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L'auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l'Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.
Un récit semi-autobiographique semi-imaginatif de son enfance et de son adolescence,voilà ce que Amélie Nothomb nous propose.
Parfois fantaisiste et improbable l'auteure raconte son déchirement à sa terre qu'elle considère natale, le Japon, là où tout à commencé là où son appétit sa soif de vivre de manger de boire de découvrir et d'apprendre la submerge...
Belge Amélie se nourrit à chaque mutation de son père,du Japon le pays auquel elle aura un amour incommensurable passant par Pékin le Bangladesh puis New York l'auteure développe une faim bien particulière.
Ayant une vie palpitante l'enfant traverse les extases les excès avec boulimie,une enfant ultra sensible qui ingurgite autant qu'elle le peut.
Une soif de vie une soif d'apprendre des autres une soif intellectuelle et physique qui ne se tarie jamais.
Amélie découvre d'autres façons de vivre d'autres continents d'autres peuples une boulimie,un besoin de remplir un vide qui l'habite...
Jusqu'au cela ira ?
Même si parfois l'on comprend bien que les émotions les descriptions d'enfants sont exagérées parce que écrites par une adulte au genre bien particulier on ressent cette émotion vive et toujours bien présente pour Amélie.
L'excentricité la folie parfois de l'auteure n'entache pas le côté poétique réel et imaginable de l'histoire .. bien au contraire j'ai même l'impression que cela sert au récit...la plume de l'auteure nous plonge dans une histoire palpitante tendre douloureuse et émouvante.
Vous l'aurez compris j'ai été encore une fois subjuguée par la plume d'Amélie Nothomb, c'est inexplicable.
Un livre sympa, même si la rupture entre le début du livre et le moment où elle commence à parler de sa vie d'enfant m'a quelque peu perturbée. Cependant, une fois que j'ai compris que le livre ne parlerait pas du Vanuatu et qu'il s'agissait surtout d'une autobiographie, j'ai pu apprécié le style de l'écrivaine. J'ai donc apprécié la lecture de ce roman, même si je suis un peu restée... sur ma faim en le terminant !
Au début, j'ai eu du mal à accrocher aux premières pages très ennuyeuses de ce livre. Je ne comprenais pas où l'autrice voulait en venir avec ses considérations très plates sur la faim. J'ai insisté et j'ai lu jusqu'au bout. Et là, je peux dire que je n'ai pas apprécié du tout... Amélie Nothomb parle de la faim physique, morale, spirituelle et surtout elle en profite de parler de sa petite personne. Cette biographie de la faim est la sienne, romancée, enjolivée et fantasmée. On ne sait pas si ce que tout ce qu'elle raconte est vrai. Mais ce n'est pas triste... Spoiler(cliquez pour révéler)Amélie Nothomb raconte à la première personne sa vie à partir de la maternelle. Elle en a de la chance de se souvenir aussi bien d'une période que tout le monde oublie. Mais cette femme n'est pas ordinaire. Haute comme trois pommes, elle va à l'école maternelle dans un jardin d'enfants au Japon. Elle s'y ennuie, fait des fugues, devient alcoolique. Elle a surtout faim : avide de connaissance, d'amour, de nourriture, elle évolue dans son monde privilégié. Fille de diplomate pourrie et gâtée, elle découvre, voyage, partage avec son lecteur des jugements et des souvenirs. C'est lassant. A cause des déplacements de son père dont elle semble être le double miniature, elle part du Japon pour la Chine, puis, va à New-York, au Bangladesh, en Inde, en Belgique... Mais elle n'est jamais contente même si le ton est joyeux. Elle passe par toutes les phases : alcoolique, addict à l'eau et au sucre, anorexique, hystérique... En fait, l'autrice bâtit au fil des pages son petit personnage de jeune fille excentrique, pas comme les autres. Elle est différente,et même dans ses erreurs et dans ses bêtises, elle se rend intéressante. Le problème est que les personnes atteintes de troubles autistiques ne s'exposent pas comme elle le fait avec ostentation. De même, les hauts potentiels ne s'en vantent pas. C'est plutôt un problème difficile à vivre. Or, Amélie Nothomb se veut exceptionnelle et joue les surdouées inadaptées à la société. C'est très facile, vu qu'elle vit dans le bien-être (et qu'elle le dit, puisque dans les pays où elle est la vie est souvent un enfer pour les gens). Elle n'a pas à se soucier de son avenir, de la faim dans tous les sens du terme car elle a accès à la nourriture, à la connaissance et à l'amour de sa famille et de sa grande soeur qui est sa complice affectueuse. Rien ne lui manque. Elle a même des copines, ses camarades de classe du lycée de New-York qui constituent son "harem" de favorites et qui se battent pour lui tenir la main. Bref, cette biographie n'est pas celle d'un personnage très sympathique. Or, à un certain moment, le livre bascule bizarrement dans le drame. En Inde, la jeune fille de 12 ans, héroïne de cette biographie subit une grave agression sexuelle. Les "mains de la mer", celles de ses quatre violeurs restés impunis sont horribles. Cet acte atroce mentionné est abominable. Le lecteur ne peut qu'être révolté et dégoûté. La pauvre ne méritait pas un tel affront. Pour cela, la victime innocente attire la compassion. Or, l'histoire continue après, sans grand bouleversement après un événement aussi odieux. Les conséquences du viol sont une perte de mémoire et une incompétence subite pour les mathématiques. Amélie Nothomb ne sait plus compter... A part cela, rien. Elle passe le cap de l'adolescence, devient anorexique mais dévore le dictionnaire, poursuit sa vie jusqu'à son retour au Japon où elle rencontre un jeune homme riche amoureux d'elle. Et ça se termine brusquement, sans conclusion. Oui, j'avais oublié, elle passe le Nouvel An avec sa nounou Japonaise bien aimée. Phrase de conclusion ? C'est abrupt, presque bête. Voilà tout. Que penser de cette biographie ? La fillette prétentieuse, imbue d'elle-même fragile mentalement ne s'en prend jamais à ses parents exemplaires. Il faut surtout espérer que l'épisode du viol n'ait pas été réel. Là, ce serait trop triste et trop affreux. C'est vraiment le moment le plus déprimant de cette histoire Où se trouve l'exacte vérité et où se trouve l'exagération ? Comme à son habitude, Amélie Nothomb se met au premier plan, ne parle que d'elle et adore cela. C'est le centre du monde. Il n'y a pas de limites à l'égocentrisme. Ce roman ne me laisse pas sur ma faim. Il est surtout réservé à ses nombreux fans. Elle a de la chance, ils sont "affamés" d'elle...
Cette autobiographie est très originale car elle est centrée sur la nourriture. L'auteure est passée par des moments difficiles dans sa vie en ce qui concerne la nourriture et ce témoignage peut aider certaines personnes qui ont des difficultés avec la nourriture, que se soit TCA, anorexie ou autres. Certes j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire car son écriture est très spéciale et les chapitres sont très courts pour certains.
C'est un beau voyage autour du monde qu'elle nous raconte ici, plein de contrastes et de découvertes. Je suppose que le thème de l'anorexie doit parler à certains. Pas mal!
Toujours de façon très incarnée, Amélie Nothomb nous fait ici un véritable et terrible témoignage de son histoire personnel dans lequel chacun peu se reconnaître. C'est très honnête et bouleversant, à découvrir absolument !
Résumé
L'auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l'Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.
"La faim, c'est moi."
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