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- Ben, lance Max avec un sourire gigantesque
C'est enfin arrivé.
Je grogne en me prenant la tête entre les mains.
- Tu as eu tes règles ? Félicitations.
- Non espèce d'idiot. Ke parle de de will. Il est nunuche jusqu'au bout des ongles, à cause d'une fille.
J'entends une main s'écraser sur une surface en bois, j'imagine que Bennett vient de faire un high-five à son bureau.
- Fantastique ! A-t-il l'air malheureux ?
Afficher en entier- Ouais, répète-t-il en me faisant un clin d'oeil, et avec un sourire si joueur que je me sent bouillir intérieurement. "Du moins, c'est ce qu'on racontera au reste du monde."
Afficher en entierIl me scrute et me fait signe d’attendre en sortant son téléphone de sa poche.
Je lui demande, circonspect :
– Tu fais quoi ?
Il me fait taire, met le haut parleur pour que je profite de l’appel. Bennett décroche : « Max. »
– Ben, lance Max avec un sourire gigantesque. C’est enfin arrivé.
Je grogne en me prenant la tête entre les mains.
– Tu as eu tes règles ? Félicitations.
– Non, espèce d’idiot. Je parle de Will. Il est nunuche jusqu’au bout des ongles, à cause d’une fille.
Afficher en entierParfois un silence gênant est beaucoup moins gênant qu’une conversation forcée.
Afficher en entierZiggy est la petite sœur de Jensen. Ziggy est la gamine que je n’ai jamais connue.
Hanna est la femme pleine d’assurance et de fantaisie pour qui mon petit monde pourrait bien s’effondrer.
Afficher en entierIl me dit qu’être avec moi, c’est être chez lui.
Afficher en entier-Je sais que je peux avoir l'air un peu péremptoire, chuchote Jensen.
-Un peu, oui !
- Et je sais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas.
Je lui décoche un regard entendu en murmurant :
-Tu es ma Minerve personnelle.
-Sauf que nous ne sommes pas à Rome et que j'ai une bite.
-J'essaie de faire comme si je n'en savais rien.
Afficher en entier- Je n'arrive pas à croire que je participe à cette conversation mais ... je me demande si le porno ne te donnera pas une mauvaise image du sexe.
- Pourquoi ?
- Le sexe filmé n'est pas très réaliste.
Elle demande en riant :
- Tu veux dire que la plupart des hommes n'ont pas un tube de Pringles dans le pantalon ?
Cette fois, je n'écarquille pas les yeux.
- Déjà, oui.
- Je ne suis pas vierge, Will. Je n'ai seulement pas eu beaucoup de partenaires. Regarder du porno, c'est une façon de savoir ce qui réveille le tigre, si tu vois ce que je veux dire.
Afficher en entierJe lui propose un dernier verre, il accepte. Nous entrons dans la cuisine, je sors des verres, une bouteille et il fait le premier pas.
Je lui tends son verre, surprise qu’il soit soudain si proche de moi. Je sens tout de suite que ça ne me convient pas.
Dylan prend le verre et le repose sur le comptoir. Il me caresse la joue et le nez. Il tient mon visage entre ses mains. Il m’embrasse, hésitant. Un baiser léger puis un autre. Je ferme les yeux en sentant sa langue, mon cœur bat plus fort, je préférerais que ce soit du désir plutôt que de la panique.
Il embrasse trop maladroitement. Ses lèvres sont trop douces. Des lèvres comme des oreillers. Son haleine a un goût de pomme de terre. Ses doigts sont doux et délicats, il met de la crème ou quoi ? Je me gratte le nez, en imaginant Will mettre de la crème pour faire des choses très très cochonnes.
Euh… pourquoi suis-je en train de penser à Will ? Un peu de concentration, Hanna.
J’entends l’horloge de la cuisine faire tic-tac, l’un de mes voisins crie. Était-ce pareil quand j’embrassais Will ? J’étais obsédée par son odeur, la sensation de sa peau, mon excitation folle. Je n’étais pas en état d’entendre les camions-poubelle dans la rue.
– Qu’est-ce qui ne va pas ? demande Dylan en s’écartant.
Afficher en entier– Et là ? demande-t-elle. Tu penses à quoi maintenant ?
Je porte la bière à mes lèvres en murmurant :
– À rien.
– Si je n’étais pas non violente, je te giflerais.
J’éclate de rire.
– D’accord. Je pensais qu’il est bizarre que tu aies couché avec des garçons sans jamais les avoir sucés ou avoir vécu un cunni.
– En fait… Je crois que j’ai fait une pipe à un garçon, mais je ne savais tellement pas m’y prendre que je suis très vite revenue à son visage.
– C’est facile avec les mecs : tu fais des va-et-vient et c’est plié.
– Oui d’accord… je sais. Je voulais dire pour moi. Comment le faire tout en respirant, et sans le mordre ? Tu ne t’es jamais promené dans le rayon porcelaine d’un magasin chic en paniquant parce que tu as l’impression que tu vas briser toute la vaisselle ?
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