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Commentaires de livres faits par Biquet

Extraits de livres par Biquet

Commentaires de livres appréciés par Biquet

Extraits de livres appréciés par Biquet

date : 23-08-2016
En terminant ce livre, je me fais la réflexion que j'ai dû me faire à la fin de la lecture du précédent opus de Brady Udall. Est-ce un livre triste ou un livre joyeux? Ni l'un ni l'autre, dans une réalité fantasmée, c'est une description de la vie qui mêle bonheur et malheur!
C'est vue de l'intérieur, la vie au sein d'un famille mormone plurale. Comment devient-on un fidèle de l'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, quels en sont les avantages et les inconvénients? Ce ne sont pas les phantasmes d'une mythique polygamie mais somme toute, une expérience sociologique fort détaillée. On y décrit des caractéristique surprenantes de la communauté mormone: une fille publique devenant dame patronnesse par le mariage plural, des vieillards faisant expulser leurs progénitures mâles afin de supprimer toute concurrence sur les femmes nubiles, une forme de lévirat où le fils épouse la seconde femme de son père à la mort de ce dernier (Hippolyte épousant Phèdre). Il y a peu d'action, l'auteur brosse avec beaucoup d'humour et par petites touches chaque fois un nouvel aspect du caractère d'un protagoniste. Comme nous comptons qu'il y a un mari, quatre femmes voire bientôt cinq, 28 enfants vivants et une demi-douzaine d'enfants mort-nés, avec un tel nombre de personnages, on remplit vite un livre mais cela le rend parfois un peu monotone.

La référence au 11/04/1953 et à l'essai nucléaire aérien du nom de code Ray sur le Nevada Test Site constitue un tournant événementiel dans le livre. Il s'avère que c'est la date du premier mariage du pater familias Golden Richards avec la terrible Beverly et que le couple a subi des retombées de cendres radioactives durant la consommation en plein air de leur union.

Dès ce moment, l'écriture se focalise d'une part sur Golden empêtrés dans ses mensonges et sa passion naissante pour une guatémaltèque, et d'autre par sur son fils Rusty, en mal de tendresse et peu intégré dans sa famille. Deux personnes en proie à un mal-être quasi maladif.

C'est un long livre mais plein d'humour. Cependant la découpe en chapitres assez courts permet de doser son effort de lecture.

Cela devient un leitmotiv dans tous mes commentaires. Une fois de plus je constate les symptômes qui dénotent l'usage inconsidéré d'un outil de traduction informatique. Je remarque que ce processus automatique traduisant une langue quelconque vers le français est rarement suivi d'une relecture complète par un oeil francophone. Vive les versions originales, malheureusement au delà des cinq que je connais un peu, il me reste quelques milliers de langues à étudier!
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Empieza como un diario de los acontecimientoos del 11 y del 12 de enero 1933 en Casas Viejas aldea cerca de Cadiz, Andalucia. Pero se termina volviendose en un escarmiento de lo occurido y de las causas de esto. La republica española no había cambiado la mentalidad de los terratenientes en Andalucia.
El periodismo en su más alta, perdurable manifestación, decía un periodista. Es correcto Pero no es un libro para mejorar su conocimiento del castillano. Cuando se trata de personajes como "Manué" o "Seisdedos", el diálogo está reproducido en un estilo directo escrito foneticamente. Es decir como un anduluz pronunciaría el castellano. Para un no castellano hablante resulta que primero sea necesario de completar las palabras antés de traducirlas al castellano. A veces es un verdadero acertijo.
Con el contexto, vale por entenderlo cuando sea un "ar" en lugar del artículo "el", de un "pá" que viene de la partícula "para" reducido o aun de un "tó" en lugar de "todo". Pero cuando un "perdido" se haga ""perdío", un "palmado" esté escrito "palmao" las cosas siguen complicándose.
El uso del subjunctivo sigue siendo la pesadilla mayor del estudiante en el idioma castellano. En este libro con frecuencia el acuerdo temporal de la conjugación no convendría para un profesor de castellano: frase principal al conditional con la relativa al sujonctivo presente.
Tengo dos otros libros del mismo autor. Son libros bastante cortos y voy a leerlos esperando que los haya escrito en un castillano más castizo.
Al lado de la narración de un acontecimiento desconocido durante la república española, para mí, la mayor riqueza del libro es el vocabulario. Es fantástico; hay entre cinco y diez nuevas palabras en cada página.
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date : 06-07-2016
J'ai acheté ce livre parce qu'il est de Grimaud. J'aime cette barge parce qu'elle est une superbe interprète des romantiques allemands, et plus original parce qu'elle veut vivre avec des loups du côté de Salem Massachusetts.
Ensuite parce qu'il s'agit de Salem qui garde sa réputation fuligineuse de sorcellerie grâce à Arthur Miller et sa pièce de théâtre éponyme. Et comme toute interprétation de musique recèle un peu de sorcellerie...
Je la savais jolie femme, aux yeux gris je pense. Je la savais superbe soliste. Je la découvre écrivaine de qualité ayant une belle plume mais surtout une imagination débordante.
Outre ses digressions sur les loups, sur les légendes germaniques, elle nous donne une interprétation de Nietzsche, sur le panthéisme, sur la grippe aviaire. Elle s'étend énormément sur l'écologie laissant peu de place à l'avis personnel du lecteur.
Cela oscille entre autobiographie, onirisme et analyse de l'inspiration de Brahms. C'est pourquoi je me remets le second concerto de Brahms afin de me plonger dans l'ambiance. Mon CD contient l'interprétation de Krystian Zimmerman accompagné du Wiener Philharmoniker dirigé par Leonard Berstein.
Ça part dans tout les sens et je retrouve dans son opus des allures du réalisme magiques des sud-américains.
Intéressant.
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La conférence de Joël Kotek du 25 avril 2016 à l'ULB a précédé cette lecture et a joué le rôle de déclencheur et d'entrée en matière. Notamment en ce qui concerne la définition d'un mot hybride: on appelle génocide, un crime contre l'humanité, contre l'essence humaine, volontaire, systématique et planifié. René Grousset m'avait déjà instruit sur l'Arménie pré-moderne et sur les hordes turques succédant aux Mongols pour envahir au XIII° l'Iran et Asie Mineure. J'avais fait appel à d'autres auteurs pour m'informer sur les Hittites, les Hourrites et autres Kurdes.
Ma seule connaissance de l'épisode strictement turc de l'Anatolie procédait du livre de Benoit-Méchin "Mustapha Kémal Ataturk". Je connaissais l'orientation politique de cet historien, il s'avère qu'il a même fait du négationnisme avant le lettre et a occulté partie de l'actualité des Balkan et de l'Asie Mineure lors du premier quart du vingtième siècle. J'arrive à penser que ce écrivain conforte la vision historique dont on a farci le crâne des Turcs jusqu'à présent. Les tendances autoritaires du président turc actuel, sa velléité d'imposer ses vues à l'Europe, de se prendre pour le nouveau calife, tous ces éléments me poussent à améliorer ma connaissance de cette partie du monde et de son histoire.

Le génocide des Arméniens comporta plusieurs vagues. Il n'y eut pas que 1915, déjà en 1895, puis en 1909, des massacres systématiques se produisirent manifestant la volonté du pourvoir ottoman de turquiser l'Asie mineure et de remplacer les populations non musulmanes par des réfugiés des Balkans et du Caucase. Mustapha Kémal, leader des Jeunes Turcs n'a fait que parachevé ce que d'autres avaient déclenché avant lui. Il est responsable mais pas coupable!
De même les occidentaux, les Français surtout, les Allemands et les Britanniques ont préféré favoriser leurs empires plutôt que de prêter main forte à un peuple opprimé et décimé. Les traités de Sèvre puis celui de Lausanne n'ont été que de continuelles reculades au nom de la "real politic".

C'est également avec surprise que je découvre le rôle interlope assumé par les Kurdes dans ces massacres. Aux côté de repris de justice, ils étaient les exécuteurs des bases œuvres des Turcs Ottomans. Pour rester dans la phraséologie panturquiste des Jeunes Turcs et de leur volonté de constituer l'empire mythique du Touran, ils constituent au jour d'aujourd'hui une autre minorité à assimiler ou à anéantir par les Turcs toujours poussés par leur ethnicisme viscéral. Mais là, le monde voit en direct le ridicule de cette politique turque.

Il n'y eut pas réellement de raisons religieuses à cette extermination mais la religion restait un différentiel. Les concepteurs de cette éradication arménienne étaient d'ailleurs des athées. On tuera de manière préférentielle du chrétien plutôt que du musulman.
On constate que les membres du parti politique extrémiste CUP (Comité Union et Progrès) et les Jeunes Turcs, leurs successeurs, exacerbent un complexe de supériorité vis-à-vis des chrétiens. Ce mépris envers les chrétiens des Balkans (Serbes, Bulgares et Grecs) fut mis à mal lorsque les Ottomans furent battus à plat de couture durant la première guerre balkanique. Les élites génocidaires du CUP étaient essentiellement originaires des régions perdues en Europe se sont efforcées de retourner leur rancune vers des proies plus proches et plus soumises: les arméniens, les araméens, les syriaques, chaldéens et autres grecs pontiques.

Dans ce livre jusqu'à la fin j'ai espéré qu'on me propose comment procéder pour obtenir une reconnaissance du génocide arménien et contourner le négationnisme du sieur Erdogan et de sa clique. Préconiser la recherche, l'information auprès des jeunes générations, j'y crois peu. La discussion avec de jeunes belgo-turcs m'a clairement fait comprendre qu'il y a beaucoup, beaucoup trop de travail dans ce domaine. Le lavage de cerveaux a été pratiqué à large échelle par l'état turc. Je désespérais jusqu' à ce qu'un pape argentin ne se rende utile. J'aimais déjà l'Argentine bien avant. C'est le pays d'artistes du football comme Maradona et Messi, également celui réalisme magique de Cortázar et de Borgés, celui de Gardel et son Tango ainsi que celui de Spasiuk et son Chamamé, de Feidman avec sa clarinette Klezmer tout comme celui de madame Argerich au piano, et last but not least du Malbec de Mendoza. L'actuel François I°, bien qu'il fut suspect de sympathie vis-à-vis des dictatures passées s'est payé un virginité. Il a réitéré sa demande pour une reconnaissance du génocide lors d'un voyage en Arménie en juin 2016. On peut donc nourrir un peu d'espoir et rester optimiste dans la nature humaine.

C'est un livre noir mais très factuel, avec de nombreux appendices fort utiles: une bibliographie, un index, une ligne du temps, un glossaire, etc.. C'est un véritable dossier à charge de la Turquie d'hier et d'aujourd'hui. Je regrette l'absence d'indications phonétiques sur la prononciation des noms propres turcs. Ces noms sont écrit dans l'alphabet étendu en usage dans la langue turque et donc imprononçables pour qui a l'habitude de l'alphabet latin strict. Une autre lacune qui entrave une bonne compréhension du récit, c'est l'absence de carte.


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C'est mon troisième Philippe Claudel. Je reste sous le charme de cet écrivain subtil et à la plume tellement belle et élégante.
Ce court opus est totalement différent des "Âmes grises" ou du "Rapport de Brodec". Mais on y retrouve toutes les caractéristiques de style qui m'ont fait adorer cet auteur dans mes précédentes lectures. Fluidité du style, charme des périphrases, délicatesse dans la description des sentiments, etc...

Résumer ce livre confine au blasphème. Est-ce la perte de l'ami, la description de la sénescence ou la naissance de dieu? Un peu de tout cela mais ce livre a parfaitement collé à mon état d'esprit. C'est sans doute cela également le talent d'un grand écrivain, intéresser son lecteur!

Et surtout enfin des subjonctifs où il faut et comme s'il en pleuvait. Merci.
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Interminable, décousu, pédant. Je détaille ci-dessous.
Six-cents pages. Sans réellement de scénario, mais une succession de tableaux parfois comiques ou tragiques. Le seul fil rouge est la narratrice et son père, un professeur académique, dilettante, épicurien et amateur de femmes se comportant en véritable mère-poule dans une famille monoparentale.
Toutes les situations de la vie de cette adolescente Bleue Van Meert sont intellectualisées et commentées à l'aide de références littéraires ou filmographiques. Cela rend la lecture parfois passablement pénible.
Quant au scénario, cela diverge dans toutes les directions selon l'humeur de la narratrice: les déménagements, un voyage à Paris, le suicide d'un professeur de lycée, etc.... Le seul fil conducteur peut-être, c'est la culture occidentale. Néanmoins une connaissance importante de la littérature d'outre-Atlantique est nécessaire pour tout capter, je ne l'ai pas. Ce serait donc plutôt un livre à usage anglophone. Je relève également la maigreur des références en matière de peinture, de musique actuelle ou classique.

D'où vient donc ce titre? A-t-on idée d'enseigner la mécanique quantique ou la théorie des cordes à un adolescente de 16 ans? Il me semble qu'à cet âge il lui manque tout le fatras mathématique qui supporte ces théories! Il est vrai qu'une théorie physique qui introduit le principe d'incertitude cela doit faire les choux gras des prosateurs de tout crin. Je ne compte plus les livres lus qui flirtent avec ce qui n'est qu'une théorie physique qui marche mais pas un principe de vie.

Ce qui permet de mener à terme cette lecture, c'est l'humour, les périphrases croustillantes, les métaphores pas piquées des vers, etc...

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Interminable, décousu, pédant. Je détaille ci-dessous.
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Le flicage universel. Un Google hyper-développé et hyper-vitaminé bref un vrai "Big Brother" à la façon d'Orwell pour rendre le monde meilleur. Cela est-il vraisemblable et utile? Cet outil existe dans ce roman et est détourné par un psychopathe pour satisfaire ses TOC et autres fantasmes de nuisance. Cet individu aura pour nom de code 522, pour 22 mai, date de la mort de la première victime qui est à mettre clairement à son débit. Au fil du roman on découvrira que ce citoyen mène sa sinistre besogne depuis bien plus longtemps. Non seulement il tue, mais il fournit chaque fois à la police un coupable de substitution. Le seul problème, c'est qu'un jour il choisit comme bouc émissaire le cousin de Lincolm Rhyme, un criminologue tétraplégique utilisant sa matière grise à l'instar d'Hercule Poirot.
Rapidement les suspects se limiteront à ceux qui ont accès au "CerclePremier", une base de données de la société SSD sise à New-York. Des personnages secondaires comme le "Bleu" Ron Pulaski, Pam - une enfant du juge-, Geddess - un activiste militant pour la confidentialité des données personnelles- sont successivement introduits. Mais est-ce du pur remplissage ou des tiroirs vers d'autres aventures? La confusion est encore augmentée par la seconde enquête sur un tueur à gages menée en parallèle en Angleterre. Bref c'est parfois boursoufflé.
Et l'identification du tueur psychopathe ne clôt pas le roman, il rebondit et ouvre la porte aux nouveaux épisodes de notre criminologue sédentaire.

Le dossier est souvent bien étoffé notamment sur les solutions technologiques pour des invalides tétraplégiques, sur les mesures de sécurité en Internet, sur l'extraction de données. Par contre je relève des imprécisions sur la technologie RFID. À moins que cette dernière ait considérablement évolué depuis l'époque où je l'avais étudiée, on lui prête une capacité qu'elle n'a pas car sa portée est très courte (c'est le champ magnétique de détection qui provoque l'émission du signal d'identification). Dès lors l'avertissement formulée par l'orthopédiste Robert Samuel Jorgensen, celui dont ont a volé l'identité, me paraît incompréhensible. Le bémol que je mets concernant cet avis, c'est qu'il de pratique courante de doter certaines technologies de pouvoirs mirobolants. Ce pourrait être le cas pour ce Mr Robert Samuel Jorgensen. Mais l'introduction de ce personnage s'avèrera utile puisqu'il réapparaitra ultimement comme un Deus ex Machina pour sauver Amelia Sachs.

Page 282, enfin une coquille! On écrit "annuaire" en lieu et place de "annulaire". Un tel lapsus dénote une présence humaine en sus de l'outil de traduction automatisé. Page 557, un "Au temps pour moi" parfois préféré au "Autant pour moi", corrobore mon intuition. Je guette avec impatience le premier subjonctif imparfait qui devrait confirmer définitivement mon hypothèse. Hélas ma quête fut vaine! Avis à l'éditeur: le changement de casse, de police pour faire des synthèses est insupportable. Par contre ces mêmes résumés sont particulièrement utiles. Merci à l'auteur.

Pas de doute, c'est un scénario bien goupillé avec des digressions pas trop pénalisantes sur le suspense. Si les autres tomes de cette série sont du même tonneau, cela devrait valoir la peine d'en essayer un second.
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Jusqu'à la fin le suspense résidera dans les deux questions suivantes: il y a-t-il eu crime et si oui, qui est le coupable. Ce n'est pas le verdict de ce petit tribunal de province qui mettra un point final aux suppositions des lecteurs.

Le rythme du libre est dicté par les jours d'audience. L'interventions des différents témoins à charge ne sont que des prétextes. Les pratiques de la justice US tellement inhabituelles pour un justiciable ouest-européen permettent d'analyser la palette des sentiments qui s'y découvrent et s'y déploient.
Je ne peux que souscrire à la formule de Joyce Carol Oates reproduite en 4° de couverture c'est "L'autopsie d'un mariage ..... mais aussi une histoire d'amour inattendue". Ce n'est en rien un roman policier quant bien même il y aurait des policiers comme protagonistes.

Je viens d'affiner ma cotation du livre quant à sa pédagogie en concluant que "il est utile de montrer aux gens qu'on les apprécie avant qu'ils ne disparaissent". C'est également un livre pétri d'humour, un régal pour qui aime l'autodérision. Un peu élitiste sans doute dans ses références littéraires, certaines me sont inconnues.

Cela devient un leitmotiv dans tous mes commentaires; une fois de plus je constate les symptômes qui dénotent l'usage inconsidéré d'un outil de traduction informatique. Je remarque que ce processus automatique traduisant une langue quelconque vers le français est rarement suivi d'une relecture complète par un oeil francophone. En conséquence, les subjonctifs sont au rencart. Soyons plus spécifique, ici l'accord de l'adverbe "tout" ne fait pas partie des algorithmes du "Spelling checker" utilisé. Vive les versions originales, au delà des cinq que je connais un peu, il me reste quelques milliers de langues à étudier!
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On présente parfois l'auteur comme le chef de file du nouveau roman policier israélien. N'ayant jamais lu de roman policier israélien, je ferai d'une pierre deux coups et analyserai le vieux et le nouveau roman policier israélien simultanément. Bien goupillé ce roman. Tout en contraste: lent et gris au début, nerveux et plutôt souriant au final.

Jusqu'à la moitié du livre, sur le plan de l'entrain à la lecture c'était d'un enthousiasme mitigé. Il faut dire que ça se limitait à la description de l'état d'esprit d'un policier interlope, borderline, souvent en conflit avec sa hiérarchie. Sur ce fond fuligineux, plusieurs processus thématiques s'entremêlent. Les souvenirs d'une enquête passée où il commit quelques erreurs d'appréciation reviennent le hanter. Au niveau du moral, les aléas de la relation amoureuse du principal enquêteur ne sont pas fait pour amener de la joie. En outre dans la présente enquête sur une agression, sa prééminence est contestée. Néanmoins tout cela ne l'empêche pas le commandant Avraham de penser qu'un crime peut en cacher un autre. Son intuition s'avère correcte et c'est là que tout s'emballe, que surgit le suspense. L'on sort du train-train et tout ce déchaîne et on ne lâche plus le roman jusqu'à sa conclusion.

Un peu de tout en réaction à ce roman.
Sociologiquement parlant, cela nous apprend pas mal de chose sur un Israël que je connaissais un peu dans la position du touriste. J'y perçois également une forme d'influence des romans de Simenon. La manière de procéder du commandant Avraham, l'ambiance du roman, la pipe, tout cela sont des indices à comparaison. Il est clair que ce roman ne sera pas le dernier mettant en scène le même héro. En effet quasi à la dernière page, Marianka accepte finalement la demande en mariage d'Abraham qui rentre aussi sec à Tel Aviv.
Qu'une fliquesse bruxelloise puisse s'appeler Marianka, cela me paraît rarissime. Au final on apprendra néanmoins qu'elle est slovène, du moins d'origine car la police belge n'engage que des nationaux. L'auteur parle de bancs publics près du musée d'Art Moderne de Bruxelles. Des avenues du Parc il y en plein à Bruxelles. Mais aucune près de ce musée. Sa documentation sur Bruxelles serait-elle erronée? L'auteur veut-il qu'un Bruxellois l'aide à la mettre à jour?
Ne lisant pas l'hébreux, j'ai du faire appel à un livre qui est le produit d'une traduction. Une fois de plus je constate les symptômes qui dénotent l'usage inconsidéré d'un outil de traduction. Ce processus automatique d'une langue quelconque vers le français est rarement suivi d'une relecture complète par un oeil francophone. En conséquence, les subjonctifs sont au rencart, certains mots sont mal traduits et faussent le contexte: par exemple téléphone en lieu et place de vidéophone. Vive les versions originales, au delà des cinq que je connaîs un peu, il me reste quelques milliers de langues à étudier!
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date : 20-02-2016
"Je suis Pilgrim", quel drôle de titre. En 2014, l'année de la traduction, on ne s'est pas foulé chez Lattès! Pourquoi pas un titre comme "Le Blue de l'espion"? A leur décharge il faut reconnaître qu'ils ont simplement repris le titre original qui constitue la phrase codée ouvrant la communication téléphonique avec la maison blanche. Admettons donc ce choix éditorial neutre!

C'est pas un roman, plutôt un artichaut qu'on pèle. Excepté le personnage central, il n'y a pas de fil conducteur. C'est donc un summum en matière de digressions et de flashbacks. Pourtant on ne se perd pas dans une ligne du temps non chronologique. Pour faciliter la compréhension, outre les digressions, flashbacks et autres monologues du héro sur ses aventures passées, ce sont deux enquêtes qui s'entrelacent. Au vu de la biographie de l'auteur, on peut affirmer à 99% que c'est le scénario d'un futur relié US. C'est donc peut-être également une rédaction à plusieurs mains. Une preuve serait que plusieurs parties se terminent par une interrogation, une remarque introduisant soit le paragraphe suivant soit un chapitre ultérieur. J'en aurais comme preuve supplémentaire le fait que l'humour sous forme d'autodérision n'apparaît que lorsque le héro pratique de l'introspection. En outre, alors que l'entièreté du roman est précis, chirurgical, sa conclusion est suffisamment éthérée que pour ménager une suite. "Pilgrim, le retour"?

On a beau savoir que le héro est un mec sans doute bien de sa personne, séducteur, intelligent, fortuné et sans scrupules. Parfois le ton devenant pitoyable, on ne peut s'empêcher de le plaindre. L'auteur ne transige pas dans les descriptions, rien ne nous est épargné même la torture, le traitement des cadavres, la mise à mort est décrite mais sans s'appesantir. Et il y en a plus d'une. Tout est en noir et blanc sans nuance aucune. Il est clair que le bien est côté américain, le mal côté arabe. Il suinte de mépris pour les Turcs, les Bulgares, les Grecs, les Albanais. Seuls le charme de Paris, l'efficacité des techniciens du musée des Offices à Florence trouvent grâce à ses yeux. C'est très carte postale "made in US".

C'est incontestablement une oeuvre écrite sur dossier. Sans quoi d'où tirerait-il ses information? Pour l'Afghanistan et l'Arabie Saoudite, je ne peux le contredire par contre pour l'Europe cela ressemble parfois furieusement à du bourrage de crâne produit par FOX-news, une chaîne de TV nationaliste et ultraconservatrice US. Que "Mohamed" soit le prénom le plus usité en Belgique, il a les mêmes sources que le candidat Donald Trump. Que fait-il des "Kevin" et des "Brian" alors qu'il y en a au moins deux par classe dans le primaire. Que 10% de la population française soit adepte de l'islam, d'où procède cette évaluation? Ces statistiques sont interdites et donc inexistantes selon le droit français. Il doit confondre Paris avec la France. S'il faut reconnaître que sa documentation est très précise, elle est néanmoins parfois erronée. Il sait qu'un enfant mongolien n'a qu'un seul pli transversal dans la paume (je l'ignorais) par contre il devrait mettre à jour ses informations sur les marées en Méditerranée, les plus importantes atteignent 40 cm dans les cul-de-sac que sont Venise et le golfe de Gabès; par contre à Bodrum sur la Mer Égée, elles ont une amplitude de 0,0 cm bref rien. Remontant de Djeddah vers Gaza, le héro Pilgrim voit à ses dires des kilomètres de derrick. Cela est impossible, il n'y a pas de champs de pétrole le long de la Mer Rouge, ils sont situés près du golfe persique.

Que dire de spécifique pour la traduction, si ce n'est que l'usage du subjonctif est inconnu. Une fois de plus on détecte l'usage d'un automate de traduction. Cet engin utile je le reconnais ne connait aucun subjonctif, même pas les plus usités que sont les subjonctifs présents dans des phrases commençant par "avant que", "après que", "pour que" ou "afin que"

Après ces critiques toutes vénielles, je dois avouer que c'est un excellent roman d'espionnage. On ne se lasse jamais. J'avais déjà lu des romans policiers sur la thématique djihadiste, jusqu'à présent celui-ci est de loin le meilleur.
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date : 09-02-2016
Trinh Xuan Thuan est surtout connu comme astrophysicien. Ce livre me confirme l'impression que je garde de lui: pour notre plaisir il parvient souvent à introduire de la spiritualité et même de la poésie dans des livres de vulgarisation d'astrophysique.
C'est donc avec beaucoup de curiosité mais lentement que je lis ce livre reçu en cadeau. C'est en effet un livre agréable, écrit nativement en français, facile à lire, mais moins facile à comprendre si on ne dispose pas de certaines bases mathématiques et physiques
Pour le contenu quels en sont les forces et les faiblesses?
Je suis passablement surpris que l'auteur fasse oeuvre de mathématicien et non exclusivement d'astrophysicien. Le bénéfice est important: les noms m'étaient connus mais c'est la première fois qu'on me parle des travaux de Cantor, de Hilbert et de Gödel.
Idem, pour la super-symétrie et de la brisure de symétrie, il est le premier à pondre quelque chose que je comprenne et à expliquer la nécessité d'une telle théorie.
J'y ai découvert avec surprise qu'après l'inflation de l'espace temps, la fuite des galaxies à la "Hubble" n'a commencé que 7 milliards d'années après le "Big Bang".
Comme mentionné ci-devant, c'est un esprit universel ouvrant allègrement des ponts vers la littérature. A force de citations je m'aperçois que c'est définitivement un amateur de Borgès, ce qui n'est pas fait pour me déplaire.
Bien que flirtant avec la métaphysique et les religions, il s'interdit tout concordisme et il établit clairement la limite entre science et religion. C'est on ne peut plus clair dans la caution qu'il apporte à la position adoptée par le chanoine Lemaitre face à sa hiérarchie qui voulait voir dans la théorie du "Big Bang" la preuve de l'existence d'un dieu.
Il est prolixe sur les Multivers, son dada. Peut-être est-il trop long à ce sujet. Il a déjà participé à d'autres travaux dont dans l'oeuvre collective dirigée par Aurélien Barrau : Multivers: mondes possibles de l'astrophysique, de la philosophie et de l'imaginaire.
Dithyrambique sur la théorie des cordes, je regrette son silence sur la théorie de la gravité quantique à boucles, concurrente de la théories des cordes. Pourquoi ce ostracisme?
Dans ses déductions sur la densité de masse de l'univers et la courbure nulle qui en résulte, pour bien les comprendre il faut résoudre la confusion sémantique qu'il installe en parlant de matière noire classique et matière noire exotique. Je connaissais plutôt le terme de matière hadronique par opposition à la matière noire hypothétique mais indétectable. Egalement pour ce qui est de l'énergie noire, j'étais plus habitué au terme d'énergie sombre.
J'ai du me rabattre sur WIKIPEDIA pour réaliser qu'un univers vieux de 13,8 milliard d'années pouvait avoir un horizon à 47 milliard d'année-lumière. Cette recherche m'a permis d'évacuer la confusion que je ressentais dans le livre.
La lecture s'avère simple puisqu'il adopte comme fil rouge le canevas de l'historicité. Cela me paraît être une constante de tous les bons livres de vulgarisation scientifique que j'ai lu ces derniers temps.
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Pourquoi ai-je acheté ce livre? En matière de lecture, l'addiction personnelle dont je souffre actuellement, c'est d'être attiré par le titre d'un livre. Cette manière de procéder m'a amené d'excellentes surprises. J'ai adoré le "Théorème du Perroquet" de Denis Quedj. "La Théorie des Cordes" de Somoza fut également une fiction de bonne qualité utilisant le contexte physique-mathématique. Par contre mon choix ne fut pas toujours heureux. J'ai par la suite modérément apprécié "Le Théorème du Lampadaire" de Fitoussi. Je me suis complètement planté avec "L'équation du chat" et devrai dorénavant me méfier de mes pulsions mathématiques en choisissant un livre de fiction. Comme malheureusement je n'ai pas encore mis sur pied un "firewall" adéquat pour me dissuader avant l'achat de n'importe quel livre dont la connotation mathématique est manifeste. La lecture de celui-ci me convainc de le faire urgemment: ce livre est lisible mais pas exceptionnel.
Les nombres premiers, c'est une vieille passion qui revient régulièrement me titiller. Qu'ai-je donc appris de nouveau à leur sujet dans ce livre? Qu'il existe des nombres premiers jumeaux. Qu'il existe une "Fonction zêta de Riemann" dont je ne connais pas la réelle utilité. L'étalage par l'auteur d'une connaissance pointue en math n'ajoute rien à la qualité de son livre. C'est un peu court pour se montrer dithyrambique sur ses trois-cent quarante pages; l'histoire sentimentale qu'il brosse me paraît un peu mince.
Des amours adolescentes contrariées mais où tout se résout, enfin presque, à la fin. C'est quasi du Patrick Cauvin mis à la sauce italienne. J'aurais pu trouver ce type de fleur bleue en mieux en reprenant "E=mc2 mon amour", ou "Pythagore, je t'adore" ou encore "Présidente". Pour mémoire Didier Van Cauwelaert a également produit d'excellents opus dans ce genre.
Ce livre est donc lisible, mais ce n'était pas ce que j'attendais. Et ma foutue inspiration pro-math m'a à nouveau joué un tour pendable.
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Pas une philosophie de la mort mais des chroniques tournant autour de la fin de vie. Elles ne sont ni morbides ni scabreuses, authentiques. L'ensemble est saupoudré d'un humour léger, tout en filigrane.
L'auteur fait preuve de beaucoup de culture européenne, chose rare pour quelqu'un originaire des USA. Néanmoins j'y relève plusieurs erreurs
• "Saudad" ou "Nostalgie" n'existe pas qu'en portugais. En espagnol ce terme existe également
• L'empereur Constantin n'a pas instauré la liberté de culte dans l'empire romain mais a rendu le christianisme religion d'état et donc obligatoire
• etc...

Dans ce livre, je détecte essentiellement une critique des habitudes funéraires américaines basées sur l'embaumement. En Europe occidentale, du moins dans mon pays, la pratique de la crémation, que l'auteur encourage, est nettement plus répandue. Les intentions de ce livre sont donc parfois complexes à comprendre pour un européen.

Amusant
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date : 17-01-2016
Le titre est déjà suffisamment évocateur de l'endroit où se déroulera la lutte finale. Démarrant mezzo voce, l'histoire s'appuie sur un scénario plutôt dépouillé dont l'écheveau est facile à suivre et à se remémorer. Il ne comporte aucun personnage en trop ni digression excessive
On reste convaincu dès le début que Frank Decker retrouvera la petite Hailey Marie Hansen conformément à la promesse faite à la mère de cette dernière. Ce qu'on ne sait pas c'est où, quand et dans quel état.
C'est un roman saupoudré d'un humour caustique et corrosif. Le chevalier blanc, Frank Decker, adepte de l'autodérision, ce flic démissionnaire de Lincolm/Nebraska passe à travers tout.

Mené tambour battant, on ne lâche ce polar qu'à la dernière page.
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date : 10-01-2016
Le malheur quand on sort d'un livre trop bon ("L'imposteur" de Javier Cercas), c'est que le suivant vous paraît fade. L'autre inconvénient personnel auquel je suis confronté, c'est le titre attractif de ce livre. J'ai adoré le "Théorème du Perroquet" de Denis Quedj. Recherchant des livres dont le titre évoque des concepts mathématiques, par la suite j'avais pourtant modérément apprécié "Le Théorème du Lampadaire" de Fitoussi. Je me suis complètement planté avec celui-ci et me méfierai dorénavant de mes inspirations pseudo-scientifiques.

J'abandonne peu de livre. Ceux que je laisse de côté ont reçu la promesse formelle que je les reprendrais. Je ne peux donc pas abandonner celui-ci parce que je sais pertinemment que je ne le reprendrai pas.

La mécanique quantique reste quelque chose qui fascine. Jeune étudiant je l'ai été. Mais pour plagier un célèbre physicien, j'oserais dire "Si vous avez compris, c'est que j'ai du mal expliqué". Dès lors les analogies "corps noir et boîte de nuit" ou "état énergétique de l'électron et stade de rugby" bien que méritoires me paraissent inappropriées. L'auteur a du suivre en accéléré un cours sur l'histoire des sciences dures mais n'a vraisemblablement pas tout capté.

En conséquence, je ne suis pas sur que le rapide survol de la maïeutique de la mécanique quantique ait apporté quelque compréhension complémentaire sur cette théorie par un lecteur lambda.

Confus, brouillon, une gouaille inopportune qu'en il s'agit de décrire des milieux populaires. C'est une histoire de sciences bâclée et chaotique. Quant à y voir un polar, cela restera une énigme pour moi. Fallait-il réellement introduire un T. S. Eliot dans cette histoire déjà confuse? A moins que ce ne soit pour prouver qu'on a de la culture.

A oublier, vite.
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date : 16-12-2015
El libro fue publicado en Espana a finales de 2014. Su traducción al francés salió en setiembre 2015. Me fue vivamente aconsejado por una vendedora de una librería bruselense de libros en idioma francés donde estaba de compras. Al revés me costó mucho tiempo encontrarlo en Castellano en España. ¡No sé por qué! Éxito y ruptura de reserva o desprecio del público. Por fin en setiembre 2015 en Lugo, Galicia, pude comprarlo.¡Uf!
Desde los principios de la lectura, volví a encontrar las características que tan me gustan en los libros de Cercas: el autor es parte de la historia junto a su familia madre incluida, sus amigos, sus colegas, su psicoanalista. Es posible que sea su manera de introducir como funciona su proceso de inspiración. Es una novela pero parece ser un reportaje sobre una investigación. El autor pretende que es ficción pero parece no serlo aunque se trata de una mezcla de verdad y ficción elucubrada por un mitómano.
El desarollo es metódico, preciso al punto que a veces el autor se parafrasee asimismo.
La historia no fue pura ficción porque el heroe existió. Fue un personaje real y célebre por toda España. Cambió muchas veces de apellido: Enric Marco, Enrique Marco, Enrique Durruti, Enric Batlle, Marco Batiló, Enrique Marcos. Su existencia real me fue confirmada buscando informaciones acerca de la CNT, de la FAPAC, de la Asociación Española de los supervivientes de Mauthausen, organizaciones donde Enric Marco asumió liderazgo y donde había manifestado sus talentos. En cuanto al caso de Enric Marco, la descripción por Cercas es tan detallada que resulta también que el libro es un verdadero informe. Nunca es una crítica, aún a veces una defensa con rasgos de admiración.
Resumir la historia puede ser bastante sencillo. Todo lo que se puede narrar acerca de nuestro héroe: realidades, mentiras y ficciones. Bajo el nombre de pila de Enric, el 14 de abril 1921 el chiquito Marco nació en un manicomio donde su madre estaba encerrada. No es tan evidente distinguir todos los postigos de lo personalidad del héroe. El único protagonista de la novela de Cercas, Enric Marco, es un farsante embustero, un pícaro genial, un liante único, un pillo mujeriego. Todos aquelas perífrasis fueron extraidas del libro de Cercas. Marco aparece muy simpatico, dinámico, es alguien que tiene don de gente. Y a falta de ser un escritor de ficción, quierre vivir una verdadera vida de ficción y no vacilará en adornar una vida cualquiera cuando sea necesario. No se conforma con la grisura de su existencia. Su biografia se adapta a lo largo del tiempo pero Marco siempre consigue incorporarse por completo al personaje creado. Así desempeña un papel muy semejante al Quijote de Cervantés. Como explica el autor, lo que Marco hizo no fue sola pura ficción sino explotar la incurable propensión de cada uno a la novelería.
La novela de Cercas adelantará más allá que el desenmarcamiento de la impostura en 2005 y tratará de analizar de donde viene la adicción de Marco a la fábula. Es en balde que el autor intentará de curar a la persona que poco a poco se hizo casí un amigo.

Al pintar el retrato de Marco, Cercas aclarará aspectos desconocidos por mí de los últimos meses de la guerra de España. Aprovechará también la descripción del periodo de transición hacia la democracia para hacer un analisis feroz de la fauna política de la España de ayer y de hoy, de la busca de memoria histórica que a veces esconde la Historia con la "Hache" mayuscula.
Acerca del estilo, el guión se desarolla al hilo de las muchísimas preguntas que se hace el autor, de las entrevistas con testigos, de los documentos, de las fotografias abastecidas y de los viajes vinculados con la investigación sobre Marco. Las respuestas, explicaciones y resultados suelen seguir de inmediato. Pero a veces usa el mismo paragrafo para contestar la misma pregunta escrita en forma matizada. ¿Es una addicción al plagio de simismo? O más probablemente para confirmarnos que esto es verdad y probado en esta mezcla de embustes.

Para alguien que no es un castellano hablante, como el autor sigue siendo adicto del discurso indirecto, este libro es también idóneo para estudiar todos los casos donde se puede poner el subjuntivo imperfecto. La verdad es que no he dado con una clara razón de explicar todos los casos. No cada uno puede perfilarse de "caballero del subjuntivo" a imitación de Erik Orsena
Las ultimas ojas de Cercas, cuando fantaseó un diálogo imaginario con Marco constituyen un verdadero fuego de artificio y es la sola parte donde se quita del discurso indirecto. Allá el autor analisa en detalles la diferencia entre una ficción libresca y una mentira de sangre fría.

Declarar que este libro es interesante es nada más que un eufemismo. Es interesantísimo. Con el discurso indirecto puede ser considerado con difícil de leer y entender. Pués no conviene para una lectura a trompicones. Pero una vez que se está comprometido en la lectura, se resulta difícil de parar de leerlo. Tan me gustó el libro que al final, cuando me quedaban diez ojas, reducí el ritmo de la lecture para que nunca se terminara la lectura. Es el tercero libro de Cercas que he leído y por seguro no es el último. De la pequeña treintena de tochos en diferentes idiomas que terminé en 2015, este es el mejor libro que leí.

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La vulgarisation scientifique ou autre, c'est un art, un talent qui n'est pas à la portée de tout un chacun. Carlo Rovelli a ce talent et sa biographie témoigne qu'il en a les compétences. Outre le fait d'être un physicien théoricien de premier plan, il parvient à expliquer les choses de manière simple et progressive. En mêlant des considérations historiques, philosophiques et scientifiques l'auteur réussit un mélange détonnant qui nous fait penser que peut- être nous avons compris quelque chose à la Gravité Quantique à boucles.
Qui aurait imaginé que l'on puisse commencer un livre sur la Gravité Quantique à boucles en évoquant des présocratiques comme Anaximandre de Milet, voire des peintres de la renaissance italienne. En outre le format, le fait qu'il soit écrit nativement en français et l'approche tranche radicalement avec ce que j'avais essayé de lire dans des pavés sur une théorie concurrente, la théorie des cordes.
En forme de galéjade, il estime le nombre de ses lecteurs à 25. J'espère qu'il se trompe, ce livre en mérite plus, qu'ils soient historiens, philosophes, historiens ou simples curieux.
On en ressort avec une histoire assez claire de la maïeutique des théories et des concepts: le corpusculaire chez Démocrite, la gravitation chez Newton, la relativité générale chez Einstein et enfin la mécanique quantique oeuvre d'un ensemble de brillants physiciens. J'adore son "In Memoriam" pour Boltzman lorsqu'il introduit le "temps thermique"
Ce n'et pas le premier livre que je lis de cet auteur et j'adore les gens qui réussissent à créer des ponts entre des disciplines apparemment incompatibles.
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D'un original allemand traduit vers l'anglais lui même vers le français. Quel chemin complexe, la géodésique eût été une traduction de l'allemand vers le français, les voies des éditeurs sont parfois impénétrables. Ce livre, je le qualifierais de guimauve, de romance à l'eau de rose teintée d'ésotérisme et de merveilleux. Je ne sais pas ce qui m'a pris d'acheter ce livre. Une impulsion subliminale?
Peut-être une nostalgie du passé, de l'époque où je lisais des "Guy des Cars", des "Han Suyin", des "Louis Bromfield" et autres "Jean Martet" tous producteurs d'histoires romanesques se déroulant souvent dans d'anciennes colonies asiatiques.
Ce roman n'est pas pire ni meilleur que d'autres. Parfois larmoyant mais plein de bons sentiments. Mais il a malgré tout satisfait un objectif que j'ai construit en cours de lecture: maintenant je sais que je n'apprécie plus tellement ce genre de roman!
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date : 31-10-2015
Boualem Sansal est un écrivain que j'apprécie et continuerai à apprécier. Néanmoins ce livre ne sera pas son meilleur. Je lui préfère un "Rue Darwin" moins grandiloquent et centré sur des gens ou "Le village de l'Allemand" qui raconte la découverte de la Shoah par deux français, des frères d'origine algérienne.

Ce livre-ci est un récit plutôt onirique sur les heurs et malheurs d'un islam obscurantiste. Dans le récit cette religion a triomphé de l'occident en 2084. Dans l'inspiration de l'auteur, on retrouve donc clairement du George Orwell (le titre, la numérotation des quartiers) mais également du Salman Rushdie quand ce dernier produisit son "Les Versets Sataniques" resté célèbre par la volonté de l'ayatollah de Khomeiny.

D'une part, je regrette le ton descriptif du livre, dans un style passablement monocorde et lancinant. Je regrette également que ce livre s'adresse à un public averti voire concerné. Une connaissance plus que sommaire du monde arabo-musulman est nécessaire. Il passe au vitriol une l'Arabie (Abistan dans le roman) où l'extrême richesse des dirigeants voisine avec les démunis, pays qui est incapable de produire la technologie qu'elle utilise, qui pratique la peine de mort, où la femme est une marchandise. Pour sa description de la capitale de ce pays fantasmé (la cité des dieux d'Abigouv), il me semble que son inspiration est alimentée par la vision de certaines citadelles du seigneur des anneaux, à moins que ce ne soit les gratte-ciel des Dubaï et autre Abou-Dabi, auquel il fait une référence sans détour via son Louvre. Il englobe beaucoup d'aspects de la conscience, des préjugés musulmans. Les Regs du ghetto des "Sept soeurs et de la Désolation", fait incontestablement penser à un Israël vu comme une écharde fichée dans le flanc du monde musulman. Il nargue ses lecteurs en insistant sur le fait qu'il y fait bon vivre, que l'on peut s'y fournir de tout. J'enfonce des portes ouvertes quand je prétends que la référence au "Gkabul" est une référence au coran, que la phrase jaculatoire "Yölah et son délégué Abi", çà sonne comme une paraphrase ironique de la stance de la profession de foi. Les traditions musulmanes, l'absence de questionnement dans ces sociétés, la soumission au pouvoir, les charias et autres coutumes ne sont pas épargnées. Quant à ce fameux dieu "Démoc" menaçant la civilisation basée sur ce "Gkabul", l'auteur y peint son propre espoir un peu vain.

Cette contrainte d'être informé sur ce monde s'avère donc indispensable, une obligation pour apprécier tout le sel de la critique. C'est donc en résumé une énorme métaphore dont on retrouve çà et là des éléments qui permettent de les lier à des faits, à des personnages historiques. Pour certains faits décrits je ne retrouve pas de correspondance, le lien, l'événement, la personne à laquelle il fait référence. Le rébus est donc incomplet pour un lecteur francophone moyen. Un exemple entre mille: à quel village l'archéologue Nas fait-il référence? En outre, je subodore que le prénom de certains protagonistes renvoie à des personnages réels: qui sont donc ces Ati et son ami Koa, l'archéologue Nas, les honorables Bri, Ram, Dia, Toz? Je n'ai pas trouvé la clé pour décrypter. Il y en a malheureusement lacune en cette matière, c'est pourquoi ce livre ressemble plus à une critique féroce et tout azimut d'une certaine culture musulmane. Mais c'est un pamphlet personnel.
À ce jour je n'ai entendu aucun prononcé de fatwa sur ce livre. Est-ce que les sommités religieuses auraient compris que la religion c'est matière de la vie privée? J'en doute!


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En achetant ce livre je cherchais simplement à obtenir plus d'informations sur le peuple Kurde. Cette ethnie constitue non seulement un gros caillou dans la chaussure du sieur Erdogan mais également la seule vrai opposition à DAECH sur le terrain. En 2014, lorsque opposés à DAECH, la résistance kurde à Kobané a plus fait pour leur cause que des années de militantisme obscur. Ce peuple existe maintenant dans les médias, il a une langue, une consistance militaire, un parti, une mentalité d'avant-garde et progressiste dans une région musulmane passablement rétrograde. C'est donc un livre acquis par opportunité afin de mieux comprendre qui est ce nouveau protagoniste sur la carte du Moyen-Orient. Je présume que pas mal de chancelleries on dû avoir le même réflexe que moi. En parcourant leur histoire, on comprend mieux les tenants et aboutissants de ces Kurdes mis brutalement sur l'avant-plan de la scène de la politique mondiale.

La majorité de la population kurde évaluée à 25.000.000 d'âmes vit sur le territoire de la Turquie. Ce pays constitue par ailleurs le plus grand opposant à la reconnaissance du peuple kurde. Depuis Mustapha Kémal, il en nie l'existence. Cette Turquie kémaliste prévoyait des les assimiler/annihiler à l'instar de ce qu'elle fit avec les Arméniens/Araméens/Grecs Pontiques. Ne pouvant pratiquer plusieurs ethnocides simultanément, la Turquie se retrouve 100 ans plus tard avec un lourd passif de brimades et mauvais traitement: les assimiler de force paraît donc définitivement impossible. Et puisque les caméras sont braquées sur elle, il est trop tard pour faire pareil qu'avec les Arméniens. Il éclaire également d'un jour particulier le marketing anti-kurde du président mégalomane Erdogan en période électorale et à la recherche d'électeurs naïfs. Cette attitude calque une longue tradition de l'état turque depuis la période des nationalistes Jeunes Turcs.

Le peuple de langue kurde se retrouve également dispersé sur trois autres pays de la région: Syrie, Irak et Iran. Ce livre est également instructif dans le sens où il détaille les persécutions non moins brutales qui se firent du côté des Iraniens. Que dire des Irakiens et des Syriens? Ces deux états artificiels créés sur les débris de l'empire ottoman se sont également évertués de gommer l'existence du peuple kurde en déplaçant les populations, interdisant l'usage de leur langue.

Je souscris à la conclusion de l'auteur, qui affirme que la conscience kurde se créera dans l'adversité et dans leur malheurs, que l'absence d'unité a trop souvent été contre-productive. A mon sens, la société civile kurde n'a pas été décrite avec suffisamment de détails. Dans le siège de Kobané, j'ai été frappé par la présence de jeunes femmes dans les brigades que les Kurdes ont opposé avec succès à DAECH.
Mais quelle grande puissance va considérer que la cause kurde a une valeur stratégique?


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Comment paraphraser le titre "Parcours d'un missionnaire en terres arctiques" ou plutôt "Récit d'une colonisation danoise peu avant la fin du XVIII°". À moins que ce ne soit un inventaire des bruits du corps humain pendant les nombreuses scènes de sexe de toutes les espèces (pédérastie, prostitution, viol), de la description fouillée de la défécation, de l'émission de pets, de la diarrhée. Rien ne nous est épargné, de la torture à l'avortement, du suicide au meurtre et jusqu'au grouillement des poux. Le récit démarre mezzo voce à Copenhague lorsqu'on y décrit la formation de pasteur que suit le héro, de sa passion pour l'anatomie humaine, de la cours qu'il entreprend avec succès auprès Abelone, la fille de son logeur Schultz, de l'abandon de cette dernière puis de la traversée vers le Groenland en compagnie d'une vache laitière. Passer cette amorce passablement lente, tout se déchaîne. L'auteur brosse différentes situations de la vie quotidienne au Groenland en les menant à l'aulne des "Dix commandements" chrétiens.
Le final du livre, à nouveau mené de manière plus apaisée, nous fait retrouver un Morten Perdersen Falk rentré au pays tout penaud de son échec groenlandais. L'incendie de Copenhague et la disparition de son dossier à charge ainsi que de la preuve de ses excès va lui permettre de repartir vers cette terre qu'il chérit par dessus toutes et vers les fantômes qui le hantent.
Je déplore un procédé stylistique utilisé trop fréquemment par l'écrivain: il laisse planer un flou sur l'auteur des réflexions reproduites. Le brouillard introduit nécessite parfois une seconde lecture pour en comprendre le sens.

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Ce livre apparaît comme les résumés de différentes conversations que l'auteur a eu à bâton rompu avec un public indéfini sans doute imaginaire. C'est peut-être également une prise par écrit de réflexions in petto.
Un chinois pétri de culture européenne s'aventure à rattacher sa cosmogonie d'origine à son déisme et à son sens des valeurs "made in Europe". Il adopte une approche néoplatonicienne dans son explication de l'hypostase Corps-Esprit-Âme, il devient plus rationnel et dichotomique dans son opposition Beau/bien et Laideur/Mal.
Intéressant dans le sens où il apporte un éclairage original et décalé sur la culture occidentale et le sens des valeurs qui lui est propre.
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date : 04-10-2015
Novelas policiacas que son escritas por mujeres tienen algo especial. Ya me habían gustado los libros de la inglesa Agatha Chrisie, de la Estadounidense Patricia Highsmith y de la Francesa Fred Vargas. Ahora quizá sea tiempo de tratar de entender lo especial que llevan estas señoras en sus novelas. Primero, hay más descripciones de sentimientos en lugar de acontecimientos. También el sexo es presente en sus novelas pero por supuesto del lado feminino.

La traducción de este libro concursó a un galardón francés de novelas policiacas. Es así que lo descubrí. De hecho es el segundo tocho de una triología, "La triología de Baztán". Por eso algunos protagonistas sólo están esbozados como el agente Dupree o el juez Markina.
Y este juez Markina que trata de seducir la investigadora es demasiado hermoso por no ser demoniaco. Y este agente Dupree del FBI con ideas brillantes, es demasiado lejos y protector por no tener vínculos de familiaridad con Amaïa. Supongo que los otros volúmenes de esta triología me den una respuesta a mi curiosidad.

El guión es original en el sentido que el policía es una policia, Amaia Salazar. También es original el guión en el otro sentido que en mismo tiempo que se desarolla su investigación, pare, amamanta, descubre a su hijito. Una brillante contrasta entre su capullo de intimidad confortable y la sórdida brutalidad de los asesinatos que ella intenta aclarar. Además vienen los sueños de la investigadora, sus pesadillas y los temores de su infancia, su pasado confuso involucrando sus hermanas Rosaura, Flora y su madre esquizofrénica e infanticida Rosario que ahora está encerrada en un manicomio.
Al lado de las tecnologías más adelantadas como análisis de ADN, tratamiento de imágenes electrónicas la investigación se refiere también a la brujería, al hechizo, a la clarividencia, al exorcismo.
Y como se pasa en España, otros tópicos culturales se insinuan: el machismo, la violencia de género, la iglesia y el Opus Dei. Este conyunto constituye un verdadero manantial de ideas sobre el cual rebota la encuesta de una madeja de crímenes.

Original este libro porque se nos hace descubrir el País Vasco en profundidad, su historia (los agotes), la mitología del lugar (con personajes como Tarttalo, Basajaun)
A veces la historia se atrasa pero sigue siendo apasionante
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date : 08-09-2015
Voyage au pays de la finance, livre de souvenirs voire règlement de compte. Tout y passe les traders, les banquiers, les homme politiques pratiquant la concussion, la presse spécialisée comme le Financial Times. Tous ces protagonistes sont présentés comme faisant partie d'une énorme mafia. Il me vient à l'esprit que peut-être l'auteur veut s'acheter une nouvelle virginité en décrivant les égouts du bussiness financier. Une autre réflexion possible c'est que paru en 2014, ce livre n'a pas suscité beaucoup de réactions ni de procès. Que penser donc des informations qu'il contient? La conclusion ne nous dit pas si l'auteur s'est entêter à travailler dans ce milieu.

Une trop foisonnante accumulation de données mais qui constitue néanmoins la description de l'intérieur d'une mafia prétendue respectable.
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date : 03-09-2015
Le Rimbaud des mathématiques disait le bandeau. Je le savais contributeur à la théorie de groupes. J'apprends maintenant qu'il s'agit des groupes des racines polynomiales. Par contre on ne sait que très superficiellement ce en quoi le protagoniste principal innova. Et ce n'est pas l'incompréhension de la chose mathématique proclamée par l'auteur qui le dispensera de toute critique à ce sujet.
On le rencontre à Louis-Le-Grand, turbulent, ambitieux, sur de son génie, un rien arrogant donc. On le voit fréquenter ou correspondre avec des Cauchy, Poisson, Fourier, Lagrange, Laplace, Abel, toutes des grandes figures qui ont laissé leur nom à des théorèmes, des séries ou autres distributions. On le découvre également ardent républicain participant aux soubresauts de la royauté agonisante en 1830.

Plus qu'une biographie, c'est plutôt la description d'une période de l'histoire de la France
L'auteur multiplie zeugmas, métaphores, digressions longues sans grande utilité. Il rompt ainsi l'aspect jaculatoire qu'il voulait pourtant conférer à son oeuvre. On a parfois qu'il veut prouver qu'il possède le talent de faire ces figures de style. Mais la forme voulue par l'auteur occulte donc souvent le fond biographique.

Dans "Le théorème du Perroquet", un Guedj mathématicien, avait déjà brossé une petite histoire de la mathématique où tous les personnages cités ci-dessus apparaissaient. Placé dans un cadre de roman policier, en qualité c'était un cran au-dessus. De même Teulé avait déjà mit la barre très haut en ce qui concerne la biographie romancée. Souvenons nous de son "Je, François Villon". Un autre biographe amateur, un Etienne Klein physicien, avait commis un brillant «En cherchant Majorana, le physicien absolu». Faire un bon roman sur base d'une biographie historique n'est donc pas impossible à condition de se focaliser sur le personnage qu'on décrit.
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