Commentaires de livres faits par Bleuopale
Extraits de livres par Bleuopale
Commentaires de livres appréciés par Bleuopale
Extraits de livres appréciés par Bleuopale
Un livre YA sympathique et qui se lit très vite. Une histoire qui a son originalité en nous transportant dans un monde druidique ayant survécu jusqu'à nos jours : potions, sorts et grimoires. J'ai trouvé beaucoup de points communs entre ce premier tome et celui de l'héritière des Raeven de Méropée Malo. On est dans le même style d'univers, les personnages, et surtout l'héroïne, ont pas mal de points communs tout comme la ville et l'ambiance qui s'en dégage, autant dire que cela m'a bien plu. J'ai également aimé découvrir l'histoire d'Abigail en fonction des phases de la lune. Le récit se présente sous forme de journal intime avec les dates et les phases de la lune qui suivent les changements que connait notre héroine et ses acolytes.Une plume tout en finesse qui se focalise beaucoup sur la description des émotions d'Abigail. Le déroulé de l'histoire reste assez linéaire : le choix entre le bien et le mal et sa limite toujours floue, un ennemi caché qui harcèle l’héroïne et une incompréhension sur les lois qui régissent le monde druidiques, le récit reste classqiue. Cependant c'est dans l'ambiance, froide et parfois sombre que j'ai trouvé que le récit se déliait le mieux. On reste tout de même sur un livre YA, donc les questionnements d'Abigail sont aussi bien tournés vers ses pouvoirs que vers son avenir amoureux.Les points qui m'ont un peu moins plu, c'est de ne pas retrouver un groupe soudé autour d'Abigail comme c'est le cas dans l'héritière des Raeven. On a parfois du mal à retrouver notre personnage principal seul face à ses obligations et à ses doutes. De plus, je trouve que ses interrogations et autres doutes existentiels prennent parfois un peu trop de place dans le récit au risque de ralentir le rythme de l'histoire.Au final, je reste sur un bon ressenti après ma lecture. Il faut dire que j'ai bien apprécié cette plongée dans l'univers druidique au rythme des phases de la lune et du pouvoir des herbes. Le plus de ce début de série : l’atmosphère qui se dégage et qui nous aide à nous plonger dans le récit des aventures d'Abigail : les landes, la mer, l'herboristerie, la lune, une ambiance propice pour que le lecteur s'immerge dans ce récit fantastique. Je n'ai plus qu'à m'acheter le tome 2 ^^
Ce tome n'a pour moi pas été un coup de cœur même si j'ai passé un très bon moment de lecture. J'avoue que les histoires d'amour des série Animae et Scorpi m'avaient beaucoup plu et que dans ce one-shot où il n'y en a pas, j'ai eu un petit manque, ça doit être mon coté midinette. Je suppose également que ce livre pourrait ne pas plaire à tout le monde, il faudrait peut être rajouter la mention "Attention, livre plein de bons sentiments... A ne pas mettre entre toutes les mains". Par contre perso, j'ai beaucoup aimé l'environnement de ce tome entre Paris et Jérusalem, j'aime beaucoup voyager avec Roxane Dambre, entre petites anecdotes sur la nourriture et les moyens de transport, le dépaysement est garanti plein d'humour ! Ce livre est encore un bon roman feel-good avec une héroine attachante et pas mal de protagonistes inattendus. Un roman entre Charley Davidson et les personnages de Sophie Kinsella mais en YA. Une plume légère et entrainante pour un roman qui nous propulse entre la Sorbonne et l'église du St Sépulcre. Ce livre est pour moi dans la lignée de la bibliographie de l'auteur : on ne s'ennuie pas, on se marre même, surtout devant les déconvenues de notre héroine et on se laisse porter par une histoire pleine de bons sentiments, sans réel méchant mais qui en fait le roman feel good que j'adore lire de temps en temps. Bref une bonne lecture qui m'a donné le sourire aux lèvres !
J'avoue que j'avais un peu moins accroché au tome 1 de cette duologie qu'à d'autres cycles de l'auteur. Cette duologie faisant une suite direct à la trilogie du vide, on y retrouve les mêmes ingrédients. Pour ce dernier cycle (pour le moment en tout cas) dans l'univers du Commonwealth, nous retrouvons Bienvenido, 250 ans se sont écoulés depuis l'exploit de Nigel et la planète et ses habitants n'ont toujours pas réussis à se débarrasser des Fallers qui continue à noyauter la société humaine. Société toujours aussi totalitaire et paranoïaque, Bienvenido a tout de même progressé technologiquement depuis son éjection du Vide notamment grâce à Laura Brandt et aux anadroïdes de Nigel. Les astronautes, à l'aide de copies des fusées Soyouz arrivent maintenant à détruire progressivement les arbres en orbite. Mais peut être trop lentement... des rumeurs circulent et la population chuchote sur l'apocalypse Fallers. La société est divisée, une partie attend que le Commonwealth leur vienne en aide, l'autre est attentiste et effrayée aussi bien par le gouvernement, les Fallers que la possibilité de l'intervention du Commonwealth.
On retrouve un univers bien Hamiltonien, pas de doute. Le Commonwealth est plus présent et surtout nous retrouvons un autre des personnages préférés de l'auteur Paula Myo, THE enquêtrice alors que pour le tome 1 c'était Nigel Sheldon qui était mis en avant. J'ai trouvé le second tome de cette duologie plus accrocheur et plus fluide que le premier. Moins de temps morts et une pression qui augmente au fur et à mesure que l'histoire se développe. Plus d'action donc et puis je préfère le personnage de Paula à celui de Nigel, ceci explique peut être cela.
Mais il faut dire que pour ce dernier tome, l'auteur retourne à fond à ses fondamentaux. L'histoire est de nouveau basée sur une enquête policière (même si on a plutôt l'impression d'avoir à faire à la CIA qu'à la police). Le lieutenant Chaing droit mais légèrement facho va engager une poursuite contre ce qu'il considère comme des dissidents sur la moitié du continent de Bienvenido. J'aime bien ce genre de personnage qu'on ne sait pas si l'on doit l'aimer ou non. Peter Hamilton retrouve également ses grands thèmes : une société divisée qui finira plus ou moins par se regrouper contre l'ennemi commun, des extraterrestres omnipotents ou omniscients, qui arrivent à point nommé pour sauver la situation. Bref, l'auteur y va à fond pour ravir les afficionados tels que moi : des d'explications sur les questions sans réponses posées tout au long des deux séries précédentes et une fin en diaporama qui nous fait retrouver les personnages les plus marquants de l'histoire du Commonwealth. Comme un clin d’œil destiné au fan de la saga du Commonwealth
Ce qui finalement me fait dire que pour lire cette duologie, mieux vaut avoir découvert l'ensemble de la saga pour en apprécier tous les détails.
En tant que fan de l'auteur, j'ai passé un super moment avec le tome 2 de la duologie des Naufragés du Commonwealth car on y retrouve un de mes personnages fétiches et beaucoup des éléments du scénario ont la pâte que j'apprécie tellement chez l'auteur. Fidèle à lui même, l'auteur nous propose un petit pavé de 700 pages mais j'avoue que je ne les ai pas vu passer. Au final, un second tome que j'ai adoré, clairement écrit pour les fans mais qui clôture plutôt bien l'ensemble des livres écrits dans l'univers du Commonwealth !
Comme je vous l'avais dit dans ma chronique du tome 1, je trouve cette nouvelle série un cran en-dessous de celle du Protectorat de l'ombrelle, Prudence n'ayant pas l'aura de sa mère, Lady Maccon, on a franchement l'impression qu'il manque un petit quelque chose. Effet de l'auteur assez troublant également avec cette nouvelle série : le lecteur connait plus de chose que Prudence, l’héroïne notamment sur l'histoire de la meute et sur les décisions prises par Lord et Lady Maccon. J'avoue que par moment c'est déroutant et même assez troublant pour le lecteur mais c'est clairement un effet recherché par l'auteur.
Cette série n'en ai pas moins sympathique à lire et ce que j'aime particulièrement c'est qu'elle soit une suite direct du Protectorat de l'ombrelle, on retrouve donc au second plan beaucoup des personnages qui ont fait le succès de la premier série : Lord et Lady Maccon, Lord Akeldama, la meute de Londres et même quelques surprises supplémentaires dans ce deuxième tome ;)Le scenario d'Imprudence est bien plus accrocheur que celui de Prudence. Après tout ce retour en Égypte pour la famille Maccon était prévue depuis 20 ans et la fin du tome 5 du Protectorat de l'ombrelle ;) Ce deuxième tome nous permet de retrouver tout les membres de l'équipage de la Coccinelle à la crème dont Quesnel et les jumeaux Thursdell. J'ai encore un peu de mal avec les caractères parfois franchement futiles de Rue et Primrose qui les rendent, dans certaines situations franchement ridicules. Mais finalement cela fait aussi parti du charme de cette série qui ne se prend pas au sérieux. Second degré de rigueur ou vous serez carrément déçu. Gail Carriger garde une plume très fraiche et collée montée, c'est parfois anachronique mais ça reste plaisant et original.
L'auteur garde cette fois un très bon rythme dans son récit et alterne facilement entre moments de badinage et bataille de haut vol sur la coccinelle à la crème. Le ton est, comme toujours, plein d'humour et léger, ce qui en fait un bon roman feel-good. Gail Carriger distille les secrets et les manipulations de chacun tout au long de ce tome pour nous laisser en attente ligne après ligne et ça c'est franchement agréable !J'ai passé un très bon moment avec Imprudence : un roman feel good et un deuxième tome qui dépote plus que le premier. La plume de Gail Carriger est toujours aussi fraiche et j'apprécie particulièrement de retrouver son univers entre Steampunk et Urban Fantasy original. Une très bonne lecture qui j'espère nous prévoit une montée crescendo pour les prochains tomes !
Dans ce deuxième tome, Stéphane Przybylski nous prend un peu à contrepied. Alors que l'on attend presque impatiemment de retrouver Friedrich Saxhauser, le personnage principal du Château des millions d'années, il n'a, dans ce deuxième tome, qu'un rôle de second plan. Le ton de ce tome change également par rapport au premier : là où l'on avait un Indiana Jones version allemande dont on suivait les aventures, on se retrouve avec un vrai roman d'espionnage. Un jeu d'échec de la grandeur de l'Europe entre allemands et anglais où tous les joueurs se placent mais où certains ne nous sont pas encore connus.Le marteau de Thor n'est clairement pas un roman d'action. Cependant, si l'on avait encore un doute à la fin du Château des millions d'années, nous avons bien affaire à un livre de SF dans un style uchronique très poussée. Stéphane Przybylski est un maitre du détails, le fond historique de sa tétralogie est d'une richesse incroyable. Outre ce fond historique très détaillé qui chaque fois me ravie, ce que j'adore dans le style de l'auteur c'est sa construction de récit si particulière. Des chapitres courts, entre moments actuels, souvenirs et voyage dans le temps, l'auteur passe également aisément d'un personnage à l'autre. Il déroule son récit sur la seconde moitié de 1939 tout en donnant de plus en plus de détails sur les faits qui ont amenés à ces évènements pour chacun de ses personnages. Des allés-retours dans le passé et l'avenir qui étoffe ce récit en nous donnant des clés sur la politique de chaque pays, sur l'idéologie nazis et sa genèse mais aussi sur les situations qui ont amenés nos personnages à leur situations actuelles.C'est cette alternance dans l'écriture très bien dosée et très bien construite qui porte ce tome 2, qui malgré un rythme plus lent que le tome 1, se lit encore plus facilement, un vrai page turner ! Il manque cependant un peu de surprise dans ce récit, la où le tome 1 nous tenait en haleine sur le coté SF de la saga, ce tome 2 est plutôt linéaire, on attend finalement le tome 3 pour voir dans quelle direction l'auteur va nous mener.Une très bonne lecture, j'aime décidément beaucoup le style de Stéphane Przybylski. Sa construction de récit si original et le fond historique incroyablement détaillé qui porte cette uchronie de manière magistrale. Ce deuxième tome est moins marqué action que le premier et garde un rythme assez lent mais le coté espionnage est prenant et nous tient en haleine. J'attends de pouvoir m'attaquer au tome 3 pour voir l'arrivée dans cette échiquier des américains... sachant que le tome 4 de cette tétralogie devrait paraitre en Septembre 2017 !
Pour tout vous dire, oui l'auteur nous transporte bien à un très bel univers de Dark Fantasy... ne surtout pas se faire d'illusions... si à un moment tout va bien pour nos personnages cela ne durera pas longtemps. L'univers du livre de l’Énigme est sombre, chaotique, empreint d'une magie qui n'est souvent ni bonne ni mauvaise mais surtout il est sans pitié pour les plus faibles ou ceux qui seraient trop naïfs. Pour ce premier tome, Nathalie Dau fait conter son histoire non pas à son personnage principal mais au frère de celui-ci. Cerdric, nait réfractaire, enfant non désiré par sa mère et fait bréon en titre du fief de Cassegrume par son grand-père qui décèdera le jour de sa naissance, est un enfant qui grandit sans l'amour de ses parents et qui ne cessera durant son adolescence de tenter de combler ce vide émotionnel apparu dès ses jeunes années. Cerdric, est donc celui qui nous contera principalement le premier tome du Livre de l’Énigme. Vieillard retranché dans le donjon de Cassegrume, ce sont ses mémoires qu'il nous livre pour retracer les conséquences de la chute des mages bleus et du soutien apporté par le Margrave Ardégyl à la résolution de l’Énigme de Namuh. Et surtout, il nous permettra de faire la connaissance de Ceredawn, son frère.
Cela fait longtemps que je n'ai pas lu un livre aussi riche, j'ai parfois eu envie de prendre des notes sachant que chaque parcelle de récit est une clé pour la suite de la saga, j'ai eu peur de passer à côté de trop de petits détails qui rajoute à cette univers fantasy dense et mystique. Les apartés dans le récit qui nous compte le peuple des dragons ou des rives, ces parcelles de l'énigme ou ces chants qui apparaissent au détour de la fin d'un chapitre sont autant de petit cailloux semés par l'auteur et qui nous ouvre des fenêtres sur ce monde entre Cassegrume et Bois d'ombre.
Je ne le cache pas, ce fut une lecture exigeante, difficile de ne lire que quelques pages par ci par là... j'ai eu besoin d'assez longues plages de lecture pour m'immerger dans Source des tempêtes et me guider dans le labyrinthe d'épreuves et de découvertes que fut les vingt premières années de la vie de Cerdric.Je ressors de ma lecture un peu sonnée... je sais qu'il va me falloir un peu de temps pour digérer ce premier tome avant de me lancer dans le tome 2 : Bois d'Ombre, que je sais déjà plus sombre pour Ceredawn ce qui me serre le cœur par anticipation. Mais je le lirai, c'est sûr. Nathalie Dau sait mener son lecteur à travers les routes et les chemins du continent de Cestre en lui donnant les clés de ce monde dur et redoutable tout en nous faisant nous attacher de manière viscéral à ses personnages. On ne veut pas les laisser, on voudrait les soutenir et les aider. Bref c'est une drogue dure. Un livre poignant et qui se mérite. Un livre qui nous fait voyager sur l'aile des couleurs pour une rencontre marquante avec une plume d'auteur presque poétique et un héros malgré lui. Une superbe aventure livresque !
Lorsque j'ai commencé Thya, j'avoue avoir eu une petite appréhension, je me demandais si j'arriverai à m'immerger dans la Gaule du Ve siècle après Jésus Christ. C'est pas ma période de l'histoire préférée et j'ai toujours un peu du mal avec les début du christianisme : c'est fou qu'en quelques siècles, une petite secte persécuté à religion d'état persécutant les autres croyance. Bref, malgré cet a priori n'ayant pas grand chose à voir avec le livre, je me suis plongé dans l'histoire de Thya avec beaucoup de curiosité... et ce que j'ai tout d'abord découvert c'est une plume assuré qui ne prend pas de gant pour vous entrainer dans l'univers de son auteur. Je ne pensais pas que la Gaulle romaine puisse prendre aussi facilement forme pour moi et que cette histoire me happe dès les premières pages.Ce livre m'a réservé pas mal de surprises et notamment avec son héroïne Thya. Je ne m'attendais pas à découvrir une adolescente, protégée par son père des décadences de Rome et de l'arrivée du christianisme. Pas mariée, ce qui à 16 ans en ce temps là et assez inhabituel... mais surtout ce qui m'a marqué tout au long de ce premier tome c'est l'évolution de Thya de jeune adolescente apeurée, elle passe, en 300 pages, à une jeune femme sur d'elle et de ses croyances dans un monde qui ne la comprend plus. C'est bien mené, tout en se concentrant sur son héroïne, Estelle Faye n'en oublie pas de nous concocter des personnages secondaires aux petits oignons (qui à mon avis ne resterons pas secondaires très longtemps) et qui petit à petit prennent une belle place dans son histoire, notamment avec Enoch mais aussi avec le monde fantastique et païen qu'elle nous fait entrevoir.Car c'est l'autre grosse surprise de ce premier tome, la confrontation du christianisme et de l'ancienne religion de l'empire romain avec son panthéon de dieux et de créatures surnaturelles. L'auteur nous laisse percevoir cette facette d'un monde merveilleux qui cohabite avec le notre, une fantasy tout en douceur entre réalité et fiction bien construite et finalement très envoutante !Une belle expérience qui ne demande qu'à être poursuivie. J'ai beaucoup aimé, contrairement à ce que j'aurais pensé, me trouver transportée dans la Gaule du Ve siècle. Estelle Faye nous propose ici un premier tome très bien mené le tout servi par une plume sure et efficace. Je suis très curieuse de découvrir ce que me réserve le tome 2 : l'histoire se poursuit avec Enoch !
Nous faisons donc connaissance avec Alexandra qui commence à jouer à WoW et essaye d'avancer dans le jeu malgré un handicap flagrant... c'est une fille ! A force de détermination, elle trouve une guilde qui lui permet d'avancer dans les différents raids du jeu mais le chef de guilde Daemon met sa patience à rude épreuve. Macho et arrogant, Alexandra a du mal à savoir sur quel pied danser avec lui. La rencontre annuelle des membre de la guilde irl pourrait lui permettre d'en savoir plus sur le personnage !
Pour ceux qui ne connaisse pas le jeu et son langage propre, pas de soucis, l'auteur a mis en place un lexique interactif sur l'epub du livre ce qui permet de comprendre les termes sans avoir besoin de chercher au début ou à la fin du livre.
J'ai beaucoup aimé cette romance, certaines scènes sont vraiment "hot" mais j'ai adoré retrouver l'ambiance des parties de WoW. La romance est bien menée, et j'ai également beaucoup ri avec certains passages, notamment quand Alexandra va chez ses parents. Un livre feel-good très sympa à lire, presque trop court mais qui m'a vraiment fait passer un bon moment !
Le principal problème pour moi dans cette romance surnaturelle c'est le style d'écriture de l'auteur. Je suis assez fan du fait d'avoir plusieurs points de vue de personnages dans un livre mais là, les changements de personnages sont faits en dehors de toute cohérence pour l'histoire. L'auteur survole une partie de l'intrigue qui vaudrait le coup d'être approfondi, on est baladé d'un point de vue à l'autre sans réel liaison...
Bref, j'ai eu beaucoup de mal à finir ce tome 1. Même si j'ai trouvé l'univers intéressant et les personnages pas mal, je ne pense pas que je lirais les tomes suivants.
Ce tome 1 nous parle de l'histoire entre Lucas, chef des changeling DarkRiver et Sasha, Psi Cardinale et responsable du projet immobilier pour lequel les Psis acceptent de s'associer à la meute de Darkriver. Cette romance est particulièrement bien menée, les deux personnages sont extrêmement attachants tout comme les personnages secondaires. Écrit dans un style fluide et rapide à lire, j'ai particulièrement aimé que l'auteur alterne tout le long du récit entre le point de vue de Sasha et celui de Lucas, ce qui donne une ambiance plus intense au récit.
Le monde des Psi et des Changeling est une vraie originalité dans le monde de l'urban fantasy. Bien sur le coté romance est très présent mais j'aime l'idée qu'en toile de fond, l'auteur tisse une intrigue plus grande dans laquelle chaque tome va venir trouver sa place et nous apporter de nouvelles pièce au puzzle !
Bref un très bon moment ! je n'hésiterai pas à continuer cette saga qui m'a bien accrochée dès le premier tome.
Patricia est une dame âgée, elle a "presque" 90 ans et se trouve en maison de retraite. Sur sa feuille de soin que les infirmières mettent quotidiennement à jour, il est marqué "Confuse". Oui Patricia se sent confuse mais elle se sent aussi partagée entre ses souvenirs. Des souvenirs qui semblent lui venir de deux vie différentes : dans l'une d'elle, elle a eu 4 enfants, dans l'autre seulement deux, dans l'une elle a été mariée alors que dans l'autre, elle a vécu en concubinage... C'est à partir de cet état de fait, que Patricia va commence à se rappeler son histoire, une histoire qui bifurque en 1949, à la suite d'un choix... une simple réponse à une question, sa vie a pris deux directions différentes, deux vies qu'elle se rappelle, deux vies aussi bien différentes pour elle que pour le monde qui l'entoure...
Ce livre est une uchronie. Personnellement, je n'en ai pas lu beaucoup, la plus connue étant, je pense, le maitre du haut château de Philip K. Dick. Les deux vies que notre personnage principal se rappellent, sont donc toutes les deux situées dans une réalité différente de la notre. C'est un livre de Science-Fiction tout en délicatesses et en références marquantes qui m'a littéralement transporté. La plume de Jo Walton est envoutante. Elle m'a conquise dès les premières pages et m'a littéralement fait voyagé aux cotés de Pat et de Tricia, de la fin de la 2nde Guerre Mondiale aux années 2000.
Ce récit, c'est avant tout une très belle histoire de femme. D'une femme qui à travers les remous de l'histoire, va traverser les époques : les batailles pour l'égalité, l'éducation mais aussi ces périodes difficiles : des privations à la fin de la 2nde GM à la guerre froide. C'est une femme qui verra se dérouler l'histoire et qui y participera à sa manière. L'auteur aborde frontalement ou de manière plus discrète, de nombreux problèmes de société : du droit de vote des femmes au divorce, de la contraception au mariage gay, de la montée du terrorisme à la conquête de l'espace. Mais c'est aussi une histoire de mère. Jo Walton nous parle d'éducation, de soutien, d'aider ses enfants à trouver leur voix, de les encourager, de les rattraper lorsqu'ils chutent au cours de leur existence... de l'importance de cette famille élargi où les membres rajoutés au cours de la vie sont aussi importants que ceux qui y sont de droit. Ce sont des tableaux magnifiques, attendrissant mais également durs, car les vies de Patricia ne sont pas tendres chacune à leur façon. Ce livre a été un gros coup de cœur. Difficile de faire partager dans cette chronique tous les sentiments que j'ai ressenti au cours de cette lecture. La plume de Jo Walton invite son lecteur au voyage dans les vies de Pat et Tricia, elle nous happe, nous envoute et nous émeut... j'ai eu énormément de mal à lâcher ma lecture une fois commencée. C'est un livre de SF tout en finesse et en délicatesse, un des plus beau que j'ai pu lire ces dernières années. Jo Walton décrit ces vies avec beaucoup d'amour et de pudeur. J'ai été impressionnée par la beauté qui ressort de ces deux vies, de la tristesse qui en émaille le récit également mais surtout des bonheurs très différents et de tous moments plein d’émotion que l'auteur nous fait partager. Un livre magnifique et envoutant que je ne peux que vous inviter à découvrir !
Je trouve qu'avec ce tome, Cassandra O'Donnell nous fait un peu lambiner... Raphaël est une nouvelle fois peu présent, ce qui est rageant, tant on aimerait voir sa relation avec Rebecca se dérouler au-delà de la simple confrontation et de la réconciliation sur l'oreiller. Mais j'avoue que je suis toujours aussi fan des dialogues plein d'ironie et d'humour dont l'auteur parsème son récit. Les personnages sont toujours aussi attachants, les relations que Rebecca noue avec le reste des créatures surnaturelles du Vermont fait penser à un aimant qui attirerait les créatures les plus puissantes à elle.
Encore un très bon tome qui nous emporte à toute allure à la suite de Rebecca et de ses fonctions d'Assayim de létat du Vermont. La série continue sur sa lancée et est toujours aussi addictive. J'avoue que ce tome met quand même ma patience à rude épreuve tellement je voudrais en savoir un peu plus sur la relation de Rebecca avec Raphaël... Mais le cliffanger à la fin de ce tome 4 promet un tome 5 toujours aussi palpitant^^ Bref j'ai hâte de lire la suite ;)
Le plume de Romain Delplancq est vraiment entrainante et agréable à lire. Elle nous immerge petit à petit dans ce nouveau monde, par petites touches. Cela donne un rythme assez lent à l'histoire mais qui n'est ni désagréable ni lourd. Le décor qu'offre l'auteur à son histoire a la flamboyance des palais et des villes italiennes, tout en nous offrant un monde d'inventions à la Leonard de Vinci : on s'accroche à cette univers de Fantasy soft où les mystères entourant la famille Spadelpietra semblent le centre de toutes les intrigues : entre chuchotement dans les couloirs du palais de Tandal et embuscade sur les chemins de campagne, cette famille d'aristocrate à l'origine de la paix et de la prospérité de la province de Slasie, semble posséder ses propres démons. J'ai particulièrement aimé croiser les Austrois, ces nomades en roulotte qui régalent les habitants des villes sur leur chemin de spectacles élaborés et originaux. Cette communauté soudée et ingénieuse est un plaisir à suivre et à découvrir, avec leurs coutumes et leur amour de l'art.
Je trouve ce roman légèrement inclassable de part son univers, le déroulé de son histoire et son rythme. Romain Delplancq nous surprend avec ses personnages charismatiques ou insouciants. Il distille les mystères tout au long du récit sans nous donner beaucoup de pistes sur la direction qu'il va choisir pour le destin de ces personnages. Ça faisait longtemps que je ne mettais pas laisser autant porter par l'histoire sans savoir, ou plutôt sans avoir la moindre idée, d'où l'auteur voulait m'emmener.Un bon roman de Fantasy "soft" qui nous transporte dans un univers proche de la renaissance italienne avec ses intrigues de palais, ses familles aristocratiques puissantes et ses inventions dignes d'un Leonard de Vinci. Une écriture qui nous transporte en douceur dans ce nouvel univers que l'on découvre lentement et où les intrigues se dessinent à petit pas scénaristiques. Le premier tome de la duologie Le sang des princes met en place une ambiance envoutante et mystérieuse qui m'a bien plu et me dit que j'aimerai très vite découvrir le fin mot de l'histoire !
http://chutmamanlit.blogspot.fr/2017/02/lappel-des-illustres-de-romain.html
Ce fut une lecture rapide avec une écriture imagée qui m'a plu. Cependant, à vouloir créer un univers de toute pièce, à vouloir créer nom de planète, de galaxie, de titre... il devient facile de ce perdre dans les détails et de ne plus savoir qui est qui au bout de quelques pages. C'est le plus gros reproche que je ferais à l'auteur, son univers est intéressant et l'histoire proposée entrainante mais la multiplication de titres et de noms pour désigner une même personne ou retenir le nom du système solaire en plus de la planète et de la galaxie, c'est un peu too much même pour moi qui est l'habitude de ce style de récit!
Un lecture sympathique pour découvrir un univers très riche et dense. Une histoire intrigante qui m'a bien accrochée mais à vouloir trop bien faire l'auteur à tendance à nous noyer sous une quantité importante de noms et d'appellations que l'on a du mal à retenir. Ce premier livre de Thomas Clearlake est tout de même assez prometteur, en simplifiant un peu les appellations et en nous donnant quelques points de repères comme un fil rouge tout le long du récit, pour orienter son lecteur dans la bonne direction, l'histoire y gagnerai en fluidité. Une lecture à suivre.
Je remercie beaucoup l'auteur pour cette lecture et pour m'avoir permis de découvrir son univers.
Et lorsque nos quatre compères malgré eux arrivent à se rejoindre, c'est pour finalement être projetés sur des terres grises et inhospitalières, loin du Paris version fin du monde, ils se retrouvent sur un monde morts et inconnu à l'atmosphère acide où ils devront s'entraider pour survivre.
Tout comme dans le tome 1, Clément Bouhélier impose un rythme sans temps morts à son récit. J'apprécie particulièrement la narration de l'auteur qui ne se contente jamais de nous donner un seul point de vue. L'histoire se reflète à travers les pensées et les actions d'au moins 5 à 6 personnages ce qui donne une belle ampleur à l'histoire et nous tient en haleine dans ce road movie qui n'est pas sans me rappeler la série Sliders le coté gentillet en moins ;) Et nos quatre personnages principaux que sont-ils ? des héros ? des pions ? C'est ce que l'auteur nous invite à découvrir tout au long de ce périple éprouvant au sein des terres grises. Claudy le leader, Chloe la protectrice, Phil l'ado obligé de grandir trop vite et Arthur le bagarreur, chacun évolue dans le groupe et individuellement...
Une écriture pleine de petites touches de style qui rende la narration unique. J'ai apprécié toutes ces variations distillé dans le récit par l'auteur, entre le rêve et la réalité, entre les mondes et l'Orgue, entre le présent et le passé, on a un récit riche qui nous surprend souvent dans notre lecture. A tel point qu'on est presque déçu de n'entrevoir qu'une partie des mondes et de la mécanique de l'Orgue, on en voudrait plus, plus que ces terres grises... J'avoue que si je devais faire un reproche c'est d'être un peu resté sur ma faim... à la fin justement. J'aurais attendu quelque chose d'un peu moins... terre à terre.La qualité d'histoire et de narration de ce diptyque est indéniable. Clément Bouhélier sait parfaitement distillé son récit, nous tenir en haleine et prendre des chemins de traverse pour nous amener au point final de son histoire. J'avoue avoir vraiment été bluffée par le tome 1 et avoir trouvé le tome 2 bien ficelé. Le tout tenant beaucoup à la psychologie de nos 4 compères et à celle de leurs deux observateurs. Un récit inattendu (oui oui, je ne m'attendais pas du tout à ça en achetant le tome 1 sur un coup de cœur), porté par une narration agréable et originale dans sa mise en place. J'ai passé en train bon moment à me promener dans Paris puis à traverser les terres grises. Tous les éléments d'une belle rencontre livresque.
Ce tome ressemble plutôt à un tome de transition pour moi. L'action se passe directement après celle du tome 4 d'Alpha & Omega, la tension avec les faes reste palpable et Bran et ses loups-garous marchent sur des œufs pour sceller un pacte de non agression avec eux. Et comme d'habitude Mercy va mettre allègrement les pieds dans le plat. A sa décharge, la réapparition de Tad et Zee accompagné d'un jeune humain présentant des pouvoirs faes à de quoi déconcerter, surtout quand la meute append que ce jeune garçon a vécu des centaines d'années dans l'En-Dessous, un lieu qui jusqu'à il y a peu, n'était plus accessible aux faes.
Un tome où Patricia Briggs se concentre sur la politique, celle des meutes et celle des faes. Décidément, j'aime son univers fantastique sans concession... Que ce soit les loups-garous, les vampires ou les faes, aucune des créatures qui peuplent son univers n'est inoffensive et chacune est retorde à sa manière. Ici, Patricia Briggs continue à nous faire découvrir l'univers faes, toujours aussi noir et dangereux, voire assez sadique... J'adore d'ailleurs voir Zee terroriser ses congénères. Lui et Tad signe leur retour auprès de Mercy avec ce tome 9.
Politique et relations ont la part belle dans ce tome : entre père et fils avec Tad et Zee, entre Mercy et Adam bien sur mais toujours aussi entre Mercy et la meute. Entre loups-garous et faes, entre faes et vampires puis entre les faes et l'En-Dessous. Les cartes se distribuent, et la meute d'Adam compte ses alliés, car la modernité affichée de la meute pourrait lui valoir quelques ennuies.
J'ai passé un bon moment avec ce nouveau tome qui comme d'habitude se lit très vite. Contente de retrouver Mercy et Adam, mais aussi Zee et Tad et également La Canne qui ne quitte toujours pas Mercy. Ce tome 9 reste un peu différent avec moins d'action et plus de "politique" mais l'humour de Mercy est toujours présent à défaut, cette fois-ci, de se mettre dans les pire situation. Un tome dans la lignée des précédents qui me donne envie de découvrir la suite !
Ainsi débute le jeu d'écriture de l'auteur entre le passé et le présent : entre le destin de Ye Wenjie lors de la Révolution culturelle et celui, qui nous est contemporain, de Wang Miao, ingénieur en physique appliqué dans les nanomatériaux qui approché par les militaires concernant le suicide de nombreux scientifiques, va être projeté un peu malgré lui dans une intrigue aux dimensions planétaires.
En plus de nous offrir un récit SF de haut niveau, Liu Cixin nous fait découvrir l'évolution de la Chine depuis la Révolution Culturelle jusqu'à nos jours d'un point de vue scientifique et idéologique, ce qui est passionnant. C'est une livre exigeant que je vous présente ici, loin du page turner, mais également captivant car le récit de Liu Cixin prend de l'ampleur au fur et à mesure des pages. Comme beaucoup de livres de SF, le récit invite également le lecteur à avoir une réflexion sur l'avenir de l'humanité aux vues des atrocités dont est capable l'espèce humaine ; aussi bien envers ses semblables qu'envers la nature.
Un récit classé "Hard SF" avec pas mal de théories scientifiques abordées : notamment beaucoup de notions d'astrophysiques et de communication, mais pour moi qui reste abordable. Je ne l'ai pas trouvé trop difficile à suivre mais j'ai du mal à me rendre compte s'il en irait de même pour quelqu'un n'ayant pas une formation scientifique. On lit ici une traduction direct du chinois au français et j'ai trouvé la traduction bien travaillée. La plume de l'auteur est facile à lire et à appréhender, c'est une lecture agréable et très recherchée qui m'a très vite transportée.
J'ai beaucoup, beaucoup apprécié cette lecture. Cela fait longtemps que je n'ai pas lu un récit SF aussi bien travaillé et en aussi dépaysant. Liu Cixin nous fait découvrir pas à pas son intrigue et ses personnages, avec un récit qui parle avant tout d'humanité et de son rapport à la science, Le problème à trois corps est un premier tome extrêmement prometteur et accrocheur. Que la suite soit à la hauteur de ce premier opus et je pense que la trilogie rentrera dans le Top de mes lecture SF.
Kij Johnson nous décrit la vie sur les rivages de ce fleuve de brume qui coupe l'Empire en deux et que seuls quelques bateliers aussi courageux que voués à une courte vie, bravent afin de faire traverser touristes, marchands et autres représentants de l'Empire. Car le fleuve de brume est navigable... enfin... du moins, pour ceux qui en connaissent une partie des secrets et savent sentir les moments propices. Lorsqu'un architecte à la carrière montante arrive au village pour débuter les travaux du pont qui enjambera le fleuve, le changement touche la vie des gens vivant à Procheville et Loinville. C'est l'histoire de la construction de ce pont et des changements qui vont en découler.
Au-delà de la description de la construction du pont, c'est l'impact sur la vie des gens que l'auteur nous décrit de manière vivante et humaine. Entre cette brume mystérieuse, pleine de dangers mais impalpable et ce pont, synonyme de sécurité, solide mais inconnu, les gens évoluent, se transforment, partent ou restent mais le pont et le fleuve eux demeurent.
Une très belle fresque onirique qui ne nous livre pas tous ces secrets mais qui nous fait vivre entre Procheville et Loinville au rythme de la construction de pont. Une histoire entre la sensibilité d'un architecte et la vitalité d'une batelière. Poétique et dépaysant pour rêver d'architecture et de destins humains.
J'ai particulièrement aimé la plume de Virginia Schilli qui pour nous plonger au cœur du Moyen-Age utilise le vocabulaire adapté et des phrases ampoulées ce qui nous transporte efficacement dans son univers. Un univers sombre et glauque que cette petite seigneurie perdues dans la campagne où le futur des serfs est absent et où les démons ne sont jamais loin. Les personnages qui peuplent cette histoire sont tous très ambivalents : rien n'est tout blanc ou tout noir et chaque personne à sa part d'ombre ce qui donne de la profondeur au personnages et notamment à Anders Sorsele le fils du Seigneur local.
Ce premier livre a tout de même quelques défauts et notamment une intrigue qui met du temps à se mettre en place et qui en plus nous laisse un peu sur notre fin. Une intrigue en dent de scie qui finalement suit beaucoup les errances de notre héroïne. Ses dilemmes moraux sont parfois dur à suivre et rajoute des longueurs au récit où il n'y a que peu d'action.
Il ressort cependant de cette lecture une belle fresque noire où démons, vampires et anges se taillent la part belle dans un Moyen-Age brumeux et offrant peu de perspectives à ceux coincés en bas de la société. Un roman original qui se lit vite et nous transporte entre le bien et le mal où l'amour reste un espoir mince de trouver un sens aux caprices du destin. La frontière entre l'amour, la haine et le ressentiment est flou et les anges et les démons ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être...
C'est marrant mais mon ressenti final me fait trouver les personnages secondaires comme Maxime et Mike presque plus intéressants que Léa, l’héroïne. Et c'est vrai que même si l'histoire nous transporte, on a presque un gout de trop peu à la fin... la dose livresque à l'air incomplète et on en redemande !
Au final, une très bonne lecture ! Le livre se lit facilement et l'humour sous-jacent qui saupoudré au fil des pages donne à Faux frère, Vrai secret un coté doudou que le livre porte bien. Je ne vous donnerai pas plus de détails sur le livre pour ne pas déflorer l'histoire (un spoiler est trop vite arriver qui vous gâcherai la lecture) mais je trouve le thème original pour un livre YA. Olivier Gay à un style frais et il déploie tout un long du récit plein d'anecdotes qui nous font nous accrocher à son histoire et nous intéresser à ses personnages. Et finalement, c'est surtout ce qu'on attend d'un bon livre, non ?
En plus de son univers riche et foisonnant de créatures en tout genre, j'adore le style de l'auteur. Chaque chapitre nous permet de changer de point de vue en changeant de personnages. Au début on a l'impression que l'on part dans tous les sens et on ne voit pas le lien entre les différentes approches puis au fur et à mesure de la lecture les pièces de puzzle s'assemblent pour former une trame de récit très travaillée et aboutie.
Définitivement, j'A-D-O-R-E !! Un vrai coup de cœur pour ce roman dont les dialogues sont à déguster sans modération, j'ai pris un immense plaisir à suivre les dialogues parfois surréalistes entre Jack et Orion et oui j'ai ri toute seule en lisant !! Oren Miller nous propose des personnages aux caractères tranchants et impitoyables mais qu'elle nous apprend à apprécier. Un auteur à ne pas rater, dans le Tyran des songes comme dans J'agonise fort bien, merci, elle nous livre un récit qui accroche le lecteur et lui offre un voyage un peu en dehors de notre monde mais pas trop tout en lui proposant une lecture d'une incroyable qualité, je suis complètement fan !
Le récit de Philip K. Dick commence alors dans une drôle d'atmosphère entre le mélange de cultures américaine et japonaise qui tentent de cohabiter. Les japonais, collectionneurs dans l’âme, sont friands d'objets américains authentiques montrant un pan de l'histoire des USA mais tout en l’effaçant du présent. La culture américaine, elle, peine à ingurgiter la rigidité de la culture japonaise notamment au niveau des rapports entre les personnes. D'où un stress incessant pour les relations entre nippon, européens et américains. L'auteur nous présente d'ailleurs plusieurs personnages que nous suivrons au fur et à mesure. Bien que chaque personnage puisse être relié à un des autres d'une manière ou d'une autre, ce qui frappe au premier abord c'est la solitude de chacun d'eux. Une solitude qui leur collera à la peau tel un voile toujours plus épais entre eux et la réalité. Dick nous propose un récit parfois hermétique comme dans beaucoup de livres de sa bibliographie (j'ai des souvenirs d'Ubik et de la complexité de son récit). J'ai particulièrement aimé l'omniprésence du Yi King ou livre des changements dans ce récit. Chaque personnage l'utilisera pour répondre à ses questions sur leur non-avenir. Car, dans le maître du Haut Château, tout finit par être faux et plus on avance dans la lecture plus on sent que rien n'est vrai et que même la réalité décrite s'effrite. A commencer par les relations entre le Japon et l'Allemagne qui après avoir entretenus durant la guerre des "objectifs" communs démontrent ensuite toutes leurs différences au point de se regarder en chien de faïence d'un coté et de l'autre des Rocheuses. Mais également pour ce qui est des personnages : leur vie, leur choix ou leur avenir tout finit par être faux et creux, ce désespoir omniprésent est un peu la patte de l'auteur elle aussi et cela apporte une profondeur à ce récit uchronique mais également une note d'irréalité.Un récit uchronique bien construit sur une alternative à la fin de la 2nde GM. Philip K. Dick nous propose une histoire d'où transpire une profonde solitude et un sentiment constant de faux dans chacun de ses recoins. J'ai beaucoup aimé lire ce livre même si je conçois qu'il soit assez hermétique pour pas mal de monde. L'auteur nous plonge dans une réalité alternative et finit par nous démontrer que tout y est plus ou moins faux. De plus l'avenir et le futur des personnages est absent, tout semble se résumer au moment présent où le Yi King vous aide à prendre des décisions. Un livre intéressant pour un auteur qui ne l'est pas moins. Plonger dans les méandres de l'esprit de Philip K. Dick reste pour moi une aventure lors de la lecture de chacun de ses livres.