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Il existe une dichotomie spécifique à tous ceux qui s'intitulent historiens. Ces honorables érudits affirment pieusement dire la vérité vraie, dans tous ses détails, mais retournez un historien compétent comme un gant, contemplez ses intérieurs humides, et vous verrez un conteur. Et si je vous dit qu'un conteur ne peut pas raconter une histoire sans l'embellir un peu, vous pouvez me croire. Ajoutez à ça que nos inévitables préjugés politiques ou religieux colorent immanquablement notre récit, et vous comprendrez qu'aucune relation de quelque évènement que ce soit ne peut être vraiment fiable, pas même celle que je viens de vous faire de la bataille de Vo Mimbre.

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- Ça ne me plaît pas plus qu'à toi, mais nous jouons à un jeu dont nous ne connaissons pas encore toutes les règles. J'imagine qu'il va falloir que nous partions du principe que le Dessein sait ce qu'il fait et que nous nous jetions à l'eau les yeux fermés.

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Sa tête retomba, et ses yeux se refermèrent.

— Elle est morte ? demanda Beldin.

— Elle ne vaut guère mieux.

— Belgarath ? fit-elle d’une voix réduite à un murmure.

— Oui ?

— Venge-moi, tu veux bien ?

— Tu as ma parole, Salmissra.

— Pas Salmissra, je t’en prie, Vénérable Ancien. Jadis, quand j’étais petite fille, on m’appelait Illessa. J’aimais beaucoup ce nom. Puis les eunuques du palais sont venus dans mon village. Ils m’ont regardée, enlevée à ma mère, et m’ont dit que, dorénavant, je m’appellerais Salmissra. J’aurais bien voulu continuer à être Illessa, mais on ne m’a pas laissé le choix : je devenais l’une des vingt Salmissra de douze ans, ou c’était la mort. Pourquoi ne m’a-t-on pas laissé mon vrai nom ?

— C’est un beau nom, Illessa, lui dis-je gentiment.

— Merci, Vénérable Ancien. Il y a des moments où je regrette…

Elle poussa un long soupir frémissant. Nous ne sûmes jamais ce qu’elle voulait dire. Elle était morte avant.

— Alors ? fit Beldin.

— Alors quoi ?

— Tu ne la frappes pas ?

— Pourquoi voudrais-tu que je fasse une chose pareille ?

— C’est ce que tu as promis au prince Geran, non ?

— Il y a des promesses qu’on ne peut pas tenir, Beldin.

— Sentimental, va ! Renifla-t-il. Elle s’en fiche, maintenant.

— Pas moi.

Je téléportai les petits serpents verts à l’autre bout de la salle du trône, montai sur l’estrade et disposai le corps de la Reine des Serpents sur son divan, dans une position aussi digne que possible.

— Dors bien, Illessa, murmurai-je en lui tapotant doucement la joue, puis je redescendis de l’estrade. Allons, Beldin, dis-je entre mes dents. J’ai horreur de l’odeur des serpents.

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— Les Honeth, répondit-il du tac au tac. Ils ont investi des millions en Nyissie. L’effondrement de l’économie nyissienne les mettrait au bord de la ruine…, ajouta-t-il alors qu’un lent sourire, presque pervers, illuminait son visage en lame de couteau. — Ce serait vraiment navrant, hein ? Je vois que vous commencez à voir le bon côté des choses. Enfin, nous avons tous les deux des choses à faire, alors je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Réfléchissez-y. Je suis sûr que vous prendrez la bonne décision

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La dernière étape de notre plan consistait à encercler Sthiss Tor. Quelques jours plus tard, la ville était prise. Nous partîmes en éclaireurs, Beldin et moi, et nous arrivâmes au monstrueux palais de Salmissra avec trois longueurs d’avance sur les Riviens assoiffés de vengeance. Nous ne voulions pas courir le risque que quelqu’un tue la Reine des Serpents avant que nous lui ayons posé quelques questions. Nous fonçâmes dans le couloir qui menait à la salle du trône, puis fîmes irruption dans l’immense pièce crépusculaire dont nous refermâmes les portes derrière nous

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C’est plus ou moins ainsi que les choses se passèrent. Je suis le premier à admettre que les légions tolnedraines nous furent très utiles, même si elles restèrent les bras croisés d’un bout à l’autre. Les Nyissiens avaient toujours cru que leur jungle les protégerait, mais cette fois, ils se trompaient. Les hallebardiers de Radek étaient au bord de l’épuisement mais nous arrivâmes en Nyissie avant les pluies. Les marécages étaient presque à sec et les arbres étaient parcheminés.

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artons. Nous mîmes le cap sur le sud, passant au large de l’Arendie et de la Tolnedrie, et nous mouillâmes l’ancre devant la Futaie de Vordue. Ran Vordue avait suivi ma suggestion, allez savoir pourquoi, et ses légions patrouillaient le long de la rive nord du fleuve

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À ce stade, je crois utile d’apporter une précision : le meurtre de Gorek et de sa famille m’avait mis en rage, je ne le nie pas. Ils étaient de ma famille, après tout. Mais la campagne que j’étais en train d’orchestrer n’avait pas grand-chose à faire avec la vengeance. C’était plutôt une opération de terrorisme délibéré. Les choses commençaient à être assez compliquées dans le monde pour que les Nyissiens ne se mêlent pas de politique internationale.

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 Possible. Mais je préfère entendre les explications de Salmissra avant de mettre le siège devant Rak Cthol. Radek ne devrait pas tarder à vous rejoindre. Attendez-le pour partir. Je retourne au Val. Je vous envoie Beldin s’il est rentré de Mallorée. Sinon, je demanderai aux jumeaux de venir. Si c’est Ctuchik qui a manigancé ça, et s’il est encore en Nyissie, vous aurez besoin de quelqu’un pour vous aider à contrer ses agissements. Je vais plutôt accompagner Valcor et Brand. Les Riviens sont fous de rage et vous connaissez les Cheresques

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— Mais non. Il était en hibernation ; il ignore tout des agissements de sa servante. Méfiez-vous, Radek. Issa est le Dieu-Serpent. Ne l’offensez pas ou vous risquez de découvrir en rentrant que la Drasnie est infestée par les serpents venimeux. Maintenant, battez le rappel et partez pour le sud. Je vais parler à Cho-Ram. Allez, vous pouvez dire à la fille qui s’est terrée sous les couvertures qu’elle peut ressortir, lançai-je en me dirigeant vers la porte. Elle va s’étouffer si elle reste là-dessous. Vous ne pensez pas que vous devriez arrêter de courir la gueuse 

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