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Extrait ajouté par Folize 2015-02-21T09:52:14+01:00

- Mon boulot c’est justement de courir les filles, répliqua-t-il avant d’ajouter avec un sourire odieux : même s’il n’est pas vraiment « respectable ».

- Pas de relation sérieuse, alors ?

- Pourquoi ? s’enquit-il en pressant son index contre mon épaule. Tu as quelqu’un, toi ?

- Bien sûr !

- C’est ça, s’esclaffa-t-il. Korbie m’en aurait parlé.

Je ne me démontai pas et haussai les sourcils.

- Crois-le ou non, mais Korbie ne te dit pas tout.

Il se renfrogna et, à sa mine désabusée, je compris qu’il était sur le point d’adhérer à mon histoire.

- Qui est-ce ? demanda-t-il.

On prétend que pour rattraper un mensonge, il faut éviter d’en raconter d’autres. Mais je continuai sur ma lancée.

- Tu ne le connais pas. Il vient d’emménager.

- Ben voyons, comme c’est pratique. Désolé, mais ça ne prend pas.

Pourtant, je décelai le doute dans sa voix. Je voulais soudain lui prouver que, bien qu’il ne m’ait jamais donné d’explication, j’avais bel et bien tourné la page. Et trouvé mieux, beaucoup mieux que lui. Pas question de le laisser croire que, pendant qu’il jouait les bourreaux des cœurs en Californie, je passais mon temps à pleurer sur de vieilles photos de lui.

- Justement le voilà ! Regarde par toi-même, dis-je sans réfléchir.

Calvin suivit mon geste des yeux tandis que je désignai une Volkswagen rouge garée devant la pompe à essence la plus proche. Le type qui remplissait le réservoir devait avoir deux ans de plus que moi. Ses cheveux bruns, coupés courts, soulignaient la parfaite symétrie de son visage. Je ne distinguais pas ses iris, mais j’espérais qu’ils seraient marron, uniquement parce que ceux de Calvin étaient d’un vert éclatant et profond. La carrure développée de l’inconnu m’évoqua aussitôt celle d’un nageur. Je ne l’avais jamais croisé dans les environs.

- Lui ? Je l’ai aperçu en arrivant. Sa voiture est immatriculée dans le Wyoming, rétorqua Calvin, sceptique.

- Je te l’ai dit : il vient de s’installer en ville.

- Il est plus vieux que toi.

- Et alors ?

La clochette du magasin tinta et mon prétendu petit ami entra. De près, il me parut plus séduisant et avait effectivement des yeux sombres, dont la couleur me rappelait celle du bois. Alors qu’il fouillait sa poche arrière à la recherche de son portefeuille, j’entraînai Calvin derrière le rayon des biscuits.

- Britt, à quoi tu joues ? s’exclama-t-il en me dévisageant comme si j’étais un extraterrestre.

- Je ne veux pas qu’il me voie, murmurai-je.

- Parce que ce n’est pas vraiment ton copain, c’est ça ?

- Non. C’est juste que…

Où était ce troisième mensonge dont j’avais tant besoin?

Avec un sourire machiavélique, Cal s’arracha à mon étreinte pour se diriger tout droit vers la caisse. Réprimant un juron, j’observai la scène entre deux étagères. L’air affable, il aborda le nouveau venu qui portait une épaisse chemise à carreaux, un jean et des chaussures de marche.

- Salut !

L’inconnu le considéra à peine, mais répondit par un signe poli.

- Il paraît que tu sors avec mon ex ?

À son ton jubilatoire, je compris qu’il comptait me prendre à mon propre piège. Enfin, son interlocuteur réagit. Il examina Calvin avec curiosité et je sentis mes joues s’enflammer encore davantage.

- Oui, ta copine, insista Calvin. Celle qui se cache là-bas, derrière les paquets de gâteaux.

Il me désignait du doigt. Je me redressai alors pour laisser apparaître mon visage au-dessus des étagères. Je triturai mon tee-shirt et ouvris la bouche, mais aucun mot n’en sortit.

Le jeune homme leva la tête. L’espace d’un instant, nos regards se croisèrent. Honteuse, je lui soufflai un piteux : « Je peux t’expliquer. » Mais j’en étais incapable.

Puis l’impensable se produisit. Il se retourna vers Calvin et déclara avec aplomb :

- Eh bien oui, ma petite amie. Britt.

Je tressaillis. Comment connaissait-il mon nom ? Calvin parut tout aussi déconcerté.

- Ah, euh… Désolé, mon pote. Je croyais que… Calvin Versteeg, se présenta-t-il en lui tendant gauchement la main. Le… l’ex de Britt.

- Mason.

Mason fixa la main de Calvin sans la lui serrer. Il glissa quelques billets à Willie Hennessey avant de s’approcher de moi et de m’embrasser sur la joue. Un baiser bien innocent, qui troubla tout de même les battements de mon cœur.

- Toujours accro aux granités, à ce que je vois ! me lança-t-il, chaleureux et enjôleur.

Progressivement, je lui rendis son sourire. Puisqu’il semblait décidé à entrer dans mon jeu, je comptais bien en profiter.

Je fis mine de m’éventer tout en lui adressant un regard langoureux.

- J’ai aperçu ta voiture sur le parking alors j’ai ressenti le besoin de me rafraîchir les idées.

Les ridules au coin de ses paupières se plissèrent. Je devinai qu’il riait sous cape.

- Et si tu passais chez moi, plus tard, Mason ? J’ai un nouveau brillant à lèvres à tester…

- Ah, l’épreuve du baiser, renchérit-il du tac au tac.

Du coin de l’œil, je jaugeai la réaction de Calvin. À ma grande satisfaction, je le vis changer de couleur.

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Extrait ajouté par beautifulbutterfly 2015-02-22T19:09:19+01:00

— Admettons que je te laisse m’embrasser, poursuivis-je. J’ai quelques conditions à poser.

— Je suis tout ouïe.

— Depuis quand en avais-tu envie ?

— C’est ça, ta condition ?

— Je commence par glaner quelques informations avant d’instaurer des règles.

— On a des exigences, à ce que je vois. Mais où s’arrêteront-elles ?

Mon sourire s’élargit.

— Réponds.

Il s’adossa au talus et se gratta la nuque, feignant de chercher dans ses souvenirs.

— Prends ton temps, dis-je d’un ton mielleux. Plus tu fais durer, plus ce baiser attendra.

— La première fois, déclara-t-il d’un air songeur, c’était à la station-service. Quand j’ai compris que tu essayais de rendre Calvin jaloux. Il faisait une tête d’enterrement, alors que ton expression à toi était impayable. Je n’ai jamais vu quelqu’un lutter autant pour cacher son euphorie. Tu nous tenais tous les deux à ta merci. J’ai eu une furieuse envie de t’embrasser

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Extrait ajouté par beautifulbutterfly 2015-02-22T19:12:02+01:00

— Est-ce qu’il t’aime ?

— Comment ? m’étranglai-je, le rouge aux joues.

— Puisque tu le connais si bien, tu dois t’en douter. Est-il amoureux de toi ? L’a-t-il seulement été un jour ?

— Je vois clair dans ton manège, crachai-je d’un air de défi. Tu cherches à le dénigrer parce que… tu es jaloux !

— Évidemment que je suis jaloux, rugit-il. Quand j’embrasse une fille, je veux qu’elle pense à moi et pas à l’imbécile qui l’a laissée tomber

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Extrait ajouté par anonyme 2015-03-15T20:46:38+01:00

- C'est vraiment toi... Je n'arrive pas à le croire, souffla-t-il en ramenant mes cheveux derrière mon oreille. Tu as une mine splendide.

- Une douche fait des merveilles, m'esclaffai-je. Sans parler de la nourriture. Et du repos.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-03-15T20:35:54+01:00

Plutôt le garçon qui m'a kidnappée, séquestrée, obligée à le guider dans la montagne en plein blizzard, m'a sauvé la vie, avant que je ne sauve la sienne, puis qui m'a embrassé et dont, sans savoir comment, j'étais tombée amoureuse.

Oui, ça résumait bien les choses.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-03-15T20:40:44+01:00

Il ne m'en fallut pas davantage pour oublier mes réserves. Je me précipitai vers lui pour me jeter à son cou. J'enveloppai ses hanches de mes jambes et enfouis la tête au creux de son épaule.

Puis je l'embrassai. Ce fut si rapide, si facile, comme si tous ces mois de séparation se réduisaient tout à coup à quelques jours, quelques heures, minutes et secondes, avant de ne plus me sembler qu'un battement de cils. Du bout des lèvres, j'effleurai sa bouche, ses pommettes et la moindre parcelle de son visage.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-03-01T21:54:19+01:00

- Ah, encore une chose, Britt. Sois prudente. La montagne peut se révéler dangereuse à cette époque de l'année.

Bouche bée, je le regardai quitter la station service et remonter dans sa voiture.

Il connaissait mon nom. Il venait de me sauver la mise. Il connaissait mon nom.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-03-01T21:38:43+01:00

- Tes parents te paient combien pour jouer les baby-sitters ?

Il me dévisagea avec une attention exagérée, faussement scandalisé.

- Pas assez cher, manifestement.

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Extrait ajouté par beautifulbutterfly 2015-02-22T19:12:37+01:00

Je savais que je ne pouvais guère lui en vouloir. Il avait tenu les promesses qu’il m’avait faites. Mais mon cœur était trop impliqué pour faire preuve de logique à son égard. J’avais besoin de lui. Nous formions une équipe. Je me sentais flouée à l’idée de ne jamais partir en balade avec lui, les vitres baissées et la radio à plein volume, à chanter à tue-tête. De ne jamais faire le mur pour le retrouver au cinéma pour la dernière séance, nos doigts entrelacés dans l’obscurité. De ne jamais nous lancer dans une bataille de boules de neige. Après tout ce que nous avions vécu tous les deux, n’avais-je pas gagné le droit de partager aussi les bons moments avec lui?

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Extrait ajouté par beautifulbutterfly 2015-02-22T19:08:00+01:00

Il flirtait bel et bien avec moi et jamais je ne m’étais sentie plus flattée.

Il me déposa devant chez moi.

— On devrait faire ça plus souvent, me dit-il alors que je descendais.

— Oui… Ce serait sympa, répondis-je avec un sourire hésitant.

J’allais refermer la portière lorsqu’il me tendit un morceau de papier plié en deux.

— Tu as oublié ça.

Je ne songeai à le lire qu’une fois qu’il eut fait demi-tour dans la rue. Si je m’étais un jour demandé à quoi ressemblait son écriture, à présent je le savais.

Appelle-moi

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