Commentaires

Petite suite dans la veine du premier, donc pas vraiment de surprise et beaucoup de plaisir de lecture.

Déroulé similaire au précédent avec une situation normale au début qui devient cataclysmique par la suite.

De toutes petites longueurs avec également de petites répétitions mais cela n'est pas gênant.

Assez curieux de découvrir ce que l'auteur nous réserve pour le final.

Un tome 2 tout à fait à la hauteur du premier. J'ai retrouvé Ryhalt et son univers avec grand plaisir. J'aime toujours autant l'ambiance sombre et menaçante qui règne dans ce livre. Tout au long du récit, j'ai profondément ressenti la tristesse de Ryhalt après la disparition d'Ezabeth et j'espérais moi aussi qu'il soit capable de la ramener. J'ai également beaucoup aimé retrouver les autres personnages et en découvrir de nouveaux, surtout Amaira, ceux-ci sont toujours aussi travaillés. L'histoire m'a plu surtout pour son mystère, j'avais un peu peur que le scénario ne ressemble trop à celui du tome 1 mais en fait pas du tout. J'aime toujours la plume de l'auteur, même si je préfère les récits à la troisième personne.

Bienvenue dans la cité du bonheur et ses dunes de sables ensoleillées. Ah non ! c'est pas tout à fait ça......

4 ans après les événements du 1er tome la cité est bombardée par des projectiles lancés par les Rois des profondeurs qui font un véritable massacre dans la population. Celle-ci, épouvantée cherche protection dans cette nouvelle religion qu'est la Dame Blanche. Ryhalt et ses Ailes Noires vont devoir déjouer la mort dans les égouts, en haut d'une tour mais également dans la Désolation où la moindre créature est un danger mortel, aidés en tout et pour tout, d'une corneille à la langue bien pendue et de leurs bouteilles qu'ils éclusent à tour de bras.

La noirceur de la série est toujours présente avec sa nocivité, sa puanteur et sa pelletée de cadavres et créatures cauchemardesques, allégée par la relation attendrissante entre ce capitaine désabusé, au bout du rouleau et sa jeune protégée qui mine de rien, creuse petit à petit sa place dans le cœur qui se veut d'acier de notre héros, même si cela ne l'empêchera pas de souffrir encore méchamment.

Je me demande ce que réserve le prochain tome. La seule solution, le lire !!

Autant le vol.1 était superbe, autant celui-ci est ennuyant et loufoque à souhait. Espérons que le vol.3 sera bon !

Malgré le bon accueil dans la presse, j'ai pas trouvé le bouquin génial, un scénario des plus classiques, des procédés de magie peu crédibles, un héro prévisible et un peu binaire ; par contre, dans la description de l'atmosphère ambiante et de la tension psychologique, l'auteur est très bon.

La dark fantasy et le western font-ils bon ménage ? Oui, assurément, sauf si l'auteur aurait la mauvaise idée de faire foirer l'attelage.

Pas de panique, ici, le mélange est réussi et c'est un vrai plaisir de refaire une incursion dans la fantasy après autant d'année sans y mettre les pieds.

D'ailleurs, c'était avec le premier tome de Blackwing que j'avais remis le pied dans l'étrier fantasy et l'univers développé m'avait tellement plu que je n'avais pas eu envie de tout foutre en l'air avec un autre titre de fantasy.

Le seconde tome est souvent un exercice difficile car tout le monde vous attend au tournant, cherchant la faute, l'erreur, le manque de profondeur scénaristique ou l'excès de confiance qui fait parfois trébucher les auteurs.

Le plus grand péril est de nous refaire un remake du tome 1. L'autre écueil à franchir est celui de la surprise qui n'est plus au rendez-vous puisque nous avons découvert l'univers fantasy western. Faut être équilibriste de talent pour continuer de passionner ses lecteurs et l'auteur a parfaitement réalisé son marché sur la corde raide, sans chuter ou finir pendu.

Nous sommes 4 ans après les faits et Ryhalt Galharrow est toujours le chef des Ailes Noires. Ses amis Nenn et Tnota sont toujours là, ils sont toujours bourrus et bourrins, dur à cuire et attachants.

Même Ryhalt et ses vagues à l'âme, son entêtement, son blues, est un devenu un ami avec lequel on aimerait aller boire une pinte de mauvais alcool. Avec de bons personnages travaillés, la moitié du job est déjà fait. le méchant est réussi aussi. What'else ?

Dans le tome 1, Ryhalt faisait le boulot parce qu'il n'avait pas le choix, maintenant, on sent qu'il a envie de défendre la cité de Valengrad, que le sacrifice d'Ezabeth ne doit pas rester vain et là, on a des tas de choses qui grouillent, qui rampent, qui attendent leur heure, bref, on s'est reposé durant 4 ans et on a baissé la garde…

Le scénario est copieux entre des zombies, des capuchons jaune qui vénèrent la Dame de Lumière (secte religieuse ?), un Blitz comme Londres en subit un durant les deux guerres, des magouilles, des taxes abusées sa mère, le pouvoir en place qui n'écoute pas ses sujets qui grognent, la révolte qui arrive, les trahisons, le vol d'une relique appartenant aux Rois des profondeurs et un l'envie pour certains d'être calife à la place de tous les califes. Je n'ai rien oublié ?

L'univers développé par l'auteur est un mélange habile entre du western et de la dark fantasy, ce qui change des romans traditionnels à tendance médiévale et lui donne un nouveau souffle : oui, c'est possible de créer un univers à partir d'une Désolation, sorte de désert rempli de saloperies qui vous boufferont, le tout né après une apocalypse dantesque afin de mettre au dodo les Rois des Profondeurs.

Oui, c'est sombre… Oui, c'est violent et même gore. La dark fantasy, ce n'est pas chevaucher des licornes roses bonbons.

Vaut peut-être mieux éviter de lire ce genre de littérature si vous êtes dépressifs car ici, tout n'est que tristesse, désolation, morts violentes, tragique, drame… Ajoutez tous les adjectifs que vous voulez du moment qu'ils sont synonymes de drame. Même Ryhalt se refuse au bonheur car il estime qu'il ne le mérite pas (parfois, on a envie de lui coller des baffes).

Une lecture dépaysante, chahutée parce que dans ce monde, rien n'est tranquille, c'est sombre, rythmé, couillu, alcoolisé et épique.

Ed McDonald n'est pas tombé dans les pièges de la facilité ou du remake de son premier tome, il a su poursuivre son univers et pousser ses personnages encore plus loin, il a continué à développer son monde post-apo western dark fantasy sans se vautrer dans la facilité. Son scénario est élaboré et si tout semble être disparate au départ, tout finira pas se lier, telle une sauce épaisse et goûteuse qui décape le palais.

Un deuxième tome incroyable et particulièrement surprenant. Il y a peu de répétitions entre ce tome et le premier. On se retrouve 4 ans plus tard et l'auteur ne revient pas sur son univers. Un petit résumé du tome précédent nous permet de revoir les éléments importants. J'ai trouvé l'histoire addictive et particulièrement bien écrite. À lire!

L'histoire reprend 4 ans après les événements du tome 1. Dès le début nos personnages se retrouvent entrainés dans les ennuis. Ce fut un plaisir de retrouver Galharrow, Nenn et Tnota dans la suite de leurs mésaventures. De même que les nouveaux personnages que nous rencontrons sont profonds et bien travaillés. J'aime beaucoup le style d'écriture sans fioriture de l'auteur. L'intrigue est prenante et nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Galharrow ne fait pas toujours les choix les plus justes mais il s'ajuste à cet univers impitoyable.

En résumé j'ai autant apprécié ce second tome que le premier et j'ai hâte de lire la suite.