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Extrait ajouté par incandescencee 2023-02-07T13:30:23+01:00

Comme affamée, j'ai commencé à écrire. J'en suis venue à détester mon lit et le sommeil qui endiguait mon épanchement sur la page. Si la douleur était mon sujet, l'amour ne l'était pas moins. Mon dialogue est devenu une démence qui a ensuite évolué vers une métamorphose de l'âme. Me révoltant contre une fatalité écrasante, ne fût-ce que pour défier et combattre la souffrance, je concevais des histoire qui me commandaient de survivre.

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Extrait ajouté par Aventurine20 2022-10-16T15:49:59+02:00

Tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie aussi longue que ce qui nous est accordé nous a été donné dans la nature. Ça ne signifie pas que si vous mangez telle ou telle plante vous ne mourrez jamais, car la plante elle-même mourra un jour, et vous n'avez rien de plus qu'elle. Tout ce que nous pouvons faire, c'est guérir ce qui peut l'être et apaiser les souffrances causées par ce qui ne peut l'être. En tout cas, nous apportons la terre en nous et entretenons la conscience que même la plus petite feuille a une âme.

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Extrait ajouté par Aventurine20 2022-10-16T15:48:21+02:00

Quelque part là-haut, il y a le paradis. Et nous, on est un petit peu au sud. Voilà où se trouve le sud du paradis. C'est juste ici. (Il a tapé du pied sur le sol, là où nous étions). Quel que soit l'endroit où tu es, quel que soit l'endroit où tu vas, tu seras toujours au sud du paradis.

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Extrait ajouté par Palimpseste 2022-07-31T21:07:45+02:00

« En ce qui me concerne, je viens d’une famille de huit enfants. Nombre d’entre eux sont morts dans leur première jeunesse. Il y a des gens qui ont reproché à Dieu de ne pas en avoir pris davantage. D’autres ont accusé le diable d’en avoir laissé encore trop en vie. Pris entre Dieu et le diable, l’arbre de notre famille a grandi avec des racines pourries, des branches brisées et des feuilles rongées par les champignons. »

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Extrait ajouté par venzo 2022-06-06T13:06:43+02:00

Quand je lisais les livres que j'empruntais à la bibliothèque, je pensais que mon père était né de l'esprit de ces écrivains... Agatha Christie avait créé le mystère qui habitait mon père et Edgar Allan Poe avait conçu pour lui l'obscurité de manière à ce qu'il puisse s'élever jusqu'au vol du corbeau. William Shakespeare avait écrit pour lui un coeur de Roméo en même temps que Susan Fenimore Cooper lui avait imaginé une proximité avec la nature et le désir d'un paradis à retrouver...

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-03-30T12:28:13+02:00

Ma sœur était tout simplement une de ces filles condamnées par une idéologie et des textes ancestraux selon lesquels le destin d’une femme est d’être bien comme il faut, obéissante et sagement séduisante, mais invisible au besoin. Clouée à la croix du sexe auquel elle appartient, une jeune femme se trouve coincée entre la mère et la côte biblique, dans un espace réduit qui ne lui permet d’être rien d’autre qu’une fille qui vit auprès de ses frères sans pour autant être leur égale. Ces garçons qui, eux, peuvent hurler comme des matous en rut, se vautrer dans la chair sans retenue, sans que jamais on ne les traite de traînée ou de putain comme ma sœur.

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-03-30T12:27:54+02:00

Comprendre Lint n’était pas chose facile. À un moment, il pouvait être heureux. L’instant d’après, une ombre traversait son visage. (...)

— Ce n’est pas sa faute s’il crie ou dit des choses un peu bizarres. La poussière se glisse dans ses oreilles et elle fait du vacarme dans sa tête. C’est un vacarme qu’on ne peut pas comprendre parce qu’on n’a pas à le supporter comme lui. Mais c’est toujours votre petit frère. Ses pas le portent toujours vers nous. C’est son esprit qui l’emporte ailleurs. Nous devons le respecter. Il faut comprendre que tout ce qu’on dit et tout ce qu’on fait a un impact sur lui. (...)

En grandissant, il ne pourra se libérer de ce qui s’est emparé de lui que si vous passez assez de temps avec lui. Si on le laisse seul dans son coin, le silence va entretenir ses démons.

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-03-30T12:27:25+02:00

Elle s’asseyait sur la dernière marche du porche tandis que je m’installais entre ses jambes, ses pieds nus de chaque côté. Si elle faisait un véritable vacarme quand elle marchait en hauts talons sur le parquet, je me souviens de ma mère pieds nus là où le sol paraissait le plus dangereux. C’était le genre de femme à mettre des hauts talons sur du linoléum, mais à aller pieds nus sur du gravier.

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-03-30T12:27:01+02:00

ENTERRER UN PÈRE est une chose qui vous accompagne longtemps après que vous avez raccroché votre robe noire dans votre placard. Au moment où vous croyez que vous avez cessé de vous tourmenter au sujet des vers qui vont se repaître de son corps, cette pensée vous revient et vous n’avez plus que cela en tête, jusqu’à ce que vous vous rappeliez que la nature doit reprendre ses droits.

Cet hiver de 1973, j’ai eu dix-neuf ans, et l’intérieur de mon corps est resté aussi froid que la neige. Lorsque le mois de mai est arrivé, le printemps a offert une chose précieuse aux branches nues. Les fleurs ont rendu le chagrin plus supportable. De même que l’herbe verte qui avait commencé à pousser sur la tombe de Papa.

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Extrait ajouté par Larme_Fatale 2021-03-27T03:18:58+01:00

— Ne laisse pas une telle chose t’arriver, Betty. N’aie pas peur d’être toi-même. Faut pas que tu vives aussi longtemps pour t’apercevoir à la fin que tu n’as pas vécu du tout. 

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