Commentaires de livres faits par bebi
Extraits de livres par bebi
Commentaires de livres appréciés par bebi
Extraits de livres appréciés par bebi
Le jour où son parrain fait son apparition dans sa vie, et les emmène, lui et sa sœur, à Paris, les choses se bousculent.
En effet, son parrain est accusé de meurtre, emprisonné, et les enfants rapatriés chez eux. Peu de temps après, Alphonse est envoyé dans un pensionnat, pour son bien, comme dit sa grand-mère.
Mais Alphonse a à cœur d’innocenter son oncle, certain de pouvoir le prouver.
Voilà un chouette petit roman jeunesse. Je dois avouer que je l’ai lu très vite.
L’histoire est intéressante dès le début, et le scénario est bien bâti. Créer un roman jeunesse, dans une époque plus reculée (début XXème siècle) est une prouesse appréciable. Entre récit palpitant, mystère, et beaucoup de petites informations sur la société de l’époque, J’ai trouvé que l’ensemble est vraiment agréable à lire.
Je pense que c’est une histoire qui plairait à beaucoup de petits détectives en herbe, associés à de petits aventuriers.
Je n’ai pas sous la main les tomes suivants, mais je pense que je vais les chercher pour avoir l’occasion de découvrir les suites des aventures d’Alphonse Vaublanc.
Bien loin de capituler, Marjane décide d’aller plaider sa cause auprès du Sultan. Elle est bien loin de s’attendre à la suite de l’aventure.
L’histoire est gentille, courte et finit bien. Pas de violence, pas d’armes, elle respire la douceur. Bien que l’avenirs de Marjane soit en jeu, je trouve qu’il y a quand même quelques petites notes d’humour, ce qui m’a plu.
Bon ce n’est pas non plus une histoire fantastique. Mais je pense qu’elle peut être facilement lue par de petits lecteurs à partir de 8 ans, et cela facilement.
Je pense que je le laisserais bien volontiers entre de jeunes mains.
Mais un soir de vacances, elle rencontre Nathan. Il est beau, grand, et Pia fond. Il l'entraîne dans les dunes, et Pia lui offre sa première fois.
Le lendemain, elle déchante. Si elle est sur un nuage, pensant que cette nuit a été magique, il n'en est pas de même pour Nathan. Pour lui, c'était une aventure d'un soir, simplement. Blessée au plus profond, Pia a bien du mal de s'en remettre.
Ce n'est que huit semaines plus tard, qu'un autre problème apparaît: elle est enceinte.
Elle n'a pas fait attention aux nausées matinales, et aux autres symptômes qui se sont manifestés. Et maintenant, il faut faire face à la réalité: elle ne veut pas être mère à 15 ans!
C'est un sujet sérieux et parfois tabou chez les jeunes. C'est un sujet pour lequel on ne trouve pas toujours les bons mots, et c'est d'ailleurs ce que souligne l'auteur.
L'angoisse et le mal-être sont tellement bien exprimés que je me suis retrouvée dans la peau de Pia, ne sachant vers qui se tourner pour demander de l'aide.
Je pense que c'est un livre qui devrait être présent dans toutes les écoles, que l'on devrait mettre au programme au lecture, et s'assurer qu'il est présent dans les bibliothèque. On ne préviendra jamais assez: il suffit d'une fois.
Ce récit m’a toujours touché au plus haut point, par sa profondeur et peut-être aussi la médiatisation qui l’avait entouré.
Mais il n’empêche que l'histoire s’arrêtait une fois que Betty Mahmoody et sa fille atteignait l’ambassade américaine de Turquie.
Que sont-elles devenues ensuite ?
Quand j’ai appris que Mahtob, la petite fille de 5 ans qui s’était échappée d’Iran avait à son tour écrit un livre, je n’ai pu faire autrement que de me le procurer.
J’étais curieuse de savoir comment on vit après une telle épreuve. Est-ce possible de vivre une vie normale ?
Mahtob aborde peu les mois où elles sont restées captives dans la famille iranienne de son père. Ce qui est bien normal, car elle n’utilise que ses propres souvenirs, qui restent morcelés du fait de son jeune âge au moment des faits.
Mais elle raconte ce qui leur est arrivé ensuite : leur retour aux Etats-Unis, les retrouvailles avec sa famille maternelle, la joie de retrouver son grand-père (mourant, et qui avait pu tenir jusqu’à leur retour) et la réadaptation à leur ancienne vie.
Cela ne s’est pas passé simplement, comme on tournerait une page. Il a fallu retrouver une maison, une école, des habitudes, oublier la peur des bombes et des coups, et avancer.
Il a fallu oublier la haine qu’elle portait à son père, et pouvoir entendre les bons souvenirs que sa mère tentait de lui faire garder à l’esprit, malgré tout. Il a fallu changer d’identité, se cacher et déménager brusquement face à certaines menaces.
Car, évidemment, Moody Mahmoody a persévéré dans ses tentatives de ramener sa fille en Iran.
Comment cette petite fille, devenue adolescente, puis adulte, peut aujourd’hui raconter cela sereinement, et en ayant pas totalement rejeté la culture de son père ? Cela force l’admiration.
Elles ont été courageuses, toutes les deux : Betty Mahmoody en se battant pour faire bouger les choses au niveau des lois, en aidant à retrouver d’autres enfants kidnappés ; et Mahtob en se construisant jour après jour, en surmontant la maladie, la peur, et menant de front des études sérieuses et une double identité.
J’ai été vraiment bouleversée par son récit. Elle m’a touchée profondément, et je ne peux que l’admirer.
Rosaline est une jeune fille en avance sur son temps. En 1880, au temps des bonnes manières, elle n’a que faire de montrer ses mollets pour aller en bicyclette, de fumer contre l’avis de tous, et de vouloir intégrer un journal, en tant que journaliste accomplie. Dans un milieu purement masculin, il est bien difficile de se faire une place.
Mais Rosaline ne se laisse pas démonter pour autant, et montre une réelle ténacité à essayer d’obtenir ce qu’elle veut : des articles signés de son vrai nom.
C’est alors qu’en plein Paris, d’étranges meurtres commencent à s’enchaîner. Elle décide sur le champ d’enquêter.
Et se retrouve face à un lord anglais tout à fait obséquieux à son sens. Lord faisant partie d’une organisation secrète dont elle entendra parler bientôt.
La dérision de Rosaline, le côté sérieux et mystérieux de Lord Spencer Fitzwilliam, les personnages historiques comme Toulouse-Lautrec, et une époque que j’aime beaucoup…. Je n’en demandais pas plus !!
J’ai adoré ce livre. Il a un très rythme, juste ce qu’il faut de courses déchaînées, et de pauses dans des salons pour un récit. Je me suis trouvée totalement immergée dans l’histoire, et j’ai lu le livre en quelques heures seulement.
D’ailleurs, c’est bien simple… J’en redemande !!! Car oui, il s’agit d’un premier tome. Je suis mordue, et j’ai vraiment hâte de connaître la suite.
On retrouve nos héros dans la bataille finale les opposant à Amecareth et son armée d’insectes.
Les choses ne sont pas simples, surtout que Kira n’est plus là, ainsi que Wellan. Malgré tout, les chevaliers ont l’aide d’immortels, qui leur portent secours comme ils le peuvent, tenus par des règles dictées par Parandar lui-même.
Bon, j’avoue que pour ceux qui n’ont pas lu cette série, tout cela peut sembler nébuleux. Effectivement, il y a énormément de personnages, et beaucoup de retournements de situations. Je dois dire, d’ailleurs, que ces changements tombent toujours pile poil à point nommé… Peut-être un trop pile poil, quand j’y pense.
Evidemment, ce n’est pas une série difficile à lire (j’ai lu récemment qu’ils sont considérés comme des livres jeunesse ou Young adult. Qu’en pensez-vous ?), donc évidemment, l’intrigue ne pouvait être trop corsée non plus.
Je passe tout de même chaque fois un bon moment, quand je retourne à Enkidiev. J’y retrouve la magie, le sentiment de fraternité et des valeurs élevées.
Maintenant, après avoir refermé ce dernier tome des chevaliers d’émeraude, je comprends que, forcément, il devait y avoir une suite. Voilà pourquoi l’auteur a écrit les héritiers d’Enkidiev, que j’ai prévu de commencer très bientôt.
Mais l’envers du décor est tout autre. Jack rêve de s’habiller comme Jackie Kennedy, et d’avoir la même allure qu’elle. Ses sœurs en rêvent tout autant.
Tout semble aller bien jusqu’au jour où le secret de Jack est éventé : Il n’est pas du tout ce qu’il semble être.
Il m’est difficile de ne pas vous en livrer davantage. Mais si je le faisais, je gâcherais l’effet de surprise, et vous m’en voudriez alors.
Si le livre ne paie au départ pas de mine, je me suis vite retrouvée prise dans l’histoire. Jack est attachant, particulier. Son récit fait peur et vibrer à la fois. Sa vie est tout à fait particulière, et nul ne pourrait en sortir indemne. Non, personne.
Pourtant, cela pourrait être la réalité. Dans les familles afghanes, avoir un fils est plus important que tout, et certains parents seraient prêts à tout pour cela. Même ce qui arrive à Jack.
J’ai vraiment été bouleversé par son histoire, par la force qui dégage de ce personnage, et par les protagonistes qui gravitent autour.
J’ai fait un immense voyage, avec ces quelques pages. Et je ne suis pas du tout déçue !
Il sait que son histoire familiale n’est pas celle de tout le monde. En cette année 1955, la Seconde Guerre Mondiale n’est pas encore si loin, et les insultes anti-germaniques sont encore fréquentes. Louis les subit et décide d’en avoir un jour le cœur net.
Dans une fresque sur 30 ans, j’ai suivi Louis au hasard de ses rencontres, de ses amours, de ses tourments, de son travail.
L’auteur plante le décor dans les évènements dont tout le monde se rappelle, au moins vaguement : l’après-guerre, le communiste, la révolte populaire, mai 68, et tout le reste.
Il parle d’auteurs débutants à l’époque, mondialement connu aujourd’hui. Il raconte les premières grèves, les syndicats, et les élections à la présidence. Il montre les mœurs de l’époque, les vieilles habitudes et les premiers fauteurs de trouble.
Si finalement l’histoire de Louis passe parfois en second plan, la trame reste présente, et l’ampleur historique porte le livre. J’ai apprécié le voyage dans le temps que l’auteur m’a offert. Si ce sont des évènements que je n’ai pas connu, j’ai pris plaisir à m’immerger dans les angoisses et les défis des gens de ces années-là.
Tout au long du livre, Louis travaille sur un livre, manuscrit auquel il accorde énormément d’importance. La jolie surprise est qu’en fait, l’auteur parle de l’écriture d’un de ses propres livres : Des fleurs à l’encre violette. Du coup, j’ai très envie de découvrir ce livre-là aussi !
Geoffrey, bellâtre et dandy imbu de lui-même, auquel elle succombera une seule fois, lui tourne le dos dès qu’il a eu ce qu’il désirait. Hélas, cette unique relation charnelle a des répercussions plus graves que ce Fanny espérait.
Un mariage de raison lui donnera deux garçons, mais hélas, rien ne lui suffit et elle étouffe dans cette vie rangée. Elle fera en sorte d’en sortir.
J’ai trouvé Fanny inconstante, égoïste, et naïve. Voilà un personnage féminin qui, vraiment, m’aura déçu. Je n’ai pas aimé son opportunisme, ni son abandon maternel. Je n’ai pas réussi à l’apprécier une minute. Peut-être était-ce le but de l’auteur ?
Les personnages masculins qui gravitent autour de Fanny n’ont, eux non plus, pas grande consistance. Ils ne font que passer, et leurs caractères ne sont pas très clair, tout comme celui de Fanny.
Je dois dire que je n’ai pas réussi à mon plonger dans l’histoire. J’ai vraiment eu l’impression de la frôler, à cause du manque de profondeur, de détails. J’ai trouvé que l’on survolait tous les évènements, pour vite passer de l’un à l’autre, sans vraiment s’arrêter.
Je reste donc sur ma faim, car j’espérais pas mal de ce livre. J’espérais une Fanny piquante, avec plus de réactions énergiques, une histoire mieux cousue, des personnages haut en couleurs.
Quand j’ai enfin eu l’occasion de l’avoir entre les mains, je n’ai pas résisté longtemps.
Pénélope Green est une jeune fille orpheline, très indépendante et certaine de ses idées. Sur son lit de mort, son père a voulu éliminer un dossier sur lequel il travaillait, étant journaliste. Mais cela a intrigué Pénélope, qui l’aidait jusque-là pour ses articles, et n’ayant pas eu connaissance de celui-là.
Après sa mort, et ayant observé le deuil deux mois, comme le souhaitait son père, elle décide de mener l’enquête, à partir de l’adresse qui était inscrite sur le dossier que son père à mis au feu.
Cela la mène dans l’East End, lieu non recommandable de Londres. Elle tombe sur un orchestre de jeunes musiciens, à la musique envoûtante. Son point de départ dans ce quartier.
Bien que les dangers et les découvertes s’enchaînent, elle ne se laisse pas démonter, et engage même un assistant pour le moins inattendu pour une jeune fille de bonne famille.
Le récit est rapide et lent à la fois. J’avais parfois un peu l’impression de sauter d’une situation à une autre, mais sans voir où on allait en venir. Je me suis aussi parfois demandé si ce livre allait démarrer, à un moment donné.
Mais oui. Il y a un revirement de situation à un moment donné dans le livre, et tout se met en place. On comprend tout !
Une petite enquêteuse, une époque que j’aime beaucoup, des mystères non élucidés, de la candeur, et un peu de danger… un bon mélange pour suivre les pas d’une détective en herbe.
Bien que ce soit un roman jeunesse, je trouve qu’il est très bien bâti, avec des détails sur cette époque. On peut s’identifier à Pénélope, grâce aux indications quant aux règles qu’il fallait respecter à cette époque, et auxquelles elle n’adhère pas.
J’ai bien aimé ce voyage, et je pense donc poursuivre la lecture, avec les deux autres tomes.
Oh bien sûr, dans ce troisième volet, elle n’est plus la petite orpheline de 11 ans, exubérante et amoureuse de la nature, au point de faire perdre la tête à son entourage.
Elle s’est assagie, et va enfin entamer ses études à l’Université des Arts. Elle n’y sera pas seule, puisque Gilbert Blythe et Charlie Sloane, entre autres, y seront également.
Sur quatre années, elle va découvrir le monde adulte, et laisser derrière elle toutes ses petites illusions d’enfance : Diana Barry se marie, Ruby Gillis décède, Gilbert… reste Gilbert, gardant pour lui les sentiments qu’il éprouve pour Anne. Un enchevêtrement de rencontres, d’apprentissages, de passion simple et d’humour font que pour Anne, chaque jour est à fêter.
Je suis sous le charme de cette série. Il m’arrive de souhaiter pouvoir être transportée et vivre à cette époque, où chaque petite chose avait son importance, où la nature était importante, et les amitiés véritables étaient incontournables.
Je ne peux que souhaiter que ce genre de livres soient remis au gout du jour, et que je puisse le voir dans les mains d’autres lecteurs, jeunes et moins jeunes d’ailleurs.
Je suis toujours sur un nuage de douceur quand je sors d’un livre pareil. Bon, vous avez compris ? Vous entendrez encore parler d’Anne Shirley, au fil de ma lecture des tomes suivants.
Alexandra Lange raconte son histoire, sa lente chute vers l’Enfer. Elle décrit ses premiers émois à la rencontre de son futur mari, quand elle a 17 ans.
Elle raconte les premiers coups, les premières brimades, les premières insultes.
Elle se remémore les naissances de ses enfants, et la charge qui lui incombe de ravitailler son époux en alcool, journalièrement.
Elle ne cache rien : sa peur, sa détresse, et sa peine quotidienne. Elle avoue ne jamais avoir rien dit à personne : ni aux voisins, ni à ses parents, ni aux assistantes sociales qu’elle rencontrera. Par peur des retombées.
Elle voit ses enfants souffrir de la situation, et son aînée prendre sa part de coup.
Et elle finit par raconter ce qui arrive, le soir fatal : se défendant contre de nouveaux coups, elle se saisit d’un couteau et tue accidentellement son mari. Elle se livre à la police et commence l’attente du jugement, la séparation de ses enfants, et la découverte du monde carcéral.
C’est écrit simplement, sans fioriture. Sans apitoiement, mais avec clarté. Cette jeune femme est touchante par sa résignation. On pourrait se demander pourquoi ces femmes battues ne s’en vont pas. Elle répond à cette question : la lente terreur qui s’installe, et l’obligation de rendre des comptes de tout sont absolument présentes dans chaque instant de sa vie. Voilà ce qui pousse ces femmes à subir sans rien dire, sans crier à l’aide.
Elle explique être arrivée à se sauver une fois avec ses enfants. Mais il l’a retrouvée, l’a suppliée de revenir en promettant qu’il changerait. Promesses qu’elle prend pour vraies, car malgré tout, la fatigue, les sentiments, et l’impression de ne pas avoir le choix sont présents.
Voilà un livre qui ouvre les yeux sur ce qui peut arriver à ces femmes battues et maltraitées, et l’ambiance malsaine familiale qui en découle.
J’ai été très touchée, et je pense que, loin de faire l’objet de voyeurisme, ce livre mérite d’être lu. C’est une réelle sonnette d’alarme sur les manquements de la société qui ne regardent pas là où il faut.
C’est ce que vivent Claire et Denis avec leurs trois enfants. Julien, en pleine crise d’adolescence et qui n’a pas plus d’énergie qu’un mollusque, leur fill qui passe son temps à piquer les vêtements de sa mère, et enfin Arthur, jeune autiste surdoué, qui ne voit pas les choses comme tout le monde.
Et c’est que la corde casse : Ils n’en peuvent plus de cette vie, et veulent en recommencer une nouvelle… sans leurs enfants.
Le hic, c’est que chacun des parents veut redémarrer une nouvelle vie, et veulent donc laisser les enfants à l’autre. Commence alors un véritable combat de manigances et de coups fourrés pour persuader que l’autre parent est meilleur.
Au vu du bruit qu’on avait fait autour de ce livre (et du film sorti en salle), je m’attendais à énormément d’humour, à des situations cocasses, et à pouvoir avoir quelques fous rires.
Bon, pour être honnête, il y a bien des situations qui m’ont fait sourire, et que j’ai beaucoup aimé. La situation est bien racontée, les mots sont justes. Mais je reste un peu sur ma faim. Etant donné qu’on est dans une bonne grosse comédie satyrique, j’espérais en avoir pour mon compte, pensant même que l’auteur aurait poussé le bouchon au maximum.
Ce qui fait que cela reste une gentille petite comédie, mais ce n’est pas pour moi un livre absolument incontournable.
Mais il arrive parfois qu’une relecture, à un âge différent, rend les choses encore plus concrètes.
Nadia et Zana, jeunes anglaises, se voient offrir l’occasion de partir 6 semaines au Yémen, dans la famille de leur père. Confiantes, elles s’envolent vers ce pays qu’elles n’ont jamais vu.
Mais la réalité est toute autre : elles ont été vendues par leur père, et mariées de force. Au bout des premiers jours, l’affabilité qu’on leur témoigne change et laisse place à des viols et de la violence.
Zana combat de toutes son âme ses pratiques, et en récolte de nombreux coups et humiliations. Sa sœur, plus jeune, se coule plus vite dans le moule qu’on lui demande d’incarner : une épouse yéménite soumise.
Pendant 8 ans, 8 longues années, Zana va tout essayer pour atteindre sa mère. Son courrier détourné, l’impossibilité d’avoir accès à un téléphone compliquent encore les choses.
J’ai été secouée par cette lecture. J’ai eu la gorge serrée de nombreuses, en lisant ce que ces deux jeunes filles vivaient, trahies par leur propre père. L’angoisse journalière qu’elles vivent m’ont fait venir les larmes aux yeux.
C’est surtout que leur histoire ne se termine pas bien. Si Zana, par sa force de caractère, arrive à sortir du Yémen et à revenir en Angleterre (abandonnant son fils au Yémen), sa sœur n’a pas autant de chance.
Mariée et mère de 3 enfants au moment du départ de Zana, elle ne l’a pas suivi, pensant que sa sœur pourrait, de leur pays natal, l’aider à son tour.
J’ai cherché des informations sur le net. J’ai été effondrée : Nadia est, à ce jour, apparemment mère de 6 enfants, et vit toujours au Yémen, disparaissant régulièrement dans des villages de plus en plus reculés. Zana continue à se battre pour la faire sortir du pays où elle vit, mais la cause semble perdue.
Je suis bouleversée par leur histoire, et je pense que je vais essayer de continuer à chercher des informations sur leurs vies.
Malgré tout, Pauline s’éprend de son jeune voisin, et c’est le drame.
On suit Louise, au fil des années. Elle arrive, elle aussi, à 16 ans, et tente de ne pas reproduire ce qui est arrivé à Pauline. Mais son père est présent partout, et la vie s’assombrit.
Au fil de sa vie, Lou aurait différents amours, certains plus forts que d’autres. Mais la vie n’est pas facile, et Lou en fait le triste constat.
C’est un livre simple. J’ai énormément aimé la première partie, avec ce retour en arrière, dans les années 50. J’ai aimé redécouvrir les mœurs, et les qualités qu’on recherchait chez les jeunes filles de l’époque, la moralité imposée et les études complètes. Lou est attachante, tendre, douce et j’ai adoré ce personnage. J’aurais pu en faire mon amie.
Les années passant, Lou vieillit, et sa vie se remplit de sentiments divers. Les premiers émois, le premier grand amour, avec un grand A, et les désillusions.
Finalement, cela pourrait être la vie de n’importe qui. Et à part ce voyage dans la ligne du temps dans la vie de Lou, je n’ai pas retiré grand-chose de ce livre. Pas de cœur hélas. J’ai malgré tout passé un bon moment en sa compagnie. Et je dois dire qu’il est apaisant.
Au pied de son immeuble, un cirque itinérant s’installe, et elle se fait embaucher. Le beau jongleur tombe sous son charme, et elle finit par décider de les suivre dans leur voyage.
Mais voilà, elle n’a que 15 ans, et est déclarée comme fugueuse.
Au-delà de la petite histoire d’amour que vit Brindille (surnom de Lolita), il y a aussi la profondeur de son mal-être. La sonnette d’alarme que tire l’un de ses professeurs prend du temps avant d’avoir un effet quelconque. Ce qui dénonce aussi la lenteur du système, quand il s’agit d’aider un enfant qui en a réellement besoin.
Même s’il est destiné à la jeunesse, ce livre est bien profond. Il est clair, dit haut et fort ce que beaucoup d’adolescents ressentent (même si beaucoup d’entre eux ne vivent pas une situation aussi difficile que Brindille). Et je trouve ça très bien, de pouvoir mettre des mots sur des émotions.
Je pense que pas mal de jeunes lecteurs s’y reconnaîtront, et tenteront de se mettre à la place de la jeune fille. Bon j’espère tout de même que cela ne provoquera pas des fugues en série, et que ces mêmes ados pourront peut-être avoir envie de parler plus librement de ce qu’ils ressentent.
J’ai passé un petit moment agréable en compagnie de Lolita, qui m’a plu par sa force de caractère.
Dans ce livre, on retrouve toutes les sortes d'amitié qui existent au monde: les meilleures amies qui ont la vie devant ou les amies qui ont des enfants par exemple.
Dans chaque situation, l'auteur nous donne, dans une petite situation cocasse, toute l'étendue de ce que représente l'amitié. Car après, nos meilleures amies connaissent tout de nous, et nous connaissent même parfois mieux que nous-mêmes! Elles sont là dans toutes les situations, heureuses ou malheureuses, sont prêtes à dégainer la petite cuillère et le pot de crème glacée, les mouchoirs, et les idées complètement dingues.
Elles sont toujours là pour vous écouter, et savent toujours quoi vous répondre, que vous soyez en train de vous époumoner de désespoir ou de vous transfomer en bridezilla. Elles vous accompagnent dans votre guerre contre votre belle-mère, votre ex, les autres mères, les vendeuses, vos collègues, et autres personnes dont vous voudriez vous plaindre.
J'ai beaucoup ri avec ce livre. Bien que j'ai trouvé certaines situations un peu exagérées, j'ai tout de même bien compris le message que l'auteur voulait faire passer: on ne peut se passer de sa meilleure amie!
Entre conversation facebook, des messages électroniques, des soirées entre filles, et autres manière de se parler, Séréna a aussi des pages tendresses. Des textes de douceur, que l'on a envie de déclamer tels quels à notre meilleure amie, parce qu'on tient à elle.
Je me suis reconnue dans pas mal d'anecdotes, et j'ai bien envie d'en tester d'autres.
Je pense que ce petit livre mérite d'être connu, d'être offert à nos meilleures pour qu'elles comprennent combien on les aime... mais il est aussi à mettre dans les mains de certains chéris qui ont bien du mal à comprendre cette personne interfère autant dans leurs vies.
Elle est envoyée en France où elle se fait arrêter. Pendant huit semaines, elle va relater ce qui lui arrive et ce qui l’a menée là, sur l’ordre d’un officier allemand, qui lui a demandé un maximum d’informations sur les lignes ennemies.
Et Julie raconte… Elle narre son amitié avec Maddie Brodatt, jeune fille pilote avec laquelle elle a fait le voyage jusqu’au continent. Elle explique leurs formations respectives, leurs parcours de bases militaires en bases militaires.
Et pendant ce temps, elle ne sait pas ce qu’il est advenu de Maddie.
Si au départ, j’ai été un peu surprise par le style d’écriture, j’ai très très vite été happée dans le récit de Julie. Entre des épisodes de son passé, s’intercalent des intermèdes sur son présent et sa position dangereuse.
J’ai été touchée par l’amitié qui lie les deux jeunes filles, qui plus est dans un moment aussi difficile.
Et quand plus loin dans le livre, on aborde le récit de Maddie durant la période d’emprisonnement de Julie, j’ai été complètement bouleversée !! Des doutes planent pratiquement jusqu’au bout, et tout se révèle quand on ne s’y attend pas. La fin de ce livre est dramatique, et mon cœur s’est serré plus d’une fois, autant pour Julie que pour Maddie.
L’auteur a aussi fait des recherches pour insérer des détails historiques, ce que j’ai vraiment apprécié.
Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de livre en ayant lu le résumé. Mais j’ai été plus qu’agréablement surprise en le lisant.
Entre l’Allemagne et la Tunisie, elle finit par tomber enceinte, et ils décident de se marier avant la naissance. C’est là que tout commence à déraper. Farid devient agressif, égoïste (plus qu’il ne l’était déjà), et les choses dégénèrent. La naissance d’Emira n’arrange rien.
De retour en Tunisie, où Farid a trouvé un emploi de médecin dans le milieu touristique, et il s’attend à ce que Tina s’adapte aux coutumes de son pays.
Mais au bout de plusieurs mois, rien ne va plus, et Tina décide de quitter son mari.
Entre garde partagée d’Emira, passage au tribunal, et rencontre de son futur nouveau mari, Tina raconte ses tribulations pour pouvoir ramener sa fille en Allemagne.
Je comprends que la situation soit difficile, que le mari de Tina soit impossible à vivre, et exagère.
Mais j’avoue avoir été chiffonnée par les démarches de Tina. Surtout par rapport à sa fille. Quand on sait que dans ce type de situation, la petite fille aurait pu disparaître Dieu sait où (et c’est d’ailleurs une chose dont elle parle dans son livre), elle alterne malgré tout des séjours en Allemagne et en Tunisie, en confiant la petite fille à ses beaux-parents.
Je comprends bien que la situation soit pénible pour trouver une solution des plus acceptables, mais j’ai bien du mal à comprendre comment il est possible de pouvoir laisser sa petite fille de moins de 6 ans dans un pays quand on se trouve dans un autre, et qu’elle soit en plus confiée à des personnes dont on a peur ???
Je m’arrêterai donc là pour mon avis. Si d’autres blogueurs l’ont lu, qu’en avez-vous pensé ?
- On ne mange pas de choses rouges
- On enfonce pas une spatule dans la gorge de sa meilleure amie
- On ne doit jamais dire de choses méchantes à ses amis
- On ne doit pas interrompre les grandes personnes
Règles qu’elle s’efforce d’appliquer.
Ce qui vient compliquer sa petite vie, c’est l’annonce d’un futur déménagement dans une grande maison, qui est plus grande mais surtout, qui reste à retaper entièrement.
Mais Allie ne veut pas déménager ! C’est ça, le hic.
Malgré tout, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être, et même si elle établit des plans pour qu’ils ne déménagent pas, elle découvre sa peut-être future meilleure amie, future voisine de cette maison dont elle ne veut pas.
La promesse d’avoir un chaton font aussi pencher la balance, mais Allie est têtue, comme toute petite fille de 9 ans.
C’est le premier livre pour enfant de Meg Cabot que je lis.
J’ai été surprise de trouver dans ce livre un personnage assez vrai, reprenant les petits soucis et petites inquiétudes qu’ont vraiment les petites filles de cet age. Ma fille étant justement agée de 9 ans, j’ai pu comparer hihi.
Un juste milieu entre grands projets, petites peurs, trésors qui ne ressemblent plus à rien, et le cœur tendre.
Je pense que cette série pourrait plaire à beaucoup de petites lectrices, d’ailleurs. Je pense poursuivre ma découverte en lisant les tomes suivants
Marie décide de claquer la porte, de laisser son mari à ses maîtresses, et de partir faire une croisière de 3 mois en célibataire.
Elle veut se retrouver, se trouver un équilibre avant de remettre le pied sur le sol ferme pour se créer une nouvelle vie.
Ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est à croiser le chemin de deux femmes, seules elles aussi, pour diverses raisons. Ce trio va s’attacher au fil des semaines, et chaque jour apporte son lot de surprises. D’ailleurs, l’auteur a trouvé une phrase que j’ai adoré : « Cette croisière est comme un calendrier de l’avent. Il y a chaque jour une nouvelle surprise ».
Au bout de la croisière, beaucoup de choses ont changé et chacune espère repartir du bon pied.
J’ai A-DO-RE ce livre !! L’auteur a une façon si douce de parler de ses personnages. Elle a des tournures de phrases que j’adore, joue un peu sur les mots, met des touches d’humour un peu partout.
Au-delà des paysages qu’elle nous fait traverser, il y a aussi la profondeur des sentiments : l’amitié vraie, l’amour véritable, et puis d’autres sentiments moins beaux, comme la jalousie, le mensonge et la traîtrise.
Au bout de la dernière page, j’avais le sourire aux lèvres, le cœur léger, et j’ai regardé autour de moi en me disant que chaque petite chose agréable mérite d’être vue.
Je le recommande vraiment à tous ceux qui ont passage à vide, un coup de blues, ou une peine de cœur. Il est parfait pour accompagner une crème glacée ou un chocolat chaud.
Quand Louise met au mondre Fraser, elle se rend tout de suite compte que quelque chose ne se passe pas correctement. Au bout de 18 mois, le petit garçon est diagnostiqué autiste, avec en prime une très grande faiblesse musculaire.
La vie avec un enfant autiste est loin d’être facile, et chaque apporte son lot d’énervement et d’incompréhension.
Malgré cela, Louise et son mari décide de faire une expérience : faire entrer un chat dans la vie de leur fils.
Aussitôt, ils concluent que c’était une bonne idée. Si Fraser n’aime pas être toucher, et a très peur de tout ce qu’il ne connait pas, il adopte très facilement Billy, jeune chat.
Une entente toute particulière s’installe entre le petit garçon et le félin. Peu à peu, des améliorations apparaissent dans le comportement de Fraser, toujours accompagné de son petit compagnon. Billy aide Fraser, par son calme et son affection, dans chaque situation compliquée pour l’enfant autiste.
Ce témoignage est rude et tendre à la fois. Les difficultés d’une famille ayant un enfant particulier sont clairement décrites. On se rend compte de l’ampleur des soucis et des choses auxquelles il faut penser pour arriver à avoir un climat plus serein.
Je trouve que ce genre de livre mérite d’être lu, ne serait-ce que pour voir l’envers du décor, quand on croise ce genre de famille, et nous permettre de mieux les comprendre.
J’aime retrouver Tom Ward, Alice et l’Epouvanteur. Mais dans ce tome, ils n’apparaissent pas.
Au contraire, on se retrouve dans une partie de la Terre bien loin de Chipenden, dans une contrée où l’on ne connaît ni sorcière ni épouvanteur.
C’est une autre race qui fait la loi. Une sorte d’homme loup, appelé les kobalos. Ils gérent des humains et attendent d’eux certains sacrifices.
C’est ainsi que j’ai découvert, Sliter, mage solitaire, qui a fait un pacte avec un fermier dont il a la « charge ».
J’ai trouvé ce tome complet, avec un univers tout à fait nouveau. Il est peuplé de nouveaux personnages, inconnus jusqu’alors. Finalement, les sorcières ne sont peut-être pas les êtres les plus dangereux…
Entre douceur, et violence, nous suivons Sliter dans son périple pour garder son honneur.
Bon, évidemment, comme chaque fois, je reste toujours un peu sur ma faim. Et j’ai bien l’impression que la série n’est pas près de se terminer. Ceux qui l’ont lu, avez-vous le même avis ?
Je trépigne maintenant d’abord le tome 12, que je vais devoir attendre avec patience.
Une jeune femme perd le contrôle de sa voiture et dévale dans un ravin.
Elle se réveille, plusieurs jours plus tard, complètement amnésique. Elle a été receuillie par deux frères, vivant non loin du lieu de l'accident.
Elle se rend que Morgan, l'un des frères, est loin de lui être indifférent, malgré ses manières brutales au premier abord.
Elle ignore que ces deux frères font partie d'une famille tout à fait particulières: ils sont mi-hommes, mi-loups.
Le mystère est là, dès les premières pages. Les évènements sont vus d'abord par le regard de la belle inconnue, nommée Manon par les deux frères, puis par Morgan, qui révèle un aspect de la situation nettement plus intense.
C'est bien évidemment un premier tome, celui qui jette les bases et les décors de la suite de l'histoire.
Il n'est pas très long (une centaine de pages) mais évidemment, stratégiquement, le point culminant se trouve à la dernière page du livre, et donne envie d'en découvrir davantage.
Le texte est fluide, sans répétition, et se laisse lire facilement.
J'aurais peut-être aimé que l'histoire soit davantage approfondie. Mais la suite peut peut-être justement rétablir ce petit manquement.
Une amie, se sachant arrivée au bout de sa vie, a pris des mesures dans son testament, pour apporter une vie meilleure à ses trois amies. Celles-ci découvrent ces dispositions après sa mort. Dispositions pour le moins rocambolesques, puisque les clauses commencent par la prise de poids pour deux d’entre elles, et la perte de kilos pour la dernière. Elles ont 3 mois pour se décider, de commun accord sinon ça ne fonctionne pas, de continuer le programme prévu par Sonja, avec à la clé un héritage faramineux.
Après moults hésitations, elles finissent toutes les trois par accepter, et se retrouvent chacune munie d’un nouvel avenir, dans un nouveau pays, avec un objectif à mener à bien sur un an.
Sonja les connaissait bien, et a choisi pour chacune d’elles un décor qui leur correspond parfaitement. Ces petits détails m’ont fait sourire bien des fois.
J’ai trouvé dans ce livre des tonnes de tendresse, de douceur, et des petits mots d’humour.
J’ai littéralement volé d’une page à l’autre, je n’ai pas vu le temps passer. J’étais transportée à Paris, à Londres, à Majorque tour à tour. J’ai voyagé sans bouger de mon fauteuil, j’ai découvert trois univers différent l’un de l’autre.
Les trois amies survivantes sont attachantes. Elles ont chacune un caractère affirmé, avec leurs qualités et leurs défauts particuliers. Et par leurs souvenirs, on apprend à connaître Sonja, dernier membre du quatuor. Je ne pourrais même pas dire laquelle j’ai préféré, car elles sont complèmentaires, et l’auteur a vraiment pu construire une amitié sans faille, comme on en rêve tous !
En tout cas, pour tous ceux et celles qui auraient un petit coup de cafard, un petit passage à plat, je recommande ce livre. C’est un nuage de bonne humeur, et de bien-être.
C’est mon premier coup de cœur de l’année 2015.
A la veille de vacances scolaires, elle se voit assigner un travail particulier : la lecture de la Reine Margot, d’Alexandre Dumas.
Livrée à elle-même, elle partage son temps entre son meilleur ami et sa meilleure amie, qui sont en désaccord, et qu’elle ne peut donc voir ensemble.
En parallèle de sa vie d’adolescente bouleversée et perdue, il lui arrive une drôle de chose : la nuit, elle rêve de ce qu’elle a lu, dans la journée, du livre de la Reine Margot. Les choses sont réelles, et elle peut interagir avec les personnages, d’une nuit à l’autre.
C’est un livre qui bouscule, du moins je le pense. Au départ, je m’attendais à voir le livre s’orienter presque exclusivement sur l’histoire de la Reine Margot. Et donc, au départ, je restais sur ma faim. Jusqu’à ce que je vois le réel sens de ce livre : le mal-être de l’adolescence.
C’est une étape difficile pour chaque enfant, et on oublie régulièrement que nous sommes passés par là, nous aussi. On oublie qu’on est vite énervé, souvent au bord des larmes, qu’on se bat pour une liberté qu’on pense justifiée, et que nos émotions bousculent tout.
Quand j’ai terminé ce livre, je me suis dit que, bien que ce soit un livre destiné à la jeunesse, beaucoup d’entre nous, adultes, devraient s’attarder sur sa lecture. Il exprime les conflits familiaux, du point de vue de l’adolescent. Et peut-être que ça pourrait aider à y voir clair.
Ce n’est pas un coup de cœur, mais plutôt un livre qui envoie des émotions qui méritent réflexion.