Chapitre 1

C’était donc ça, la somptueuse demeure promise par l'agence !
Soudain abattue, Justine lâcha le volant et posa les mains sur ses genoux cependant que, dans la voiture, tous les passagers demeuraient curieusement silencieux.
A en croire la lettre l'agent immobilier, il devait s'agir d'un maison magnifique avec un immense salon, un vaste cuisine, une véranda de rêve qui faisait le tour de la demeure, et situé qui plus est dans la région la plus riche de l'Alabama. Un peu de ménage, un brin d'huile de coude et on pouvait emménager sans problème...
Justine soupira profondément. Rien a voir, de toute évidence, avec la ruine qui se dressait devant elle, entourée d'arbre et d'herbes folles. Autant la raser et en construire une autre!
Dans la voiture, ni Pauline, la mère de Justine, ni Agnès, son ex-belle-mère, ni Pip et Judy Ann, ses deux enfants âgés de onze et et huit ans, n'avaient osé exprimer leur opinion de peur de la blesser.
Mais la déception fut la plus forte.
-Rentrons en Virginie, maman suggéra finalement Judy Ann. Je n'aime pas cet endroit.
Justine eut un sourire contraint.
-Impossible , ma chérie. C'est notre nouvelle maison.
-Je ne l'aime pas.
-Allons la voir d'abord, dit-elle pour l'encourager, et tu changeras certainement d'avis. Regarde,là, un écureuil...
-J'en ai déjà vu, tu sais.
-Oui mais jamais dans le jardin d'une maison. Dans quelques heures, ça ira beaucoup mieux, tu verras!
Des semaines plus tôt, quand tout allait si mal dans sa vie, Justine avait entendu parle de cette maison, et elle avait cru déceler là un signe du destin. Qui sait? Peu-être qu'ne s'installant dans l'Alabama, une nouvelle vie commencerait pour eux, une vie meilleur, plus juste...
Elle haussa les épaules. Tout finirais par s'arranger.
-On descend!dit-elle, en se forçant a la gaieté
-Qui t'a parlé de cette endroit? s'enquit sa mère.
-Je savais que tu me le demanderais...
-Qui?insista Pauline
-Une amie avec qui je travaillais. Ses Grand-Parents louaient la maison pour la saison des chasse. Elle y a passé Noël avec eux, une année, et elle m'a dit...
-Tu as du faire quelques chose de terrible pour qu'elle se venge de cette façon, intervint Agnès, assise a l'arrière avec les enfants.
Agnès Hale, faisait partie de la famille depuis plus de douze ans et en était la doyenne.
-Cette maison n'est peu être pas aussi délabré qu'elle en a l'air ,mamie Hale, répliqua Justine avec un soupir.
-Je la trouve horrible! déclara Pip
-Moi aussi! ajouta Judy Ann
-C'est parce que ces arbres lui font de l'ombre, répondit Justine avec douceur.
A huit ans, Judy Ann avait toujours besoin d'être rassurée. Et ce changement de vie l'effrayait forcement.
"Restons calmes", décida Justine en refoulant une bouffé d'angoisse
-Regarde ces grands arbres, ma chérie. C'est beau, non? Et cette véranda qui entoure la maison...Tu nous imagine, l'été, dans des fauteuils à bascule devant le coucher de soleil?
-J'imagine déjà les moustiques, intervint Agnès, peu-être même des chauves-souris!
Justine se tut. Agnès n'avait jamais vu de chauve-sauris, sauf devant les film d’épouvante qu'elle adorait regardait tard, le soir, à la télévision.

A suivre...(Je n'ai pas le courage de finir maintenant, plus tard peu-être...)

Prologue

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, c’était vrai. Kate Mallory venait, pour la quatrième fois de l'année, d'attraper le bouquet de la mariée.
Le plaisir qu'elle avait longtemps éprouvé a se voir désignée comme la futur mariée s'était évanoui le jour de son...trente-troisième anniversaire.Parce que les plaisanterie des invités, trop familières désormais, sonnaient presque comme un reproche à ses oreilles. Il lui semblait les entendre: "Alors, quand vas-tu enfin te décider,"
Kate avait pourtant pris toute ses précautions, ses précautions, cette fois, se tenant sagement en retrait. Mais le bouquet , passant au-dessus des mains qui se tendaient fiévreusement, avait rebondi le chapeau de la demoiselle d'honneur et était venu la frapper en pleine poitrine. Il lui avait été impossible de refuser...
"Quatre fois, c'est une conspiration!" songeait-elle tandis que Rodney Pfaeffle, le garçon d'honneur qui la raccompagnait, garait son bolide devant chez elle. Il accéléra, faisant vrombir le moteur tout en fixant d'un air entendu le bouquet posé sur les genoux de Kate.
-Eh bien, nous allons devoirs faire plus ample connaissance si je comprends bien, s'exclama-t-il en découvrant une rangé de dents chevalines.
Kate ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun sons ne sortit. Rod se tourna vers elle. Par la chemise qu'il portait entrouverte sous la veste de smoking elle aperçut l’épaisse toison de poil noirs. Déjà, il penchait vers elle le visage massif, la dévorant d'un regard concupiscent. Elle recula, écrasant le bord de son chapeau contre la vitre.
-Alors, on m'invite à prendre un verre? murmura-t-il, pimentant sa remarque d'un gloussement significatif.
-Une autre foi, Rod...
Er sur ces mot, elle descendit précipitamment de la voiture, se prenant les pieds dans sa robe,rattrapant de justesse le bouquet, avant de claquer la portière dans une envolée de pétales de roses.
-Merci...! dit-elle tout de même, tout essoufflée.
Rod lui adressa un petit signe par la vitre et démarra dans un crissement de pneus. Ouf! il s'éloignait! "Le destin m'a peu-être désignée pour être la prochaine mariée, mais dieu merci il n'est écrit nulle part que le marié doive être Rodney Pfaeffle!" songea-t-elle.
Et ,soulagée, elle rassembla d'un main les plis de son ample robe longue et se dirigea vers le portail.
Un bruit de pattes suivi d'un grognement sourd la fis se retourner. Boris s'avançait a sa rencontre.
-File!lança Kate. Allez, va-t'en, Boris.
Gardant un œil sur le boxer prêt a bondir, elle parvint a se glisser dans le jardin et a refermer le portail d'un coup de coude.Mais Boris, prompt comme l’éclair, avait eu le temps de se saisir de l'ourlet de sa robe, à travers les barreaux.
-Sale chien !s'exclama Kate en tirant pour se dégager.
Boris se cramponna de plus belle au tissu. Kate tira plus fort. Campé solidement sur ses pattes, le boxer retroussa les babines, secoua vigoureusement la tête. Kate laissa tomber le bouquet et son chapeau pour tirer a deux mains. Il y eut un craquement sinistre. Le tissu délicat commencer a se déchirer...
-Oh, la sale bête! S'exclama une voix sévère derrière Kate
C'était celle de Monica Danielson, la voisine de droite de Kate. Le boxer lâcha prise, l'air penaud.
-A la maison! ordonna alors Monica Danielson, qui s'y entendait de calmer chien, enfants, mari et représentant de toute sortes.
-Bo-ris! appela alors M.Buntz, le voisin de gauche de Kate. Viens ici, grand idiot!
Le boxer se fraya un passage dans l'énorme haie qui protégeait le jardin de son maître contre les regards indiscrets.
-Ce sont encore ses horrible voisine qui te maltraite, mon chien ?
A ces mots ,Monica soupira ostensiblement. Puis elle ramassa le bouquet de la marié et soupira de plus belle.
-Oh,Kate,non. Encore!
-Eh oui, Monica, encore! Prend-le, je t'en pris et fait en cadeau a qui tu voudras !
-Ça fait combien: Quatre, non ?
Elles remontaient ensemble la petite allée de pavée qui conduisait a la maison. Les premiers rayon du couchant filtraient a travers les arbres.
-Quatre, confirma Kate. Quatre mariages, quatre bouquets. Et nous ne somme qu'en mai!
Monica ouvrit de grands yeux.
-Qu'est-ce-que cela va être en juin !dit-elle avec un grand sourire amusé.
-J'ai décidé de refuser toutes les informations pour juin, déclara Kate, sortant les clés de son sac.
_Impossible. Pénélope se marie le premier week-end de juin Avec le temps qu'il lui a fallu pour se décider, personne ne peut manquer l'événement.Et puis tu ne m'a pas dit que ton cousin Eddie doit se marier bientôt?
-Seigneur! J'avais oublié ça...
Kate poussa la porte distraitement.Apparemment, songea-t-elle, il n'y avait pas moyens d'échapper a sa destiné...
-Il ne me reste plus qu'a trouver un fiancé pour couper court à tout commentaire lorsque j'attraperai mon cinquième et mon sixième bouquet. Car j'imagine que c'est ce qui se produira.

A suivre...(Dsl, je n'ai pas la force de finir le prologue maintenant peu-être plus tard... )