Extraits

''Mes seins ont l'air énormes dans ma robe de mariée.''

Je grognai, jetant un bras sur mon visage.

''Hannah. Est-ce que tu essayes de me tuer ?''

« – Attends, s’exclame-t-il en trouvant des culottes en coton pliées au fond du carton. Pourquoi n’ai-je jamais vu ces culottes avant ?

J’avale une cuillère de glace.

– Parce que ce sont mes culottes de règles.

Il me dévisage.

– De quoi ?

Je soupire.

– Menstruation.

Will acquiesce, imperturbable.

– J’ai compris. »

Extrait de: Christina Lauren. « Beautiful Boss. » iBooks.

« – Et si on jouait à Action ou Vérité ? suggère George d’une voix forte pour éviter la dispute.

– C’était ton tour, dit Bennett à Hanna.

– Très bien. (Elle me lance un regard noir.) Mais nous n’avons pas fini de discuter.

– Vous pouvez peut-être attendre notre départ, non ? propose Bennett. Seigneur, je suis désolé d’avoir posé la question.

– Dixit le type qui passe sa vie à se disputer avec sa femme en public, ajoute Max.

Hanna frappe du poing sur la table en attirant à nouveau notre attention vers le jeu.

– Action ou Vérité, M. Sumner-Bergstrom ?

Je me penche en souriant.

– Oh… Action.

Hanna ne retient pas un gloussement de contentement.

– Embrasse George.

Nous nous tournons tous vers George, blanc comme un linge.

– Quoi ? dit-il. Attends. Qu’a-t-elle dit ?

– Viens par ici… je grogne en en faisant des tonnes.

George secoue la tête en gémissant : 

« – Oh Seigneur, oh Seigneur…

Je l’attrape par les cheveux, renverse sa tête en arrière et approche ma bouche de la sienne. Il écarquille les yeux.

J’effleure sa lèvre inférieure.

– Respire, George.

– Tu vas me traumatiser ? demande-t-il d’une voix rauque.

– Je vais essayer.

Je me penche, l’embrasse et, putain, j’ai même mis la langue. Je suis complètement bourré.

Contre moi, George s’alanguit, sa bouche est toujours ouverte quand je m’écarte.

Tout le monde crie de joie.

– Ça va ?

– Je suis aux anges pour toujours, déclare-t-il, ébloui. »

Extrait de: Christina Lauren. « Beautiful Boss. » iBooks.

« Je la regarde – les joues rouges, les lèvres mouillées par l’alcool – et me dirige vers la cuisine pour aller chercher un citron et la salière.

– Voilà.

– Oh oui ! roucoule George. Nous voilà dans l’univers magique de la tequila paf.

– Lèche mon cou, dis-je à Hanna. (Elle doit déjà être pompette, car elle s’exécute devant nos amis sans aucune hésitation.) Mets un peu de sel.

Je sens une cascade de sel couler sur mon torse.

– Ok, répond Hanna. Et ?

– Lèche le sel, bois le shot et suce le citron dans ma bouche.

– Peut-on tous prendre note que Will ne porte qu’un boxer ? lance Sara. Je suis la seule à me sentir mal à l’aise ?

– Mes vues Snapchat vont exploser, marmonne George en prenant rapidement une photo avant que je lui arrache son téléphone. »

Extrait de: Christina Lauren. « Beautiful Boss. » iBooks.

J'ai annulé en secret la voiture qu'Hanna avait commandée pour venir la chercher à l'aéroport et j'y suis allé moi-même, sur un coup de tête.

J'ai sorti ma vieille Subaru du garage et je me dirige vers JFK.

Cette idée de merde confirme que conduire tous les jours est un enfer.

Mais quand elle descend les escalators, l'air épuisé, la mine froissée -putain-, je sais que j'aurais été capable de passer des heures dans n'importe quel embouteillage pour la retrouver. Surprise, elle court et me saute dans les bras, chaude, douce, baisable.

- Que fais-tu ici ? demande-t-elle, la tête enfouie dans mon cou.

- Je te kidnappe.

Hanna, mon amour.

Elle coupe court aux salutations :

– Je suis nerveuse.

Je souris.

– Bien sûr que tu es nerveuse. Tu vas bientôt jurer de m’obéir et d’être mon esclave sexuelle pour le restant de tes jours. Tu sais que je ne t’épargnerai pas.

Contre toute attente, elle ne réagit pas.

– Je peux venir dans ta chambre ?

– Bien sûr. J’espérais que tu viendrais…

– Non ! s’exclame-t-elle soudain. Non, c’est impossible. C’était un test, Will. Tu es censé me dire que ça porte malheur.

– Mais je suis athée ! Je ne crois pas aux superstitions. Je crois à la volonté. Je crois aux découvertes. Je crois au sexe avant le mariage. En réalité, je crois que tu te trouves à trois portes de ma chambre, en train de péter les plombs, alors que tu pourrais me retrouver pour parler. Je promets de ne pas te toucher, et notre mariage sera toujours le mariage le plus merveilleux de…

« Quand ma langue touche la sienne, elle s’écarte en riant :

– Oh Seigneur. Je viens de me souvenir que je t’ai obligé à embrasser George.

– Tout à fait.

– Il a eu l’air d’apprécier.

Ça me fait rire.

– Tu crois ?

– Et toi ?

– Ce n’était pas terrible. Mais ce n’était pas toi.

Je la suis dans la chambre et me glisse sous les draps.

Elle insiste :

– Tu penses qu’il est amoureux de toi ?

Je secoue la tête.

– Non, je pense qu’il a juste très envie que je le baise. »

Extrait de: Christina Lauren. « Beautiful Boss. » iBooks.

Nouvel extrait

Vingt minutes plus tard, je sors de notre chambre seulement vêtue d'un débardeur blanc et des cinq culottes les plus moches que je possède, les unes sur les autres. Je m'assieds sur le canapé en face de la télé.

Will lève les yeux du carton qu'il est en train de scotcher et me dévisage.

- Coucou, Prune.

Je croise les jambes, attrape la télécommande et allume la télé.

- William...

Il se redresse , pose le rouleau de scotch sur une étagère et apporte le carton dans l'entrée. Il revient dans le salon et s'assied sur la table basse en face de moi.

- Tu fais quoi ?

- Je regarde la télé.

Il jette un coup d'oeil à l'écran puis me regarde.

- Mais tu ne parles pas espagnol, Hanna.

Je cligne des yeux et change de chaîne.

« Je m’allonge sur le lit et commence avec nonchalance à feuilleter un exemplaire. Je vois d’un œil que Will m’observe, les sourcils froncés, l’air soudain sérieux.

– Hanna, dit-il gentiment en écartant quelques comics dont je pourrais accidentellement froisser les pages. Attention, Bébé. Certains exemplaires sont plus vieux que toi.

– Oh, c’est vrai. Pardon.

Will commence à les ranger dans un carton avec beaucoup de soin, j’attrape un exemplaire dont la couverture est illustrée d’une héroïne très déshabillée. »

« – Sérieusement, Will ? dis-je en désignant l’exemplaire. (À cause de son décolleté plongeant, ses seins débordent presque de son costume.) J’ai vu des héroïnes habillées de manière un peu ridicule mais là, ça dépasse l’entendement. C’est obscène ! Comment quelqu’un peut-il combattra le crime avec une telle tenue ?

– Waouh, s’exclame-t-il en ignorant ma tirade et en commençant à le feuilleter. Je ne l’ai pas ouvert depuis des années.

– C’est quoi son pouvoir ? Est-ce qu’elle assomme les hommes à coups de seins ? Que porte-t-elle ? J’ai l’impression d’être plus décente qu’elle quand je prends ma douche. »

Extrait de: Christina Lauren. « Beautiful Boss. » iBooks.

" - Ça fait... beaucoup de blanc, je marmonne en faisant tournoyer ma robe.

Derrière moi, Liv et ma mère ont le souffle coupé. L'émotion.

- Êtes-vous sûres que je n'aurais pas dû opter pour du bleu ? Du rouge ? Quelque chose qui laisse entendre que je baise avec ce mec tous les jours et non que je me réserve pour le mariage ? "