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Liste des extraits
- Comme c'est mignon...Apparemment, les rejetés attirent les rejetés.
(...)
- Apparemment, c'est la même chose pour les connards. Sauf que vous vous déplacez, plutôt en troupeau.chap 11
Afficher en entier"(...) Au lycée, verser des larmes revenait à verser son sang : toute blessure, si petite fût-elle, était signe de faiblesse.
Et le lycée détruisait les faibles." chap 4
Afficher en entier«Ces murs, ce sont nos cœur. Dès que quelqu’un fait un commentaire, celui-ci s’inscrit en nous de manière permanente. Les mots gentils, les mots méchants, tout est là, poursuivis-je en posant la paume de ma main sur ma poitrine. Bien sûr, on peut rayer les mots ou essayer de repeindre par-dessus, mais sous les couches d’encire et de peinture, ils sont toujours là, gravés au plus profond de nous, comme des initiales gravées dans le tronc d’un arbre. On se balade avec ces cicatrices, mais personne ne les voit et personne ne sait à quel point elles font mal. Et pendant ce temps, les gens continuent à dire et à écrire de nouvelles choses, jusqu’à ce que le moindre centimètre carré de nos cœurs soit couvert d’un venin si noir que même nous-mêmes ne sommes plus capables de voir le bon en nous. Alors, nous commençons à ajouter nos propres mots, et ils sont plus sombres que tout le reste, et les cicatrices s’inscrivent plus profondément encore que les autres ».
Afficher en entier« Souvent, j’avais ce fantasme libérateur, où, le dernier jour de mon année de Terminale, je parcourais les couloirs, les deux majeurs levés bien haut, en criant : ‘Je vous emmerde, je suis Regan Flay !’. Bon d’accord, jamais je ne le réaliserais, c’était bien pour ça que c’était un fantasme. Mais l’idée me faisait toujours sourire ».
Afficher en entierP. 101
- Honnêtement, je ne savais pas que tu en avais un, Flay.
Je croisai les bras.
- Que j'avais quoi ?
Il sourit largement avant de tourner au coin du couloir et de disparaître à ma vue. Sa réponse, cependant, résonna longtemps après son départ :
- Un coeur.
Afficher en entierP. 224
- Alors, si on compte les points, pour le moment tu perds un à zéro, déclara Nolan. Et ça ne va pas tarder à empirer, parce qu'il y a une autre chose dont j'ai envie...
Nerveusement, je tirai sur les bretelles de mon sac à dos.
- Quoi ?
- Ca.
Il pivota pour se placer devant moi, si brutalement que je faillis trébucher. Et avant que je puisse comprendre ce qui se passait, ses lèvres étaient posées sur les miennes. Douces, tièdes, et tellement plus hésitantes que je l'aurais voulu...
Afficher en entier- Pssst, fit-il encore plus fort cette fois.
[...]
Je retroussai les lèvres en une grimace menaçante.
- Quoi ?
Il posa son menton dans son poing.
- Ce n'est qu'une intuition, mais j'ai l'impression que tu ne m'aimes pas.
Je me retournai vers le tableau, ouvris mon cahier et décapuchonnai mon stylo.
- Merci Sherlock, murmurai-je.
Afficher en entierIl y a une chose que je ne comprends pas, déclara-t-il. Qu'est-ce que ça peut te foutre, tout ça ? Tout ce qui se passe dans ce bâtiment, c'est des conneries. Ça n'aura aucune importance dans quelques années. Pourquoi perdre une seule seconde ta vie à t'inquieter de ce que pensent ces gens ? Des gens que tu ne reverras plus jamais après avoir eu ton diplôme
Afficher en entierJ'essaie seulement d'être qui je pense que je suis -ou du moins, qui je voulais être avant que tout devienne si compliqué.
Afficher en entierIl fit un nouveau pas vers moi, et je me retrouvai enveloppée par son odeur. Mon cœur à tout rompre. – C’était ton idée, me rappela-t-il. J’humectai mes lèvres soudain toutes sèches. – Mais c’est toi qui as fait tout le travail ! C’est pas juste que je sois à l’intérieur à m’attribuer tout le mérite. – Le mérite ? fit-il avec un petit rire méprisant. Je m’en fous. Tout ce qui compte pour moi, c’est toi. À ces mots, je dus combattre l’envie impérieuse de me blottir contre lui. Au lieu de ça, je fis un pas en arrière. – J’ai tellement envie de te croire. Mais tu m’as fait du mal, Nolan
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