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" Tandis qu'il s'apprêtait à se relever en s'appuyant lourdement sur la canne en argent qu'il avait commandée, le bol d'eau produisit des étincelles rouges. Quelqu'un d'autre essayait de l'appeler ?

Bernard faillit n'y prêter aucune attention, mais il ne pouvait laisser les choses sans surveillance. Il était peut-être faible, mais qu'il soit maudit s'il le laissait paraître.

- Quoi ? lâcha-t-il à l'inconnu qui apparut. Qui êtes-vous ?

- Votre nouveau meilleur ami.

- Mon dernier meilleur ami a essayé de me couper la tête avec une épée, répliqua-t-il. Vous comprendrez donc que j'ai quelques problèmes de confiance.. "

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« — J’ai lancé un sort qui la maintient hors de l’eau, déclara Ember. Elle ne se noiera pas.

— Je vais m’occuper d’elle.

— Ah bon ?

Ember posa le linge sur le rebord de la baignoire et se releva. Elle se tourna, les mains sur les hanches, et le regarda de haut en bas.

De nouveau, Gray eut l’impression d’être un novice devant un maître Dragon.

— Elle est à moi, déclara-t-il simplement.

Ember n’était pas impressionnée.

— Ne la revendiquez pas parce que vous avez besoin de vous donner bonne conscience. Vous ne pouvez pas jouer sur les deux tableaux, Gardien. Vous ne pouvez pas vous sentir coupable d’avoir fait les mauvaises choses, puis l’accuser de manipuler vos sentiments.

La mâchoire de Gray tomba.

— Comment saviez-vous que j’étais… ce n’était que dans ma tête !

— La Déesse me l’a dit. Elle dit que vous ne pouvez plus vous cacher, précisa-t-elle en effleurant le côté sombre de ses lunettes. Tout a un prix. Parfois, de bonnes choses exigent des sacrifices, et parfois de mauvaises choses vous font des cadeaux. Vous êtes allé en enfer, mais vous avez eu un cadeau également.

— Non, dit Gray. (Son sang se glaça dans ses veines. C’était son secret, son fardeau à lui tout seul.) Il ne s’agit pas de moi.

— Ce le sera bien assez tôt. Mais c’est votre voyage que vous avez à faire, monsieur le têtu, soutint-elle en croisant les bras. Vous allez sortir ?

— C’est ma foutue maison ! »

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« Gray ?

Sa voix était un murmure à peine perceptible.

— Là, bébé. Je suis là.

Il s’assit sans se soucier du sol dur et de la terre mouillée. Seigneur, il avait envie de la toucher… Rien que pour écarter une mèche de cheveux, ou pour passer son pouce sur sa joue.

Elle ouvrit les yeux. Les ombres qui s’étiraient sur sa peau délicate juste au-dessous trahissaient l’épuisement et la faim qui la rongeait. Il voyait à présent combien elle paraissait fragile, pâle et frêle. Elle avait été proche de l’évanouissement quand elle était venue le trouver cet après-midi, et elle parvenait pourtant à tenir bon.

Comment avait-il pu la repousser ?

— Je suis vraiment désolée, dit-elle.

Les larmes coulèrent de son regard dévasté. Elle frissonna, et il comprit que l’effort de parler était douloureux. Il était assailli par la culpabilité. Quel con égocentrique !

— Ne t’excuse pas, dit-il fermement. Pour rien.

— Je n’aurais pas dû venir ici.

Son corps fut secoué d’un spasme et elle siffla en serrant les poings.

— Ne parle pas ! lui dit-il brusquement avant de prendre une voix plus douce. N’empire pas les choses. »

Extrait de 

La Sorcière Maudite

Michele Bardsley

Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.

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« — Tu es folle, fit-il d’une respiration sifflante. Damnation. Tu as failli me tuer.

— Tu es seulement furieux parce qu’une fille t’a sauté dessus.

— Je ne suis pas furieux. C’est bien le problème, dit-il en repoussant les cheveux de Happy en arrière avant de passer le bout de ses doigts sur sa joue. Je veux être ton ami.

— Tu mens.

Son cœur battait si violemment dans sa poitrine qu’elle était certaine qu’il pouvait le sentir contre la sienne.

— Tu as raison. C’est un mensonge. Mais je dois être le genre de fils que ma mère a élevé.

— Je comprends. »

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— Je suis désolée, dit-elle. Vraiment. J’aimerais pouvoir arranger les choses.

Il leva la tête et la regarda.

— C’est ce que tu fais, non ? Après tout ce que tu as traversé, tu cherches encore à aider les autres. A m’aider, moi, alors que je t’ai repoussée.

— Folie passagère, suggéra-t-elle avec un clin d’œil. Ce qui est compréhensible quand on se retrouve face à la sœur de la femme qui vous a envoyé en enfer.

— Je ne veux pas que tu te voies comme ça. Tu es Lucy. Ma merveilleuse épouse.

Son cœur manqua un battement.

— N’oublie pas talentueuse, sexy et souple.

Il lui adressa un sourire sensuel qui envoya des frissons dans tout son corps.

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z`auriez pas du la rejeter ,votre royale cretinerie lanca ducth .je parie que tu regrette

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Autrefois, tous les humains pouvaient pratiquer la magie.

Puis le monde a sombré dans la terreur et est tombé en ruine. La magie est devenue une arme de guerre et de cruauté.

Le coeur de la déesse en fut brisé.

Ce fut Elle qui rompit le lien entre les humains et la magie. Mais le monde n'est pas devenu meilleur. Les humains nés sans la capacité innée et naturelle à se connecter au énergie sacrées tombaient plus facilement sous l'influence du Ténébreux.

La Déesse décida de restituer la magie par le biais des lignées de six champions, de coeur et d'esprit purs. Pour maintenir l'équilibre, elle attribua à chacun un élément spécifique à utiliser et à protéger. Pour qu'ils n'oublient pas leurs responsabilités envers la terre et ses créatures. Elle leur demanda de choisir un symbole.

Jaed, gardien du feu, choisit le dragon; Olin, gardien de l'air, choisit le faucon; Kry, gardien de l'eau, pris le requin; Leta, gardien de la terre, demande le loup; Drun, gardien la vie, voulait le soleil; et Ekro, gardien de la mort, choisit le corbeau.

La Déesse imprégna chaque symbole de l'essence des êtres vivants qui représentaient Son Élu. Ces emblèmes étaient gravés dans la chair des champions pour ne jamais oublier leur dessein - protéger la vie et maintenir l'équilibre.

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Je t’aime, Gray. Quand tu n’es pas là, j'ai l’impression de n’être que la moitié de moi même. Je resterai ici à tes côtés, aussi longtemps que tu le voudras.

- Jusqu'à la fin des temps ?

- Hmm, fit elle en penchant la tête. Je vais devoir vérifier mon agenda.

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« — Lucy, murmura-t-il en s’approchant. Tu dois arrêter. Elle est morte.

— Non !

Elle tourna son regard blanc vers lui. Il constata avec horreur que du sang coulait du coin de ses yeux et dégoulinait de ses oreilles. Sa voix avait une nuance métallique.

— Je peux la sauver. Je dois la sauver.

— Qu’es-tu en train de te faire à toi-même ?

Il s’accroupit à côté d’elle et tendit la main pour la toucher. Sa peau était si chaude qu’il se brûla le bout des doigts. Il retira vivement sa main.

Elle se concentra de nouveau sur Marcy et la lumière qui l’entourait explosa. Elle poussa un cri, mais posa les mains au-dessus de la silhouette sans vie de Marcy.

— Vis, supplia-t-elle. Vis ! »

Extrait de 

La Sorcière Maudite

Michele Bardsley

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Entre Happy et Ant:

« — Tu es très belle.

Les mots lui avaient simplement échappé. Déesse toute-puissante ! Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ?

Elle le regarda et sourit.

— Tu n’avais pas l’intention de le dire, n’est-ce pas ?

— Pas vraiment.

— C’est pas grave. Je ne le retiendrai pas contre toi.

— J’apprécie »

Extrait de 

La Sorcière Maudite

Michele Bardsley

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