Je dirai simplement que ce livre ne sera compris que par les amoureux du Petit Prince car on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux.

Classique de la littérature américaine et grande leçon de vie. Il ya tellement à apprendre de l'amitié qui lie George et Lennie, mais aussi de la solitude que peut éprouver chaque personnage et du rêve qui les anime. Ce livre se lit très rapidement, je le recommande à tous ceux qui veulent faire une pause entre deux longues lectures... ou bien juste découvrir la littérature américaine des années 30!

Si c'est "une pénible prouesse de lire Proust à 22 ans", lire Maxime Lledo au même âge est salvateur. J'ai beaucoup aimé cet essai, enfin un livre sur les jeunes, par un jeune pour les jeunes. C'est la preuve littéraire qu'on peut jouer à GTA et maîtriser la langue de Flaubert. (Molière et Voltaire étant fatigués d'être cités à tout va par des "vieux cons".)
Il n'y aucune génération qui soit parfaite, la nôtre en est loin mais il est tout de même important de lui reconnaître sa determination et sa complaisance face aux conditions extrêmement difficiles qu'impose le gouvernement face à la pandémie. C'est un coup de gueule contre l'hypocrisie de ceux qui ont éclipsé les jeunes, les ont délaissé durant cette pandémie et leur demande encore des sacrifices alors qu'ils leur ont déjà retirer leur plus grande liberté, celle de vivre comme eux ont vécus. Adieux les cons a été récompensés au César de cette année de 2021 et bien ce livre pourrait se ré-intitulé: Adieux les "vieux cons"!


AVERTISSMENT: Je reconnais tout à fait qu'il faille faire des sacrifices pour protéger les plus vulnérables, mais nous voilà un an après le confinement et je n'ai jamais vu autant de mes amis souffrir psychologiquement du manque de lien social. Les études en Zoom c'est bien un temps, mais devoir continuer alors que tous les autres établissements scolaires ont réouvert pour permettre aux parents de travailler, je ne trouve pas ça juste. Et là je ne fais absolument mention de tous ceux qui se retrouvent dans une précarité inédite.
Voilà cela fait un an maintenant, et on ne va pas commencer une révolution, mais si le gouvernement pouvait se bouger pour vacciner la population afin que nous puissions retrouver un semblant de vie sociale, nous en serions très reconnaissant! (Par vie sociale je ne parle pas de grandes fêtes à plus de 500, je voudrai juste pouvoir aller boire un café en terrasse avec cette personne que j'ai rencontré il y a 8 mois via zoom, cette personne qui est dans ma classe, cette personne qui me plaît, mais que le protocole sanitaire m'empêche de rencontrer en personne car je risquerai d'infecter mes grands-parents et j'en serai responsable...) Un grand merci à Maxime Lledo pour ce premier essai plein de bon sens et très bien écrit.

Captivant, entraînant, dans l’air du temps. Toujours aussi agréable de lire Marc Lévy. Je me demande si je n’aurais pas du attendre la sortie du troisième tome avant de commencer, car il va être difficile de patienter pour connaître le dénouement de cette histoire.
Dans tous les cas je recommande ce premier tome.

Probablement un des plus beaux romans qu'il m'ait été donné de lire. L'histoire d'une famille, l'histoire de trois destins, l'histoire d'un amour passionel et inconditionnel. Il y a quelque chose de léger et rassurant dans cette folie qui nous fait oublier nos tracas quotidiens.

Les nouvelles de Maurice Leblanc sont toujours agréables à lire, mais le personnage d'Herlock Sholmès est assez décevant. Il y a certes de très belles et grandes déductions de la part du détective, mais je le trouve presque trop susceptible et sensible par rapport à l'original. Il n'est ici qu'un faire valoir pour le personnage éponyme du recueil, alors que ce rôle Ganimard, jusqu'à présent, l'occuper très bien seul. J'ai été aussi déçue par le personnage de Wilson qui n'est en aucun point comparable au Dr. Watson. J'aimerai en découvrir plus sur A.L. qui m'a déjà conquise dans le premier recueil de nouvelles: Arsène Lupin, Gentleman cambrioleur, je vais donc continuer mes lectures des ses aventures!

Ce premier roman d'Ophélie Bader est une belle réussite. En une centaine de pages l'auteur nous transporte en 2047 où la technologie et l'innovation ont redonné à la France ces lettres de noblesses. Elle nous amène à réfléchir sur la place que cette technologie à dans nos vies, ainsi que l'importance de l'Histoire dans notre société. En ces temps troublés, il est intéressant de nous questionner sur nos besoins psychologiques et nos attentes envers le monde de demain.
Ce roman est très agréable à lire et on regretterait presque qu'il n'y ait pas plus de pages pour poursuivre l'histoire de Medelyne. Je recommande sans hésiter.