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Je me rapprochai. Je voulais le toucher. Mais l’accepterait-il ? N’était-ce pas trop tôt, pour lui qui venait juste de me dévoiler ses magnifiques traits ravagés ? Ou bien ne valait-il pas mieux le rassurer plus encore dans la foulée de son geste ? Je tendis la main, il ne bougea pas. Alors je continuai d’avancer les doigts. Je touchai d’abord timidement les rebords irréguliers des terribles blessures, avant d’effectuer une caresse franche, qui prit toute sa joue. Valentin ferma les yeux, inspira et expira très fort. — Si beau… si beau… soufflai-je et il esquissa un petit sourire. J’entrepris donc de câliner son autre joue de mon autre main. Mes doigts s’enhardirent jusque dans ses épaisses boucles blondes ou dans son cou. Son sourire s’épanouit.
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