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Commentaires de livres faits par bebi

Extraits de livres par bebi

Commentaires de livres appréciés par bebi

Extraits de livres appréciés par bebi

date : 15-04-2016
Petit Paul à un cadeau pour son amie, Mily Rose. Il compte le lui offrir, mais elle n'est pas chez elle. Il décide de l'attendre, en tentant de faire un maximum de ricochets sur la rivière.

Mais un coup de vent, et voilà que le foulard s'envole. Petit Paul enfourche son vélo, et pédale alors aussi vite qu'il peut pour le rattraper.

Voilà une petite histoire toute simple, qui fait voyager d'une drôle de manière. Au gré du vent, et des déplacements, du foulard, Petit Paul voit du paysage, et découvre des choses qu'il n'avait pas encore vu.

C'est tout simple, et gentillet. Mais une fois n'est pas coutume, quand il s'agit des livres de chez Nathan Jeunesse, je n'ai pas trouvé mon compte. En effet, le parcours de Petit Paul est semé d'embûches, il est vrai. Mais rien qui ne soit vraiment extraordinaire.

Bien sûr, je reste consciente qu'il s'agit d'un livre pour jeunes enfants, et que, donc, il n'est pas possible d'élaborer une histoire trop longue. Mais tout de même...

Je l'ai trouvée un peu vide de sens. Je veux dire par là que c'est monotone. De pages en pages, nous sommes à la poursuite du foulard, qui ne daigne pas s'arrêter quelque part, sans compter que son transport, par un oiseau ou un train, est plutôt rocambolesque. Particulièrement le fait que Petit Paul, sur son vélo, puisse rattraper un train...

Enfin bref, pour cette fois, je ne suis pas convaincue.

Points attribués: 5/10
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date : 15-04-2016
Antoine, parisien de souche, découvre le petit village de sa jeune femme, dans le Morvan. Au hasard de ses promenades, il tombe sur deux maisons silencieuses, pourtant habitées. L'une a été taguée d'une étoile de David.

Le jour où il voit que l'une des maisons est à vendre, il décide de jouer le jeu et d'en profiter pour un apprendre plus sur l'histoire de ces deux maisons et leurs occupant.

Clara l'accueille simplement, et lui narre son histoire...

Adoptée à l'âge de 5 ans, Clara n'oublie pas pour autant ses parents biologiques. Déportés dans un camp de concentration, elle ne les reverra pourtant jamais.

Sa vie oscille entre l'amour que lui donne ses parents adoptifs et les questions qu'elle se pose sur la disparition de ses géniteurs. Et le regard des gens, après la Seconde guerre Mondiale, qui ne sont pas toujours aussi aimable qu'il le faudrait...

C'est le second roman que je lis de Didier Cornaille. Le premier, L'atelier de Capucine, m'avait plu pour sa douceur.

Cela doit décidément être la signature de cet auteur, puisque cette fois encore, c'est la douceur qui prime. Par forcément dans l'histoire, réaliste, et donc parfois dure. Mais plutôt dans sa façon de décrire les choses, dans sa façon de s'arrêter sur une pensée philosophique, sur la face du monde, sur le caractère de l'être humain, sur la douceur des fleurs ou des sentiments filiaux.

Et c'est ce qui m'a conquis, encore une fois. J'ai aimé le personnage de Clara, j'ai détesté celui de Simon, j'ai été attendrie par celui d'Antoine et d'Amélie. Il a créé des personnages simples et pourtant attirants. Il a donné à Clara toute une vie, remplie de malheurs et de bonheurs, de grandeur d'âme, de joies et de peines. Et c'est ça qui est beau...

Voilà un auteur de roman de terroir qui me plait vraiment. Il transparaît dans ses écrits que cet homme a une force vive et douce à la fois, et j'aime énormément ce genre de caractère.

Si vous avez envie de lire un livre qui vous parle doucement, alors n'hésitez pas, prenez celui-ci/

Points attribués: 8/10
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date : 11-03-2016
J'ai entendu parler de ce livre en long, en large, en trois dimensions, en couleurs, et j'en passe. Alors, évidemment, quand Booknode a fait une action "Je lis avant tout le monde", je me suis dit: "Pourquoi pas? C'est l'occasion de le découvrir"...

Bon, l'histoire est courue d'avance: une jeune étudiante bien sous tous rapports, qui rencontre un Bad boy de première. Les étincelles sont là, et évidemment, une histoire "d'amour" démarre...

Jusque-là, rien de nouveau sous le soleil. Si ce n'est que la belle demoiselle, innocente, et vraiment totalement naïve, a en plus une tendance au masochisme! Oui oui, complètement. Elle a tout pour avoir une vie réglée comme du papier à musique ( je l'avoue, peut-être un trop réglée à mon goût.). Elle est belle, elle a des projets, et une chance inouïe.

De l'autre côté de la scène, nous avons un jeune homme ténébreux, Quelques piercings, de nombreux tatouages, une plastique digne des meilleurs mannequins que l'on voit dans les magasines. Ajoutez à cela un caractère ombrageux, et vous aurez en face de vous Hardin, le héros masculin de ce livre.

Bon, alors, durant 600 pages (sur 810 quand même) ce sont des épisodes de "Je t'aime, moi non plus", pimenté de scènes érotiques et sulfureuses (bon, là-dessus, pas de doute, l'auteur maîtrise paaarfaitement). Ensuite, renversement de situation: Le jeune homme est fou amoureux, et décide de s'amender autant que possible, devenant un fragile être malheureux, s'accrochant à Tessa de manière désespérée. Elle devient son repère, et ce qu'il refusait catégoriquement devient tout à coup un exercice de style.

Bon, je comprends que ce livre ait eu autant de suffrages. Les lecteurs de 50 nuances de Grey doivent apprécier également cette série. Pour ma part, je m'arrêterai là, car je trouve qu'écrire 800 pages sur une suite de scènes érotiques mélangées à des séances de rage, ça devient à la longue ennuyant.
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Poldi est bavaroise. Mais à l’âge de la retraite, elle n’a qu’une seule obsession : partir en Sicile, là d’où vient son défunt mari, pour y vivre ses dernières dans une maison avec vue sur la mer.

Embarqué dans le voyage, son neveu retrace l’histoire de tante Poldi dès son arrivée en Sicile.

Caustique, franche, sensible sans en avoir l’air, et toujours décidée de ce qu’elle veut faire, voilà que tante Poldi se retrouve en train de faire des recherches quant à ce qui est arrivé à son jardinier, Valentino.

Elle retrouvera celui-ci dans une position qui ne l’arrange pas. Bref, elle décide d’enquêter, et au diable ce que son entourage peut en penser, elle trouvera par elle-même qui a mis fin à la vie de son petit jardinier.

Poldi est extraordinaire. La soixantaine, une langue bien pendue, aucune pudibonderie, ni de sensibilité excessive, et dotée d’une volonté à toute épreuve ! Elle est détonante, alcoolique à ses heures, et ne jugeant pas que cela soit un problème. J’ai ri à de nombreuses reprises, et les expressions du neveu sont imaginatives et hautes en couleur.

J’ai trouvé dans ces pages un vrai décor de Sicile : les habitudes siciliennes, les modes siciliennes, les repas siciliens. Je me suis complètement plongée dans cette façon de vivre.

Je pense qu’il y aura d’autres enquêtes de tante Poldi, à ma plus grande joie, parce que j’aurai grand plaisir à la retrouver, vraiment.
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Elphaba nait d’une étrange couleur. Venue au monde avec une peau entièrement verte, et des dents pointues, il n’est pas facile d’apprendre à l’aimer. Malgré tout, cette enfant tout à fait particulière se crée ses propres amitiés, et s’attache à qui elle veut.

Au fil des années, ses dents pointues ont été remplacées par des dents normales, mais sa peau est restée verte. Bien qu’elle fasse partie d’un monde où les apparences physiques peuvent être très différentes, cette couleur de peau n’est pas répandue. Le caractère d’Elphaba s’est forgé en fonction des réactions qui l’ont entourée, et il est bien trempé.

Les contes de fées ne racontent pas toujours tout, et Elphaba, la méchante sorcière de l’Ouest, n’est pas vraiment une sorcière comme on l’entend.

J’étais très très curieuse de ce livre.

Bon, pour ne parler que de son aspect, tout d’abord, je ne peux dire qu’une seule chose : il est magnifique ! Grand format, couverture rigide, un livre volumineux aux pages épaisses. La couverture est sublime, et le poids du livre est en lui-même un réel délice. En fermant les yeux, j’ai presque pu m’imaginer tenir un vieux grimoire dans les mains.

Pour l’histoire en elle-même, elle est complexe. On ne connaît du monde d’Oz que ce que Frank L. Baum n’a bien voulu nous montrer. On comprenait bien sûr que les lois et les coutumes de ce pays sont compliquées, et que nombreuses sont les races différentes qui peuplent Oz. Mais évidemment, elle était écrite au départ pour les enfants, et la politique et autres choses compliquées des adultes ne sont pas abordées dans le livre original.

Ce n’est pas le cas cette fois. En effet, bien que certains aspect restent obscurs (et je me dis qu’un préquel ou un ajout en début de livre n’aurait pas été superflu), on arrive à comprendre comment Elphaba a pu devenir un ennemi public n°1. Et tout de suite, tout devient plus concret. Car si dans le roman original, elle fait usage de magie pour nuire aux autres, la réalité de ce livre-ci est toute autre. Intrigue, complot, poursuite, cachette, secrets, voilà ce qui remplit ces pages.

Et loin d’être assomée, j’ai découvert un univers complexe, que j’ai eu envie de parcourir plus longtemps, de comprendre mieux. Hélas, trois fois hélas, j’ai découvert qu’il existe trois autres tomes qui ne sont pas traduits en français. Et malheureusement pour moi, je ne comprends pas assez l’anglais que pour me lancer dans la lecture de la version originale.

Je suis ressortie de ma lecture avec dans les yeux un reste de paysage particulier, avec une énorme envie de prolonger le voyage.
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Bigaroque est un petit village. Quelle que soit l’époque, tout le monde sait tout sur tout le monde. Ou presque…

Parce que Marguerite Cantagreilh a gardé pour elle beaucoup de secrets. Elle n’a pas parlé de son premier amour perdu à la guerre, ni de la peine qu’elle a trainé toute sa vie, ni de la perte de ses parents, ni du père de son enfant. Elle s’est enfermée chez elle, éloignant toute intrusion, refusant le moindre contact avec le monde. Dans les années de guerre de 1940-1945, elle va traverser beaucoup d’épreuves…

Maud, jeune fille étudiante, tente de connaître l’histoire de son propre père, silencieux sur le sujet, elle va découvrir beaucoup plus qu’elle ne s’y attendait.

Mon Dieu, il y avait bien longtemps qu’un livre ne m’avait fait un tel effet ! J’ai refermé le livre tout doucement, presque silencieusement. Il m’a laissé un sentiment de tristesse pour les personnages principaux.

J’ai suivi les évènements qui entourent Marguerite dès 1939 : son anniversaire, son amour perdu, et la vie qu’elle a mené ensuite.

On suit les traces de Maud, curieuse de savoir d’où peut venir son propre père. Silencieux, renfermé, il s’est créé des barrières qui empêchent n’importe qui de l’approcher de trop près. Il s’est concentré sur son travail, ne sachant pas comment vivre autrement. Maud va découvrir un peu par hasard qu’elle a une grand-mère et une histoire familiale tout à fait particulière.

J’ai adoré ce roman. Il m’a vraiment touché. Il est tendre, triste, émouvant, et vraiment prenant. J’ai fait là une belle découverte, que je relirai certainement.
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Basilgarrad, petit lézard devenu immense dragon, est l’ami de Merlin. Il l’aide à maintenir l’unité parmi les différents peuples d’Avalon. Mais un ennemi caché ronge lentement les forêts et la paix, propageant une maladie à la nature, et réussissant à instiller haine et rage.

Merlin tente tout ce qu’il peut, mais il n’est qu’un homme, et se trouve face à des problèmes immenses, peut-être même trop.

Ce second tome est tout à fait dans la continuité du premier. Il m’a semblé court, car j’ai traversé le roman à toute allure. Les évènements s’enchaînent rapidement, et je dois avouer que j’aurais peut-être aimé avoir un peu plus de profondeur au récit. Mais bon, il s’agit d’un roman jeunesse, et pas d’une épopée pour adultes.

J’aime le style d’écriture de T.A. Barron. Il est fluide, rempli de dialogues agréables, et les décors sont toujours bien décrits. Les personnages sont toujours aussi attachants ou effrayants, selon les caractères.

Le fait de l’avoir lu rapidement me donne vraiment envie d’avoir déjà le tome suivant. Il me faudra pourtant attendre encore un peu.

Points attribués : 7/10
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Je vous présente mon premier coup de cœur de 2016 !

Sur deux époques, on suit deux histoires.

En 1909, Guillaume du Frère, est cheminot. Mais le hasard le fait croiser le chemin de Jeanne Clermont, fille unique héritière du pâtissier Clermont. Peu de temps plus tard, sur un coup de chance, il est embauché à la pâtisserie Clermont. Le travail est rude, mais il veut apprendre, il veut découvrir la magie des pâtisseries. Mais sans qu’ils s’en rendent vraiment compte, Jeanne ne lui est bientôt plus indifférente…

En 1988, Petra Stevenson tente de blanchir la réputation de son grand père, qu’un biographe tente de salir. De recherches en trouvailles, de l’Angleterre à la France, Petra court après le temps pour trouver les éléments qui lui permettront d’innocenter son grand père…

Deux histoires différentes qui pourtant se rejoignent.

J’ai littéralement DE-VO-RE ce roman ! De la première à la dernière ligne, j’ai été en haleine, curieuse de voir comment évoluaient les recherches de Petra, et dans le même temps, impatiente de retrouver Guillaume et Mademoiselle Clermont. Un dilemme, puisque les deux histoires se juxtaposent, par chapitres interposés. Un des meilleures manières de mener l’intrigue jusqu’au bout.

Je ne connaissais pas cet auteur, et je dois dire que maintenant que j’ai lu Le portrait de l’oubli, j’ai vraiment envie de découvrir d’autres œuvres. Je n’ai que des éloges en tête pour cette histoire, et vraiment, j’ai savouré chacun des instants qu’aura demandé ma lecture.

Points attribués : 10/10
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Eh bien voilà, Tamara Mckinley m’aura encore une fois convaincue…

Sally a 16 ans lorsque la Seconde Guerre Mondiale commence. Londonienne et pas fortunée, elle s’occupe de son petit frère, Ernie, à la place d’une mère démissionnaire.

Elle n’a d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’état : on déplace tous les enfants à la campagne. A cause de l’état de santé de son frère (qui a eu la poliomyélite qui lui a laissé une jambe déformée), elle réussit à pouvoir partir avec lui.

Direction Cliffehaven, petite ville de bord de mer. Ils seront acceuillis par Madame Reilly, dirigeante de la Pension du bord de mer. Craintifs au départ, ils comprennent tous les deux rapidement qu’ils vont pouvoir se faire une petite place dans cette famille pour le moins particulière. Car si Madame Reilly abrite sous son toit ses 4 enfants, et son beau-père, il y a également deux pensionnaires qu’elle considère également comme faisant partie de la famille.

Sally est courageuse et entreprend l’emploi pour lequel elle a été choisie, sur recommandation de son ancien patron. Ayant des doigts de fées, le travail ne lui fait pas peur et les travaux d’aiguille s’enchaînent.

Peu à peu, Sally et Ernie créent une nouvelle vie, qui leur convient, et qu’ils aiment fortement.
J’adore ce genre de livres. Du courage, des traditions, des souvenirs, un regard sur le passé. Tout ce qu’il me faut pour que ça me plaise, en réalité.

Le rythme est agréable, les personnages hyper attachants, le scénario très bien construit. En fait, je n’ai eu qu’une seule envie tout au long du livre : aller moi aussi à la Pension du bord de mer. Sentir l’atmosphère de cette maison si chaleureuse, si douillette.

J’ai eu bien de la peine de devoir fermer déjà le livre que je tenais. De devoir déjà laisser Sally à son avenir sans en connaître la suite. Heureusement que la couverture du livre prévient que c’est le premier tome d’une nouvelle série ! Du coup, je suis hyper impatiente de lire la suite !

Points attribués : 10/10
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date : 12-01-2016
Encore un auteur que je ne connaissais pas encore. Mais pour une fois, j'ai trouvé qu'il ne gagnait rien à l'être...

Tom trouve un mot de sa compagne, tout à fait sybillin: elle lui annonce qu'elle ne le quitte pas, mais qu'elle s'en va.

Commence les interrogations pour Tom: Pourquoi? Quelqu'un sait-il où elle est? A-t-elle donné signe de vie à quelqu'un? Il n'a rien vu venir, il n'a rien pressenti.
Pourtant, il se doute qu'il doit y avoir une raison bien précise, et décide de faire des recherches dans l'entourage de Hayley pour tenter de découvrir une piste qui le mène à explication.

C'est ainsi qu'il tombe sur un groupe baptisé Copie Carbone, regroupant des personnes pour le moins singulières. Ces personnes passent une partie de leur vie à "suivre" des gens croisés dans la rue, simplement pour vivre, durant un bref instant, une partie de leur vie.

C'est assez déroutant au départ, mais Tom finit par se prendre au jeu...

Mmmh, comment dire? Je ne sais pas où voulait en venir l'auteur.. mais je dois être passée à côté, à mon avis. A moins qu'il n'ait voulu établir une philosophie du lâcher prise...

Bon, Hayley, la compagne de Tom, est quasiment absente durant tout le livre. Ce qui en fait un personnage secondaire, bien qu'il s'agisse tout de même au départ de son geste imprévu. Tom est perdu, ce qui se comprend. Mais malgré tout, il y a quelque chose chez lui d'un peu niais, d'un peu... sans intérêt peut-être.
Pia, quant à elle, est finalement le personnage le plus intéressant, celle qui prend la vie comme elle vient, et qui profite de tous les instants.

Quand je lis le quatrième de couverture, et que je vois qu'on présente ce livre comme désopilant, je suis tout de même sceptique. J'ai énormément d'humour, mais pour le coup, ça ne passe pas. Je n'ai rien trouvé de vraiment drôle, rien qui me fasse au moins sourire...

J'ai eu l'impression de devoir suivre Tom sans qu'il sache lui-même où il allait, pour finalement avoir eu l'impression d'avoir totalement tourné en rond, une fois arrivée à la fin du roman.

C'est une totale déception pour moi, je crois qu'il n'y a pas d'autres mots...
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Et pourtant, en lisant sa bibliographie, je m'aperçois qu'il écrit sur beaucoup de sujets qui m'intéressent...

En 1923, Howard Carter et Lord Carnarvon ont mis au jour la tombe de Toutankhamon. Les journaux ne parlent que de ça, et d'une prétendue malédiction.

La nièce de Lord Carnarvon, Nancy, est amoureuse d'un futur banquier français, Gabriel Langevin. Tout pourrait bien aller pour eux, si Gabriel n'était appelé en urgence par son père, en Egypte. Se décidant à répondre à la requête du télégramme reçu, quelle n'est pas sa tristesse à son arrivée au Caire, d'apprendre que son père est décédé, tout comme Lord Carnarvon. Mais si sa mort est incontournable, les circonstances sont pour le moins obscures.

Décidé à comprendre comment tout cela a pu se produire, il se retrouve embarqué dans quelque chose de bien plus grand qu'il ne le pensait.

Egypte ancienne, sarcophage, prophétie millénaire, secrets, complots, et amour: c'est le cocktail que nous sert Eric Le Nabour.

Alors, pour commencer, c'est une période historique que j'aime beaucoup. Ce départ ne pouvait donc que me plaire. Bon, l'auteur ne s'alourdit sur la découverte de la si célèbre tombe, et emmène plutôt ses personnages vers un tout autre secret: Un testament vieux de 4000 ans.

C'est là que les ennuis commencent. Car si Gabriel est bardé de bonnes intentions, les personnes qu'il rencontre le sont beaucoup moins. Ils ont leur propres motivations, qui les habitent entièrement. Alors ces méchants, ce sont de vrais grands méchants. Ceux qui vous donneraient des frissons dans le dos si vous veniez à les croiser un jour.

A côté de cela, Gabriel et Nancy sont super, à leur manière. Gabriel est intègre, fidèle et courageux. Nancy est aventurière, en avance sur son temps, et décidée à parvenir à ses fins.

Les décors sont assez bien plantés, les personnages secondaires bien décrits.

Non vraiment, ce n'est pas sur ce point-là qu'il y aurait quelque chose à changer. Mais je ne peux m'empêcher de trouver que je suis restée sur ma faim. L'histoire est passée beaucoup trop vite. J'aurais voulu que l'auteur approfondisse de nombreux aspects de son roman: l'origine plus précise dans le temps de ses méchants, qu'il explore davantage le mystère de ce testament, qu'il exploite davantage les recherches des sept tours. Pour ce côté-là, hélas, je n'ai pas eu mon compte. C'est vraiment dommage.

Maintenant, peut-être s'est-il laissé une ouverture pour une suite? Si c'est le cas, je la lirais avec plaisir. Mais si ce n'est pas le cas, je suis bien déçue.
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Travis se réveille dans un lit d'hôpital. Il fait l'objet d'une résurrection, en quelque sorte.
Sa tête, cryogénisée depuis 5 ans, a été rattaché à un corps d'un donneur.

Lorsqu'il se réveille, il ne réalise pas tout de suite du temps qui a passé. Malheureusement, en 5 ans, beaucoup de choses ont changé. Alors que lui est resté coincé à l'âge de 16 ans, son meilleur ami et sa petite amie ont aujourd'hui 21 ans. L'un est à l'université, l'autre est fiancée à quelqu'un d'autre.

Outre le réapprentissage de la vie, et la découverte d'un nouveau corps, il doit faire face à cette nouvelle réalité: ses amis n'ont plus le même âge que lui. Ils ont mûri, ils ont changé et les retrouver n'est pas vraiment évidemment.

Comment alors retrouver des repères dans un vie qui a pris de l'avance?

J'ai trouvé le début du livre totalement déstabilisant. Arriver à comprendre que ce genre d'opération puisse être possible est déjà compliqué en soi. Les implications que cela comporte (les humains qui se prennent pour Dieu, et autres idées qui me sont passées par la tête), il faut arriver à prendre Travis pour un être humain tout à fait normal, ce qui n'est évidemment pas le cas.

L'accent est mis, au départ, sur cette difficulté d'assimilation, et ça m'a plutôt plu. Je tombais sur un roman qui sortait des sentiers battus, mettant la lectrice que je suis face à une idée toute à fait nouvelle.

Mais la suite du livre m'a laissé sur ma faim. En effet, Travis, ressuscité après 5 ans, n'a qu'une seule idée en tête: reconquérir Cate, qui pour lui, n'a disparu de sa vie qu'un bref instant. Ce décalage d'années est bien expliquée au début, mais finalement, j'ai eu l'impression de me retrouver simplement dans une histoire d'amour qui aurait mal fini, et que Travis veut simplement se faire pardonner une absence trop longue.

Du coup, j'ai eu l'impression que le récit se trainait un peu, ce que j'ai trouvé dommage.
Je retiens tout de même le côté innovant du roman, et j'ai apprécié la lecture.

Points attribués: 7/10
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date : 15-12-2015
Natacha arrive au bout de sa vie. A 77 ans, et ayant perdu son mari, elle a envie d'un peu de jeunesse dans son entourage.

Elle engage alors Léane pour lui préparer ses repas, et l'aider dans son ménage. Elle découvre une jeune fille tendre, douce et lumineuse.

Son jardinier, Vincent, est plus solitaire et taciturne.

Chacun a des soucis, et tente au mieux de s'en sortir seul: un problème d'alcool pour lui, une peine de coeur pour l'autre.

Natacha va jouer les anges gardiens, et leurs trois destins se trouvent liés l'un à l'autre.

Ce roman est rempli de douceur, de tendresse. Il raconte l'histoire de Natacha, par l'intermédiaire de ses employés. Une histoire tout à fait extraordinaire, nous emmenant de l'Ukraine, pendant la seconde guerre mondiale, à la France d'après-guerre.

Au fil des décennies, contenues dans un journal que la vieille femme a tenu toute sa femme, le parcours de Natacha est retracé.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il ne me manque qu'une toute petite étincelle de vivacité. J'ai trouvé que la douceur du style d'écriture empêchait de savourer pleinement les descriptions plus dramatiques du récit. Malgré cela, je trouve que l'histoire est très bien construite.

Les personnages sont attachants, et on a envie de les connaître un peu mieux. Léane est fragile et passionnée, Vincent est desespéré et courageux, et Natacha fait preuve de beaucoup de caractère.

J'ai passé un bon moment avec ce livre, que j'ai lu très rapidement d'ailleurs.

Points attribués: 7/10
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Ce roman s’ouvre sur la période où la ségrégation va prendre fin. La mixité des écoles va démarrer. Les noirs et les blancs vont se retrouver sur les mêmes bancs d’école.

Loin d’être facilement acceptée, cette loi qui autorise désormais les noirs à se rendre dans les mêmes écoles que les blancs, à leur parler, à avoir un même niveau, est perçue comme mauvaise. Et les jeunes adolescents blancs ont bien l’intention de le faire compatriotes à ceux qu’ils considèrent encore comme inférieurs.

Linda est une jeune fille blanche, fils d’une chef d’éditorial connu, et complètement ségrégationniste. Hors, elle, au lycée, se trouve confrontée à l’arrivée de 10 jeunes noirs, décidés à mener leurs études jusqu’au bout.

En face d’elle Sarah, jeune fille noire, doit affronter humiliations, injures, coups et autres discriminations que leur font subir les jeunes blancs.

Mais voilà que par un concours de circonstance, Linda et Sarah doivent travailler ensemble sur un devoir. Cachées à l’arrière-boutique d’un café, elles travaillent et apprennent à discuter ensemble et à se découvrir.

Si elles semblent se détester, elles se sentent également attirées l’une par l’autre. Sans s’en rendre compte. Et voilà que tout ce que la bienséance réprouve leur arrivent : une noire peut-elle aimer une blanche ? Une fille peut-elle aimer une autre fille ?

Ce roman est fort, puissant et touchant. Le parcours de ces deux jeunes filles est cahotique. Elles doivent apprendre à découvrir un univers inconnu jusque-là. Et c’est si difficile, autant pour l’une que pour l’autre. Les mœurs de cette époque censuraient bien plus volontiers qu’aujourd’hui, et les jeunes étaient bien plus surveillés. Ce qui rendaient les choses compliquées pour ces amours si particuliers.

J’ai été touché autant par Linda que par Sarah. Chacune à leur manière, leur désarroi est désarmant.
Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un coup de cœur, mais il touche au cœur malgré tout. Et je n’avais qu’une seule idée : passer au chapitre suivant, pour voir comment tout cela allait évoluer.

Le petit truc en plus, c’est que l’auteur s’appuie sur des faits réels : les drames que pouvaient engendrer cette loi. Et les conditions des noirs, totalement à la merci de la justice blanche. Ca m’a secoué.

Je le conseille en tout cas, il est à découvrir.

Points attribués : 9/10
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Gabriel Allon est un restaurateur de tableau très doué. Mais il n’est pas que ça : il est aussi agent secret pour une institution qui a le bras long. Ses connaissances en art font qu’il est appelé sur une affaire complexe concernant des vols de tableaux célèbres, dont une toile du célèbre Caravage, disparue depuis des dizaines d’années : La nativité.

Laissant sa femme enceinte à Venise, il n’a d’autres choix que de partir sur les traces de ceux qui commettent ces vols. Mais les choses sont bien plus compliquées qu’il n’y paraît : escroqueries, dignitaires haut placés, financement d’armement, … Tout y est pour rendre la tâche de Gabriel encore plus compliquée. Heureusement, son institution a des moyens, et Gabriel de la suite dans les idées.

Je ne connaissais pas cet auteur, et j’ai donc découvert sa plume avec ce livre. En cherchant un peu dans la bibliographie de l’auteur, j’ai découvert que celui-ci fait suite à d’autres aventures de Gabriel Allon, et donc j’ai loupé quelques raccords par rapport à ces précédentes aventures.

Mais bon, ça, ce n’est qu’un hic. Le personnage est bien bâti, il est rodé, il a ses marques… Je veux dire par là, qu’effectivement, même sans avoir su qu’il y avait d’autres romans, on comprend tout de suite que cet espion n’en est pas à sa première affaire : il a des relations un peu partout dans le monde, il est estimé de sa hiérarchie, il a d’anciens ennemis, et de vieux amis. Bref, c’est un baroudeur qui en a vu d’autres. Il traîne derrière lui des cicatrices de son histoire passée, et son histoire avec sa compagne n’est pas encore bien vieille.

Le plus du livre ? Les explications artistiques. L’auteur explique comment la restauration d’un tableau se fait, il raconte l’histoire de certaines œuvres, explique les circonstances de quelques disparitions,… Cet aspect du roman m’a plu au plus haut point. J’ai savouré avec plaisir cette partie du livre.

Bon par contre, il faut s’accrocher. Parce que tout va hyper vite ! On passe d’une action à une autre, d’un complot à un autre encore plus grand, de risques de plus en plus énormes, bref, une folie d’action en continu.

Pas le temps de se poser, qu’une filature est déjà en route, qu’un dangereux magnat débarque, qu’un assassin fait irruption…

Ce roman se lit à du 300 à l’heure.

Dans l’ensemble, ce livre m’aura plu. Et peut-être même que je me pencherai sur les premières aventures de Gabriel Allon.

Points attribués : 8/10
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Claire vit toujours dans le moulin qui l’a vue grandir. Elle gère ce domaine avec l’aide de son père, élevant son petit frère Matthieu et la fille de Jean, Faustine. Elle espère vivement le revoir, espérant sans cesse une réconciliation. Mais les choses ne sont pas si faciles. Jean revient bel et bien, mais pour leur annoncer ses fiançailles avec une autre, et reprendre Faustine.

Un déchirement terrible que Claire tente de relativiser en décidant qu’elle ira rechercher Faustine, quoi qu’il arrive.

Ce tome se poursuit jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale. Je ne veux évidemment pas tout vous dire, sinon vous n’auriez plus de plaisir à le lire. Mais cette fois encore, Marie-Bernadette Dupuy a su recréer l’atmosphère qui m’avait tant plu dans le premier livre.

Cette époque révolue, d’avant-guerre, où les choses étaient simples et pourtant si dures, où les familles restaient soudées, peu importe les soucis qu’elles pouvaient traverser, …

Claire fait preuve d’encore beaucoup de courage, malgré son petit cœur tendre. Elle est persévérante, elle aime ce qu’elle est et ce qu’elle a, et ne rechercher d’autre bonheur que celui de s’établir avec Jean, retrouver cet amour qui est parti si loin.

J’aime le personnage de Faustine, si douce. Et celui de Raymonde, dévouée totalement à la famille qui l’emploie, à tel point qu’elle est autant une amie qu’une servante pour Claire. Il lui incombe beaucoup de travail, et pourtant elle est mignonne dans son caractère.

Ce second tome est passé aussi vite que le premier, je dois le dire. J’ai été plongée dans l’histoire, et même lorsque j’avais refermé ce livre, son histoire continuait à me poursuivre. Un roman de terroir comme je les aime : plusieurs générations, des décennies qui se suivent, des heureux évènements, des émotions, des tragédies, bref tout ce qui compose une saga familiale.

Enfin, voilà, maintenant je n’ai plus qu’à attendre le tome 3 avec impatience !!

Points attribués : 10/10
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Voyager aux Etats-Unis... le rêve de tant de monde. Et de beaucoup d'enfants, certainement.

A travers le regard de l'auteur, on voyage sur ce vaste continent, passant d'un état à un autre...

Oui mais... Je suis restée vraiment sur ma faim.

Au fil des pages, un très court aperçu de quelques états sur un ton suffisant. Des images plus que banales, pas d'endroit vraiment beau à voir, pas de choses qui font rêver.

Le texte est succinct, des citations de personnages complètement inconnu du jeune public (à moins qu'il soit surdoué), et très peu de renseignements intéressants. J'ai finalement eu l'impression que ce texte a été écrit plusieurs semaines après le-dit voyage, et l'auteur n'a pas donné l'ampleur des paysages.

Les photographies sont prises un peu à la va vite, comme si on avait oublié d'en prendre durant le séjour, et qu'on se rattrapait vite fait avant le décollage pour le retour, en prenant sur pellicule ce qui se trouve à porte de vue.

J'ai finalement été déçue, n'ayant rien découvert d'intéressant, et n'ayant rien vu qui mérite que je m'y arrête. Je trouve ça très dommage, car il y a tellement de choses à montrer aux Etats-Unis qui soient bien plus belles et plus intéressantes. Dommage également qu'il n'y ait aucun élément un peu historique, aucune place pour la grandeur de ce pays.
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date : 11-12-2015
J'adooooore Noël!! je suis une inconditionnelle! Chaque année, je visite marchés de Noël, village de Noël, décorations de Noël, etc.

Je sors mes livres spécial Noël (j'en ai même des fétiches hihi) et je cherche à respecter autant de traditions que possible.

Ce livre, reçu par Babélio, m'a transporté dans les siècles passés, à l'origine de ces traditions si colorées et si douces de cette période festive. Les luminaires, les cartes de voeux, les desserts, les bûches, les réunions de famille, les cadeaux, ...

Des personnages littéraires connus ont correspondu avec leurs famille, lorsqu'ils en étaient éloignés. Et dans ces lettres, on a un aperçu de la façon dont Noël était célébré, chacun à son époque et dans sa région. Un coup d'oeil poétique sur la magie de Noël des enfants, l'amour et l'inventivité de certains parents qui se trouvaient empêchés de rejoindre leurs progénitures.

J'ai apprécié la lecture de ce livre. Il n'est pas bien épais et pas très grand. Il se lit donc très vite et est très agréable. La présentation est bien faite: pour chaque lettre retranscrite, une brève présentation de l'auteur est faite. Le contexte de la lettre est expliqué,

Je trouve ce livre très chouette à lire pour la période de fêtes de fin d'année.
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date : 11-12-2015
Emma cache un secret. Un secret lourd, et douloureux… Surtout douloureux.

Elle vit chez son oncle et sa famille. Après la mort de son père, et l’abandon de sa mère, elle subit les violences de sa tante, qui lui voue une haine tenace.

Elle s’accroche, comme elle peut, à son objectif : tenir bon jusqu’à son départ en université. Elle décompte les jours, un à un, et pendant ce temps, elle est résolue à exceller dans toutes les matières scolaires, sans se laisser déconcentrer.

Elle n’a qu’une seule amie : Sarah. Celle-ci se doute que quelque chose ne tourne pas rond dans le foyer d’Emma, mais elle ne connaît pas la profondeur du problème.
Emma a établi une pseudo routine, qui lui permet de garder un certain équilibre.

Jusqu’au jour où un nouvel élève apparaît dans son univers : Evan Matthews. Il l’a remarquée, et tente par tous les moyens d’établir un contact avec Emma.

Pour Emma, c’est la fin de son monde. Elle ne peut se permettre la moindre distraction, et surtout pas celle qui pourrait se révéler dangereuse pour sa santé. Si sa tante apprenait qu’elle voulait plaire à un garçon, dieu sait de quoi elle pourrait être capable…

J’ai été bouleversée par ce livre. Il m’a émue, a fait palpiter mon cœur. J’ai eu peur pour Emma, j’ai ressenti la peur d’Emma, et j’ai compris l’émotion qu’elle éprouvait.

Comment l’auteur a-t-il pu décrire si parfaitement la peur que l’on peut ressentir face à une figure adulte dangereuse ? Comment a-t-elle trouvé les mots que les enfants battus n’arrivent pas eux-mêmes à exprimer ?

Je suis admirative, vraiment. J’ai littéralement dévoré les pages, et je n’ai pu lâcher cette histoire, au point qu’elle me poursuive même quand je n’avais pas le livre en mains.

Je ne sais s’il y aura une suite, mais en tout cas, c’est un beau grand coup de cœur pour moi.
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date : 11-12-2015
Joanne est une jeune fille qui a découvert Michaël Jackson au début de son adolescence, au moment où elle était dépressive.

Très vite, son addiction au chanteur prend une proportion démentielle : de concert en concert, de voyages en voyages, elle fait tout pour le voir un maximum. Au hasard de ces tentatives, elle arrive à ce qu’elle veut : rencontrer son idole. Mais les choses évoluent au fil des années, si bien qu’elle finit par en être très proche, peut-être même trop…

La jeune femme retrace son parcourt dans le sillage du célèbre chanteur. Elle grandit dans son ombre, son caractère se forge peu à peu.

Au travers de son livre, on ressent un très grand mal-être. La jeune fille est dépressive, déboussolée, et elle se met en danger inconsciemment.

De nuit dans les rues, au sommeil coupé dans les toilettes de gare, et autres situations précaires, elle va passer son adolescence à suivre de place en place ce chanteur qui compte tant pour elle.

J’ai été un peu perturbée par ce livre. Au-delà de l’aspect groupie de la chose, il y a aussi un espèce de rêve éveillé. Elle se crée une relation tout à fait particulière avec Michaël, lui écrivant des lettres lui parlant de sa vie, cherchant à l’approcher au plus près.

Même si peu à peu, en effet, elle se retrouve dans son cercle proche chaque fois qu’elle veut l’approcher, se faisant même inviter à Neverland, je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a là-dedans quelque chose d’étrange, d’un peu dérangeant. Maintenant, évidemment, approcher une star planétaire ne doit pas être évident, et être désignée comme l’amie de cette même personne doit être une situation délicate.

A côté de ça, ce livre permet de voir un aspect du célèbre chanteur qu’on a pas souvent l’occasion de découvrir : son côté enfant, son envie de s’amuser, de retomber en enfance en quelque sorte.
En tout cas, c’est un livre qui se lit rapidement. Et les quelques photos contenues dans ces pages sont appréciables.

Cette jeune fille aura finalement marqué sa vie d’une trace indélébile tout à fait particulière.
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date : 11-12-2015
Béatrice de Die attend son père, parti en croisade. Hélas, il y a peu d’espoirs qu’il revienne un jour, capturé par les musulmans.

Malgré tout, Béatrice décide de prendre sur ses jeunes épaules la gestion du patrimoine de son père, faisant de son mieux pour calmer les envies de partis qui lui font des demandes en mariage, dans le seul but de mettre la main sur son domaine.

Si les années passent, que Béatrice voit s’échapper ses jeunes années au détriment de son fardeau, sans pouvoir se marier, elle reste néanmoins convaincue que son père, retenu prisonnier, reviendra un jour.

Ce livre est un quatrième tome. Je n’ai pas lu les trois premiers, mais ça ne joue pas sur la compréhension de celui-ci.

J’ai été plongée en pleine époque médiévale. L’heure des chevaliers, des comtés, des mariages arrangés, des joutes, du fin’amor, bref, tout ce qui compte à cette époque est là. Il faut savoir combattre valeureusement, prouver ses qualités pour être adouber, et les mésalliances sont déconseillées.

Ce livre est très intéressant dans le sens où j’y ai appris énormément de coutumes de l’époque, des termes que l’on ne connaît plus aujourd’hui, et des tenues vestimentaires dont on a tout oublié. C’est un livre compact par contre. Ce n’est certainement pas une lecture à caser entre deux autres pour lire quelque chose de léger.

C’est un roman historique vraiment très bien documenté, autant du point de vue du vocabulaire, que de l’Histoire en elle-même. Des notes en bas de pages donnent régulièrement des explications et des détails sur des situations relatées dans le roman. C’est quelque chose que j’apprécie particulièrement, je dois dire.

C’est en tout cas pour moi une réelle découverte que cette époque, puisque c’est un sujet auquel je ne m’étais pas encore beaucoup intéressée jusque-là.

Pour tous ceux qui aiment cette période, allez-y, foncez, vous allez passer un très bon moment.
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Grincheux est grognon. Tout le monde le sait.. Et si cela porte parfois sur les nerfs de beaucoup, il ne sait pas expliquer lui-même pourquoi il a un tel caractère.

Jusqu’au jour où il rencontre Perle, qui lui donne envie de sourire. Il se rend alors compte qu’il ne sait pas sourire, impossible.

Il ne reste qu’une solution pour le guérir : aller dans la forêt hantée pour trouver la plante qui pourra le guérir, bravant tous les dangers qu’il pourrait rencontrer. Accompagné de Perle et de Boucle d’Or, le voilà parti à la recherche du Bonheuratus.

Une petite histoire sympathique, et humoristique. Les situations, bien que dangereuses pour les personnages (on reste dans un conte de fées hein) sont souvent résolues par des moyens tout simples et gentillets.

Bon évidemment, pour un adulte, c’est une histoire toute simple. Pour un enfant, rencontrer les personnages si célèbres des contes de fées dans des situations hors de ce contexte, cela ne peut qu’être chouette.

Alors il y a aussi de petites morales sous-jacentes : rien ne sert de juger, il faut se serrer les coudes, etc. C’est très chouette aussi, surtout qu’elles sont dites de façon fines, sans arriver avec de gros sabots.

J’ai apprécié cette petite lecture, et je regrette de ne pas avoir découvert les autres livres de la collection plus tôt. Je pense me pencher là-dessus très bientôt.

En tout cas, mes bambins font se faire plaisir.
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Les temps sont durs.. la guerre fait rage depuis 4 ans, les allemands ont la main mise partout, et les résistants français n’en sont que plus tenaces.

C’est ainsi que Marianne, toute jeune fille, et résistante à sa manière, se retrouve embarquée dans une mission tout à fait particulière : séduire un officier allemand, être au plus intime avec lui, pour être proche des informations confidentielle dont il a connaissance.

Oui mais la chose n’est pas simple : tout d’abord, Marianne ne connaît pas encore très bien les choses de l’amour, et la peur de se faire prendre n’est pas pour la rassurer. Jusqu’à ce qu’elle croise le regard de Maximilien…

Maximilien, cet officier qu’elle est chargée de séduire, est beau. Il a du charme, de la prestance, est tendre dans les moments intimes.. bref, il a tout pour lui. Et c’est là que ça dérape. Sans le vouloir vraiment, Marianne en tombe réellement amoureuse. Malgré cela, elle doit garder à vue sa mission : détourner informations et photos, au risque de devoir tuer son amant s’il découvre ce qu’elle fait.
Un jeu dangereux se déroule alors pour Marianne.

Voilà un roman tout à fait particulier, traitant de cette seconde guerre mondiale.

Ce jeu de dupes, un peu à l’aveugle m’a aimantée. Très vite, je dévorais chaque page du livre, et je ne pouvais m’empêcher de veiller plus tard que d’habitude pour poursuivre ma lecture ! En général, c’est bon signe pour moi.

L’auteur sait, en douceur, amener du danger et de l’amour dans une même page. Un amour-ennemi qui remplit toutes les pensées de Marianne, et qui finit par faire chavirer et la jeune fille, et la lectrice.

J’ai adoré ce livre, vraiment. J’ai passé un très très bon moment. Les relations entre les personnages sont parfaites, les souvenirs très bien amenés, les renversements de situation sont pile aux bons endroits. Je n’ai aucun reproche à faire à ce livre !

Je n’ai qu’une seule chose à dire : je vous le conseille !
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Ernest est un enfant solitaire, avec une vie réglée comme du papier à musique. Il vit avec sa grand-mère, Précieuse, et une gouvernante, Germaine.

Sa vie est silencieuse, ses repas toujours pareils, son parcours scolaire exemplaire, son regard tourné vers l’intérieur. C’est un enfant qui vit en silence, tout simplement.

Jusqu’au où Victoire débarque dans sa vie. Cette petite fille n’a pas son pareil pour tout chambouler. Et Ernest n’est pas sûr d’apprécier cela. Il a l’impression d’être infidèle à sa grand-mère.

Mais Victoire ne s’en laisse pas compter, et lui fait découvrir sa famille, le téléphone, la télévision, et le chocolat.

Mon fils devait lire ce roman pour son cours de français. Comme chaque fois, il m’a demandé de le lire après lui, pour que nous puissions en discuter ensemble.

Mon dieu, que ce petit Ernest est touchant ! Sa candeur, son innocence et sa douceur sont bouleversantes. J’ai été émue de voir sa réaction la première fois qu’il mange du chocolat, qu’il prend un bébé dans ses bras, ou qu’il regarde la télévision.

Victoire est aussi, de son côté, complètement attachante. Vive, imaginative, débrouillarde, elle a de la suite dans les idées, et elle est adorable.

J’ai passé un très bon moment à voir cette amitié enfantine grandir, à voir Ernest s’épanouir.
Tout est bien qui finit bien dans ce livre, et finalement, je pense qu’il s’agit d’un petit livre-bonheur comme je les aime.
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date : 11-12-2015
Guillaume et Clara se croisent par hasard, dans une librairie. Le père de Guillaume est le patron de celui de Clara. Cela pourrait pas interférer dans leur relation, sauf que le père de Clara vient d’apprendre que ce patron va fermer l’usine.

Un Roméo timide et coincé, et une Juliette toute en découverte… Une vieille histoire revisitée.
Mon fils devait lire ce livre pour l’école. Dès la fin de sa lecture, il m’a demandé de le découvrir à mon tour.

J’ai d’abord découvert le raisonnement de chacun des deux protagonistes. Par chapitres intercalés, on voit la vision et le raisonnement respectivement de Clara et de Guillaume, pour chaque évènement les reliant.

J’ai été assez vite déstabilisée par le fait que ce livre est écrit de façon libre. Masturbation, fantasmes, premières découvertes du corps de l’autre, première fois… Je trouvais au premier abord perturbant de trouver cette lecture dans les mains d’un adolescent.

Mais plus j’avançais dans la lecture, et plus je me souvenais de ces fameux émois décrits dans ces pages, et par lesquels je suis passée également lorsque j’étais adolescente. Et finalement, je me suis dit que ce genre de livres pouvait peut-être bien aider tous ces jeunes qui ont du mal à se situer par rapport au sexe opposé. Les pressions des copains, la peur de mal faire, de trop faire, de ne pas faire, du regard des autres, du qu’en dira-t-on… Tous ces milliers de choses auxquelles on pense quand on est confronté à sa première fois.

Ce livre a ravivé mes souvenirs, me rappelant que l’adolescence est difficile et compliquée. Et qu’en plus des hormones, il y a aussi la réputation à tenir.

Au final, les 200 petites pages sont passées très vite. Et en refermant le livre, j’ai pu m’imaginer l’espace d’un instant à la place de mon fils qui avait dû le lire. Et j’ai bien l’impression qu’il m’aura permis de mieux comprendre ses réactions vives et à chaud.

Finalement, l’adolescence, c’est pas une partie de plaisir !
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date : 11-12-2015
Hélène a une famille particulière: une maman qui fait des recherches sur des amphores grecques, son père conférencier et un grand frère horripilant.

Les voilà, Hélène et son frère, envoyés en vacances chez leurs grands-parents maternels. Ils adorent leur grand-père mais ils n’ont jamais vu leur grand-mère… Leur arrivée n’est d’ailleurs super bien accueillie par la dite mamy.

Au fil des évènements, Hélène finit pas se rendre compte que leur grand-mère est la véritable Médusa, figure connue des mythologies grecques.

Dur dur de s’y retrouver, du coup !

J’ai adoré cette lecture ! De l’humour, un zeste de sarcasmes fraternels, un plongée dans la mythologie grecque, et une belle histoire familiale.

Comme pour tous les livres de cette collection, l’histoire est sympa et pleine de rebondissements. Il y a toujours un élément imprévu, une surprise, un coup du sort. Quelque chose qui permet à la trame de rebondir.

Je le trouve suffisamment intrigant que pour intéresser de jeunes lecteurs qui rêvent d’aventure. Mes enfants raffolent de ces livres, et à chaque fois, il est très régulièrement choisi dans la bibliothèque familiale. Quel que soit l’âge du lecteur d’ailleurs.

C’est un livre qui se lit rapidement, la police d’écriture est agréable et claire. Les petits dessins qui accompagnent le récit sont toujours très chouettes. Et puis il y a toujours des petits chapitres bonus : des astuces, des idées, des quizz, etc.

Voilà encore un joli petit roman à faire découvrir !
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