"La voix du coeur s'ouvre. Ressens-le. Toi qui a honte d'exprimer qui tu es, parle. Tu n'as plus à te cacher car nous te protégeons et tu es en sécurité. Ose t'exprimer pour celles et ceux qui n'ont pas pu le faire par le passé. Ose exprimer ta vérité pour tous ceux qui, en ce monde, n'ont plus de voix."

"Ralentis le rythme car, au fond, tu ne cours qu'après le temps qui n'existe pas.
Sors complètement de l'illusion."

"À ce titre, la poésie est, comme la magie, une capacité inouïe à réenchanter la vie là où nous subissons la médiocrité et la souffrance."

"Quand l'écoute, la connexion à soi et l'autorité se développent sur plusieurs années, elles ouvrent la porte au sixième sens qu'est la clairvoyance, la clair-audience ou la sensibilité kinesthésique. Elle devient une capacité tellement fine et sensible qu'elle est en mesure d'accéder à des informations invisibles pour certains et palpables pour ceux qui sont entraînés. Elle se manifeste comme une possibilité d'entendre une partition de musique que sa connaissance intime permet de décrypter et de restituer sous forme de mots."

"L'intuition est le nectar de la femme, la sève de son arbre de la connaissance."

"Je m'ouvre totalement à mon potentiel créatif et les forces de la nature me soutiennent."

"Je suis fille de la terre et du ciel étoilé."

"- Je te prendrai, Harper, déclare-t-il d'une voix juste assez forte pour qu'elle l'entende tout en rivant son regard sur le sien. Et, crois-moi, je finis toujours par attraper ma proie.
- Je ne suis la proie de personne.
- C'est ce qu'on verra."

"Elle sera plus que belle. Elle sera forte."

"- Ils n'ont pas d'autre alternative, dit Luke d'un ton plat, ses yeux cherchant ceux de Glass. Tu aurais dû rester à bord de la capsule quand tu en avais encore la possibilité.
- Ah oui ? Eh bien, il se trouve que j'avais oublié quelque chose d'important pour moi à bord de la Colonie.
Luke tend le bras et attrape délicatement le médaillon qu'il lui a offert pour leur anniversaire.
- Bien sûr, ça aurait été une aberration de partir sur Terre sans tes bijoux.
Glass le réprimande d'une petite tape sur l'épaule.
- Tu sais parfaitement de quoi je veux parler.
- Mais oui, la rassure Luke en riant. J'ai super hâte que tu me lances ton regard qui tue une fois qu'on sera sur Terre.
- Il n'y a que ça que tu as hâte de voir ?
- Non, répond-il doucement en mettant sa main sur la nuque de Glass pour l'attirer vers lui et l'embrasser. Il y a tellement d'autres choses que je suis impatient d'y faire."

"Ces derniers jours m'ont permis de découvrir un peu mieux qui je suis vraiment et je comprends désormais que je devrais peut-être me demander qui sont les autres. Tous ces gens qui apparaissent dans mon existence, qui sont là pour me faire évoluer et que je peux faire évoluer en retour."

"Diana allait-elle se laisser une fois de plus entraîner sur la mauvaise pente ? D'abord Caine, et maintenant Gaia ? Ses remarques aussi cinglante qu'inutiles étaient-elles tout ce qu'elle avait pour se défendre ?
Pendant sa brève grossesse, elle s'était laissée aller à fantasmer sur la maternité. Elle serait une meilleure mère que la sienne. Elle se voyait devenir quelqu'un de bien. Elle s'en sentait capable. Elle n'était pas oubligée de rester celle qu'elle était devenue. Le salut était encore possible.
- La fin, c'est toujours la meilleure partie d'une histoire, dit Gaia sans s'adresser à personne en particulier.
Diana s'était imaginé la rédemption, un nouveau commencement en tant que mère.
Elle avait cependant enfanté un monstre qui ne s'intéressait qu'à son sort."

"Vous verrez, lâcher prise et cesser de chercher le contrôle apporte des périodes d'équilibre. C'est l'ironie de la vie."

"Astrid avait soudain la bouche sèche et la chair de poule.
- Quel petit garçon, Cigare ?
- Il te connaît, dit-il sur le ton de la confidence. Les cheveux jaunes qui crient, les yeux bleus perçants. Il te connaît, il me l'a dit.
Astrid essaya de parler mais sa question mourut sur ses lèvres. Elle avait trop peur de la réponse de Cigare. Enfin, elle réussit à demander d'une voix étranglée:
- Ce petit garçon, il ne s'appellerait pas Pete ?
Cigare porta la main à ses yeux puis suspendit son geste. Il resta silencieux un moment comme s'il écoutait quelqu'un lui parler à l'oreille. Pourtant, on n'entendait que le léger souffle de la brise et les stridulations des criquets. Puis il hocha la tête avec enthousiasme et répondit:
- Bonjour, grande soeur."

"《Tu aurais dû rester sur ton île》, se dit-il. Il avait pris le pari et il avait perdu.
Les deux murs invisibles se refermaient sur lui. La pression exercée par les monstres se mesurait en tonnes. Il ne tiendrait plus très longtemps. Son pouvoir ne suffirait pas. Et une fois qu'il aurait lâché prise, ils fondraient sur lui en un clin d'oeil.
- Hé ! Ducon !
Il tourna la tête en direction de la voix. Les poings sur les hanches, Brianna était juchée sur le toit d'un petit immeuble de deux étages.
- Tu es venue te réjouir ?
- Tu vois la porte de cette maison ?
- Quoi ?
- C'est là qu'on va.
- On n'a pas le temps !
- Pas le temps ? répéta Brianna d'un ton moqueur. Laisse-moi rire. Allez, lâche tout.
- Tu es sûre ?
- Oui. Ah, au fait: ça risque de faire mal.
Caine ne vit pas Brianna bouger mais éprouva un choc terrible quand elle le heurta de plein fouet à une vitesse vertigineuse. Il vola dans les airs, tourbillonna à toute allure et tomba lourdement dans l'herbe. Dans son dos, les deux armées d'insectes se jetèrent l'une contre l'autre."

"Un peu plus loin, la paroi avait sectionné un wagon en deux. C'était probablement l'apparition brutale de ce mur surnaturel qui avait causé le déraillement du train.
Mais Sam, Dekka et Jack ne s'intéressaient guère à ce genre d'hypothèse. Des dizaines de palettes enveloppées dans du plastique en provenance du wagon éventré s'étaient éparpillées sur les rails et alentour. Sur chacune de ces palettes s'empilaient des pots de Nutella.
- Il y en a des centaines et des centaines, s'émerveilla Sam.
- Des milliers, tu veux dire, le corrigea Jack. On... on est riches.
S'il avait pu remplacer chaque pot de diamant de taille gigantesque, Sam aurait quand même préféré le Nutella.
- C'est la plus grande découverte de la zone, déclara Dekka sur le ton de quelqu'un qui vient d'assister à un miracle."

" - Pourquoi, Diana ? Pourquoi tu me trahis ?
- Moi, te trahir ?
Diana partit d'un rire amer.
- Je ne t'ai pas quitté d'une semelle depuis le début de ce cauchemar !
Caine tourna le regard vers elle.
- Tu me détestes, de toute façon.
- Mais non, espèce d'idiot, je t'aime. Je ne devrais pas. Tu es pourri jusqu'à la moelle, Caine, et pourtant je t'aime."

"Elle cligna des yeux, s'efforçant d'accepter ce brusque changement de situation. Elle était loin d'avoir assez profité de Stefan. Mais le souvenir de cet instant passé dans ses bras lui réchauffa le coeur comme un bouquet de jonquilles et de lavande, symboles d'espoir et de tendresse, et rien ne pourrait le lui faire oublier."