Extraits

Elle fait une grimace et regarde l’écran de télévision au-dessus du bar. Les Knicks sont en train de ratatiner les Heat.

– Les mecs peuvent arrêter de penser. Je ne sais pas comment ils font.

– Tu n’as jamais eu assez de plaisir pour ressentir ça.

– Je pense que tu arrêtes de penser même pour un plaisir médiocre.

Je ris en avouant :

– Probablement. Tu as mangé des moules. Pour moi c’est… c’est de la merde de mer filandreuse et caoutchouteuse. Mais si tu me faisais une pipe, je ne penserais pas aux moules que tu as mangées.

Elle rougit légèrement.

– Tu dois faire allusion à mes dons de suceuse d’élite.

Je la fixe :

– Je… quoi ?

Ses lèvres s’entrouvrent légèrement et sa langue sort pour les mouiller à nouveau. La mâchoire de Will est sculptée et couverte d’une barbe noire de plusieurs jours. J’ai une envie soudaine et irrésistible de la sentir sur mes cuisses. Mes yeux descendent sur ses bras fermes, les grandes mains détendus à ses côtés… merde ce que ces doigts pourrait probablement me faire… son ventre plat, et le devant de son pantalon de course me disent que Will Sumner doit être bien rempli en dessous de la ceinture. Bon doux bébé jésus, je voulais frapper le sourire suffisant de cet homme

- Tu sais qu'on t'aime.

- Moi aussi. La plupart du temps.

"Chéri, tu peux surveiller le rôti ? Pour les haricots et le pain, c'est bon."

Johan s'approche du four, sort un thermomètre du tiroir. Hanna se tient derrière moi, elle tend son verre d'eau pour trinquer avec ma bière.

- A la tienne, dit-elle, souriante. Tu as faim ?

- Je suis affamé.

- N'enfonce pas seulement le bout, Johan, crie Helena. Vas-y franco !

Je tousse, sentant la bière me monter au nez. Je plaque la main devant ma bouche, et enjoins à ma tranchée de me permettre d'avaler ma gorgée de bière. Jensen me tape dans le dos, souriant comme s'il avait compris. Liv et Rob son t déjà installés à la table dans la cuisine, ils rient en silence.

- La soirée sera longue, marmonne Hanna."

" Mon téléphone vibre.

"Je t'aime."

- Je t'aime aussi, dis-je. Je suis là, espèce d'imbécile. Je ne compte pas taper ma réponse.

Il sourit, continue à taper: " C'est pour toujours." "

" Je ne me suis jamais sentie aussi proche de quelqu'un. Ses mains sont partout: sur mes seins, mon visage, mes hanches, mes cuisses, entre mes jambes. Sa voix résonne dans ma tête, me chuchote que c'est bon, qu'il va jouir, qu'il aime tellement me faire l'amour qu'il serait capable de tout pour moi. Il m'avoue qu'il n'est bien qu'avec moi. Il me dit qu'être avec moi, c'est être chez lui. "

" Tout ce qui est rare aux êtres rares. "

" Tout le monde commence par être un enfant avant d'apprendre à être adulte. J'ai l'impression d'avoir toujours su comment être adulte, et de réapprendre à être une enfant. "

" - Les seins ne doivent être un problème pour personne. Jamais.

- Tu dis ça parce que tu n'en as pas ! Les seins sont fonctionnels, voilà tout ! "