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Sirène, moi ? Impossible. Je m'étais fais éjecter de la chorale du lycée. Quand j'étais étudiante, dès que je chantais sous ma douche, mes copines de la résidence menaçaient d'appeler la police. En plus, les sirènes étaient belles-je veux dire : belles à tomber raides.
Afficher en entier-Nous sommes au coeur d'une mission de la plus importance. Il n'est pas question qu'il fasse tout échouer en jouant les justiciers solitaires. Donc voici ce que vous transmettrez à Kevin : ils lui proposent un contrat d'un an pour chasser un gibier coriace. Il peut s'organiser comme il veut. En échange, ils proposent qu'aucun mal ne vous sera fait.
-De quoi parlez-vous ? Et pourquoi Kevin se préoccuperait-il de ma sécurité ?
- Vous ne le savez pas ? S'il ne vous l'a pas dit, ne comptez pas sur moi pour vous l'expliquer.Débrouillez-vous pour lui transmettre mon message.
Il fait un pas et commence à effacer le cercle avec son pied. Puis toute image disparaît. Apparemment, notre conversation est terminée.
Afficher en entierJ’écarquillai les yeux. Incroyable, c’était bien Bob ! Le voir ici était réconfortant. Bob Johnson était bigrement expérimenté. Merde, c’était lui qui m’avait convaincue de faire ce boulot, à la fin de mes études. Tout le monde pensait qu’une « visage pâle » dépourvue de puissance magique et de talents psychiques n’avait aucune chance contre les monstres. Bob maintenait que, magie ou pas, ce qui comptait le plus étaient l’intelligence et un bon équipement. Or, je n’étais pas idiote, et j’adorais investir dans du matériel de pointe.
Afficher en entierMais je restai immobile en attendant la suite. J'étais presque sûre de ce qu'il alait dire. Mais peut-être que je me trompais. Quand même, il n'était pas idiot à ce point...
— C'est moi qui assurerai la coordination, lâcha-t-il.
Je ne m'étais pas trompée, c'était un idiot de première. Mon
Dieu !
Afficher en entierPrince Rezza me regarda, en essayant de juger ma réaction. J'ai essayé de me tenir neutre, mais j'ai échoué. Son expression obscure disait: «Il est traitée. Satisfaite? ".
Pas vraiment. Je serais plus satisfaite quand quelques-uns des religieux militants étant sur les lieux dégerpilleront. Mais c'était cela pas qui me faisait le plus chier. S'ils s'en allaient de force, on pourrait créer un incident international.
Afficher en entier« — Je sais bien ce qui nous a fait échouer. Mais tu me manques vraiment.
— Tu me manques aussi.
Une pointe de chagrin me pinça le cœur. Je l'avais aimé si fort.
J'avais tant désiré que ça marche. Nous avions fait d'immenses efforts, tous les deux, mais en vain. Pourtant, même dans les pires moments, notre relation physique était restée intense - au point que nous avions fini par casser le cadre de son lit. »
Afficher en entierFranchement, je n'ai jamais compris comment on pouvait payer une fortune un billet d'entrée pour un match et être tellement défoncé qu'on ne se souviendrait même pas de la rencontre.
Afficher en entierBruno m'avait manqué. J'aime profondément Kevin Landingham, mais il est sérieux et renfermé. Bruno, lui, est une bouffée d'air frais, et il a une allure folle. Quand il est en smoking, il peut vous jouer des scènes de James Bond pendant toute une soirée. Non seulement il chante sous la douche, mais il est capable de refaire tout le hit-parade des vingt dernières années.
Afficher en entierJ'avais déjà vécu des séparations : la mort de ma sœur, le départ de mon père, et même, d'une certaine manière, celui de ma mère quand elle avait décidé de se réfugier dans l'alcool. Vous pourriez croire qu'à force, j'avais appris à me protéger. Et j'imagine que c'est l'impression que je donne à ceux qui me connaissent mal. Mais c'est faux.
Afficher en entierChapitre 1
Je garai mon coupé décapotable et vérifiai l'adresse une dernière fois. Coup d'œil rapide sur l'immeuble, puis aux alentours. Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. J'avais pourtant rencontré le serviteur du prince dans la sale de conférences d'un des meilleurs hôtels de Los Angeles. Et je savais que la presse était attendue ici, ainsi que les gardes du corps du roi. Le bâtiment était somptueux, presque un palais, mais il était si éloigné des grands axes que j'avais dû utiliser mon GPS pour le trouver.
Je coupai le moteur et songeai à examiner de nouveau le dossier posé sur le siège passager, quoique j'en connusse le contenu presque par cœur. Le prince Rezza venait du Rusland, avec la bénédiction paternelle, pour rencontrer des marchands d'armes américains. En public, il offrait l'image d'un conservateur très sensible à la question religieuse.
Le Rusland était un minuscule royaume d'Europe de l'Est niché entre l'Ukraine, la Pologne et la République tchèque. Mais il avait pris de l'importance sur l'échiquier politique après qu'on y eut découvert d'énormes gisements de gaz naturel. Les Russes étaient furieux ; le contrôle des ressources gazières était crucial pour leur économie, et la concurrence de leur petit voisin ne les réjouissait guère.
Malgré des origines communes, Russes et Ruslandais n'avaient jamais entretenu de bonnes relations. Le royaume avait cependant réussi à conserver son indépendance au milieu de régimes socialistes, communistes ou capitalistes. Comment avait-il fait pour échapper à l'Allemagne nazie pendant la Deuxième Guerre mondiale, et ne pas être absorbé, ensuite, par l'Union soviétique ?
La question resterait probablement sans réponse.
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