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- Le type que tu viens de descendre, il s'appelait Smith, cracha le serf de sang. Et sa vie valait plus qu'un stupide sérum. Et sûrement bien plus qu'un connard de tueur et sa pouffiasse blonde. (Il pesa encore plus lourdement sur la blessure de Declan.) Maintenant, réponds : où est le sérum ?
- Va te faire foutre, ahana Declan.
- Ce n'est pas très poli, ça.
- Va te faire foutre, je te prie.
Afficher en entier- Je crois que tu as mentionné une envie de me prendre pendant que je hurlais ton prénom ?
Il lâcha un soupir accablé.
- Jill, s'il te plaît...
- Tu ne devrais vraiment pas dire des choses pareilles à une femme lorsqu'elle se sent vulnérable, tu sais. C'est le genre de proposition qui devient vite obsédante, surtout quand on se retrouve enfermée seule dans une chambre pendant plusieurs jours.
- Pas la peine de t'apitoyer sur mon sort. Tu n'es pas obligée de te dévouer pour sortir le "sale monstre" de sa misère sexuelle.
- Le "sale monstre", répétai-je. C'est vrai, j'ai employé ces mots. Quand je t'ai vu pour la première fois, j'ai été terrifiée, je l'admets. En même temps, tu ne passes pas vraiment inaperçu. Disons simplement que depuis, j'ai appris à apprécier ta singularité. Ces cicatrices sont la preuve de ton courage. De ton héroïsme. Et ça les rend extrêmement belles. Ça te rend beau.
Afficher en entier"Mon nom est Jillian," dis-je. "Jillian Conrad. Mes amis m'appellent Jill».
Je voulais l'aborder amicalement, ça pourrait faire toute la différence. Je voulais lui faire voir que je n'étais pas simplement un otage. J'étais une personne normale avec une vie normale et je ne méritais pas tout cela.
Ses lèvres s'amincies. "Jillian?"
J'ai hoché la tête avec impatience. "Oui."
"Ferme ta gueule, Jillian."
Afficher en entier— La porte était fermée à clé.
— Et vous allez me tuer à coups de couvercle de toilettes à cause de ça ?
Afficher en entier— Ce qui signifie que vous voulez mon sang.
— Non. Pas spécialement votre sang. Mais votre proximité éveille des désirs inappropriés.
(...)
Des désirs. Ce genre de désirs.
D'accord.
Je fouillai dans le sac en papier.
— Vous allez devoir vous contenter d'un hamburger.
J'entendis un rire étranglé.
— Je vais faire de mon mieux.
Afficher en entier-... ça va mieux Jill ? La dernière fois que je t'ai vue, tu étais aux portes de la mort.
Je grimaçai en y repensant.
-Personne n'a ouvert quand j'ai sonné. Je respire encore. Pour l'instant du moins.
Afficher en entier"- J'aurais cru que vous voudriez vous éloigner de moi dès que vous en auriez la possibilité.
- C'est ce que je pensais aussi... mais apparemment pas.
J'essayai de sourire.
Il enleva sa main de mon dos pour pouvoir remettre en place les cheveux qui me balayaient le front. Comme la fois précédente, au contact de sa peau, une sensation étrange, semblable à une décharge électrique, me parcourut. J'avais dû prendre un profonde inspiration, car il s'écarta immédiatement.
- Désolé.
- Non... Je... (...)
A mon tour, je touchai son visage, et il ne s'éloigna pas. Je caressai une cicatrice sur sa joue, qui s'étirait de son bandeau à sa mâchoire. (...)
- Comment vous vous sentez? demandai-je.
- Je me sens... (il déglutit péniblement) trop présent.
- Trop présent? "
Afficher en entier- Je n'ai pas peur de vous, déclarai-je d'un ton ferme.
- Eh bien, vous devriez.
- Vous êtes différent de votre père biologique.
- J'aimerais pouvoir le croire, mais je n'en suis pas convaincu. Le sérum endormait mes désirs et me permettait de maîtriser mes pensées et mes actes, mais maintenant... je ne contrôle plus rien, Jill. Et nous courons tous les deux un risque en étant dans la même pièce.
- Mon sang est mortel pour les vampires, parvins-je à articuler. (Mon coeur tambourinait dans ma poitrine tandis que la panique commençait à m'endormir.) Vous êtes à moitié vampire. Si vous me mordez, ça risque de vous tuer.
- Non, Jill. (Le visage crispé, il m'attira à lui.) Ce n'est pas votre sang que je veux ce soir.
Il pressa sa bouche contre la mienne et lâcha mon poignet pour pouvoir plonger sa main dans mes cheveux.
Afficher en entier-Vous avez intérêt à rester dans les vapes, grondais-je.
Puis, sans plus attendre, je déboutonnai son jean, défis sa fermeture Éclair et baissai le coté de son pantalon le plus possible. Malheureusement, cela ne suffisait pas pour voir la blessure en entier.
En revanche, j'en voyais assez pour comprendre que Declan ne portait pas de caleçon.
Mamma mia.
Afficher en entier- Vous vous en faîtes pour moi ?
- C'est ma faute si vous vous retrouvez dans cette situation. Jusqu'à ce que j'aie réglé le problème, votre vie repose entre mes mains.
- Même si vous étiez prêt à me tuer en début de journée.
Il resta silencieux un moment avant de répondre :
- Les choses changent.
Je me mordillai la lèvre.
- Sauf que maintenant vous voulez boire mon sang, pas vrai ?
- je ne veux pas boire votre sang, Jill, répliqua-t-il en se concentrant de nouveau sur la route devant nous. Je veux arracher tous vos vêtement et vous prendre pendant que vous hurlez mon prénom. Ça fait une grosse différence.
J'en eux le souffle coupé. Il avait laissé entendre que ses désirs étaient de nature sexuelle, mais ses paroles étaient si crues que je ne savais vraiment plus comment réagir.
La déclaration aurait dû me terroriser, surtout après qu'il m'eut parlé de son près, le vampire. Mais ce n'était pas le cas. J'avais peur de lui, mais sans doute pas pour les raisons auxquelles il pensait. Et, alors qu'il continuait à caresser mon poignet de son pouce, je ne retirai pas ma main.
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