Ajouter un extrait
Liste des extraits
Peu importe les épreuves endurées, peu importe la souffrance et les erreurs, peu importe ce à quoi on a renoncé et à quoi on aurait dû s'accrocher, peu importe à quoi on s'est accroché et à quoi on aurait du renoncer, peu importe ce qui nous a rendu malheureux, il ne faut pas souhaiter qu'il en ait été autrement.
Afficher en entierCe n'est pas parce qu'une femme porte un enfant dans son ventre qu'elle est forcée de ressentir une quelconque sympathie pour lui.
Afficher en entierElinor ?, répéta-t-il, non parce qu'il pensait que sa femme était rentrée, mais parce qu'il aurait voulu qu'elle soit à ses côtés. Il traversa le couloir, faisant courir sa main sur le papier peint frais pour se guider, et avança vers la chambre d'ami. Les chuchotements et bruits furtifs se turent, et il n'entendit rien d'autre que l'infatigable martèlement qui battait la maison.
" Qui est-ce, dit-il d'une voix forte ? Qui est là ?
Arrivé devant la porte de la chambre, il pressa l'oreille contre le battant. Une rafale souffla la pluie contre le vitrail au bout du couloir, avant de reprendre un battement régulier.
Oscar frappa.
Afficher en entierIl y a quelques temps, en regardant mon certificat de naissance, je me suis rendu compte à quel point j'étais vieille. J'ai pensé qu'il était grand temps de me caser.p36
Afficher en entierIl m'épouse pour mon argent répondit Miriam, imperturbable. Et parce qu'il m'aime, j'imagine. Malcom a besoin de quelqu'un pour le garder dans le droit chemin, et tu ne seras pas toujours là pour le tenir à l'œil, Queenie. Tu es vieille, maintenant. P32
Afficher en entierLa comédie à laquelle se livra Miriam lorsqu'elle s'assit pour ouvrir ses cadeaux dépassa de loin les performances de ces dames lors du jeu de mimes qui eut lieu plus tard. En découvrant une nouvelle calculatrice, Miriam sentit monter une vague d'excitation ; moins à la vue de sous-vêtements roses et de chaussons en peluches.p43
Afficher en entierLes choses ne s’étaient pas déroulées comme prévu, loin de là, pourtant il était raisonnablement heureux. Il craignait de se leurrer, de garder intentionnellement les yeux fermés pour clamer haut et fort que les barreaux de sa prison n’existaient pas. Peut-être existaient-ils bel et bien : c’était la maison, c’était Elinor, c’était le verger de pacaniers de l’autre côté de la route, c’était la digue et la rivière qui coulait derrière, Miriam et ses incessantes requêtes au téléphone d’un côté, et la forêt de pins sombres de l’autre. Mais si ces barreaux existaient bel et bien, il ne les voyait pas. Sincèrement, il ne se sentait pas prisonnier ; et si c’était le cas, il faut croire que l’emprisonnement lui procurait un certain plaisir.
Afficher en entierIl pleut désormais, une pluie moins impressionnante par sa virulence que par son implacable constance, détrempant la cour de sable autour de la propriété des Caskey la matinée, l'après-midi, le soir et enfin, la nuit. Billy Bronze l'entend quand il se lève, puis tout au long de sa triste journée, et de sa triste nuit, sans jamais qu'elle réduise d'intensité, ou atteigne un pic qu'avec un peu d'optimisme on pourrait interpréter comme le cœur des ténèbres annonçant l'aurore. L'eau tombe du toit de tous les côtés, engorgeant les gouttières inadaptées à un tel volume, se déversant sur les marches du porche en un rideau assez épais pour briser un parapluie. Elle cascade sur les parterres de fleurs qui ceignent la maison, creusant de profondes rigoles, déterrant bulbes et racines. Elle fouette les vitres des fenêtres et leurs rebords, remplissant de centaines de milliers de minuscules gouttes le quadrillage des moustiquaires en train de rouiller.
Afficher en entierTraversant l'aube qui se levait sur Perdido dévastée, Billy Bronze et Zaddie Sapp s'en furent lentement rejoindre les hauteurs
Afficher en entierLes choses ne s'étaient pas déroulées comme prévu, loin de là, pourtant il était raisonnablement heureux. Il craignait de se leurrer, de garder intentionnellement les yeux fermés pour clamer haut et fort que les barreaux de sa prison n'existaient pas. Peut-être existaient-ils bel et bien : c'était la maison, c'était Elinor, c'était le verger de pacaniers de l'autre côté de la route, c'était la digue et la rivière qui coulait derrière, Miriam et ses incessantes requêtes au téléphone d'un côté, et la forêt de pins sombres de l'autre. Mais si ces barreaux existaient bel et bien, il ne les voyait pas. Sincèrement, il ne se sentait pas prisonnier ; et si c'était le cas, il faut croire que l'emprisonnement lui procurait un certain plaisir.
Afficher en entier