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La porte s’ouvre sur une tornade blonde de 13 ans. Je me tourne pour voir la cavalerie débarquer. As est sur les pas de sa soeur, suivi de H et Savage. Gabriella a un saladier rempli de pop-corn qu’elle renverse à moitié sur la moquette de notre chambre à Gina et moi. Ça fait quinze jours qu’on est confinés maintenant, autant dire qu’on a assoupli quelques règles. Je passerai le balai quand ma femme aura le dos tourné.
Afficher en entierL’irlandais réfléchit, ce ne sera pas compliqué de trouver un endroit désert juste pour baiser sans devoir être discret ou rapide. Prendre une heure juste pour nous. Bon Dieu, ce confinement va me rendre fou si on doit passer des semaines comme ça. J’ai mes habitudes avec lui et ouais, quand on m’en sort, je suis de mauvaise humeur.
— On peut faire ça, conclut l’irlandais. Mais t’as intérêt à bouffer ce soir et demain si tu veux qu’on y aille au plus vite.
— Ce n’est pas un problème.
— Je me doute.
— Affaire conclue, alors. Demain en fin de journée, toi, moi, les courses et ton cul.
— Sacré programme.
Je sens l’envie dans sa voix et son regard, demain me paraît trop loin.
— Tu pourras crier, je fantasme à voix haute.
— Je ne crie pas, père Noël.
— Crois-moi, tu le feras.
Il jure en gaélique puis il se frotte le visage et je reconnais la tension en lui. Elle se transmet parfaitement à mon corps.
— Je devrais commencer à vider le frigo.
— Ouais, bonne idée. Casse-toi.
— T’es trop romantique.
— Je vais te romantiser dans deux secondes si tu ne quittes pas ce putain de jardin.
— C’est un synonyme de sodomiser ?
Afficher en entierMalgré les années, il n’y a pas une seule fois où j’ai regardé Savage sans éprouver un frisson particulier. Un truc à lui, qu’il est le seul à déclencher, du désir et un putain d’amour trop fort.
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