-Vous êtes certaines que c'est lui que nous voulons ? J'ai connu des chiens enragés plus raisonnables.
-Salia, croassa Jassion, qui se débattait, toujours rivé au mur.
-Des chiens enragés et affamés, jugea bon de préciser celui qui avait tout l'air d'un magicien.
-Salia…
-Des chiens enragés, affamés et en rut.

-C'est incroyable que des gens à ce point décérébrés sachent par quel trou se nourrir. Même les fourmis et les termites bâtissent des défenses plus efficaces que ça. Ils ont bien cherché ce qui leur est arrivé.
-Ils ne méritaient pas ça, rétorqua doucement Cerris à la voix - sa voix ?
-Ah, je vois. Ils ne méritaient leur sort que lorsque c'était toi qui.. ?
-La ferme !

Nous y voilà. Il ne reste plus qu'à soulever une lourde poutre - avec quasiment rien pour faire levier -, l'écarter, ouvrir un battant, et éliminer un ou deux soldats avant qu'ils n'aient le temps de réagir. Simple formalité.

-Tu as choisi de t'installer dans un endroit magnifique, concéda l'homme. Je suis surpris qu'il n'y ait aucun village.
-N'y pense même pas Rebaine. Cette vallée est très bien comme elle est : déserte.
-Détends-toi Davro. Je n'ai pas l'intention d'emménager, je ne fais que constater. Et je te promets de faire de mon mieux pour que tu reviennes au plus vite.
-Comme c'est aimable de ta part ! Je me prosternerais presque devant tant de prévenance…
-J'essaie seulement de faire la conversation, protesta Corvis. Pour que le voyage passe plus vite.
-Je vois. Tu sais ce qui est encore mieux que d'essayer de faire la conversation ?
-Quoi donc ?
Ne pas essayer de faire la conversation.
-Peut-être que je devrais me taire alors…
-Il se produit bien des miracles.

-S'il s'avère que tu es en train de te jeter tête la première dans un piège grossier et que tu te fais tuer, je serai très déçu.
-Eh bien, Khanda, lança Corvis, sa voix résonnant à l'intérieur de son casque, jamais je n'aurai cru que tu te préoccupais de mon sort.
-Quel idiot ! Un rat malade m'inspirerait plus de pitié. C'est seulement que je n'ai aucune envie de tenir compagnie à un cadavre en décomposition au milieu d'un champ pour les siècles à venir.
-Ah ! Désolé, j'avais mal compris.
-Pas de problème, j'ai l'habitude avec toi.

"C'ian c'est ma fiancée que j'aime"

- Quel dommage ! Se boucher les oreilles au moment d'un concert...
- Pardon ?
-Vous dites quelque chose Majestor ?
-Je crois qu'Olivier a parlé ...
- Cela vous sied très bien, ces touffes d'herbes

- ... elle a parlé de crampes d'estomac, ça n'existe pas ici. Et il n'y a jamais eu de pharmacien à Hallucinaville !

-... on commence par hoKHIter, puis on devient tout vert, on a le nez qui coule et on ne parvient plus à dire que gagagagaga...
- c'est la première fois que c'est épouvantail m'épouvante !

Un long ... long moment, Papyrus tente de ranimer Théti !
-Théti, ça va ?
-Jamais, je ne me suis sentie aussi remplie d'air... tu n'as pas un peu profité ?
-Qu'est-ce que tu vas chercher ?

-ça se complique ! Quel bras de rivière faut-il prendre ?!
-Tant qu'à suivre un courant, moi j'irais à droite, c'est plus conservateur.
-Moi, je choisirai à gauche, c'est plus populaire.

-Nous y voilà. ça nous fait quatre poignées de main et deux pensées affectueuses...
- J'y ajoute mes félicitations. Gardez tout !
- S'il n'y avait que des clients comme ça, le métier serait merveilleux. Des félicitations en pourboire ! J'en serai gai toute la journée !

-un siècle ça fait cent ans, vous savez...
-Quelle importance, puisqu'il est interdit de vieillir à Rêverose ,?

- La mission que vous enverrez ne devra rassembler que des gens supérieurs ... charme, élégance, doigté... La sélection ne se fera pas facilement ...
- Oui, oui, oui, Quand partez-vous ?

Compte tenu que personne n'avait vu malice dans cette soupe et qu'on se préparait à passer un bon moment sans arrière pensée en l savourant, c'est donc vous, mon cher mais impétueux Olivier, qui dépoétisez la chose en troublant les consciences et les appétits. C'est ça qui est anti-rêverosiens et non les inspirations culinaires tarazimboummantes du commandant pétanque. Je déclare la bouillabaisse plat d'intérêt général comme tout ce qui porte à la satisfaction béate voilà.

-Mais, mais, ma parole ! Elle est très jolie cette forêt de pas-permis... on s'y attarderait volontiers !
-Ben oui, c'est étudié pour... seulement entre intimes, je ne vous conseillerai pas de vous laisser séduire...
Prenez par exemple cette fleur somptueuse sur votre droite... N'y touchez pas ! Car quand je dis "prenez"... c'est façon de parler. On y touche et crac ! On se retrouve livide, pustuleux, cul-de-jatte et malodorant. c'est un des pièges les plus anodins de cette forêt, mais assez désagréable tout de même...

Il raccrocha les combiné à regret, regarda le vieux chien qui, en catimini, avait sauté sur le fauteuil et restait là, paresseusement, les yeux mi-clos, attendant les reproches.
Son maître les lui adressa en y mettant toute la férocité voulue, lui disant qu'il était un gredin, un opportuniste, un barbare, la honte de sa race et de ses ancêtres, et termina avec emphase par "un très mauvais chien".
A ces paroles terribles, le terrier, ses deux oreilles flasques pendant le long de sa tête, cligna des yeux, jusqu'à ce que ses prunelles disparussent presque complètement puis se mordit la babine en une grimace d'excuse, tout en agitant un bout de queue honteuse. Ce simulacre de chagrin amena le résultat escompté : Longridge, désarmé, tapota la bonne grosse tête puis se mit à parler promenade.

-Nous avons réintroduit les données de votre dossier en utilisant la procédure d'appel prévue, et... Thémis a confirmé son verdict :la... la peine de mort...
-Mais votre fichu ordinateur déconne complètement !
En plus la peine de mort a été supprimée chez nous depuis des années...
-Je sais. C'est... embarrassant.

"L'affilié a pour premier devoir de protéger sa santé [...] Les agents de la Police Médicale auront les plus larges pouvoirs de surveillance et d'investigation pour sanctionner les contrevenants."
Caisse Nationale d'Assurance Médicale Unifiée

La psycho-rigide :
Tiens vous êtes là aujourd'hui Pellevilain ? C'est le repas de Noël à la cantine ?

La bibliothécaire documentaliste :
Je voudrais emprunter le livre qui a une couverture bleue avec des petits nuages...ou verte

Le cynique :
Vendredi je serai absent...
Oh mais je suis bête nous n'avons pas cours le vendredi

Les jeunes aiment le luxe, ont des mauvaises manières, se moquent de l autorité et n ont aucun respect pour l âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans.

Socrat, c était il y a 2 000 ans

Les tracés visibles sur son biomoniteur s s'aplanirent : les collines et les vallées de la vie venaient d être remplacés par les plaines de la mort