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Liste des commentaires

Or

Enchantée de retrouver Rebecca de Lost et la suite d'une enquête sur le "tueur au marteau". Ce serait se méprendre sur l'écriture de l'auteure s'il n'y avait qu'une énigme dans ce livre. Avec "Mauvais genre" (troisième enquête du commandant Rebecca) on reste sur notre faim suite au suicide supposé de l'un des protagonistes de l'histoire. La reprise de service sera périlleuse et dangereuse.

Dans le même temps se retrouver à enquêter dans le milieu militaire n'est pas chose aisée et l'équipe devra user de bien des subterfuges. Tout repose sur cette maladie à ceux qui reviennent de guerres multiples, le Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT). Et pendant ce temps "le tueur au marteau" récidive…

"Quelle jouissance de tenir la vie d'une personne entre ses mains. Et cette jouissance est proportionnelle à la souffrance infligée. Il sait qu'elle va mourir. Elle, l'ignore encore."

Dans cette suite tout les personnages sont mis à rude épreuve, l'équipe va se réduire au minimum. Des tortures physiques et psychologiques, des indices, des doutes, il sera difficile de défaire les nœuds de ces deux affaires.

"Et puis, comme à la fin d'un cauchemar, un éclair de compréhension illumine son regard et toutes les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place…"

Bien des rebondissements m'ont mis la puce à l'oreille mais je me suis bien fait avoir, et ne m'attendais pas à cette fin explosive. L'auteure nous entraîne avec angoisse et surtension vers la fin de cette histoire. Je remercie les éditions Taurnada et Joël Maïssa pour cette lecture passionnante avec une auteure que j'apprécie énormément.

Voilà un thriller, policier, roman très noir à lire après avoir découvert "Mauvais genre" que je recommande vivement pour les amateurs du genre.

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Or

Maraval, un major, est retrouvé mort à son domicile, dans de très étranges circonstances. Si au début la thèse du suicide prend forme, elle est vite abandonnée. En effet, le commandant Rebecca de Lost et son équipe commencent à entrevoir des éléments qui font plutôt penser à un meurtre. En parallèle, Rebecca s’occupe également de l’affaire du tueur au marteau. Elle va donc agir sur deux fronts dans une enquête menée tambour battant.

Dès les premières pages, l’auteure tisse sa toile et elle m’a attrapée sans possibilité aucune de m’en extraire. Je ressors totalement captivée de ce thriller que j’ai trouvé maîtrisé et intelligent. L’auteure nous propose deux arcs narratifs, avec deux enquêtes différentes, et cela va à toute vitesse.

Là où j’ai trouvé ce thriller particulièrement réussi, c’est dans la dimension psychologique qu’il aborde. En effet, Isabelle va mettre en exergue ces blessures invisibles de guerre. Elle abordera le syndrome post-traumatique de beaucoup de personnes revenues de pays en conflit, ces problèmes qui ne se voient pas, mais qui n’en demeurent pas moins présents. J’ai fortement apprécié que l’auteure y fasse référence, puisque ce n’est pas très habituel.

L’enquête est parfaitement maîtrisée et je ne me suis ennuyée à aucun moment. J’ai totalement accroché à Rebecca. J’ai trouvé que c’était une véritable battante malgré les épreuves qu’elle s’est vue subir. Elle est dynamique et téméraire. Je l’ai trouvée très profonde et très bien brossée par l’auteure.

La plume de l’auteure est addictive au possible. J’y ai retrouvé tout ce que j’aime dans ce genre littéraire, à savoir du dynamisme, du rythme et de la fluidité. J’ai été séduite par ce style précis, incisif et qui va droit au but.

Un thriller trépidant, intelligent de par les thématiques qu’il aborde et que je n’ai pas l’habitude de croiser dans mes lectures, le tout servi par une héroïne inspirante et charismatique et un style entraînant et additif. À découvrir sans hésiter.

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Or

Un régal de retrouver l’équipe du commandant Rebecca de Lost. Tous encore très marqués par les drames vécus (voir « Mauvais genre »), ils n’auront d’autre choix que de passer outre tant leur boulot ne leur laissera aucun répit. Un meurtre maquillé en suicide mais aussi et toujours le « tueur au marteau » qui accélère son rythme et autour duquel l’étau se reserre.

Un rythme intense et des investigations palpitantes, l’auteure joue avec leurs nerfs mais aussi ceux de son lecteur. Elle aime nous donner l’illusion d’indices pour nous entraîner sur de fausses pistes puis nous laisser baba sur la révélation finale. Trop heureux est alors le lecteur qui n’aura finalement rien vu venir.

Une nouvelle fois, elle aborde un thème sensible, ici le SSPT (syndrome du stress post-traumatique) chez les militaires de carrière. On sent qu’elle s’est documentée et, à travers l’histoire très forte de ses protagonistes, nous livre nombre d’informations très intéressantes mais aussi déroutantes sur le sujet.

Une excellente lecture. Riche et intense que j’ai dévorée.

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Or

Première chronique de l'année pour une très bonne lecture. Un polar rythmé et efficace mettant en scène Rebecca de Lost et son équipe. Ils vont devoir mener de front deux enquêtes, un meurtre maquillé en suicide et celle du Tueur au marteau qui a décidé de reprendre du service.

Je prends la série en cours et je me suis très vite mise dans l'ambiance. Je me suis un peu spoilé le précédent tome mais ce n'est pas grave, c'est le risque de commencer par un tome 4. Donc si vous en avez la possibilité ne faites pas comme moi et commencez par le début ;).

L'auteure aborde le sujet du SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique) chez les militaires. Un thème ultra intéressant que je n'ai pas souvent rencontré dans mes lectures.

Avec une écriture fluide et dynamique elle va à l'essentiel et va tout faire pour brouiller les pistes. Et c'est plutôt réussi, la fin explosive m'a bien pété à la figure, trop occupée que j'étais à soupçonner tout le monde.

Un polar court, trépident et maîtrisé. Tout y est pour passer un bon moment, deux intrigues bien menées, des personnages auquels ont fini par s'attacher, du suspense, le tout mené à un rythme effréné. C'est un peu la marque de fabrique de Taurnada Editions. Des romans courts, intenses et rythmés que je prends toujours plaisir à découvrir.

Une très bonne découverte. Je vous la recommande.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches/

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Diamant

Un petit livre, comme tous les formats de cette maison d'édition avec une très bonne histoire. Nous plongeons à corps perdus dans une double enquête du commandant Rebecca de Lost. Il s'agit du deuxième tome avec ce personnage et d'autres. Je n'avais pas spécialement peur de me retrouver avec des petits hommes et petites femmes qui ont déjà un vécu. L'auteur a su rappeler ce qui s'est produit précédemment, ce qui signifie, à mes yeux, que les livres peuvent être lus indépendamment. Même s'il y a un point que nous connaissons avant de lire la première enquête. Bref, le fameux tueur au marteau fait son grand retour, mais comme il est galant, il laisse l'équipe de Rebecca trouver ce qui s'est réellement produit auprès de l'ancien militaire, le major Maraval. C'est terriblement gentil pur un tueur en série de s'amuser aux dépends de ceux qui le recherchent activement.

Les recherches vont bon train. Il n'y a pas qu'une seule énigme, qu'une seule personne a traquer. Non, il y a un sacré micmac rien que pour la mort du Major Maraval. Est-ce un suicide ? Un meurtre ? Une tentative de suicide ratée transformée à l'essai par une balle dans la tête ? Toujours est-il que cet homme est bien passé de l'autre côté de la barrière et qu'il n'est pas prêt de revenir. Le commandant et son équipe ont fort à faire. L'ancien militaire a eu quelques ennuis et le fameux post-traumatique fait son apparition. Il est rentré d'une dernière mission, une dernière guerre, celle de trop. C'est celle-là qui va le plonger dans un état difficile. Si certains ont des blessures physiques et s'en sortent mieux, lui est revenu l'esprit meurtri. Et dans cette grande et belle famille, nul ne peut parler sans en recevoir des conséquences.

Un famille qui est dépeinte comme solide, soudée et muette. La fameuse grande muette. Lorsque vous entrez dans tel ou tel service, le silence est d'or. Rien ne doit en sortir, le bon comme le moins bon. S'il faut se faire aider ? C'est possible, mais il y a des risques. Et si par hasard c'était l'un de ses fameux anciens collègues qui a fait le coup ? Et si c'était tout simplement un suicide ? Sauf que des détails amènent l'équipe de police du 36 Quais des orfèvres à se poser des questions. Entre doute et certitudes, chacun d'entre eux tente de découvrir la vérité. Et c'est cette vérité qui devient tout sauf évidente. Rencontrer les anciens, l'ex-femme, le voisinage, tout est bon pour avoir le fin mot de l'histoire. Pour cette enquête c'est du grand, très grand. Vous pensiez avoir trouvé ? Perdu ! J'ai eu beau décrypter, tenter de voir ce qui se cachait entre les lignes : rien !

Alors non, ce n'est pas de la colère que j'ai ressenti de ne pas avoir trouvé, mais l'auteur nous ballade bel et bien du début à la fin. Car la surprise est de taille et nous n'en sommes qu'à la première enquête !!!!! Car il ne faut pas oublier le fameux tueur au marteau. Une femme, un enlèvement et paf ! Le marteau qui fait son office. Une scène est réaliste qui tient à la gorge jusqu'à la fin de l'une d'entre elle. Et là, oui, c'est la colère qui monte. Cette rage qui nous prend aux tripes qui ne cessent de faire trembler les membres. Comment un tel personnage est capable de cela ? Après un certain nombre de crimes, il avait disparu durant de nombreuses années. Pourquoi est-il revenu ? Que s'est-il passé ? Pourquoi n'est-il pas mort tout simplement !

Le summum ? Ne cherchez plus, lorsque vous saurez qui est derrière tout cela... Une très grosse envie de meurtre va passer, là dans un recoin de votre tête. Il est clair qu'une fois arrêté, ce personnage touche du doigt un point crucial : pour exister, il aurait fait tout cela pour exister ? Dans des décennies qui se souviendra de ceux qui l'ont arrêté, alors que ce personnage sera encore et toujours sur les lèvres ? Il n'a pas tort. L'auteur touche un point qui est bien réel. Nous nous souvenons de ces grands hommes qui ont fait énormément de dégâts, je pense à Hitler qui a été capable d'éradiquer un peuple immense. Qui se souvient de ceux qui l'ont affronté ? Des noms ? Pour ma part je n'en ai pas souvenance, c'est l'horreur qui est présent. Comme le malheur des uns qui ne sait pas se cacher...

Et dans tout cela ? Entre ces deux enquêtes de poids, nous suivons les états d'âmes de Rebecca, de son équipe. La mort de l'un d'entre eux est terrible, fait froid dans le dos. Et puis certains décès mettent des couples en plans. Le retrait pour ne plus souffrir, le retrait pour donner de l'air à l'autre qui doit se recentrer sur sa famille qui reste. C'est un pari risqué de ne pas mettre des "héros" à leur top. Cela ne les rend que plus humains. Le temps passent, les crimes s'accumulent tout comme les preuves. Le coeur est toujours présent. Il faut savoir penser à soi par moment, être égoïste, personne ne le fera pour nous. Personne ne prendra le temps de nous en laisser justement. Demain n'existera peut-être pas, il faut savoir vivre l'instant présent.

Comme écrit un peu plus haut, les personnages sont humains, avec leur forces, leurs faiblesses, leurs besoins, leurs espoirs. Même les meurtriers ont besoin de reconnaissance pour exister. Lorsque j'ai refermé ce récit, j'ai gardé en moi certains personnages et je me dis que cela serait sympa de les suivre de nouveau. Tom qui se voit reprendre pied avec ses enfants. L'histoire de Mélina est touchante, son besoin d'avoir un enfant ne laisse pas indifférent. Je laisse volontairement les autres se faire découvrir. Ils ont tous ce petit truc qui appelle à les suivre, à les découvrir, à les comprendre également.

En conclusion, deux enquêtes pour le prix d'une. Il n'y a pas que les blessures qui se voient qui sont importantes. Le mal-être d'un individu peut lui permettre de grandes choses. L'esprit humain est complexe, les rouages du cerveau ne s'arrêtent pas en une fraction de seconde. Le trouble du stress post-traumatique est une blessure difficilement gérable, même si elle est invisible.

Je remercie la maison d'édition Taurnada pour l'envoi du livre. Un grand merci pour vos histoires !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/blessures-invisibles-isabelle-villain-a179855632

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Or

Après la mort d'Antoine et un repos forcé pour l'équipe de la criminelle, Rebecca reprend du service avec une scène de suicide circonspecte et un tueur en série qui joue avec ses nerfs. La quinqua ne devrait pas s'ennuyer...

Il y a quelque chose de vertigineux à retrouver le machiavélisme et la perversité du "tueur au marteau". Rebecca est nul doute dans son collimateur et se rapproche d'elle insidieusement, dangereusement.

Mais ce psychopathe regrette de ne pas l'avoir toute à lui avec une affaire alambiquée de "faux suicide". La tension est palpable et on cherche à détourner notre attention au maximum. Aucune piste n'est écartée, on recherche des éléments, on se disperse, les soupçons rendent fiévreux, inquiets, méfiants. Il faut déjouer les pièges, démasquer les faux-semblants, dépasser ses préjugés. Malgré un équilibre au sein de l'équipe menacé, on ne peut qu'apprécier et louer l'esprit de cohésion. Rebecca nous impressionne au cœur de la tourmente. Sa vie personnelle nous la rende fragile, attachante. Son histoire avec Tom est passionnée, mais compromise.

L'écriture est rythmée, adéquate, soumise à un ingénieux calcul. Ici on est tour à tour dérouté, estomaqué, choqué.

On est ballotté invariablement, chahuté, malmené jusqu'à l'éclatement final qui soulage autant qu'il anéantit.

Un récit extrême mené tambour battant, des incertitudes, des fausses routes et de nombreux rebondissements : on glisse et on devient accro et à cran. Parce que les blessures vont bien au-delà de ce que l'on voit...

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Diamant

Il y a des romans comme ça où vous savez avant de les ouvrir que ça va être de bonnes lectures. C'est le cas avec ce livre, et ce pour plusieurs raisons. Déjà et avant tout, parce que je connais déjà l'auteure, Isabelle Villain, pour avoir lu ses trois précédents romans, pas dans l'ordre, mais je n'ai pas pu résister à tous les lire. J'ai eu en plus le plaisir de la rencontrer « en vrai » lors d'un salon littéraire en septembre, j'ai apprécié la façon dont elle parle de ses écrits, elle m'avait d'ailleurs parlé de cette dernière sortie et le peu qu'elle m'en avait dit me donnait déjà envie de le lire. J'étais impatiente en tout cas. Et enfin, je le dis à chaque fois, mais c'est vrai et ce roman le prouve encore, un thriller qui paraît chez Taurnada éditions, c'est la garantie d'un très bon thriller, avec un suspense de dingue, et des retournements de situation inattendues. Je n'ai jamais été déçue par aucun de leurs publications, je regardais leur catalogue, j'ai déjà lu 18 romans sur leur 32 parus, et aucun ne m'a déplue, et je ne dis pas ça par complaisance, c'est exactement ce que je ressens. Comme je dis toujours, cette maison porte bien son nom, c'est une mini tornade à chaque nouvelle parution.

J'étais donc impatiente de retrouver Rebecca de Lost, commandant de police. Je l'ai rencontrée dans Mauvais genre, j'ai continué à faire sa connaissance dans Peine capitale et Âmes battues, et je suis très contente de la revoir. Vous savez, c'est le genre de personnage auquel on s'attache, que l'on peut même considérer comme un ami. Eh bien, Rebecca de Lost fait partie de ceux là. J'aime beaucoup les romans policiers où il y a un personnage récurrent, qui revient à chaque nouvelle histoire, comme la Kay Scarpetta de Patricia Cornwell ou d'autres comme les enquêteurs du département V de Jussi Adler Olsen. Plus on les rencontre, et plus on a d'affect pour eux, plus ils font partie de notre vie. Je me suis attachée à Rebecca, c'est une femme qui a ses failles, qui a connu des drames qui font qu'elle a parfois du mal à avancer dans la vie. D'ailleurs, une des forces des personnages créés par Isabelle Villain, est que ce sont des écorchés de la vie, tout n'a pas été tout rose pour eux que ce soit dans leur vie privé ou professionnelle et concilier les deux n'est pas toujours évident.

Blessures invisibles commence peu de temps après Mauvais genre. Rebecca et son équipe sont encore sous le choc des derniers événements, des décès qu'il y a eu, de la résolution de la dernière affaire. Je ne préfère pas trop vous en parler au cas où vous n'ayez pas lu le précédent. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que du coup Rebecca est vraiment fragilisée et déstabilisée. Une nouvelle affaire voit le jour lorsqu'on retrouve à son domicile le major Maraval mort, une balle dans la tête, l'arme à la main. Tout pourrait faire penser à un suicide, mais l'équipe de Rebecca n'en est pas convaincue. C'est un homme qui a fait la guerre dans des pays chauds et qui est revenu justement d'une dernière mission au Mali complètement traumatisé. Il souffre d'ailleurs de syndrome de stress post-traumatique. Sa mort est-elle un suicide ou pas ? Rebecca et son équipe vont mener l'enquête, sensible par le sujet. Les blessures ne sont pas toujours visibles, d'où le titre d'ailleurs qui est parfait ici.

En parallèle, on suit une seconde enquête, que l'on a commencée dans les précédentes histoires, celle de l'affaire du tueur au marteau, cet homme que l'on a connu dans les enquêtes d'avant, qui tue des femmes en écrasant au marteau leurs mains. Aucun indice sur ces meurtres, les recherches piétinent. Pourquoi le meurtrier s'est-il abstenu de crimes pendant plusieurs années ? Qu'a-t-il pu arriver dans sa vie pour qu'il fasse cette coupure ? Et pourquoi a-t-il repris ? De façon assez acharnée en plus. Quels sont ses raisons, s'il peut y en avoir une pour être aussi cruel ! Bref, l'équipe de Rebecca a pas mal de fil à retordre avec ces deux enquêtes.

Isabelle Villain parle à travers ces personnages et ces crimes de sujets de société importants, comme le stress post-traumatique, un mal qui a été longtemps tabou et dont on parlait que très peu. Ces hommes qui sont partis à la guerre et qui reviennent traumatisés par ce qu'ils ont vécu, souvent lorsqu'ils ont dû tuer des enfants pour survivre eux-mêmes. Les valeurs humaines sont bafouées et il est très difficile de vivre avec toutes ces images. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteure parle de ça, avec beaucoup de sensibilité et sans fards.

Les personnages sont toujours aussi bien traités, avec leurs qualités et leurs défauts. Et ça j'aime. J'aime quand ils ne sont pas lisses, qu'ils ont des égratignures, des blessures, mais aussi de belles convictions qui les font se tenir le plus droits possible. Je les ai tous appréciés, Tom, la famille d'Antoine, et les autres enquêteurs. Une mention spéciale pour Mélina, cette jeune inspectrice de l'équipe. On en apprend plus sur elle et sa vie privée, ses difficultés pour avoir un enfant, puisqu'elle est lesbienne et mère célibataire. Elle m'a touchée énormément, je trouve surtout très intéressant que des sujets sociétaux comme le mariage pour tous apparaissent dans les romans, soient traités avec leurs points positifs comme négatifs.

Et bien sûr, tout cela sublimé par la plume et le style de Isabelle Villain qui, au fur et à mesure des romans, deviennent de plus en plus matures et aboutis. Les phrases courtes au moment des scènes policières donnent ce suspense et ce rythme indispensables à la lecture d'un thriller. Les descriptions sont présentes, mais tout en finesse, sans lourdeurs. Pareil pour les explications des thèmes abordés, elles permettent d'enrichir le texte et donc la lecture. Je me suis encore beaucoup attachée à Rebecca et à tout ce petit monde qui gravite autour d'elle. Et pourtant, le choix narratif de l'auteure n'est pas celui que je préfère pour rentrer dans la tête du héros, puisque c'est écrit à la troisième personne du singulier. Je suis d'habitude plus sensible au « je » qui me permet de rentrer au plus près dans la tête du personnage principal. Et malgré tout, ici, je me suis sentie très proche de Rebecca, je l'ai regardée évoluer comme si je me tenais à côté d'elle, comme si j'étais sa bonne copine à qui elle racontait tout, ses pensées, ses joies, ses peines. Une personne que je suis triste de quitter à la fin de ce quatrième roman passé avec elle. J'avoue, ça a été difficile de terminer cette histoire car je n'avais pas envie de laisser Rebecca et toute son équipe. D'ailleurs, ce quatrième opus voit la conclusion de l'enquête du tueur au marteau, et je peux vous dire de vous préparer et de bien vous accrocher à vos fauteuils, car la résolution dépote. Ouah ! Quelle claque, vraiment ! C'est rare que j'emploie ce mot dans mes avis, je le trouve toujours un peu excessif, mais là, il colle parfaitement à mon ressenti. L'identité du tueur m'a complètement bluffée et glacée les sangs. Et comme à chaque résolution, ça me donne envie de relire ce roman et le précédent, Mauvais genre, pour tout voir avec un œil neuf et en connaissance du meurtrier. Car, ce n'est pas spoiler, on sait très vite, dès le départ, que le tueur au couteau serait une personne qui connaitrait très bien Rebecca. Et donc, bien évidemment, j'ai porté mes soupçons sur certains proches de l'inspectrice, mais j'étais loin de me douter de son identité...je suis restée sur les fesses...

Bon, je pense que vous l'aurez compris, j'ai passé un très très bon moment avec ce dernier opus de Isabelle Villain. Vous pouvez lire ce quatrième avant Mauvais genre, il vous manquera certaines informations sur les caractères des personnages, mais il est possible de le lire sans avoir lu les autres. Si vous lisez Mauvais genre après, vous aurez l'avantage de connaître l'identité du tueur au marteau et cela peut donner un autre œil à la lecture.

Ce qui m'attriste le plus, c'est que je me demande s'il y aura de nouvelles enquêtes de l'équipe de Rebecca. La résolution de cette affaire qui a été une sorte de fil rouge me fait me demander s'il y aura à nouveau d'autres histoires avec ces personnages que j'apprécie énormément. Mais bon, quelque soit le choix de Isabelle Villain, je continuerai de la lire et de la suivre, j'aime tellement son style, sa façon de raconter une histoire et de tenir en haleine son lectorat que je ne pourrais pas faire autrement que la lire. Et si en plus, elle est publiée aux éditions Taurnada, je saurais que c'est gage de qualité.

Je vais arrêter d'être bavarde, mais quand j'aime, j'ai du mal à m'arrêter ! Bien sûr, je vous recommande vivement les romans de Isabelle Villain, et celui-ci en l'occurrence. Un gros coup de cœur pour moi. J'ai déjà hâte de la lire à nouveau ou de lire un nouveau thriller de Taurnada...

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Or

La voici, la voilà je veux parler de ma dernière lecture de l’année 2019 ! Pour cet événement j’ai choisi les Éditions Taurnada avec le petit dernier d’Isabelle Villain « Blessures invisibles ».

Quatrième de la série des aventures du lieutenant Rebecca De Lost, Blessures invisibles est un polar dans lequel j’ai pris beaucoup de plaisir.

Bien que ce livre puisse être lu indépendamment des autres, comme je l’ai d’ailleurs fait, je conseille tout de même de lire dans l’ordre les précédents opus à savoir, Peine capitale, Âmes battues et enfin Mauvais genre.

Donc comme je le disais, ce livre est mon tout premier de l’auteure.

J’ai ressenti une certaine appréhension au moment de prendre cette histoire au vol, peur de ne pas comprendre l’enquête qui s’étale sur ces quatre livres, peur également de passer à côté des personnages qui se sont construits et qui ont, à n’en pas douter, mûri au fil du temps. Mais il n’en est rien, je peux rassurer le lecteur qui se trouve dans la même situation que moi, on plonge direct dans une toute nouvelle enquête, quant à la deuxième celle qui prend naissance dès le premier livre, nous ne sommes pas perdus pour autant.

L’auteure informe ses nouveaux lecteurs sur cette enquête du tueur au marteau, sans pour autant rabâcher les éléments pour les personnes présentes depuis « Peine capitale ».

Alors certes, j’aime suivre l’évolution des personnages c’est un aspect propre à la lectrice que je suis, mais ça ne m’a pas empêchée d’apprécier cette équipe courageuse, mais fort ébranlée par la vie.

On se prend facilement au jeu et nous les suivons avec délectation dans cette frénésie meurtrière et dans la manipulation dans laquelle ils sont plongés malgré eux.

J’ai trouvé une écriture fort agréable, prenante à souhait ce qui m’a emmenée petit à petit vers une fin comme je les aime, avec des rebondissements jusque dans les toutes dernières pages.

Je remercie Joël Maissa des Éditions Taurnada pour sa confiance renouvelée. Cette ME que j’apprécie tant, riche de belles découvertes confirme encore une fois par ce livre toute l’étendue de la qualité de leur ligne éditoriale.

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Pas apprécié

J’étais pour ainsi dire persuadée que ce roman allait me plaire, au vu des nombreux avis que j’ai pu lire ces derniers temps sur les précédents opus de l’auteur. Et pourtant, je vais me livrer à un exercice que je n’apprécie guère : vous dire en détail pourquoi je ne l’ai pas aimé.

Se laisser embarquer dans une histoire ne tient parfois pas à grand-chose. Un paragraphe qui vous parle, des expressions qui vous sont familières, un personnage auquel vous voudriez pouvoir prêter main-forte. Un truc tout personnel qui vous fait vous sentir à votre place, là, dans cette histoire, et foncer tête baissée, peu importent la nuit écourtée ou le rendez-vous que vous allez manquer. Je le regrette, mais Blessures invisibles n’a pas su « venir me chercher ». C’est plutôt bien ficelé, la double enquête plutôt bien exploitée, mais le tout est trop classique à mon goût ; Rebecca de Lost est une héroïne travaillée, mais pas suffisamment originale pour que je m’y attache ; les thèmes sont intéressants – suicide (ou pas ?), stress post-traumatique – mais déjà souvent lus pour ma part, et le style ne m’a procuré aucune émotion, malgré des propos sensibles. Le suspense était présent, alors qu’est-ce qui n’a pas marché ?

J’ai lu beaucoup de polars, j’attends vraiment qu’on me surprenne pour me convaincre, qu’on revisite les codes du genre, sans quoi je classe rapidement dans « j’ai lu aussi », sans plus de souvenirs. Il y a des bouquins que je trouve mauvais, aux dialogues forcés, au dénouement mal amené, ce n’est pas le cas de celui-ci. Et son succès parle pour lui ! Mais il n’était pas pour moi.

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Diamant

Quand on a aimé un personnage de roman comme j’ai aimé celui de Rebecca de Lost dans Mauvais Genre, c’est un plaisir de la retrouver aujourd’hui dans Blessures invisibles mais aussi avec de grandes attentes. Un commandant de groupe à la personnalité touchante qui se retrouve à devoir gérer deux enquêtes qui ne la laissera pas souffler et nous non plus. Deux intrigues à résoudre pour deux fois plus de rebondissements et de suspense. Tout d’abord un officier de l’armée est retrouvé mort une balle dans la tête et même si tout fait penser à un suicide, ce n’est pas le cas alors qui avait à tirer profit de la mort du major Maraval ? En second lieu, il semble que le « tueur au marteau » reprenne du service, ce n’est pas un inconnu pour le groupe de Lost, pourtant il arrive toujours à passer entre les mailles du filet. Je me suis laissé prendre par ce thriller psychologique et je n’ai pas pu le lâcher avant la fin. Ce superbe thriller a réussi à maintenir mes neurones en état de veille, fébriles et captivés. Il faut dire que les membres du groupe y sont pour beaucoup, la personnalité des personnages secondaires est ici travaillée en intensité et cela donne du relief aux deux intrigues. « Les méchants » sont de vrais cas et j’ai aimé chercher à savoir qui ils étaient parmi les suspects. Je n’ai pas réussi à démêler les fils brillamment tissés par l’auteure, entre les fausses pistes, les effets de surprise et la cascade des péripéties, j’étais agréablement submergée. Un des thèmes abordé est celui du SSPT, dont j’ai beaucoup entendu parler mais que je connaissais assez peu et le voir ainsi mis en scène c’était enrichissant car les blessures invisibles sont souvent celles qui blessent encore et encore alors que le les blessures physiques sont déjà cicatrisées. Du thriller français de qualité à consommer sans modération.

http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/02/02/37978962.html

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