Bienvenue à l'hôtel Savoy, Tome 1 : Le Crime de la chambre 705

Avec sa couverture colorée (et attirante), son résumé prometteur (un meurtre dans un grand hôtel de luxe), ce cosy mystery avait tout pour me plaire.

L’intrigue est prenante, le roman est fluide et se lit vite, les rebondissements sont nombreux et le tout est plus ou moins bien ficelé. 

Les personnages sont sympathiques bien qu’un peu caricaturaux. 
Et certaines situations bien cocasses prêtent à sourire. 

C’est une lecture divertissante et tout est réuni pour passer un bon moment en compagnie de Priscilla.

J'ai de suite été attirée par la couverture et forcé de l'acheter. Ce roman a été très différent de ce que j'imaginais j'ai été un tout petit peu déçue à cause de ça probablement. En revanche les personnages de ce livre sont tous si atypique et spéciaux que ça m'a permis de garder le cap !

En 1968 à Londres, l’hôtel Savoy chouchoute une clientèle riche et célèbre.

Le jour où l’un de ses clients est retrouvé assassiné dans la chambre 705, c’est la panique d’autant plus que la femme de chambre semble impliqué la famille royale et que l’une de leurs employés Miss Tempest qui détonne dans ce microcosme guindé se retrouve impliqué.

Je me faisais une joie de lire ce cosy mystery dans un mythique hôtel londonien.

Mais je n’y ai pas vraiment trouvé ce que j’en attendais. Ce livre tire plus sur le roman d’espionnage que sur le cosy mystery.

Bien sûr, c’est une amatrice qui mène l’enquête, elle n’a pas le choix, la terre entière semble lui en vouloir, surtout qu’il semble qu’elle ait été imposée au directeur.

Mi-midinette, mi-femme fatale, il est certain qu’elle détonne dans cet hôtel où elle est chargée de presses. Tout au long du livre, elle semble plutôt avoir un poste de bouche-trou un peu soiffarde.

Sinon elle est assez drôle avec ses gambettes aussi minces que son QI.

On y croise le couple Burton/Taylor, mais qui sont là juste pour le décor et le dramaturge Noël Coward qui fait lui aussi de la figuration.

Celui que j’ai trouvé le plus crédible, c’est le journaliste qui l’aide dans son enquête.

L’enquête est truffée de personnages sans vraie consistance, mais qui sait, ils sont peut-être posés là pour trouver leur véritable intérêt dans le tome suivant. Tous plus bizarre et incompréhensible les uns que les autres.

On ne peut pas dire que la lecture en soit désagréable, mais elle n’est pas non plus inoubliable.

À lire comme un roman d’espionnage à tendance humoristique.

J'ai eu la chance de lire ce cosy mystery avant sa sortie, une lecture surprenante, qui m'a sortie de mon cadre habituel des cosy que je connais.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les rebondissements s'enchainent dans un rythme effréné. Nous passons de situations cocasses à d'autres dignes de films d'espionnage.

Dans le Londres des Swinging Sixties, Priscilla Tempest, attachée de presse du prestigieux Hôtel Savoy, se retrouve soupçonnée de meurtre. Cette jeune femme, loin d'être appréciée de son supérieur, critiquée pour son style vestimentaire, sa liberté de femme, va devoir trouver un moyen pour s'innocenter et pour garder son emploi.

Aux personnages fictifs se mêlent des personnalités réelles, des célébrités qui se fondent parfaitement dans le décor luxueux du Savoy.

J'ai aimé l'enchaînement des dialogues, acérés ou drôles. Mention spéciale à une belle-mère que vous adorerez détester 😉

Priscilla est une enquêtrice qui n'a peur de rien, qui ne se laisse pas déstabiliser et qui fait de sa répartie une force exemplaire pour avancer dans l'enquête et se sortir de situations incroyables. Elle pourra compter également sur des alliés, parfois inattendus, parfois surprenants. Son caractère est tour à tour frais, piquant et parfois agaçant.

J'ai apprécié suivre ses aventures, même si certaines sont totalement dingues, voire absurdes, mais avec le côté "humour" qui ressort, ça passe.

La couverture est alléchante, pétillante, intrigante. Intrigante comme son héroïne Priscilla, attachée de presse de l' Hôtel Savoy dans les années 60 où les riches, les artistes, stars, politiciens aiment se rendre.

Mais voilà lorsqu'un cadavre est retrouvé dans une des chambres, c'est la dernière personne à avoir vu la victime qu'on accuse, et la dernière personne n'est autre que Priscilla.

Priscilla qui ne fait pas l'unanimité auprès de ses collègues et surtout auprès de son chef.

Peu importe, elle veut prouver son innocence et tente de repousser chaque mâle de l'hôtel.

C'est qu'elle a du succès et elle en joue pour essayer de trouver le coupable.

Un roman mêlant intrigue, humour et beaucoup de rebondissements rocambolesques.

Tout ce que doit faire les personnes qui travaillent dans un hôtel de cette classe: servir, garder les yeux et oreilles fermés. Tout ce qui se dit reste entre ces 4 murs, ils ne sont que des objets pour les clients.

Pourtant, on sait comment les clients peuvent être, ils n'hésitent pas à abuser de leur statut. Et Priscilla va en faire les frais. Elle va aussi découvrir que la politique est dangereuse et qu'elle risque sa peau à force de poser et d'être aux mauvais endroits.

Ce n'est pas tant le personnage de Priscilla qui m'a plu, mais plutôt la belle-mère du directeur, j'espère qu'on la verra dans les prochains tomes. Elle cache beaucoup son jeu et met sa fille au supplice. J'adore.

Bref j'ai passé un bon moment et qui sait peut-être que je lirai la suite!

Bienvenue à l'Hôtel Savoy Le Crime de la Chambre 705, Death at the Savoy dans la version originale parue en 2013, a été publié par les éditions La Martinière en 2022. Le style agréable est rehaussé par le ton léger, un tantinet dans la dérision: "On se doit toutefois de noter que, outre ses longues jambes et son délicieux visage de lutin qui lui conféraient bien davantage de libertés que ne l'aurait fait un physique banal, Priscilla était Canadienne, ce qui la rendait encore plus suspecte. Pensez donc: une étrangère au bureau de presse! Une étrangère absolument ravissante, certes. Mais tout de même." (Page 27)

Fil rouge: l'incapacité de Priscilla de résister à tout homme présentant une mâchoire remarquablement carrée et u sourire éblouissant!

Un humour subtil, parfois moqueur, parfois potache, émaille agréablement les pages de ce charmant cosy mystery: "Mais Percy se leva quand même, dépliant son mètre quatre-vingt dix de splendeur débraillée sous le regard songeur de Priscilla. On pouvait le trouver attirant, concéda-t-elle en son for intérieur. Eventuellement s'il était le dernier homme hétérosexuel sur Terre. Ou peut-être l'avant-dernier." (Page 56)..."-Ma pauvre petite. Les gens se trompent en disant que l'opéra n'est plus ce qu'il était. L'opéra est exactement ce qu'il a toujours été -c'est justement le problème. Cet Amir a dû regagner sa chambre désespéré par ce qu'il venait de voir, et il décidé de se suicider." (Page 82)

1968. Panique au Savoy, l'un des hôtels les plus prestigieux au monde, réservée à une élite très argentée. Alors que l'établissement attend l'arrivée du célèbre humoriste Bob Hope pour le lendemain, celle du premier ministre australien pour la fin de la semaine, ainsi que Louis Armstrong incessamment sous peu, et, cerise sur le gâteau, la reine mère pour le déjeuner, un cadavre est découvert dans la suite 705. Et pas n'importe quel cadavre! Celui d'un marchand d'armes. Pas très fréquentable, il faut bien l'avouer, mais richissime...

La situation est délicate. Le moindre faux pas pourrait nuire à l'image du Savoy. La presse, cette bande de chacals assoiffés de sang, va aussitôt s'emparer de l'affaire. Et si l'information selon laquelle la princesse Margaret, ou une femme lui ressemblant étrangement, a été vue par une femme de chambre sortir en courant de la suite du mort, venait à fuiter, s'en est fait du Savoy. définitivement.

Priscilla, qui se trouvait la veille dans la suite fatale, en compagnie du cadavre, encore bien vivant, est aussitôt soupçonnée par la police. Et dans le collimateur du directeur de l'hôtel. Pour prouver son innocence, elle n'a d'autre choix que de collaborer avec l'agaçant mais séduisant Percy Hoskins, déjà au courant de tous les dessous de l'affaire. Vu que la jeune fille se trouvait sur le lieux chaque fois qu'une mort suspecte se produit, a-t-elle d'autre choix? Commence alors une course contre la montre aussi loufoque que périlleuse.

Un savoureux cosy mystery qui se déroule dans l'Angleterre des Swinging Sixties, où l'hôtel Savoy, institution nationale à son apogée, accueille les familles les plus fortunées, les personnalités les plus célèbres, les aristocrates les plus décadents dans son monde de perfection raffinée et, il faut bien le dire, un tantinet surannée.

Mettant en scène des personnages drôles et attachants, patibulaires et mystérieux: l'espion séduisant, la princesse rebelle, la belle-mère délurée, l'attachée de presse romanesque, le flic soupçonneux et le journaliste fouineur se croisent dans une sarabande effrénée pour notre plus grand bonheur. Ce premier tome est une telle réussite que nous attendons le second avec impatience.

J'ai eu la chance de lire en avant première ce premier tome d'une série cosy mystery grâce à Netgalley que je remercie!

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Dans le décor élégant de l’Angleterre des Swinging Sixties, l’hôtel Savoy est à son apogée, accueillant les familles les plus fortunées, les personnalités les plus célèbres, les aristocrates les plus décadents dans son monde de perfection raffinée. … quand un cadavre est retrouvé dans la très élégante suite 705.

Un meurtre au Savoy ? Shocking ! Qui a pu commettre un acte d’aussi mauvais goût ?

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Dans l'atmosphère feutrée de l'hôtel de luxe, les soupçons se portent sur Priscilla Tempest, l’attachée de presse du Savoy.

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Vive et espiègle, elle a un goût immodéré pour les beaux garçons et le champagne, surtout quand les deux se mélangent!

Elle a aussi un sérieux don pour s’attirer des ennuis… et sa direction et la police ne tardent pas à la surveiller d'un peu (trop) près...

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J'ai passé un assez bon moment avec cette lecture. Tempest peut être rafraichissante et ses péripéties font forcément sourire.

Néanmoins certains éléments (indices ou événements) arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe et tout est un peu facile.

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La tendance à répéter les mêmes blagues et menaces de certains personnages ont eu parfois raison de ma patience (vous êtes virés !) On ne comprend vraiment pas pourquoi la moitié du personnel en veut à cette brave fille.

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C'est assez difficile de s'attacher aux personnages car finalement on en apprend très peu sur eux... à part peut-être un ou deux que je vous laisse découvrir.

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J'ai en revanche beaucoup aimé l'ambiance 60's (mon époque préférée) et les célébrités bien réelles !

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Sortie le 17 mars aux éditions de la Martinière

En quelques mots :

Une lecture mitigée, bien trop rapprochée je pense de La femme de chambre de Nina Prose que je gardais en arrière scène avec des personnages pas tout à fait sympathique, sans attachement particulier et à qui on préfère un personnage secondaire ce qui devient problématique à mon gout.

En beaucoup plus de mots :

Bienvenue à l'Hôtel Savoy est un cosy mystery agréable mais il m'a manqué un petit quelque chose tout au long de la lecture. Ce petit titillement qui me met en éveil et qui me donne envie de tourner les pages encore et encore. Ici un chapitre terminé, je pouvais me passer de la lecture immédiate de la suite. Pourquoi me demanderez-vous ? Et bien je m'attendais un roman So british qui ne l'était tout simplement pas. Le flegme britannique prend largement le dessus sur l'humour anglais et au final je n'ai pas souris.

Est-ce également dû au fait que j'ai lu il n'y a pas très longtemps "La femme de chambre" de Nina Prose qui faisait également référence à un meurtre dans un grand hôtel so chic !!! Et dont le personnage principal était tellement incongrue que Priscilla m'a paru dans ce roman bien trop fade. Attachée de presse accro au champagne plus qu'au café, totalement libérée du carcan traditionnel de la femme des années 60 mais pas trop non plus, elle a pour mission d'exercer toutes les demandes de sa clientèle très select. Mais au final, je n'ai pas l'impression que Priscilla soit très investie et aime tant que ça son métier.

Seul personnage que j'ai particulièrement apprécié est la belle mère du patron de Priscilla : Eunice ! Avec un nom pareil il fallait s'en douter. Ce nom signifie Victorieux ou Eclatante victoire et en effet ce personnage est sans aucun doute le personnage qui m'a fait apprécié ma lecture et j'en aurai presque préféré qu'il soit moins secondaire. Ultra libéraliste, émancipée jusqu'au bout des ongles, prêt à défrayer la chronique mondaine, Eunice vaut le détour, croyez-moi, et rien que pour la rencontrer je vous conseille de lire le roman.

Car même si je suis un peu passer à côté du roman et encore plus de l'enquête que j'ai trouvé trop poussive, et dont la fin est finalement très téléphonée, les autrices nous emmènent vers de fausses pistes avec des personnages plus menteurs les uns que les autres et au final c'est ce que l'on apprécie avec ce genre de roman.

Une lecture absolument exquise! Je m’explique, j’adore cette période des années 60 et ces livres qui nous permettent de revivre ce faste d’antan. C’est tout pile le cas avec “Bienvenue à l'hôtel Savoy”. Dans cet hôtel de luxe, on y côtoie des célébrités réelles avec nos personnages fictifs.

Au sein de cet établissement, se croisent tout type de personnes : acteurs, chanteurs, hommes politiques.. Chacun avec sa particularité et le caractère qui lui sied… Au milieu de tout cela, la pétillante Priscilla Tempest est chargée du bureau de presse de l’hôtel. Les péripéties s'enchaînent et elle a le défaut de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Sous ses dehors légers, le roman décrit tout le machisme des hommes à l’égard des femmes à cette époque et le peu de considération qu’ils ont à leur égard surtout dans le milieu du luxe. Entre coupe de champagne et enquête officieuse, on ne s’ennuie pas un seul instant. L’intrigue aura même des rebondissements inattendus sur fond d’espionnage.

J’ai passé un excellent moment.