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- Désolé. J'ai entendu ta porte claquer, et j'ai eu peur qu'à cause de moi tu prennes le risque de sortir.

- Il se pourrait que ce soit cela, effectivement, dis-je honteuse.

Thomas se cala devant moi, déjà malheureuse de devoir prononcer les mots qui allaient suivre.

- Je n'essaie pas de te rendre malheureuse. Je suis déjà pas mal occupé à me rendre malheureux, tout seul.

Il me fit de la peine.

- Je ne veux pas que tu sois malheureux. Mais c'est pourtant le résultat.

D'un côté comme de l'autre.

Il me tendit la main.

- Alors vient, on rentre. On peut en parler toute la nuit si tu veux. Je t'expliquerai tout autant de fois que tu le demanderas. Nous pouvons établir des règles de base. Je sais que j'ai été trop insistant. Je le vois, maintenant. On peut repartir sur un autre rythme, en prenant notre temps. On peut faire des compromis.

Jamais je n'avais désiré quelque chose autant que ce qu'il me proposait.

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Son regard s'adoucit. Il fit un pas en avant et pris délicatement mon visage entre ses mains. Il plongea son regard dans le mien, et je vis à quel point il était tourmenté.

- Et merde, souffla-t-il en se penchant pour effleurer mes lèvres avec les siennes.

Je lâchai mon torchon et agrippai son tee-shirt pour le retenir contre moi, mais il n'étais pas pressé de s'en aller. Il prit son temps, me goûta, savoura la chaleur de nos bouches réunies. Ses lèvres étaient sûres d'elles, et pressantes, mais s’entrouvrirent dès que les miennes prirent l'initiative. Au moment où je crus qu'il allait s'écarter, il referma ses bras autour de moi.

Thomas m'embrassa comme s'il en avait eu besoin depuis une éternité, et en même temps, c'était pour me dire adieu. Toute sa frustration, sa tristesse et sa colère étaient contenues dans ce baiser, doux et généreux. Lorsqu'il me lâcha enfin, je me penchai en avant malgré moi, pour que cela recommence.

Il cligna les yeux plusieurs fois.

- J'ai essayé de me retenir. Pardonne-moi.

Et il s'en alla.

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- Je l'ai aimée avant toi, dit Thomas. Mais toi...tu est la dernière femme que j'aimerai.

Je restai là un moment, muette, avant de me diriger vers la porte.

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- Bon sang, Liis, tu penses réellement que j'ai prévu tout ça ? Comment faut-il que je te le dise ? Ce que j'ai éprouvé pour toi, ce que j'éprouve encore, rend mes sentiments pour Camille complètement dérisoires.

Je passai mes mains sur mon visage.

- J'ai l'impression de tourner en boucle.

- C'est ce que tu fais, lâcha-t-il platement.

- Tu crois que c'est facile, pour moi ?

- C'est l'impression que ça donne, en tout cas.

- Eh bien ça ne l'est pas. Je pensais...ça n'a plus d'importance maintenant mais pendant ce weekend, j'espérais pouvoir changer. Je me suis dit qu'on était deux personnes mal en point, et que si on s'investissait suffisamment, si nos sentiments étaient assez forts, alors on pourrait y arriver.

- On n'est pas mal en point, Liis. On a les mêmes cicatrices, c'est tout.

Je clignai les yeux. Je sentais les larmes monter.

- Si on se retrouvait en territoire inconnu, c'est à dire pratiquement partout en ce qui me concerne, on pourrait définir des variables d'ajustement tu vois ? Mais je ne peux pas jeter par dessus les moulins tous mes projets d'avenir dans l'espoir qu'un jour, tu cesseras d'être triste à cause d'elle. Si je devais te confier mon avenir, j'aurais besoin que de ton côté, tu tournes le dos au passé.

D'un geste rapide, je pris le cadre posé à plat sur le bureau de Thomas et le lui mis sous le nez pour le forcer à regarder la photo.

Son regard quitta le mien et, lorsqu'il eut détaillé le cliché un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

Furieuse, je retournai le cadre, et restai bouche bée.

C'était une photo de Thomas et moi, un instantané en noir et blanc, celui que Falyn avait pris de nous deux au mariage de Travis à Saint Thomas. Il me serrait contre lui en m'embrassant sur la joue, et je souriais comme si l'éternité nous appartenait.

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- Pourquoi m'avoir fait venir si tu ne veux pas me voir ? Constance aurait très bien pu s'occuper de tout.

- Parce que de temps en temps, j'ai juste besoin de voir ton visage. D'entendre ta voix. Certains jours sont plus difficiles que d'autres pour moi.

La gorge serrée, je m'approchai de son bureau. Je vis qu'il redoutait ce que j'allais peut-être faire.

- Ne sois pas comme ça, dis-je. Je n'ai pas envie de me sentir coupable. J'ai essayé...c'est exactement ce que je ne voulais pas.

- Je sais. J'assume toute responsabilité.

- Ce n'est pas ma faute.

- Je viens de le dire, souffla-t-il d'un ton épuisé.

- Tu n'as eu que ce que tu méritais. Tu voulais que tes sentiments pour moi remplacent ceux que tu éprouvais pour Camille. Tu avais besoin de quelqu'un à qui reprocher ce que tu ne pouvais plus lui reprocher. Elle fait partie de ta famille, désormais, et tu dois faire avec, et moi je suis juste une collègue... une fille dont tu savais que sa carrière l'emmènerait loin d'ici tôt ou tard.

Thomas semblait trop épuisé psychologiquement pour discuter.

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Je n'eus pas le temps de l'ouvrir. Des mains s'étaient posées sur moi.

- Liis, dit Thomas, essoufflé d'avoir traversé le parking en courant.

Je dégageai mon bras et ouvris ma portière d'un coup sec.

- Ce n'est qu'une amie. Elle avait le poste de Constance quand Polanski avait le mien.

- Tu n'as pas à t'expliquer, dis-je en secouant la tête.

Il plongea ses mains dans ses poches.

- Bien sur que si. T'es furieuse.

- Bien malgré moi. Ecoute dis-je en levant les yeux vers lui. Je vais finir par trouver une solution. En attendant, le fait qu'on s'évite me convient très bien.

Thomas hocha la tête.

- Je suis désolé. Te mettre en colère est la dernière chose que je souhaite. Tu...tu es ravissante. Tu devais retrouver quelqu'un ici ?

Je fis une grimace.

- Non, je ne devais retrouver personne. Je ne sors avec personne. Je ne vois personne, répliquai-je sèchement. Mais je ne m'attends pas à ce que tu fasses la même chose, ajoutai-je en indiquant le restaurant.

Je voulus monter dans ma voiture, mais Thomas me retint doucement.

- On ne sort pas ensemble, dit-il. Je l'aidais à mieux viser aux fléchettes. Son petit ami est avec nous.

Je le fixai d'un regard mauvais, et dubitatif.

- Super. Il faut que j'y aille. Je n'ai pas encore manger.

- Mange ici, dit-il avec un petit sourire plein d'espoir. Et je pourrai t'apprendre à jouer aussi.

- Je préfère ne pas être une parmi de nombreuses autres. Merci.

- Ce n'est pas ce que tu es. Et tu ne l'as jamais été.

- Non juste une parmi deux.

- Que tu le crois ou non, Liis...tu étais la seule. Il n'y a jamais eu personne d'autres que toi.

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Val et Marks semblaient avoir trouvé une solution tellement facilement alors qu'elle partageait son appartement avec Sawyer depuis plus d'un an après leur séparation. J'habitais juste en dessous de chez Thomas, et j'étais malheureuse comme tout. Mais nos problèmes étaient un peu plus compliqués que la cohabitation avec un ex. J'aimais un homme que je ne pouvais pas aimer, qui en aimer une autre tout en m'aimant d'avantage encore.

L'amour pouvait aller se faire foutre.

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Il serra les lèvres, je vis gonfler les veines dans son cou tandis qu'il se retenait de hurler. Je reculai d'un pas.

- Désolée...

- Tu me manques, dit-il soudain. Au bureau, je fais ce que je peux pour rester professionnel, mais je n'arrête pas de penser à toi.

- Tu fais un peu l'ours, quand même. Les collègues évoquent la période post-Camille.

Il eut un rire un peu triste.

- Ça n'a rien à voir. Ce que je vis là est bien pire.

Je me concentrai sur ses plaies, que j'enveloppais d'un nouveau bandage.

- Alors félicitations nous de ne pas avoir laissé les choses aller trop loin.

Il hocha la tête.

- Tu peux te féliciter, oui. Moi, je n'est pas été aussi prévoyant.

Je lâchai sa main.

- De quoi tu parles ? Tu m'as dit il y a deux semaines que tu ne pouvais pas m'aimer.

- Liis...est-ce que tu éprouves des sentiments pour moi ?

- Tu sais très bien que oui.

- Est-ce que tu m'aimes ?

Je scrutai un long moment son regard désespéré. Et plus le temps passait, plus il semblait malheureux.

Je soupirai.

- Je...je ne veux pas être amoureuse, Thomas.

Il regarda ses pansements, que le sang avait déjà imbibés ici est là.

- Tu n'as pas répondu à ma question.

- Non.

- Tu mens. Comment peux-tu avoir une personnalité aussi forte et péter de trouille à ce point ?

- Et alors ? Rétorquai-je. Toi aussi, tu aurais la trouille, si je te disais que j'étais encore amoureuse de Jackson et que tu étais loin, très, très loin de ta zone de confort émotionnelle ?

- Tu es injuste, là.

Je relevai le menton.

- Je n'ai pas à être juste ou injuste envers toi, Thomas. Je dois seulement me montrer juste avec moi-même.

Je reculai d'un pas, mis la main sur la poignée de la porte.

Il secoua la tête et ricana avec amertume.

- Liis Lindy, une chose est sûre et certaines. Avec toi, je dérouille: je suis condamné à souffrir.

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- Désolée. Tu veux que je m'en aille ?

- A vrai dire, oui.

- Non ! rétorquai-je sèchement.

- Ah ! Là, tu te sens insultée. Je me trompe ?

Je tapotai ses plaies avec le coton imbibée.

- Ce qu'un inconnu dit de moi ne m'affecte pas, Thomas. Ce que dit quelqu'un pour qui j'ai de l'affection, si.

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- Je vais dormir par terre. Je me sens tellement nul. Toute ma famille me déteste, et elle a raison. Je vois pas comment il pourrait en être autrement.

- Allez, viens, dis-je en entrant chez lui.

Je refermai la porte d'un coup de pied, mis le verrou et aidai Thomas à marcher jusqu'à son lit. Il se laissa tomber sur le dos, les mains sur les yeux.

- Hou...ça tourne...

- Pose un pied sur le sol, tu verras, ça ira mieux.

- Mais j'ai déjà les pieds sur le sol marmonna-t-il.

Je le tirai par les jambes et posai ses pieds par terre.

- Maintenant, ils le sont, oui.

Il se mit à rire, et cessa presque aussitôt.

- Qu'est-ce que j'ai fait ? Putain, mais qu'est-ce que j'ai fait, Liis ?

Je m'installai à côté de lui sur le lit.

- Dors. ça ira mieux demain.

Il se tourna vers moi, enfouit son visage contre ma poitrine. Je pris un oreiller, le glissai sous ma tête. Thomas inspira longuement, je le serrai dans mes bras.

- J'ai merdé, dit-il. J'ai complètement merdé.

- On trouvera une solution.

- Comment veux-tu qu'on trouve une solution si tu me largues ?

- Arrête, Thomas. On réglera tout ça demain. Dors, maintenant.

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