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- Tu es un vrai gentleman, je dis, en culpabilisant.
Et toi une sacrée traînée, ajoute une petite voix dans ma tête.
- Ce n'est pas vrai, répond Hunter.
- Oh, arrête, je rigole. Tu m'invites à sortir, tu as pensé à tout. Tu es la définition même du chevalier servant.
- Ne dis pas ça...
Quelque chose, comme un écho poignant, dans la voix de Hunter, m'intrigue, je lève les yeux, je le regarde. Il a une drôle d'expression, une ombre dans le regard.
- Je n'ai rien d'un gentleman, murmure-t-il alors d'une voix sombre. tu peux me croire.
- Mais si...
- Si j'étais un gentleman, il m'interrompt, je n'aurais pas choisi de t'emmener sur la grande roue, juste pour me retrouver seul avec toi, dans un endroit d'où il te sera impossible de t'enfuir. Je n'aurais pas refilé vingt dollars au type d'en bas pour qu'il arrête sa machine une fois que nous serions en l'air, il continue, l'air dégoûté. Et je ne banderais pas non plus comme un dingue, tellement j'ai envie de toi...
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier"- Je vais te prouver que tu as tort.
- Comment ça ? je réponds, perplexe.
- C'est simple, répond Hunter, le regard plein de certitude. Si les gens te laissent tomber, s'ils te quittent, et te cassent, et te mentent, eh bien pas moi. Je serai là pour toi, Brit. Je ferai ce qu'il faut, et je n'arrêterai pas de te le montrer, et de te prouver que tu te trompes, jusqu'à ce que tu l'acceptes. Je ne suis pas comme les autres."
Afficher en entier" - Qu'est-ce que tu veux ?
Hunter esquisse un sourire amusé.
- Qu'est-ce que tu veux ? répète-t-il. C'es tout ? Pas de "Comment vas-tu ?", ou "Qu'est-ce que tu de viens ?", ou encore, "Désolée de t'avoir plaqué, il y a trois ans".
Il plaisante ?
- Donc, je vais bien, merci de t'en inquiéter, continue Hunter tout en regardant autour de lui. Il se dirige vers le mannequin, examine de près le déshabillé sur lequel je travaille. J'ai fini la fac, la famille va très bien, merci. Et toi ?"
Afficher en entier- Oh, merde, toi aussi ?! Garrett émerge de la réserve, un fût de bière sur les bras. Il m'observe en hochant la tête avec un long soupir.
— Moi quoi ? Je descends d'un bond de ma table et me remets au travail, boostée par une énergie nouvelle.
— D'abord ton frangin, et maintenant toi. Garrett me lance un regard exaspéré. Cette façon de planer, cet air rêveur, amoureux... Vraiment, ça me rend malade.
— Je ne suis pas amoureuse ! je proteste, et je baisse la tête, comme ça impossible pour lui de voir ce sourire qui s'obstine, sur mes lèvres.
— Bien sûr que si, tu l'es, insiste Garrett, pas dupe de mon manège. J'ai même pas besoin de te regarder. Et Hunter doit être dans le même état. Il avait pourtant l'air d'un type intéressant, comme ça, ajoute Garrett, avec la moue. Je m'étais même dit qu'on pourrait faire une virée ou deux ensemble, ou regarder un match à la télé. Tu parles, il est perdu pour la cause maintenant.
Afficher en entier— Tu es bouché ou quoi ? je l'agresse. Je t'ai dit au moins cent fois de me laisser tranquille...
— Faux, m'interrompt Hunter, et il s'approche. Soudain, il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi, si près que je sens la chaleur irradiée par son corps. Si près que l'intensité de son regard ne fait aucun doute.
— Tu ne m'as rien dit. Tu m'as fait du charme, tu as blagué, et tu m'as engueulé. Mais tu ne m'as jamais dit de te laisser.
Je retiens mon souffle. Hunter me fixe, déterminé, les traits acérés de son visage à moitié gagnés par l'ombre dans la faible lumière de la réserve.
— Dis-le, reprend-il. Si tu veux que je parte, dis-le, et je te le jure, je ne t'embêterai plus jamais.
J'ouvre la bouche. J'ai les mots sur le bout de la langue, si simples, mais rien ne sort. Un simple mensonge, c'est tout ce qu'il faudrait pour me débarrasser de lui à jamais. Sauf que ce serait un mensonge. Et ça, je ne peux pas le faire, pas à lui. Pas alors que Hunter est la seule vérité que j'aie jamais connue.
Je laisse échapper un long soupir et garde bouche close, vaincue.
Puis c'est le silence.
Une seconde passe, puis la victoire éclate, triomphante, dans les yeux de Hunter.
— Brit, murmure-t-il. Je retiens mon souffle, attendant qu'il bouge, mais au lieu d'un geste brusque, il me touche avec douceur, effleure mon visage en une lente, tendre caresse.
Je tremble. Du bout des doigts, il suit la ligne de mon visage, comme s'il cherchait à en mémoriser le contour, et en me regardant de si près que je me sens plus nue que tout à l'heure, quand j'étais à moitié dévêtue.
— C'est trop. J'essaye de détourner la tête, mais il me retient gentiment par le bout du menton et maintient mon visage en place, si bien que je n'ai pas d'autre choix que de croiser les siens, et je me perds dans le bleu intense de son regard.
Il voit tout au fond de moi.
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Afficher en entier— Hé, chérie, la voix de Hunter me rappelle à l'ordre. Qu'est-ce que j'ai-dit. Ouvre les yeux. Regarde.
Je m'exécute, relève la tête, le cœur battant. Et ce que je vois me coupe le souffle. Hunter, parfaitement maître de lui entre mes cuisses, les yeux brûlant de désir. Je regarde, fascinée, et il se penche et de nouveau se met à me lécher, doucement, scrupuleusement.
Par pitié.
C'est d'un érotisme insoutenable, le mouvement exquis de sa langue sur mon clitoris, ses yeux toujours rivés aux miens. Il s'arrête, reprend son souffle, puis se remet à me lécher, plus fort cette fois.
Des vagues successives de plaisir me submergent, je laisse échapper un gémissement.
— Tu as le goût d'une cerise bien mûre, chuchote-t-il, en me mordillant la cuisse. Sucrée, tellement sucrée.
Je frémis sous lui, déjà je sens mon sang en ébullition dans mes veines, le désir comme une tornade, qui s'élève et s'élève encore. Je me cambre, cherche à me presser contre sa bouche, et lui, il sourit, et d'une main me maintient allongée pendant qu'il me lèche et que sa langue virevolte sur moi, et que le désir me fait perdre la tête.
— Je t'en prie ! je m'entends crier, comme de loin. Je le supplie, mon corps n'en peut plus de le vouloir. De vouloir plus, lui. Maintenant.
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Afficher en entierTout s'efface. Le bar, la lettre de refus, Trey. Tout se dissout sous l'effet des yeux vifs de Hunter. Je le dévore du regard. Il est plus âgé maintenant, comme moi, mais d'une certaine façon j'avais gardé de lui l'image de celui qu'il était autrefois, l'ado, pas l'homme que visiblement il est devenu. Il émane aujourd'hui de son corps athlétique une certaine puissance, on le voit bien à la largeur de ses épaules, à ses muscles saillants sous sa chemise BCBG. Ses cheveux sont toujours blonds, sa peau dorée, et ses yeux bleus brillent, plus limpides que le plus pur des ciels d'été.
Je sens une douleur qui me transperce, de la nostalgie et des regrets doux amers. Juste une nuit, c'est tout ce qui m'a été donné de partager avec lui, mais quelque part, cette nuit-là a plus compté pour moi que tout ce que j'ai vécu depuis. Je pensais, avec le temps, ça s'effacera, j'éprouverai ce genre de sentiments pour un autre garçon, je diluerai le pouvoir des baisers de Hunter dans des centaines d'autres baisers, des dizaines d'autres corps, et de lèvres et de mains.
Je me trompais.
Aujourd'hui encore, il est le seul, l'unique. Le seul garçon devant lequel je baisse les armes. Le seul à comprendre ma douleur.
Cet homme que je me suis empressée de fuir, avant qu'il n'ait une chance de me briser le cœur.
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Afficher en entierJe ne me suis jamais battue pour un homme, aucun ne m'a jamais assez intéressé pour ça. Mais pour Hunter, je ferais la guerre contre un millier d'armées, je traverserais la planète, m'enfoncerais dans les enfers. Il est le seul homme que j'aie jamais aimé, le seul que j'aimerai jamais.
Afficher en entier"C'est l'amour. Il faut que tu saches ce que tu veux le plus et te battre bec et ongles pour l'avoir. Parce que ce n'est jamais facile, quand ton cœur est en première ligne. Parce que forcément tu vas prendre des coups, et être en colère et avoir peur."
Afficher en entier"mais c'est çà les rêves: parfois ils vous permettent de rester debout... Quand tout autour de vous n'est que culpabilité, tristesse et douleur, ils vous donnent quelque chose en quoi croire. cette fille, elle m'a sauvé la vie. elle m'a sauvé et elle n'en a jamais rien su"
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