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Qui sait, si elle attendait suffisament longtemps, un évènement quelconque pourrait survenir, et tous ses problèmes disparaîtraient.

Sa mère pouvait retrouver un collier de diamants égaré depuis longtemps.

Lord Newbury pouvait trouver une fille aux hanches encore plus larges.

Il pouvait y avoir une inondation. Ou une épidémie. Les calamités étaient si nombreuses de par le monde ! Il suffisait de voir ce qui arrivait à cette pauvre Mlle Sainsbury. Entre les chapitres trois et huit, elle était tombée d'un navire, elle avait été capturée par un corsaire et quasiment piétinée par une chèvre.

Qui pouvait affirmier que la même chose ne risquait pas de lui arriver à elle ?

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Annabel ne se rappelait pas avoir jamais vu sa cousine aussi animée. A l'exception, peut-être, de la fois où elle avait évoqué les livres de Mme Gorely. Livres qu'elle-même était censée lire. Elle avait commencé Mlle Sainsbury et le mystérieux colonel la veille, et s'était arrêtée à la fin du deuxième chapitre. Il n'empêche qu'on ne pouvait qu'être impressionnée par les malheurs que la pauvre Mlle Sainsbury parvenait à surmonter en seulement vingt-quatre pages. Elle avait survécu au choléra, à une infestation de souris, et elle s'était foulé la cheville à deux reprises.

Les problèmes d'Annabel ne paraissaient pas moitié aussi terribles, en comparaison.

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- Mlle Winslow pense que votre oncle est sur le point de la demander en mariage.

Sébastian expira longurement. Il n'était pas surpris. Annabel incarnait à la perfection le genre d'épouse que son oncle convoitait. Et ce, d'autant plus qu'il croyait désormais voir en lui un rival.

Il prit la main d'Annabel, la pressa doucement.

- Allons, dit-il en essayant d'adopter un ton réconfortant, tout ira bien. Moi aussi, je pleurerais s'il me demandait de l'épouser.

Elle parut sur le point de sourire, puis les larmes redoublèrent.

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- Mon oncle, salua Sébastian d'un ton jovial - il avait appris depuis longtemps que c'était le ton le plus efficace avec lord Newbury. Quel plaisir de vous revoir. Encore que, je dois le dire, tout paraît différent vu par un seul oeil. Même vous.

Newbury lui décocha un regard mauvais, puis se tourna vers Annabel.

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Sébastian regarga Mlle Winslow qui, elle, regardait obstinément un arbre.

- Je ne peux vraiment pas en parler, dit-il. C'est trop douloureux.

Il crut entrendre Mlle Winslow pouffer. Décidément, il aimait son sens de l'humour.

- Très bien, riposta Olivia en agitant la main comme pour les chasser. Partez devant. Je chaperonnerai tranquillement derrière.

- Ce verbe existe ?

Il lui fallait s'en assurer. Parce que, après l'incident de "compétence", Olivia n'avait plus le droit d'user d'un vocabulaire incorrect.

- S'il n'existe pas, il le devrait.

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- Il s'agit de Sébastian Grey, Annabel !

- Je sais, répliqua celle-ci, heureuse de pouvoir enfin placer un mot. Tu peux parler, toi qui as flirté avec lui toute la soirée.

Louisa resta interdite, juste un instant.

- Juste ciel, tu as jalouse !

- Pas du tout.

- Tu es jalouse, répéta Louisa, les yeux brillants. C'est merveilleux. Et désastreux, ajouta-t-elle après coup. C'est un merveilleux désastre.

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Lady Louisa lui retourna ses salutations, mais Sébastian n'y prêta pas attention. Il était bien plus intéressé par l'autre jeune fille, qui s'appliquait à ne pas croiser son regard. Pour le simple plaisir de lui rendre la tâche plus difficile, il attacha son propre regard sur son visage.

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Elle s'interrompit et indiqua la maison d'un geste de la main.

Sébastian eut un soupir agacé. S'il avait été seul, il aurait traversé la pelouse en lançant un joyeux : "J'arrive ! Que tous ceux qui ne sont pas avec leur moitié légale veuillent bien décamper !"

C'aurait été délicieux. Et précisément ce que la société attendait de lui.

Hélas, c'était impossible avec une jeune fille à escorter !

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Il n'osa pas approfondir son baiser. C'était une innocente. Elle avait beau être sage et réfléchie, elle n'en demeurait pas moins une innocente, et il aurait partié qu'elle n'avait pas été embrassée plus de deux fois avant ce soir. Aussi lui donna-t-il ce premier baiser dont les jeunes filles rêvaient. Doux, mesuré, un simple effleurement des lèvres suivi de la plus délicate caresse de la langue.

Et ce fut tout. Il y a certaines choses qu'un gentleman ne peut tout simplement pas faire, qu'elle que soit la magie de l'instant. Aussi s'écarta-t-il à contrecoeur.

Juste assez pour pouvoir appuyer le nez contre le sien.

Il sourit, heureux.

C'est alors qu'elle chuchota :

- C'est tout ?

Il en reste une seconde interdit.

- Je vous demande pardon ?

- Je croyais qu'il y avait davantage, avoua-t-elle perplexe.

Il se retint de rire. Elle paraissait si sincère qu'il aurait été plus qu'offensant de se moquer d'elle.

- C'était plaisant, ajouta-t-elle, comme si elle essayait de le rassurer.

Il dut se mordre la langue. Il n'avait pas d'autre moyen.

- Ce n'est pas grave, ajouta-t-elle ensuite, avec le sourire compatissant qu'on adresse à un enfant pas doué pour les jeux.

Il ouvrait la bouche pour prononcer son nom lorsqu'il se souvint qu'il ne le connaissait pas. Il leva alors la main. L'index, pour être plus précis. Un geste simple, concis, qui signifiait clairement : "Arrêtez ! Pas un mot de plus."

Elle haussa les sourcils, l'air interrogateur.

- Il y a davantage, en effet, admit-il.

Comme elle faisait mine de répliquer, il posa le doigt sur sa bouche pour l'en empêcher.

- Il y a bien davantage.

Et cette fois, il l'embrassa vraiment.

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Lorsque le cadavre dit : "Bonsoir", Annabel dut parvenir à la triste conclusion qu'il n"était pas aussi mort quelle l'avait espéré.

Elle en fut heureuse pour lui, bien sûr. En ce qui la concernait, toutefois, la chose était fichtrement fâcheuse.

"Bonté divin, faillit-elle gémir, il ne manquait plus que cela !"

Elle déclina l'offre d'aide, pourtant polie, de l'homme, et parvint à se remettre debout sans se ridiculiser davantage.

- Qu'est-ce qui vous amène dans le parc ? s'enquit le non-mort sur le ton de la conversation, comme s'ils étaient en train de bavarder sur le parvis de l'église, entourés par une société des plus choisies.

Elle baissa les yeux sur lui. Il était toujours allongé sur la couverture. Allongé sur une couverture ! Cela ne présageait rien de bon.

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