Bestiaire amoureux, Tome 1 : Guide de séduction en terrain hostile
Auteur
- R. Cooper (Écrivain)
Classement en biblio - 301 lecteurs
extrait
« — Rends-toi utile, Tulipe, et fais-nous part de ta théorie.
Il fut récompensé par un éclat de rire bien trop appréciateur de la part de Ross. Parker émit un cri faussement indigné.
— Une insulte, Branigan ? Une insulte anti-Fée !
Il y avait presque de la délectation dans le ton de sa voix, une affection qu’il ne comprendrait jamais pour les surnoms qu’il lui trouvait. Même la première fois qu’il avait craqué en l’appelant Pétunia, ça avait semblé l’amuser.
L’amuser ? Non, ça avait eu l’air de l’enchanter.
— Je te rappelle que nous n’avons pas tous des noms de fleurs, Ray.
— Juste la majorité d’entre vous, ne put-il s’empêcher de répondre.
Même dans les autres langues.
Il avait été vérifier. »
Afficher en entierCommentaire le plus apprécié
Je ne sais pas à quoi je m’attendais, lorsque j’ai commencé ma lecture, intrigué. Malheureusement, je me retrouve déçu depuis le début, autant sur la forme que le fond, et j’ai eu du mal à terminer le livre.
Je ne saurais où commencer avec ma critique. Peut-être avec la forme. N’ayant lu le texte original, je ne pourrais juger de sa qualité, mais la traduction, elle, m’a semblé brouillon : d’une part, certains passages n’étaient pas toujours clairs ; d’autre, étant parfaitement bilingue, je me suis heurté plusieurs fois aux choix de formulation du traducteur.
En ce qui concerne le fond, je ne m’attarderai pas sur les deux enquêtes policières du roman. Je m’intéresse rarement aux enquêtes policières, qu’il s’agisse de livres, de films ou de série, aussi je n’ai pas grand-chose à dire si ce n’est qu’elles n’avaient rien d’extraordinaire. Au fond, bien qu’elles soient en premier plan, elles sont surtout un décor pour amener la relation entre Ray, le protagoniste, et Cal, l’objet de son obsession.
Je dis « obsession » car, même si l’auteur essaie de nous vendre cela comme de l’amour, je n’ai pas constaté de sentiments profonds et amoureux. Cal est tout simplement l’âme-sœur de Ray, et parce que c’est le cas, Ray est amoureux. En vérité, il est surtout physiquement attiré. L’auteur ne décrit que son désir pour le demi-Fae, un désir purement sexuel. Rien, dans leurs échanges, ne permet un rapprochement autre. D’ailleurs, ils sont sans cesse à s’envoyer des piques. Ils n’arrivent jamais à se parler, réellement — rien n’est jamais dit clairement, voir dit tout court, et un véritable dialogue de sourds s’ensuit.
De fait, je n’ai pas trouvé les personnages attachants ; pas lorsque j’avais davantage envie de les claquer. Surtout Ray.
Ray que j’ai trouvé absolument con et, finalement, peu convaincant dans un rôle d’enquêteur incontesté alors qu’il s’est tenu, tout au long du roman, à ses préjugés contre les faits sans jamais chercher à creuser, à faire des recherches, à savoir. C’est d’autant plus frustrant et ironique que Ray se trouve lui-même victime de préjugés.
Pire : jamais il n’essaie de prendre le temps d’expliquer à Cal quoi que ce soit. Il se contente de (se) dire qu’il finira bien par comprendre. Évidemment. Si c’est ainsi qu’il mène ses enquêtes, je me demande comment il a un si grand taux de réussite. C’est une approche tellement stupide alors qu’il soutient, d’un autre côté, que les gens ne peuvent pas comprendre ce qu’il est.
Pour ce qui est des autres personnages, je ne m’y suis pas non plus attaché. L’équipière de Ray aurait pu ne pas figurer dans le roman, cela n’aurait rien changé. Oscar Benedict, le partenaire et meilleur ami d’enfance de Cal, n’est là que pour permettre à Cal de jouer les fées écervelées et renforcer le cliché sur les fées. J’imagine qu’il est censé apporter une touche d’humour. Il reste néanmoins un personnage qui ne sert que de béquille à un autre, sans personnalité.
Un autre regret : en définitive, le lecteur en apprend très peu sur le monde surnaturel de l’auteur. Il y a des loups-garous qui ne sont que force et violence sous leur forme de loup, mais qui, d’un autre côté, ne sont pas sanguinaires. Il est question de groupe, mais les deux que l’on rencontre dans le livre n’en ont pas, alors qu’il m’a semblé que c’était une norme… Ce n’est pas mieux du côté des fées. Mis à part le sucre et la frivolité qui les caractérisent, l’auteur n’évoque que très brièvement les croyances à leur sujet. C’est très frustrant et cela renvoie à la sensation de brouillon que j’avais évoquée au début de ma critique.
Je finirai donc sur ces mots : le roman m’apparaît plus comme un brouillon dans le flou artistique. C’est bien dommage.
Afficher en entierCommentaires récents
J'ai eu beaucoup de difficulté à terminer. J'ai survolé l'histoire, et éprouvé une certaine difficulté à me concentrer durant ma lecture.
Le speech de départ est pourtant prometteur, avec une sorte d'amour impossible entre un loup-garou et un fae. Et si le fond est globalement intéressant, trois gros défauts ont gâché ma lecture.
1- Un problème de contextualisation:
- Aucun contexte spatio-temporel vraiment introduit, ce qui a savamment entretenu le flou. Je ne savais pas où on était, à quelle époque, dans quelle société, dans quel pays…
- Pas d'antécédents des personnages, de leur rencontre, bref aucune scène rétrospective nous permettant de nous attacher à cette histoire d'amour et d'en comprendre l'essence. Ce qui fait que j'ai eu l'impression cruelle de prendre en route un train en marche, sans les informations nécessaires.
2- Un problème de construction.
- la syntaxe : les phrases, notamment les répliques de dialogues en pdv externe sont trop ambiguës, et équivoques. Les tirets et guillemets sont trop mal utilisés et j'ai donc eu du mal à identifier l'émissaire ou le destinataire de la réplique.
3 - Un problème de clarté : tout est sous-entendu. Rien d'expliqué, ou d'explicité, soit par les personnages, soit par l'autrice, qui compte beaucoup trop sur le lectorat : des répliques à moitié finies, des omissions, énormément de scènes réflexives, qui faute de compréhension de ma part, morcèlent le discours. J'ai l'impression d'avoir été face à une tablette égyptienne, à tenter de comprendre et déchiffrer l'état d'esprit et ce que voulaient dire les personnages tout du long.
Au final, seul le dialogue "important" de la déclaration entre Cal et Ray à la fin m'a paru normal et cohérent. Et encore, pour 15 lignes grand maximum, puisque nous avons la scène de leur rencontre détaillée. Ce dont je me fiche pas mal, car c'est la seule scène qui avait déjà été montré auparavant.
Bref. En conclusion, une œuvre pas aboutie, à l'univers très étriqué et sous-développé comparé à ce que je m'attendais à y trouver. Les seuls points qui trouvent grâce à mes yeux sont cette idée d'intégrer des fae, trop peu rencontrés en Fantasy urbaine MM, ainsi que la personnalité de Ray, que j'ai trouvé très juste et poignante dans sa lutte contre lui-même et ses sentiments qu'il ne souhaite pas imposer. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé sa nature lupine, que j'aurais aimé plus apercevoir.
Mais je ne vous conseille pas ce livre si vous souhaitez un univers très riche et développé. Peut-être pour un petit frisson et encore.
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J'étais plutôt emballée par cette histoire en lisant la quatrième de couverture, j'adore tout ce qui est fantastique et le côté histoire policière semblait intéressant.
Cependant, ça n'a pas été le coup de cœur auquel je m'attendais. L'histoire est intéressante mais il manque quelque chose pour être réellement accroché. On apprend très peu sur les personnages et même si ce tome est court, je l'ai trouvé longtemps à certains moments. Les dialogues sont bizarrement construit et peu présent.
C'est presque décevant car cette histoire avait tout pour plaire.
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L’histoire aurait pu être bien et l’univers aurait pu être intéressant malheureusement on se perd dans le livre et sa devient un casse tête pour l’esprit. Franchement je trouve que ça part dans tout les sens, les dialogues entre les deux protagonistes sont quasiment inexistant et quand ils se parlent c’est à demi-mot ou sans finir leurs conversations. Si on avait lu l’histoire du point de vue de Cal j’aurais pu comprendre à la limite mais j’ai l’impression que l’auteur c’est perdu dans la description de chaque bribe de pensée que Ray peut avoir. Il y a de la matière mais ce n’est pas pour moi.
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Ce livre est court et ce lit assez bien, car, je ne sais pas si c’est la traduction qui ai mal faite ou si le récit qui est bancal, mais certain passages ne voulaient rien dire ! Même en lisant trois fois, je n’ai pas compris la phrase. Elle est moins aux fraises que celui de La prisonnière des Faes, ça reste compréhensible, mais c’est très dérangeant.
Je sens que l’autrice a du mal à certains moments. Le récit est assez fluide, mais il manque un peu plus de construction. Certains moments manquent de dialogue pour mieux faire ressentir la relation entre certains personnages (notamment entre Pénélope et Ray). Ils sont co-équipier, mais on dirait plus de simples collègues qui se connaissent depuis longtemps parce qu’ils se voient tous les jours, que de co-équipiers qui ont vraiment confiance l’un dans l’autre. Quand je dis que le récit est mal construit, c’est que ce dernier se concentre sur la frustration sexuelle et l’enquête. Il n’y a pas de moment de pause pour expliquer un peu l’univers, description de la ville ... C’est direct sur Ray et sa frustration ou l’enquête.
Cette dernière est intéressante, mais ça va revenir sur le fait que le récit n’est pas assez étoffé. Il n’y a pas assez d’indice disséminé ou de moment pour nous laisser réfléchir sur qui ça pourrait être et le pourquoi. C’est souvent Cal, qui fait : Ah c’est surement un Être de telle espèce qui a fait ça pour X raisons (je ne vais pas spoiler). Ça sortait tellement de nulle part que c’était surprenant.
J’ai eu du mal avec le terme Fae, car il est remplacé par fée par moment. Or fae et fée ne sont pas les mêmes espèces pour moi. C’est assez déconcertant.
En dehors de tout ça, j’ai trouvé l’univers plutôt cool et les personnages sympas malgré les défauts évoqués plus haut. J’ai bien aimé ce message sur les préjugés et qu’il faut arrêter de les écouter. L’autre message est qu’il faut se parler dans un couple ^^.
Il m’a tout de même une bonne impression malgré ces défauts. Si vous chercher quelque chose de complexe et de tenant, passé votre chemin. Il vous donnera satisfaction sur le moment, mais c’est tout.
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J'aime beaucoup l'univers créé par l'autrice. Les créatures mélangé avec les humains, et le grand point positif pour moi, c'est la variété de créatures qui sont représenté dans le livre. 🧚♂️
Le point négatif, c'est que l'histoire à beaucoup tourné en rond. ⭕
On finit par une note positive, l'intrigue policière été très intéressante 🧐
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Les personnages m’ont soûlé. L’histoire m’as soûlé. La fin m’as soûlé.
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J'adore cette série, je lis et relis souvent certains tomes. Celui ci est l'un de mes préférer. Bien qu'il y ait un fond d'histoire policière, ce qui prend le plus de place est la romance entre Ray et Cal. Chacun d'eux est conscient que l'autre est la personne faite pour lui mais le manque de compréhension et de communication rend leur histoire très compliquée, jusqu'à ce que l'un d'eux finissent par se lancer.
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Fait est que j'ai mis ce livre dans ma liste argent principalement pour l'originalité de l'univers.
Celui-ci comme les autres ont tous le même soucis, selon moi cela vient de la traduction mais je n'ai pas lu l'original, il y a un manque de rythme...
Et cela traîne un peu en longueur
C'est vraiment dommage, parce que pour celui-là comme pour les suivants, les thèmes de relation qui sont abordés sont sympa, et surtout j'ai trouvé l'univers vraiment super et les personnages sont plutôt pas mal.
Mais il faut s'accrocher, et l'écriture est, pour moi, un peu molle
Ça reste un bon bouquin, mais il aurait pu être vraiment génial avec une meilleure écriture au niveau technique....
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Franchement, j'ai passé un bon moment. Alors effectivement, la traduction a été bancale et des fois on ne comprend clairement rien à certaines tournures de phrases, et c'est vraiment dommage parce que si on arrive à passer au dessus, on passe un bon moment (enfin moi, oui). Pourtant le scénario reste relativement banal, les personnages sont attachants sans avoir quelque chose d’exceptionnel... Mais je ne sais pas. Personnellement, j'ai accroché. C'était mignon, détendant et pas prise de tête.
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J'ai été grandement déçu. Je m'attendais à un bon livre avec une enquête policière avec une bonne romance qui aurait du sens.
Une enquête: il y avait. Une romance: il y avait. Du sens: je n'en ais pas trouvé.
Le manque de sens à gâcher tout l'histoire.
L'écriture est simple et rapide à lire. Les personnages manquaient de descriptions.
Il y avait beaucoup de répétitions. Et l'univers a l'air très intéressant, mais manque beaucoup de descriptions. Et j'avais un peu de mal à comprendre les informations qui ont été données: les humains et les Êtres vivent-ils ensemble ou les humains ne sont pas au courant?
J'ai bien été content que le livre soit aussi court. Avec l'histoire de Ray et Cal, je trouve qu'une simple courte nouvelle aurait suffit.
Mais je ne me décourage pas, je vais lire les autres tomes (certain des autres résumés m'ont plus tenté que celui-ci). :)
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Bestiaire amoureux, Tome 1 : Guide de séduction en terrain hostile
- France : 2017-08-23 (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- Being(s) in Love #1 Some Kind of Magic - Anglais
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Résumé
Le travail de détective est difficile. Être en plus un loup-garou victime de préjugés humains complique considérablement les choses pour Ray Branigan. Alors qu’il est sur les traces d’un assassin, il admet qu’il a besoin d’aide. Entre alors en scène Cal Parker, le magnifique demi-fée dont Ray est secrètement amoureux depuis des années. Secrètement parce que, si les loups-garous s’unissent pour la vie… ce n’est pas le cas des fées. Ray a besoin de Cal, mais il a du mal à se concentrer lorsque son âme sœur se balade à demi nu et essaie de le séduire aux yeux de tous. Lorsque Ray identifie enfin le tueur, annihilant au passage quelques-uns de ses propres préjugés, il est peut-être déjà trop tard pour Cal.
Description VO :
Being a police detective is hard. Add the complication of being a werewolf subject to human prejudice, and you might say Ray Branigan has his work cut out for him. He’s hot on the trail of a killer when he realizes he needs help.
Enter Cal Parker, the beautiful half-fairy Ray’s secretly been in love with for years—secretly, because while werewolves mate for life, fairies...don’t. Ray needs Cal’s expertise, but it isn’t easy to concentrate with his mate walking around half-naked trying to publicly seduce him. By the time Ray identifies the killer—and sorts out a few prejudices of his own—it may be too late for Cal.
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