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Extrait ajouté par CoeurdeGivre 2015-11-24T01:17:55+01:00

" Bien entendu, ils ne pouvaient pas prendre congé sur-le-champ. Les autres comprendraient pourquoi ils étaient si pressés de partir et la pudeur de Merry aurait à en pâtir.

Alors Nicolas patienta, le temps de siroter un dernier verre de madère.

Merry, les joues en feu, gardait les yeux baissés depuis qu'Anna avait fini de raconter sa fable, par peur de révéler son trouble.

Enfin, après un délai convenable, Nicolas fit des adieux écourtés, prit Mary par le bras et la poussa dehors. Le cabriolet était là à les attendre. Aussitôt qu'ils y furent montés, Nicolas saisit Mary par la taille et l'assit en travers de ses genoux.

- Donne-moi tes lèvres, dit-il. Vite !

Comme elle restait figée par la stupeur, il la prit par la nuque, et c'est lui qui l'embrassa à plaine bouche. Elle ravala son souffle mais ne chercha pas à résister. Au contraire, bientôt revenue de sa surprise, elle répondit à son baiser, les lèvres entrouvertes et la langue frétillante.

Son chignon commença à se défaire. Sans cesser de lui dévorer la bouche, Nicolas ôta une à une les épingles avant de plonger ses mains dans la masse de boucles rousses aussi voluptueusement qu'un avare dans un tas d'or.

- Mary, dit-il d'une voix rauque et haletante, tu sais que tu me rends fou ? "

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Extrait ajouté par CoeurdeGivre 2015-11-24T01:08:47+01:00

" Merry posa le plateau sur la table de chevet en expliquant que Mrs Choate avait saupoudré du chocolat amer sur son café pour faire la nique à Farnham, qui lui avait ordonné de ne rien préparer d'extraordinaire.

- Je m'en fiche, bougonna Nicolas, du moment qu'il est bien fort.

Elle remplit une tasse et la lui tendit. Puis, elle le regarda boire en le considérant d'un air inquiet.

- J'ai rêvé de vous, dit-il. J'ai rêvé que vous étiez assise sur le bord de mon lit et que vous me teniez la main.

Il observa attentivement sa réaction, mais elle ne montra pas le moindre embarras.

- Je ne m'y serais jamais risquée, dit-elle.

Nicolas éclata de rire. Il se souvenait que, la dernière fois qu'il lui avait parlé, il l'avait menacée d'une fessée. Alors, il comprenait qu'elle n'ait pas eu la moindre envie de le câliner.

- Je suis désolé d'avoir été grossier avec vous, dit-il. Je me comporte parfois comme un rustre, cependant, je n'ai jamais eu l'intention de vous faire peur.

- Vous ne m'avez pas fait peur. Vous m'avez peinée, parce que je voulais juste vous aider.

- Et bien, allez-y, répondit-il d'une voix suave en tapotant le matelas juste à côté de lui. Venez vous asseoir ici. Et, si vous en avez encore envie, je vais vous montrer un bon moyen de m'aider.

Plutôt que de s'approcher, elle partit en sens inverse.

- Si vous avez de nouveau la tête à ça, c'est que vous allez mieux, conclut-elle avant de quitter la pièce. "

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Extrait ajouté par CoeurdeGivre 2015-11-24T01:02:36+01:00

" Merry voulait voir les croquis mais Nicolas ne voulait pas les montrer. Il les brandissait au-dessus de sa tête et la forçait à sauter, exactement comme ses frères quand elle était petite.

- Nicolas, s'il vous plaît. Je sais que ce ne sont que des esquisses et je promets de ne pas m'en servir pour dénigrer votre génie.

- Mon génie ? répéta Nicolas en riant. Et que seriez-vous prête à me donner en échange ?

A ces mots, Merry cessa de sautiller. Elle aimait marchander.

- Que demandez-vous ? dit-elle, les mains sur les hanches.

Il pencha la tête sur le côté et la contempla d'un oeil lubrique.

- Je crois que je devrais demander un baiser, répondit-il. Un baiser interminable, un baiser à couper le souffle.

Il se passa la langue sur les lèvres et Merry, qui n'imaginait que trop bien ce qu'il venait de décrire, serra les poings.

Plutôt souffrir mille morts que de reconnaître qu'elle était tentée. "

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Extrait ajouté par CoeurdeGivre 2015-11-24T00:46:27+01:00

" - Je m'appelle Nicolas Craven, dit-il. Je suis votre humble et dévoué serviteur.

- Moi, c'est Merry, répondit-elle sans réfléchir avant de se reprendre: Mary... Mary, euh, Colfax.

- Eh bien, Mary Colfax, êtes-vous ressaisie ? Pensez-vous être capable de marcher jusque chez vous ?

Elle hocha la tête en signe d'assentiment mais elle avait présumé de ses forces car, lorsqu'il l'aida à se relever, elle serait retombée en arrière s'il ne l'avait retenue.

- Hum ! s'exclama-t-il avec un petit rire. Nous avons peut-être été trop optimistes.

Sa conduite n'était pas celle que Merry aurait pu redouter de la part d'un homme qui passait pour un grand débauché. Il ne cherchait pas à profiter de la situation. Il était poli et discret. Dès qu'elle fut d'aplomb, il lui lâcha les épaules et se contenta de la soutenir par les avant-bras.

- Vous le connaissiez ? demanda-t-il.

- Non, je ne l'avais jamais vu de ma vie. Il s'est jeté sur moi, c'est tout ce que je peux dire... Il ne devait pas savoir non plus qui j'étais. Je n'ai eu que le tort de passer au mauvais endroit au mauvais moment.

Nicolas pinça les lèvres.

- Dans ce cas-là, c'est d'autant plus désolant, dit-il.

- Qu'est-ce qui est désolant ?

- Que je l'aie laissé s'enfuir.

- Oh ! fit-elle en se mettant à frissonner. Il lui frictionna les épaules à travers son manteau.

- C'est malin, dit-il, je vous ai effrayée. Comme si on pouvait avoir envie de tourner le sang d'une jolie rousse comme vous !

Merry porta machinalement la main à ses cheveux. Elle était rousse, indéniablement, mais jolie ? Il aurait fallu qu'elle fut naïve pour se sentir flattée.

Il cherchait juste à être gentil et ne pensait pas un mot de ce qu'il disait. N'empêche, avec le bout de son index, il était en train de lui caresser le front puis la pommette, et puis le contour de la joue. Merry resta bouche bée. Son visage se mit à la picoter.

Son sauveur, pour incroyable que cela parût, était apparemment en train de l'admirer. "

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