Birdmen, Tome 4

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/09/05/birdmen-tome-4/

Extrait :

Petite série que je vois toujours assez peu dans ma TL sur les réseaux, visiblement, elle a dû passer un peu inaperçue. Pourtant, avec ce nouveau tome et les informations qui y sont données, elle semble bien plus profonde et travailler que ce que l’on pourrait bien croire. Très franchement, je ne m’attendais pas à grand-chose au début, mais pour l’instant c’est une assez belle surprise. Terminée depuis un petit moment avec une quinzaine de tomes, j’espère pouvoir trouver la suite rapidement (si possible d’occasion, pour le budget).

Alors que le groupe commence une relation de confiance avec un adulte, extérieur à leur proche, on peut dire qu’ils sont tombés sur une sacrée perle. Celui-ci a tout du savant fou, notamment la passion scientifique quitte à s’auto-mutiler. Il en vient donc à demander du sang pour devenir lui-même un Birdmen est ainsi, faire un bon nombre d’expériences sur sa personne. Manque de bol et découverte à la fois, visiblement, ne peut pas devenir Birdmen qui veut ! Il pense que c’est lié à l’âge, Takayama le confirmera en indiquant que ça n’a jamais marché sur des personnes plus âgées. Reste donc à savoir si cette condition est évolutive ou définitive, puisque techniquement ils vont vieillir malgré tout, donc peut-être quand grandissant il devient possible de transformer des personnes plus âgées ? En vérité, je ne pense pas, d’ailleurs, cette information est un peu apportée par les nouveaux personnages. Seulement nous, lecteurs, sommes au courant de celles-ci, les personnages eux l’ignorent encore. Ils continuent de se regrouper et de s’entraîner, surtout qu’il va y avoir un voyage scolaire et qu’ils vont donc être séparés. Passage obligatoire, qui sera pourtant assez court pour nous, puisque l’auteur ne s’arrêtera que sur le blackout et puis plus rien. On ne verra certains de leurs bons moments que grâce aux photos prises par un personnage surprise mais qui promet.

Le tome s’est lu assez rapidement je trouve, c’est aussi un peu dommage de ne pas avoir pris le temps de développer un peu plus le passage du voyage. C’est un moment où le groupe aurait pu se souder encore plus, tandis qu’Umino serait confronté à la solitude et au stress que cela pourrait engendrer. Mais cette situation permet aussi d’apprendre des choses, notamment que les monstres qu’ils voient sont inspirés d’un membre de leur groupe à chaque fois (traumatisme généralement), qu’ils sont les seuls à les voir, comme une illusion de groupe. Ainsi, les gens ne voient que des oiseaux humanoïdes voler (car ça oui, c’est réel), les dégâts matériels sont aussi inexistants. Est-ce une manière un peu métaphorique pour expliquer que les traumatismes nous suivent toujours tels des cauchemars et hallucinations que nous sommes les seuls à pouvoir voir ? Les ailes représenteraient donc une sorte de reconstruction, les ailes étant pour moi un signe de liberté et le fait de voler de légèreté. Le fait qu’ils soient en groupe, pourrait indiquer que l’on n’a pas à porter ce poids tout seul, qu’on n’est pas seul à en porter un. Si c’est le cas, c’est très bien tourné, les moments de joies ne balaient les problèmes qu’un temps après tout.

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Notre petit groupe continue d'en apprendre plus sur leur état et j'ai bien aimé le personnage de Torajiro qui m'a bien amusé. Les ennemis entrent en action et ils restent encore tellement de questions sans réponse ! J'ai hâte de lire la suite.