Extraits

A vrai dire, l'imaginer penchée sur moi, même avec un couteau à la main, je trouvais ça plutôt sexy. Bon, sans le couteau, c'était quand même mieux.

— Tu sais pourquoi c’est toi que je veux ? J’ignorais que j’étais perdu jusqu’à ce que tu me trouves. J’ignorais que j’étais seul avant la première nuit que nous avons passée tous les deux dans mon lit. Avec toi, j’ai tout juste. Tu es celle que j’attendais, Poulette.

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Elle m’embrassa, et je sentis mon cœur se calmer, et chaque muscle de mon corps se détendre. J’avais besoin d’elle à un point que cela me terrifiait. J’avais du mal à concevoir que l’amour soit ainsi pour tout le monde. Un truc pareil, ça condamnait les mecs à la folie dès qu’ils devenaient assez grands pour s’intéresser aux filles.

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La jupe d’Abby était plutôt courte, les yeux de Parker avaient intérêt à rester dans leurs orbites en cas de soulèvement im- promptu.

Elle n’était sans doute pas du matin, tout simplement. Cela dit, elle n’était pas vraiment de l’après-midi ni du soir non plus.

On n'était pas une famille comme les autres, mais devant l'adversité on formait une véritable forteresse.

Le visage contre son cou, je sentis mon propre souffle, son odeur à elle, celle de nos deux corps moites. C’était absolument génial.

— Pas mal, pour un premier baiser, dit-elle avec une expression de contentement épuisé.

Je contemplai son visage et souris.

— Ton dernier premier baiser

Travis

" - J'ai besoin que tu me le dises.

- Je te dirais tout ce que tu voudras;

- Alors dis-moi que tu m'appartiens. Dis que tu veux bien à nouveau de moi. Je ne ferai rien si nous ne sommes pas ensemble.

- Nous n'avons jamais été séparés, si?

Je secouai la tête, caressai ses lèvres du bout de miennes. Cela ne suffisait pas.

- J'ai besoin de te l'entendre dire. J'ai besoin de savoir que tu es à moi.

-J'ai été à toi à la seconde où nous nous sommes rencontrés, dit-elle d'un ton suppliant. "

- Jolies jambes.

Elle sourit.

- Je ne t'avais pas dit que c'était un rasoir magique ?

Magique mon cul. Elle était à tomber par terre.

- Je ne suis pas sûr que ce soit le rasoir.

- Alors, dis-moi, Poulette, c'est quoi, ton problème ? Tu détestes les hommes en général, ou c'est juste moi ?

- Je crois que c'est juste toi.

Je ne pus m'empêcher de rire.

- J'ai du mal à te capter. T'es la première fille à me trouver repoussant sans avoir couché avec moi. Tu rougis pas comme une tomate quand tu me parles, et t'essaie pas d'attirer mon attention.

- Je ne t'aime pas, c'est tout.

Argh ! Elle frappait fort.

- Tu ne serais pas là si tu ne m'aimais pas.

Mon insistance paya. Son expression se radoucit, son visage se détendit.

- Je n'ai pas dit que tu étais quelqu'un de mauvais. Simplement, je n'aime pas l'idée d'être une affaire réglée, juste parce que j'ai un vagin.

Là, je ne savais plus ce qu'il m'arrivait, mais je ne pus me contenir d'avantage.