et une édition de très bonne facture, certes moins confortable à la lecture que les grands formats.

Ambiance sombre et focus sur la relation Batman/Joker/Harley en font un must read pour les amoureux de ce trio improbable.

A retrouver sur mon instagram :

https://www.instagram.com/p/CnEkT6hItpL/?igshid=NTc4MTIwNjQ2YQ==

Après avoir vu plusieurs avis très positifs sur ce titre et profitant de sa sortie en version Nomad, j'ai passé ma crainte des comics de héros pour essayer celui-ci. Et je ne regrette pas, car malgré mon manque de connaissances sur l'univers Batman et mon intérêt modéré pour les comics de super-héros, j'ai bien apprécié. J'ai bien apprécié car le postulat est hyper intéressant et propose une vision neuve du conflit Batman-Joker. Un conflit médiatique, juridique, politique. Avec toujours ce qu'il faut de sanglant et de violent. Mais aussi un affrontement indirect, complètement psychologique, entre Batman et le Joker. En dehors des films Batman grand-public, je n'ai rien consommé de cet univers, alors il me manquait quelques clés de compréhension. Ça ne m'a pas du tout empêché d'apprécier ce titre et ses enjeux. La place du justicier, le manque d'actions de Batman en faveur d'un développement socio-économique d'Arkham (ben oui : Bruce Wayne, qu'est-ce que tu fais de ton argent en dehors de le garder pour toi pour inviter des outils technologies et pas les partager avec les forces de l'ordre par exemple). Il y a d'autres intrigues qui croisent celle de l'affrontement Joker-Batman, notamment une coalition de tous les vilains sous le lead d'un double de Harley Quinn (c'était un peu chelou mais j'ai bien aimé l'écriture de la "vraie" Harley et le développement d'une relation plus saine avec Jack Napier).

Graphiquement, c'était parfois un peu exigent de déchiffrer les pages à cause de la noirceur et du petit format. Mais j'ai bien aimé, surtout le parti pris d'avoir un super héros plutôt déshumanisé, caché, et un "vilain" au visage expressif, découvert.

J'aime comment le Joker laisse entendre que c'est le grand amour entre lui et Batman. Son obsession est à la fois malsaine et tellement fascinante.

Ce volume est vraiment d'une belle inventivité. Le scénario est vraiment sympa, un complet revers de situation où Batman se retrouve être le méchant de service, et où Joker, débarrassé de sa folie/maladie/lubie n'est plus que Napier, sauveur de Gotham. Forcément les magouilles abondent, et j'ai aimé lire la complexité de la relation que Batman entretient avec cet éternel ennemi. L'histoire est au final très réussie, et je confirme adorer le style graphique de Sean Murphy. Son Joker est absolument fascinant, et tout le côté psychologique associé se ressent dans les illustrations.

Le tome suivant n'est pas une suite à proprement parler, l'histoire est différente. Mais il file les personnages et certains éléments sont développés. Et pour l'avoir lu avant celui-ci, je conseille de connaître, sinon on ne saisit pas tout.

Je l'ai trouvée très intéressant car cela montre une autre facette du joker que je n'avais pas eu beaucoup l'occasion de voir au cour de mes lectures, et cela mène à ce posé des questions sur les actions de Batman, et sur les frais qu'il engendre au cour de ses batailles contre le Joker.

Et qu'elle surprise à la fin ! Spoiler(cliquez pour révéler) je n'avais pas du tout pensée que c'était Harley qui avait manigancé le coup des médicaments

J'ai trouvé que cette BD Batman fourmillait de bonnes idées et d'originalité, qui lui donnent une saveur différente d'une autre œuvre Batman. On arrive complètement à renverser les codes traditionnels de la BD de super héros, le bien, le mal, en posant des bases de réflexion très terre-à-terre (par exemple le coût financier des choses détruites par Batman lors de ses opérations spectaculaires) qui s'accordent parfaitement bien avec l'univers de Batman qu'on connaît déjà. Ça lui donne même un côté particulièrement actuel, qui fait qu'on s'y projette facilement, qu'on est nous aussi touché par l’argumentaire, et qu'on en vient à douter. Ça nous permet également de porter un regard nouveau sur les personnages de l'univers Batman qu'on connaît tous, Joker en tête, car on n'est pour une fois pas focalisé sur son passé, mais on regarde bien son avenir, ce qu'il pourrait potentiellement être.

Cependant, si le plaisir de lecture était indéniable, cette BD m'a moins impressionné que d'autres BD Batman (Killing joke que j'ai lu récemment par exemple), car on est sur un format tout de même assez long. Et c'est presque "trop facile" de faire une histoire profonde et novatrice sur un format comme cela. C'est un peu comme la différence entre le cinéma et les séries télés : proposer une histoire crédible, intéressante et avec des personnages qui nous touchent sur un format de 1h30, c'est une véritable prouesse ; sur toute une saison de 10 ou 15 épisodes d'une heure, c'est le minimum syndical. D'autant plus que certains passages, voire certains personnages, semblent un peu superflus dans l'histoire, comme si on voulait parfois trop en faire. Par exemple, les deux acolytes de Batman pour cette histoire, Batgirl et Nightwing, ne servent franchement pas à grand chose et sont plutôt des boulets. Côté méchant, on a une surenchère de personnage également regrettable Spoiler(cliquez pour révéler)même si le doublement du personnage de Harley Quinn est particulièrement savoureux.

Mais bon, je reconnais que je chipote, dans l'ensemble ça reste une très bonne BD, que j'ai lue avec beaucoup d'intérêt et de plaisir, et c'est l'essentiel. Le style pointu et énergique des dessins rend l'ensemble d'autant plus agréable.

Le Joker, quand tu en entends parler, tu as envie de savoir pour quelles raisons ? C'est presque un automatisme, n'est-ce pas ?

Alors non seulement Batman White Knight compte bel et bien Joker comme on l'a toujours connu mais en plus... En plus, on le voit autrement ! Ses changements, physiques, moraux à première vue, sa façon de réfléchir, d'agir... Qui aurait cru ça possible ? Un tel personnage changeant subitement, ce, grâce à de simples pilules ?

Excellent graphisme à mon sens, bon choix de couleurs, intégration de personnages qui nous intéressent (il y en a au moins un qui te plait depuis toujours si tu figures parmi ceux qui aiment les DC Comics) : du début à la fin, l'univers de ce comics m'a vite attrapé, englouti presque.

Tant le tout m'a plu, je ne vais pas t'en dévoiler plus, souhaitant que tu découvres à ton tour, sois agréablement surpris comme je l'ai été au fil des pages !

Je n'ai pas grand chose à ajouter, ne serait-ce qu'une chose : Sean Murphy assure dans ce domaine et c'est une très belle découverte que je viens de réaliser ! Un grand merci à la personne qui a réalisé cette suggestion !

Une très bonne lecture, surprenante.

Le propos politique est surtout un prétexte à faire chuter batman, mais il permet au personnage d'opérer une mue salutaire et d'avoir encore quelque chose à dire au temps de l'Amérique de Trump et ses scandales policiers

La timeline choisie est un peu pauvre sur certains pans de l'univers batman mais se concentre très bien sur ses trois personnages choisis : batman, le Joker, er Harley. Loin de renier le propos du premier tiers, la conclusion épique offre un spectacle d'action en forme de synthèse.

Et puis lisez-le pour le dessin aussi quoi, c'est juste trop bien Sean Murphy